C’est bourré de maladresses, mais qu’est-ce que c’est bien !
Rapprochement à gisement constant est le second tome de la trilogie De haut bord, après Cœurs d’acier, et… Comment ? Oui, c’est son vrai titre. Non, ce n’est pas une blague (en tout cas pas de ma part, même si après le Libration de Becky Chambers -oui, Libration, et pas Libération-, on peut se poser la question de l’existence d’un concours humoristique chez l’Atalante, du genre « le titre le plus improbable »). Oui, ce n’est pas très vendeur, en effet. Non, ça n’a rien à voir avec le titre original (For honor we stand). Vous dites ? Ça vous évoque plus un classeur thématique de process techniques dans une usine sidérurgique moldave qu’une grande aventure spatiale ? Je ne sais pas, je vous laisse la responsabilité de vos propos…
Bon, trêve de plaisanterie. Avant d’entrer dans le vif du sujet, signalons la splendide couverture signée Gene Mollica (c’est le même génie artistique qui a signé celles de la trilogie des Poudremages, qui sont pour moi un chef-d’oeuvre absolu d’expressivité du personnage représenté). Si je devais résumer mon sentiment sur ce roman (et ce n’est pas facile) en une phrase, je dirais qu’il est à la fois très maladroitement écrit par moments, et globalement absolument passionnant. Paradoxal, non ? Mais voyons tout cela plus en détails ! Lire la suite