200 premières pages haletantes, suivies par 150 autres laissant plus le lecteur sur sa faim
La dernière trouée du Cumberland est le troisième roman du cycle De haut bord. Pour l’anecdote, la fin du tome 2 annonçait que son successeur s’appellerait « Un dernier haut fait », titre tout de même plus évocateur et sonnant mieux mais qui n’a au bout du compte pas été retenu. Curieuse discordance entre l’annonce imprimée et le choix final ! Quoi qu’il en soit, ce livre met un terme (très) provisoire à la saga, puisque l’auteur avait annoncé vouloir écrire des suites et un prélude, ce dont il a été empêché par des problèmes de santé en chaîne (diabète mal équilibré, narcolepsie, infection touchant une jambe, apnée du sommeil, etc) ces deux dernières années. Il annonce toutefois un nouveau roman pour 2018, To stations my lads, ainsi qu’une novella qui voit un jeune Max transporté par les Vaaachs à 14 000 années-lumière de la Terre, dans le bras Croix-Centaure de la galaxie, The hunters of vermin.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un mot sur la couverture, de nouveau signée Gene Mollica, et encore une fois absolument superbe, avec des visages criants de vérité (et un Max qui a un vague air de Juan-Martin Del Potro !). J’aime beaucoup cet illustrateur, et même si je m’attends à des merveilles à chaque fois, je suis invariablement époustouflé par le résultat. Bravo l’artiste ! Lire la suite