Globalement moins intéressant que le tome 1, mais avec une fin surprenante qui rattrape tout le reste
Ce roman (en anglais) est le second tome des aventures de Dev Harmer, après World of fire. On rappelle le principe de ce cycle : Dev, agent d’Interstellar Security Solutions, voit sa conscience transférée de planète en planète dans des corps clonés, adaptés aux conditions locales, afin de régler les problèmes provoqués par les agents de Polis+, la nation IA avec laquelle la Diaspora est désormais en paix après avoir mené une longue guerre. Paix qui n’empêche donc pas les coups fourrés, du type sabotage, subversion et sédition. La particularité de la série est que chaque monde visité (un par tome) est caractéristique d’un type de planète donné : thermoplanète (similaire à Mercure) dans le tome 1, planète-océan dans ce tome 2. Comme à la fin de World of fire, le dernier chapitre du livre nous donne un aperçu de la prochaine mission de Dev (sur la planète « de vacances » Pearl 2) et le titre du livre suivant : World of air. L’aspect « élémentaire » (comme on dit en Fantasy) se confirme donc, et on peut parier sans grand risque sur un tome 4 qui s’appellera World of earth.
World of fire était intéressant et agréable à lire, sans pour autant révolutionner le genre ou accéder au statut de chef-d’oeuvre : en est-il de même pour ce tome 2 ? Je précise qu’à condition de connaître les bases de l’univers (transfert de conscience, guerre froide avec la civilisation IA Polis+), vous pouvez tout-à-fait lire ce tome 2 de façon indépendante, les romans du cycle étant assez peu connectés entre eux (à part par un héros commun). Lire la suite