Une remarquable adaptation… et bien plus encore !
Les aponautes le savent, je ne critique, d’habitude, que des romans ou des essais en rapport avec la SFFF sur ce blog, réservant le reste, BD comprises, à mon (très sous-alimenté) blog secondaire. Toutefois, celle dont je vais vous parler aujourd’hui étant l’adaptation d’un cycle de romans ayant été chroniqués sur ce blog (plus précisément du Château des millions d’années), il m’a paru pertinent de faire une exception. Je suis d’ailleurs curieux d’avoir votre avis sur la question dans les commentaires de cet article : selon vous, les BD relevant de la SFFF doivent-elles être critiquées sur le Culte ou celui-ci doit-il être réservé aux romans comme il l’a été durant ses cinq premières années d’existence ?
Cet album, donc, appelé Le château des millions d’années tome 1 – L’héritage des ancêtres (un tome 2, Depuis la nuit des temps, est d’ores et déjà annoncé sur la quatrième de couverture), est scénarisé par Stéphane Przybylski (l’auteur des romans dont il est tiré), bien sûr, ainsi que par Richard D. Nolane, spécialiste du domaine (on lui doit notamment -entre beaucoup d’autres séries- Wunderwaffen et Space Reich), et dessiné par Zeljko Vladetic, qui a également officié avec Nolane sur une partie de Wunderwaffen ainsi que sur La grande guerre des mondes. D’ailleurs, Przybylski explique, dans la préface, avoir été inspiré, pour son roman, surtout par des œuvres graphiques, principalement… Wunderwaffen, ce qui fait donc que la boucle est bouclée, comme il le dit (ce qui est très intéressant est qu’il liste ses autres influences principales, séries, films ou mangas, un renseignement précieux pour mieux comprendre son bouquin). Hugo Facio, lui, colorise (pour ne pas dire : magnifie) un dessin déjà très solide à la base. La couverture, elle, est signée par Yvan Villeneuve (pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, le fait que la couverture d’une BD soit l’œuvre d’un dessinateur autre que celui qui a officié sur les planches est une pratique assez courante). Les éditions Soleil ont donc réuni autour du romancier une équipe, aussi bien scénaristique que graphique, déjà parfaitement rodée aux thématiques et esthétiques abordées dans son roman, et donc à même de parfaitement rendre son histoire sous forme visuelle. Au passage, ce roman a vraiment fait l’objet d’un grand nombre de formes ou adaptations différentes, puisque le Belial’ l’avait aussi diffusé sous forme d’épisodes. Lire la suite