Dommage…
Mark S. Geston est un auteur américain, dont Lords of the starship est le premier roman (court ; 154 pages, parfois très aérées), écrit alors qu’il était encore étudiant. Il a été publié pour la première fois en 1967. Trois autres romans, à l’aura moindre, s’inscrivent également dans le même univers. Il a été traduit en français en 1980 par Opta sous le nom Les seigneurs du navire-étoile, mais je l’ai acheté en VO, la disponibilité, la couverture et surtout le prix étant plus attractifs.
Il s’agit d’un livre sur la décadence à la fois culturelle et humaine, extrêmement noir, qui s’inscrit à la fois dans le registre post-apocalyptique et dans celui des arches stellaires. Présenté par certains comme un chef-d’oeuvre, et de fait publié dans la prestigieuse collection Gateway essentials, il se révèle effectivement solide pour un premier roman (surtout écrit par quelqu’un d’aussi jeune), mais n’en rate pas moins le coche : au bout d’un moment, et particulièrement à la fin, il s’égare dans de la Science-Fantasy, alors qu’en restant dans le pur registre SF, il aurait clairement eu plus d’impact. De plus, le ton adopté, à la limite du conte philosophique parfois, n’aide pas. Bref, sans parler de mauvais livre, j’en sors déçu, bien que sur le pur aspect des arches spatiales, il soit assez original. Lire la suite