Une excellente novelette
Le 19 juin, sortira chez J’ai Lu, dans la collection « Nouveaux millénaires », un recueil contenant cinq nouvelles et une novelette (nouvelle longue, selon la terminologie française) signées Charlie Jane Anders. J’ai eu l’occasion de lire cette dernière en VO, et comme vous pourrez le constater si vous lisez ma critique, il s’agit vraiment d’un excellent texte. Je n’ai en revanche pas lu le reste, mais j’ai vraiment peu de doutes sur la grande qualité de l’ensemble. Je peux donc vous conseiller la lecture de ce livre en toute confiance. Je regretterai juste une couverture triste et peu esthétique, trouvant que l’éditeur aurait dû reprendre celle de la VO de la novelette, beaucoup plus sympathique, à la place.
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Walking to Aldebaran est le tout nouveau roman court signé Adrian Tchaikovsky, publié chez Solaris en ce 28 mai 2019. Tout comme le récent
Vous avez découvert Greg Egan récemment, par exemple avec Zendegi,
Le douze juin, sortira Le cri du corbeau d’Ed McDonald, tome 2 du cycle Blackwing, et donc la suite du très solide
Sorti il y a tout juste une semaine, Children of ruin est à la fois le dernier texte en date signé Adrian Tchaikovsky (plus pour longtemps : le suivant, la novella Walking to Aldebaran, sort dans cinq jours -nous en reparlerons à ce moment là-), et surtout la suite de
Thibaud Latil-Nicolas est un auteur français, dont Chevauche-brumes est le premier roman. Il fait aussi partie des « Pépites de l’imaginaire », initiative d’un collectif d’éditeurs de SFF indépendants (ActuSF / Mnemos / Les Moutons électriques) devant promouvoir ce qu’ils perçoivent être les nouveaux talents hexagonaux dans nos mauvais genres préférés. Sauf que parfois, les blogueurs et autres critiques ne sont pas d’accord. Voyez par exemple la réception fort tiède du récent La forêt des araignées tristes. On comprendra donc que je me sois prudemment tenu à l’écart de la plupart de ces titres, ayant, de toute façon, une affinité très relative pour la Fantasy française, à quelques exceptions près. Oui mais voilà, de très bons retours sur Chevauche-brumes m’ont incité à sortir de ma zone de confort, et ce d’autant plus qu’il s’agit d’une fantasy militaire ET à poudre, thématique qui, vous le savez probablement, m’intéresse beaucoup.
The warship est le nouveau roman de Neal Asher, le dix-septième (!) de la vaste saga Polity et le second du sous-cycle Rise of the Jain, après
L’auteur français Victor Fleury était jusque là connu pour ses deux romans de Steam… pardon, Voltapunk (variante qu’il a forgée et qui substitue à une technologie rétro-futuriste centrée sur la vapeur une utilisation précoce et accrue de l’électricité), le second étant sorti cette année (sous une splendide couverture, au passage). Ce qui veut dire que son actualité en 2019 est chargée, puisque dans le même temps, il publie également le premier tome d’un cycle de Fantasy (La croisade éternelle), un livre appelé La prêtresse esclave. Et attention, pas n’importe quel représentant de ce genre, mais une Fantasy Historique variante Guy Gavriel Kay, c’est-à-dire se déroulant dans un monde secondaire / imaginaire mais très inspiré par une époque bien précise de notre Histoire réelle. Ici, la Mésopotamie de l’âge du bronze (on remarquera d’ailleurs que la Fantasy calquée sur l’Antiquité ou les époques antérieures, si elle était très populaire à une époque, s’est par la suite beaucoup effacée devant le médiéval-fantastique), plus précisément la Période d’Uruk. On peut donc déjà décerner un bon point au petit Victor (très sympathique, d’ailleurs), parce qu’il n’a pas suivi le troupeau comme un benêt en faisant un 2156e bouquin inspiré par l’Europe médiévale et les religions celte / romaine / grecque / scandinave / chrétienne / etc.
Après onze jours passés plongé dans les 1150 pages des Souvenirs de la glace de Steven Erikson pour Bifrost, j’émerge de ma caverne pour vous parler de la sortie en français, le 23 mai, d’un roman de SF, cette fois, signé… Steven Erikson (argh…), le bien mal nommé Réjouissez-vous. L’ayant lu en anglais (plus de détails dans