… et un peu spécial Apophis aussi 😀
Le 28 janvier 2021, paraîtra le numéro 101 du magazine Bifrost, auquel je collabore depuis la rentrée 2018. Et ce numéro sera très particulier, et ce sur plusieurs plans. Mais avant de vous expliquer pourquoi, il me faut faire un rappel sur ce qu’est ce périodique, car je me suis récemment aperçu que des gens dont j’étais persuadé qu’ils le lisaient ne le connaissaient en réalité pas, peu, ou seulement de réputation. Donc j’imagine que parmi vous, il y en a qui ne savent même pas de quoi je parle quand je mentionne (et ça m’arrive souvent, mine de rien) Bifrost.
Il s’agit donc d’un trimestriel qui fêtera en avril, avec le numéro 102, son quart de siècle, et qui est consacré aux littératures de l’imaginaire (la Fantasy y est relativement minoritaire, même si c’est en moindre proportion qu’on ne le croit : dans le numéro 101, je signe quatre critiques, dont trois ne sont pas de la SF -1 de Fantastique, 2 de Fantasy-). Connu pour l’excellence de son équipe critique et rédactionnelle (qui, outre votre serviteur, comprend également des blogueurs comme Feydrautha, Gromovar, Nicolas de Just a word, Nébal et d’autres noms bien connus, mais aussi des professionnels comme Pierre-Paul Durastanti, Jean-Daniel Brèque, Alain Sprauel et Gilles Dumay / Thomas Day, ou encore des scientifiques aussi renommés que le fort sympathique professeur Lehoucq), et également pour le côté mordant et sans concession de ses recensions, Bifrost est mené de main de maître par Olivier Girard, fondateur et patron du Belial’, ainsi que par Erwann Perchoc, son très efficace (et sympathique) bras droit.
Sauf exception, un numéro est centré sur un dossier consacré à une autrice ou un auteur majeur de la SFFF (Dan Simmons dans le cas du 101), comprenant une biographie, une bibliographie extrêmement détaillée (signée par l’incroyable maître Sprauel), un guide de lecture, une interview, etc. Chaque numéro comprend aussi plusieurs nouvelles, émanant d’auteur(e)s anglo-saxons ou francophones, grands noms ou débutants prometteurs, et également un cahier critique qui fait le point sur les sorties les plus marquantes des derniers mois ou des mois à venir (et le nombre de critiques est devenu si imposant que le cahier « déborde » maintenant de façon quasi-systématique sur la version électronique du magazine ou sur son blog). Le dossier et le cahier conjugués étant un outil extrêmement utile (pour ne pas dire incontournable) pour se forger une culture SFFF (et Science-fictive en particulier). Bifrost comprend également diverses rubriques, comme des interviews d’acteurs de la chaîne du livre, une revue des derniers magazines de SFFF, l’édito du Boss, bien sûr (le premier truc que je lis !), une rubrique discutant de la faisabilité scientifique ou technique de tel élément marquant de la SF (animée par l’astrophysicien Roland Lehoucq), et j’en passe. Bref, pour onze euros (en version papier), vous en avez carrément pour votre argent, même en ne comptant que les dizaines de pages de nouvelles, le cahier critique et le dossier auteur. Sans parler des couvertures fréquemment signées par les plus grands noms de l’illustration dans le domaine de l’imaginaire (Manchu, Sorel, etc). Lire la suite →