Un immense chef-d’œuvre de (Hard) SF… hélas pour lui !
Je vous ai récemment parlé du cycle de l’Amalgame de Greg Egan, qui se compose de trois nouvelles, Riding the crocodile (qui sortira en français en 2021 dans la collection Une heure-lumière du Belial’), Gloire (déjà disponible en VF, mais chez Bragelonne cette fois) et Hot Rock, ainsi que d’un roman (qui est l’objet du présent article), Incandescence. Précisons tout de suite que la lecture préalable de Riding the crocodile est très vivement conseillée avant d’attaquer ce livre, à la fois parce que Egan ne s’embarrasse pas trop à décrire l’Amalgame, la meta-civilisation qui a colonisé tout le disque de la Voie Lactée, mais aussi parce que les protagonistes et événements de cette nouvelle sont mentionnés à plusieurs reprises. Je vous encourage d’ailleurs à relire ma critique de Riding, puisque je vais considérer que les fondamentaux de l’univers de l’Amalgame sont connus dans le reste de cet article.
Très clairement, Incandescence est un immense chef-d’œuvre, de Hard SF, bien entendu, mais plus généralement de la Science-Fiction dans son ensemble. Mais (parce qu’il y en a un, et un gros) quand je vois que beaucoup de lectrices et de lecteurs ont eu du mal avec l’aspect scientifique de Diaspora, pourtant, de mon point de vue, nettement plus aisé que celui d’Incandescence, je suis pessimiste pour ce qui est de sa capacité à se vendre massivement s’il était traduit en français. Je ne dirais pas tout à fait qu’Incandescence est un essai scientifique déguisé en roman comme peut l’être L’œuf du dragon de Robert Forward (bien que les deux romans présentent de troublantes ressemblances sur certains plans), car même s’il y a de ça (Egan avait visiblement pour but de s’amuser à décrire la découverte de la Relativité et à faire joujou avec des objets astronomiques extrêmes), il y a aussi une vraie ambition romanesque, et même en lisant les passages les plus scientifiquement ardus en diagonale, il est tout à fait possible d’apprécier le cœur de l’intrigue. Surtout que ce roman répond à la grande question posée dans les trois autres textes du cycle de l’Amalgame, à savoir la nature exacte de l’Aloof, la mutique civilisation qui contrôle la partie centrale de la galaxie et en interdit en grande partie l’accès. Et que je peux vous dire que des romans de ce calibre là, on n’en lit certainement pas tous les jours tant il est incroyablement ambitieux. C’est là qu’on se rend compte qu’il y a eu un complet changement chez Egan ces dernières années, car ses productions récentes, plus orientées thématiques sociétales ou « light » Hard SF, ne sont absolument pas représentatives de cette époque, branche ou phase de sa bibliographie (c’est d’ailleurs là qu’on se rend compte de l’immense gâchis qu’est Perihelion summer, notamment, qui aurait pu boxer dans la même catégorie). Méfiance, donc, Incandescence n’est certainement pas Cérès et Vesta ou Zendegi, et est beaucoup plus exigeant.
Pas d’Amalgame
L’intrigue se déroule 300 000 ans après les événements de Riding the crocodile. Même si le roman s’ouvre dans l’Amalgame, elle se déroulera en fait dans son immense majorité au sein du territoire de l’Aloof. Dans l’espace virtuel d’un relais de communication du disque galactique, une mystérieuse voyageuse, Lahl, aborde Rakesh, en lui demandant s’il est un enfant de l’ADN (l’Amalgame est formé d’espèces issues d’une douzaine de réplicateurs différents, dont celui-ci). Elle lui raconte une étonnante histoire : alors qu’elle transitait à travers le centre galactique comme l’Aloof l’autorise depuis les événements de Riding, l’invisible et mystérieuse civilisation l’a incarnée pour lui montrer un fragment d’astéroïde recouvert d’ADN. Or, la position de ce roc prouve sans conteste possible qu’il n’a pas pu venir du disque galactique, et que les humains comme Rakesh ont donc des cousins issus du même réplicateur génétique qu’eux… mais originaires du bulbe. Lahl a interprété ces événements comme une autorisation de l’Aloof à mener l’enquête sur son territoire, et Rakesh ainsi que son amie Parantham décident de s’en charger, après avoir reçu un fichier informatique de la part de Lahl.
Après cette courte ouverture, l’intrigue va se diviser en deux lignes narratives, alternant de chapitre en chapitre. La première suit l’enquête menée dans le centre de la Voie Lactée par Rakesh et Parantham pour retrouver les origines du rocher et de l’ADN qu’il porte. La seconde nous montre une civilisation insectoïde vivant au cœur d’un astéroïde, par les yeux (essentiellement) de Roi, une femelle qui va elle aussi rencontrer un bien étrange personnage, qui, contrairement à tous ses congénères, Roi compris, ne fonctionne pas comme une espèce de somnambule répétant à l’infini la même routine travaux agricoles (ou autres typiques d’une société pré-technologique) / sommeil – sexe – repas, mais qui au contraire, se pose des questions sur l’environnement très singulier au sein duquel son espèce existe. Car sans trahir trop de secrets, Egan joue avec vous, en employant des termes familiers (vent, lumière, céréales, etc) alors que petit à petit, vous allez découvrir l’extraordinaire réalité qu’ils désignent en vérité. Ce scientifique, Zak, va, excusez du peu, inventer la… théorie de la Relativité tout seul dans son coin (ou presque), sachant qu’il n’a pas accès (ou très tardivement) au monde extérieur à son astéroïde, ni à des instruments scientifiques / de mesure sophistiqués.
Vous vous en doutez bien, les deux lignes narratives sont liées, mais pas tout à fait de la façon dont vous pourriez le penser de prime abord. Il y a plusieurs subtilités, dont une qui, sans être inhabituelle en SFF (elle a d’ailleurs été pas mal employée ces dernières années), ne court pas non plus les rues. Et bien sûr, ce diable d’Egan va vous conduire à penser que l’astéroïde de Roi, surnommé le Splinter (l’éclat -dans le sens fragment-), tourne autour d’un certain objet astronomique, alors que si vous êtes à la fois très attentif et que vous avez des notions (mêmes basiques) en matière de Relativité et d’astrophysique (lisez Kip Thorne !), il va vous fournir à plusieurs reprises (à 49, 67 et 79 % de la version électronique, pour être précis) des indices sur la vraie nature de ce dernier. Et en additionnant ces indices avec un autre renseignement donné à 90%, vous allez tout comprendre sur cet univers d’un seul coup. Sachez que si vous n’avez pas tout saisi, ce n’est pas grave, car la fin et la postface (sans compter le site de l’auteur) vous donnent les clefs manquantes. Mais c’est toujours plus gratifiant d’avoir tout deviné soi-même, bien entendu !
La Relativité en slip et en tongs
Le but d’Egan avec ce roman est limpide, et il est triple : premièrement, Incandescence s’inscrit dans cette partie de sa bibliographie où il fait joujou avec des conditions d’existence qui n’ont rien à voir avec les nôtres, en s’amusant avec certaines constantes de la physique, avec des univers dont les dimensions sont autres, et ainsi de suite, cette branche incarnée aussi bien par le cycle Orthogonal que par La cité des permutants, Diaspora, Dichronauts ou Schild’s Ladder. À cette différence près qu’ici, les conditions sont celles de notre univers « normal », mais dans ses environnements les plus extrêmes, dirons-nous.
Le second but découle en partie du premier : il imagine comment une civilisation banale pourrait s’adapter à (voire prospérer grâce à) une catastrophe cosmique qui la placerait justement dans lesdites conditions extrêmes. Et dont ses descendants découvriraient la Relativité sans instruments sophistiqués, avec une grosse contrainte… physiologique, dirons-nous, et surtout pratiquement sans pouvoir percevoir l’extérieur autrement que de façon indirecte. C’est ce que j’appelle « la Relativité en slip -de bain- et en tongs ».
Le troisième et dernier but découle à son tour des deux premiers : ayant découvert la nature de leur univers, que vont faire les créatures ensuite ? Pourquoi l’Aloof veut-il que des enfants de l’ADN enquêtent sur leur histoire ? Ce qui conduit donc à : et donc, qui / quoi est l’Aloof ? Et la réponse est… étonnante, dirons-nous. Intéressante sur bien des plans, mais nécessitant une certaine suspension d’incrédulité (pour ne pas dire une suspension d’incrédulité certaine) sur le point-clef. Mais au moins, contrairement aux trois nouvelles, qui étaient souvent très frustrantes dans leur façon de ne jamais répondre aux questions posées, celle-ci nous donne une explication complète (et en très grande partie convaincante). Et surtout une explication qui change complètement la vision que nous avions jusque là de l’Aloof : alors que l’Amalgame était présenté comme le triomphe de l’altruisme, de l’ouverture, du vivre-ensemble, l’Aloof était, lui, décrit comme son exact opposé, à savoir une civilisation qui, en un million et demi d’années, a systématiquement et clairement fait comprendre qu’elle ne désirait ni la compagnie, ni les idées, opinions ou histoires des autres. Eh bien les révélations d’Incandescence permettent de remettre tout ce tableau en perspective et de comprendre que tout était en fait loin d’être aussi simple, et que l’altruisme peut parfois prendre de très étranges formes !
J’ajoute que, cohérent avec une thématique de fond qui traverse l’intégralité des quatre textes du cycle, courts ou long, Egan lie Amalgame et Aloof d’une façon magistrale : dans leur façon de combattre… l’ennui, celui qui peut détruire votre société ou votre envie personnelle de vivre quand votre existence peut, grâce à la technologie, être potentiellement infinie.
Kip Thorne, Stephen Hawking, Brian Greene et compagnie
La ligne narrative impliquant Rakesh et Parantham ne présente pas de difficulté particulière si vous êtes une lectrice ou un lecteur un minimum expérimenté en SF. L’explication de la nature, du but et de l’origine de l’Aloof est passionnante, le bouquin est plein à ras bord de Sense of wonder (le télescope de 10 millions de kilomètres de diamètre, la densité en objets stellaires du centre galactique !), l’enquête menée par le duo est fascinante, la démesure spatio-temporelle du propos réjouissante, et honnêtement, si tout le bouquin ressemblait à ça, je conseillerai sans réserve à chacune et chacun d’entre vous de se jeter dessus.
Mais… le souci est l’autre ligne narrative, celle concernant Roi et Zak. Là aussi, il y a énormément de choses passionnantes concernant la nature de cette race, l’origine et la singularité de son environnement, sa quête pour le comprendre. Sauf que le très gros problème, pour l’écrasante majorité d’entre vous, va être de digérer les looooongs passages où Egan s’amuse à reconstruire la Relativité petits bouts par petits bouts. Lui prend son pied, vous, beaucoup moins. Ce n’est pas incompréhensible, mais c’est trop détaillé et surtout trop aride pour un roman. D’autant plus que l’auteur est obligé d’employer des périphrases pour ne pas utiliser des termes scientifiques humains, et donc ne pas anthropomorphiser ses créatures. Sachez cependant que vous pouvez lire ces passages en diagonale sans que cela compromette la compréhension des points les plus importants de l’histoire (et de toute façon la postface est là, si besoin), même si, comme je l’ai précisé, celles et ceux d’entre vous qui ont des notions d’astrophysique et de Relativité (il suffit d’avoir lu au moins un des grands vulgarisateurs ou de suivre les chaines Youtube d’astrophysique / cosmologie bien connues) vont pouvoir y glaner des informations précieuses sur ce qui se déroule effectivement, et surtout où. Sachez aussi que passé un certain point, même les passages scientifiques deviennent nettement plus digestes, et que donc, ce livre ne vous posera normalement plus de souci.
Redéfinition de l’intelligence, questions éthiques et morales, sexe et souffrance *
* Wake up, Rage against the machine, 1992.
Nombre de grands auteurs de Hard SF se sont attaqués à la notion d’intelligence, pour essayer de décrire ce que d’autres voies que celle empruntée par la vie terrestre, ou du moins humaine, auraient pu donner : Clarke et Watts parlent d’une intelligence sans conscience, Alastair Reynolds d’une intelligence post-conscience, Tchaikovsky d’une partie consciente reliée à des parties qui ne le sont pas mais peuvent fournir des réponses, des solutions, à des problèmes posés par celle qui l’est ; Egan, lui, imagine une « intelligence à géométrie variable », qui peut changer de régime en fonction des besoins imposés par les contraintes et les dangers locaux, mais aussi régler le problème épineux de la stabilité sociale à long (mais alors vraiment LONG) terme d’une arche spatiale. Mais est-il vraiment éthique, moral, de ne pas permettre à ses descendants de penser autrement que comme des somnambules, des automates ?
Ce n’est d’ailleurs pas la seule question éthique abordée dans le livre : celles que se pose Rakesh sont tout aussi pointues, des dilemmes cornéliens qu’il devra résoudre seul ou presque (et sa compagne de voyage ne va certainement pas l’aider, bien au contraire), et qui sont franchement très intéressants.
Il y a aussi certaines particularités du système reproducteur de la race de Roi qui sont assez fascinantes : les mâles produisent des amas de semence qui, tant qu’ils sont dans leur corps, leur causent une grande souffrance, dont seul le fait qu’une femelle les prélève avec un appendice impossible à reproduire artificiellement peut les soulager. À l’inverse, une femelle peut utiliser une substance contraceptive pour que des sacs de semence concurrents émettent des substances qui sont nocives pour les amas cellulaires de leur type, mais causent, au contraire, une jouissance de plus en plus grande chez la femelle qui les porte. Et d’ailleurs, puisqu’on parle de naissance, celle de Parantham est également fascinante : c’est une intelligence-conscience venue au monde dans une réalité simulée (un peu comme dans Diaspora) et qui n’a donc pas été transcrite à partir d’une intelligence organique préexistante : elle a donc la même relation à un corps physique, dans le monde réel, que Rakesh à un véhicule.
Pour conclure, j’insiste vraiment : si vous avez lu Riding the crocodile et que vous voulez savoir la vérité sur l’Aloof, ou que vous n’avez pas peur de vous confronter à un extraordinaire mais exigeant roman de (Hard) SF, vous auriez vraiment, vraiment tort de ne pas vous intéresser à Incandescence, tant des livres de cette ambition démesurée, de ce sense of wonder extraordinaire, sont rares dans le morne paysage science-fictif d’aujourd’hui. Il faudra juste que vous soyez conscients que ce n’est ni un livre détente, ni facile, ni pour complets débutants, certainement pas idéal pour découvrir Egan, et pas du tout du même niveau d’exigence que les parties les plus grand public de sa bibliographie.
Niveau d’anglais : la langue utilisée ne présente aucune difficulté, mais les notions d’astrophysique et de Relativité employées, par contre, ne sont pas la même histoire !
Probabilité de traduction : à mon avis importante.
Niveau de Hard SF : très élevé. Largement plus que le reste du cycle, même Hot rock. Cependant inférieur, dans la biblio de l’auteur, à celui de ses livres les plus extrêmes (Schild’s ladder, par exemple).
Pour aller plus loin
Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de FeydRautha,
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Ping : L’Amalgame [2/2] : Incandescence – Greg Egan – L'épaule d'Orion
Bonsoir Apophis,
ta chronique aiguise ma curiosité, même si je lis assez peu de roman en anglais et que le genre hard-sf me déçoit plus souvent qu’à son tour.
Faut peut-être que je précise que suis physicien et que mon boulot se passe tout entier dans le modèle standard.
Du coup (ou alors je sais pas bien pourquoi ), même si des romans comme Tau Zéro, Eon/Eternité , assez récemment Le problème à 3 corps et surtout Anatèm m’ont vraiment emballés, c’est plutôt et surtout chez des gens comme Iain Banks ( the best for me ), Dan Simmons et maintenant John Scalzi que je prends mon pied.
Sinon pour revenir à la hard-sf, pour l’instant, même si son oeuvre reste assez sombre, je suis plus Watts qu’Egan.
Mais je me soigne !
Et c’est en partie grâce à tes chroniques.
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Bonsoir Christo, c’est très différent des auteurs que tu cites, considérablement plus pointu et ardu. Je pense donc que tu peux laisser tomber, surtout si tu as l’impression de ramener du travail à la maison 😀
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Et bien ta chronique est très intéressante à lire mais à l’heure actuelle je suis bien trop novice en sf pour me frotter à ce genre de texte 😅 même si on peut sauter les morceaux trop techniques.. Un jour peut être !
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Par contre, quand Riding the crocodile sortira en UHL, je te conseille vraiment sa lecture 😉
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C’était déjà prévu ça 😉 Au point où j’en suis j’ai pour ambition de tous les lire. D’ailleurs j’ai acheté le fini des mers 😀
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J’ai vraiment hâte de lire plus de retours sur Le fini des mers, parce que pour moi, c’est l’UHL le plus sous-estimé, et de loin.
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Eh bien voilà qui règle un problème pour moi : il est sur ma PàL depuis un moment. Il prendra la suite de la Couronne des esclaves T.1, du coup.
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Beau programme !
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Ping : Riding the crocodile – Greg Egan | Le culte d'Apophis
Ping : The slipway – Greg Egan | Le culte d'Apophis
Bonjour Apophis,
France Culture te cite 😉 https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/greg-egan-la-science-fiction-qui-tape-dur
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Bonjour,
oui, je suis au courant (et ce n’est pas la première fois, merci à eux !). Merci !
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Salut, déjà, merci pour le travail que tu fais ! Un truc à me remettre à la SFFF.
Penses tu que la traduction en Français d’Incandescence se fera bientôt ? Tenté je suis par Riding the crocodile, mais après je vais rester sur ma faim, avec cet Univers grandiose et ces échelles, et tellement Incandescence me titille les synapses… C’est marrant je découvre ton site, et je me rends compte qu’on a lu les mêmes choses à la même époque et avec les mêmes coup de coeur (La Culture, Hypérion, un feu sur l’abime, Moorckok… les 3 premiers restent mes méga coup de coeur, quand Maître Banks est parti, j’étais retourné) et probablement au même âge et dans la même ville (Marseille). Entre 1989 et 1995, on était (très) peu dans mon quartier de l’époque (la belle de mai) à lire ce genre de chose. Pour ma part, j’ai calmé mes lectures (de romans) ensuite, vers 2000-2005, pris par un tas de passions chronophages en lectures aussi et autres. ça fait des années que j’ai envie de relire toute la Culture, où en tout cas de m’en mettre plein la vue – mais je ne connais plus le paysage SFFF depuis 15 ans au moins – et quand je lis cette présentation d’Incandescence… Ah, j’ai lu et beaucoup apprécié à l’époque aussi (1988-2000 et de brouettes) pas mal de Bear et d’Egan.
Merci l’ami.
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Merci à toi ! Vu que le Bélial’ est en train de rééditer ou de récupérer les droits de tout un tas de romans ou recueils de Greg Egan, la traduction d’Incandescence est (quasi-) certaine. Maintenant, pour le timing, c’est plus difficile à dire. Si je me souviens bien, les prochains romans prévus sont les rééditions d’Isolation et de La cité des permutants. Donc pour Incandescence, je dirais pas avant 2023, minimum, surtout vu le contexte économique très défavorable pour le secteur de l’édition en 2022 (année d’élection + guerre en Ukraine provoquent une baisse des ventes, plus pénurie de papier, plus fin de l’effet déconfinement de 2020).
(et sinon moi non plus, je ne me suis toujours pas remis de la mort de Banks. Alors que ça fait 9 ans 😦 ).
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ok, cool, bonne news alors, merci pour les prévisions ! Je saurais être patient… (Pour Banks, souvent je me demande ce qu’il aurait pu encore développer pour la Culture, dire qu’il aurait encore moins de 70ans…)
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ça, et le fait qu’il soit resté plusieurs années sans sortir de roman sur la Culture. Si ça se trouve, aujourd’hui, on pourrait en avoir le double !
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