Je vous ai récemment parlé de mon projet de cycle de novellas mélangeant Western, Fantasy, Steampunk, Super-Héros et une part pas si négligeable de SF, le cycle des Magnifiques. Dans cet article, je vous propose de lire les quatre premiers chapitres du tome 1, Les neuf Magnifiques. Si ma prose plaît à un nombre suffisant d’entre vous, je mettrai ensuite en ligne un chapitre par semaine jusqu’au quatorzième et dernier. Vos commentaires, même négatifs, sont les bienvenus, à condition bien évidemment qu’ils soient constructifs et argumentés (ce qui signifie que je ne tolèrerai pas des « Cé nhulle » sans argumentaire, par exemple). Lire la suite
Archives de Catégorie: Prose Apophienne
Les écrits (catégorie fiction, voire essais) du Maître des lieux.
Le cycle des Magnifiques – une série de novellas Apophiennes !
57Il y a environ quinze jours, j’ai vu que Prime Video proposait un essai gratuit d’un mois de la chaîne MGM, et vu que le catalogue comprenait un certain nombre de westerns que je voulais voir ou revoir depuis très longtemps, j’ai validé le truc et me suis lancé, tous les soirs, dans le (re-)visionnage de l’un d’entre eux. C’est à ce moment là que m’est venue l’idée que mélanger des éléments d’intrigue ou des personnages de plusieurs d’entre eux et de revoir tout ça selon un prisme Fantasy pourrait être intéressant. Je me suis donc lancé, à titre d’essai, dans la rédaction d’un court chapitre introductif, histoire de voir ce que je pouvais faire avec mes idées. Et là, je suis entré dans ce que je pourrais parfaitement qualifier de transe. Tout le reste a coulé si naturellement de source, est sorti si aisément de mon clavier qu’à peine dix jours plus tard, j’ai achevé une novella (un roman court) de 196 000 signes (espaces comprises), ou, dans le jargon de l’édition, de 196 Ksec. Pour vous donner un point de comparaison, celles de la désormais fameuse collection Une heure-lumière du Bélial’ tournent, en moyenne, plutôt autour de 160 Ksec. À vrai dire, à 196, je suis juste en-dessous de la limite entre une « simple » novella et un « vrai » roman (vraiment court, pour le coup).
Cela fait environ trois ans que je m’amuse à écrire des amorces de textes. Enfin je veux dire autre chose que les critiques ou articles du blog, ou la V2 du Guide des genres. On parle bien ici de fiction. Il y a cet embryon de roman (sans doute court) de Science-Fantasy que j’ai déjà vaguement évoqué dans les commentaires d’un article ici même, ou cette nouvelle de SF de cinq pages que j’ai fait lire à un acteur éminent de la blogosphère et du monde de l’édition pour avoir son avis dessus. Dans les deux cas, je n’arrivais pas soit à avancer, soit à être satisfait du résultat. J’en ai au moins déduit que le format très court, nouvelle, voire novelette, n’avait vraiment pas ma préférence. Pas assez de place pour développer comme je l’entendais un univers, une intrigue ou des personnages. Certains y arrivent fort bien, et je suis tout à fait d’accord pour dire que c’est la forme ultime d’expression de la SF (voire de la SFFF). Sauf que je ne vais pas me forcer à faire quelque chose avec lequel je ne suis pas à l’aise. C’est alors que j’ai compris qu’il y avait peut-être un autre angle d’approche, en plus de celui de la longueur du texte, à essayer : le point de focalisation. Parce que c’est celui qui m’intéresse le plus en tant que lecteur, l’écrivain en construction que je suis s’est concentré sur l’univers, sur le worldbuilding. Vu que ça ne fonctionnait pas des masses (non pas que je sois incapable d’en créer un d’intéressant, voire d’original, mais pour le moment, les mécanismes ne tournent certainement pas de façon aussi fluide que je le voudrais), que je n’étais pas du tout à l’aise avec ma production littéraire, j’ai décidé de changer complètement d’approche, et de me concentrer sur les personnages. Lire la suite
Bifrost 101 – Dossier Dan Simmons
92… et un peu spécial Apophis aussi 😀
Le 28 janvier 2021, paraîtra le numéro 101 du magazine Bifrost, auquel je collabore depuis la rentrée 2018. Et ce numéro sera très particulier, et ce sur plusieurs plans. Mais avant de vous expliquer pourquoi, il me faut faire un rappel sur ce qu’est ce périodique, car je me suis récemment aperçu que des gens dont j’étais persuadé qu’ils le lisaient ne le connaissaient en réalité pas, peu, ou seulement de réputation. Donc j’imagine que parmi vous, il y en a qui ne savent même pas de quoi je parle quand je mentionne (et ça m’arrive souvent, mine de rien) Bifrost.
Il s’agit donc d’un trimestriel qui fêtera en avril, avec le numéro 102, son quart de siècle, et qui est consacré aux littératures de l’imaginaire (la Fantasy y est relativement minoritaire, même si c’est en moindre proportion qu’on ne le croit : dans le numéro 101, je signe quatre critiques, dont trois ne sont pas de la SF -1 de Fantastique, 2 de Fantasy-). Connu pour l’excellence de son équipe critique et rédactionnelle (qui, outre votre serviteur, comprend également des blogueurs comme Feydrautha, Gromovar, Nicolas de Just a word, Nébal et d’autres noms bien connus, mais aussi des professionnels comme Pierre-Paul Durastanti, Jean-Daniel Brèque, Alain Sprauel et Gilles Dumay / Thomas Day, ou encore des scientifiques aussi renommés que le fort sympathique professeur Lehoucq), et également pour le côté mordant et sans concession de ses recensions, Bifrost est mené de main de maître par Olivier Girard, fondateur et patron du Belial’, ainsi que par Erwann Perchoc, son très efficace (et sympathique) bras droit.
Sauf exception, un numéro est centré sur un dossier consacré à une autrice ou un auteur majeur de la SFFF (Dan Simmons dans le cas du 101), comprenant une biographie, une bibliographie extrêmement détaillée (signée par l’incroyable maître Sprauel), un guide de lecture, une interview, etc. Chaque numéro comprend aussi plusieurs nouvelles, émanant d’auteur(e)s anglo-saxons ou francophones, grands noms ou débutants prometteurs, et également un cahier critique qui fait le point sur les sorties les plus marquantes des derniers mois ou des mois à venir (et le nombre de critiques est devenu si imposant que le cahier « déborde » maintenant de façon quasi-systématique sur la version électronique du magazine ou sur son blog). Le dossier et le cahier conjugués étant un outil extrêmement utile (pour ne pas dire incontournable) pour se forger une culture SFFF (et Science-fictive en particulier). Bifrost comprend également diverses rubriques, comme des interviews d’acteurs de la chaîne du livre, une revue des derniers magazines de SFFF, l’édito du Boss, bien sûr (le premier truc que je lis !), une rubrique discutant de la faisabilité scientifique ou technique de tel élément marquant de la SF (animée par l’astrophysicien Roland Lehoucq), et j’en passe. Bref, pour onze euros (en version papier), vous en avez carrément pour votre argent, même en ne comptant que les dizaines de pages de nouvelles, le cahier critique et le dossier auteur. Sans parler des couvertures fréquemment signées par les plus grands noms de l’illustration dans le domaine de l’imaginaire (Manchu, Sorel, etc). Lire la suite
Le Guide des genres et sous-genres de l’imaginaire est désormais disponible !
39Le Guide des genres et sous-genres de l’imaginaire (également connu des Initiés du culte Apophien sous le nom d’Aponomicon) est désormais disponible, sous forme électronique et gratuitement, sur une demi-douzaine de plates-formes majeures, dont vous trouverez la liste sur une toute nouvelle page du blog. Vous pourrez retrouver en permanence ladite page soit via le menu qui se trouve tout au sommet de n’importe quelle page du blog, soit en cliquant sur l’image représentant la couverture du Guide dans la barre latérale (pratiquement en haut, juste en-dessous du compteur de pages vues), ou encore via la liste des pages du site qui se trouve juste en-dessous.
Pour fêter cette sortie, et remercier les fidèles de l’Apophisme pour leur fidélité, un concours sera prochainement organisé (dans les deux semaines, environ), donnant à cinq d’entre vous la possibilité de gagner un exemplaire physique de cet ouvrage. Oui, vous avez bien lu : une impression papier extrêmement limitée à été effectuée, et je vais vous donner une chance de gagner un de ces exemplaires ultra-collector, puisqu’il s’agit, à la base, uniquement d’un livre électronique ! Plus de détails à suivre bientôt 😉
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Parution du Guide des genres et sous-genres de l’imaginaire chez Albin Michel
97Je suis très heureux de vous dévoiler aujourd’hui la parution le 17 septembre 2018 chez Albin Michel Imaginaire d’un ouvrage appelé Guide des genres et sous-genres de l’imaginaire, dont je suis l’auteur (vous pouvez aussi retrouver l’annonce officielle de l’éditeur sur cette page de son blog). Publié sous forme de livre électronique, il sera disponible gratuitement via de multiples plates-formes, dont vous trouverez la liste ici.
Comme vous vous en doutez probablement, ce guide est basé sur ma série d’articles taxonomiques, mais ne se contente pas d’en être une simple fusion. D’abord, si certains articles sont restés en grande partie inchangés, d’autres ont été découpés en petits morceaux et insérés à des endroits plus pertinents, le but étant de vous donner une expérience de lecture plus logique, plus agréable, plus complète dans chaque partie abordée. Ensuite, s’il y a eu des coupes mineures, il y a aussi eu des ajouts, notamment pour clarifier certains points. Il y a également eu quelques réécritures, afin de préciser ma pensée ou de prendre en compte des évolutions postérieures à la rédaction de l’article. Et après tout cela, il y a eu un travail éditorial, réalisé par Gilles Dumay himself. C’est seulement ensuite que le texte a été soumis a un correcteur professionnel, illustré et mis en forme par l’équipe d’AMI ou grâce au concours de collaborateurs ou amis de la maison d’édition, dont le moindre n’est certainement pas Aurélien Police, qui a participé à la conception de la couverture. Cet ouvrage est aussi leur oeuvre, et je tiens à les remercier chaleureusement pour tout le travail (et excellent, qui plus est : vous verrez, le résultat final est très beau !) effectué. Et bien entendu, des remerciements tout particuliers sont à adresser à messieurs Dumay et Esménard, sans lesquels rien de tout cela n’aurait été possible ! Lire la suite
Le seigneur des anneaux – Director’s cut – Une nouvelle Apophienne
19En ce premier avril, il m’est venu une idée de très courte nouvelle (deux pages sous Word) de science-fantasy humoristique, inspirée par le re-visionnage d’un film d’action mettant en scène des mercos faisant le sale boulot de la CIA. J’étais parti pour la soumettre au Belial’ (pour Bifrost), dans le but de gagner un peu de sousous histoire de remplacer mon PC d’il y a dix ans (véridique), mais j’ai décidé de ne pas faire ma crevure et de vous la filer gratuitement à vous, mes chers adeptes. Qu’est-ce que je suis sympa, tout de même… Bref, c’est parti (à prendre au douzième degré, bien entendu, et bien sûr pétri de 3200 private jokes et punchlines au centimètre carré, tapant de l’extrême-droite à l’extrême-gauche), merci de ne pas me mettre en PLS, c’est la première fois que j’écris une nouvelle, donc ça doit être plein d’erreurs de gros débutant. Lire la suite