Une première incursion réussie dans le domaine de la Fantasy
Darien, tome inaugural d’un cycle appelé Les prodiges de l’empire, est aussi le premier livre de Fantasy de C.F. Iggulden. Pour autant, c’est très, très loin d’être la première publication de son auteur, qui est en fait Conn Iggulden, écrivain de premier plan et recordman de ventes en matière de romans Historiques dans son pays, la Grande-Bretagne (on remarquera d’ailleurs que Bragelonne a mis un sérieux coup de projecteur, ces derniers temps, sur les grands auteurs de ce genre littéraire, puisque la maison d’édition a également récemment ressorti le premier tome des Chroniques saxonnes de Bernard « Sharpe » Cornwell, Le dernier royaume, cycle précédemment sorti chez Michel Lafon sous le nom Les histoires saxonnes). Les plus observateurs d’entre vous auront remarqué que, comme Iain Banks, qui introduisait le « M » de l’initiale de son second prénom pour distinguer sa production SF du reste, Conn Iggulden signe son bouquin de Fantasy « C.F. Iggulden », pour la même raison. J’en profite, au passage, pour dire que les séries phares du britannique, Imperator (consacrée à Jules César) et L’épopée de Gengis Khan, sont également très intéressantes.
En résumé, je dois dire que j’ai été surpris par ce roman. Je savais qu’il ne pouvait être que de qualité, avec un tel auteur, mais vu le profil de ce dernier, je m’attendais à une Low Fantasy à la Guy Gavriel Kay, pointue sur le plan Historique et pauvre en surnaturel, alors que je me suis retrouvé avec quelque chose de beaucoup plus riche en magie et… étrange (pas mauvais, hein, juste étonnant) sur le plan des influences issues de notre monde réel. Quoi qu’il en soit, cela a été une excellente lecture, et je lirai la suite avec plaisir. Continuer à lire « Darien – C.F. Iggulden »
Je vais vous parler aujourd’hui du second tome de La première loi, connu sous deux titres selon son édition : Déraison et sentiments pour la première, chez Pygmalion, et Haut et court pour la version Bragelonne (on méditera tout de même sur le fait que le titre de la VO est Before they are hanged…). Vu les disponibilités et les prix des unes ou des autres, j’ai choisi de donner pour nom à mon article celui adopté par cette seconde édition.
Le douze juin, sortira Le cri du corbeau d’Ed McDonald, tome 2 du cycle Blackwing, et donc la suite du très solide
Thibaud Latil-Nicolas est un auteur français, dont Chevauche-brumes est le premier roman. Il fait aussi partie des « Pépites de l’imaginaire », initiative d’un collectif d’éditeurs de SFF indépendants (ActuSF / Mnemos / Les Moutons électriques) devant promouvoir ce qu’ils perçoivent être les nouveaux talents hexagonaux dans nos mauvais genres préférés. Sauf que parfois, les blogueurs et autres critiques ne sont pas d’accord. Voyez par exemple la réception fort tiède du récent La forêt des araignées tristes. On comprendra donc que je me sois prudemment tenu à l’écart de la plupart de ces titres, ayant, de toute façon, une affinité très relative pour la Fantasy française, à quelques exceptions près. Oui mais voilà, de très bons retours sur Chevauche-brumes m’ont incité à sortir de ma zone de confort, et ce d’autant plus qu’il s’agit d’une fantasy militaire ET à poudre, thématique qui, vous le savez probablement, m’intéresse beaucoup.
Rob J. Hayes est un auteur britannique auto-édité (et expérimenté : treize livres au compteur !), et comme chacun le sait, je ne lis quasiment jamais de romans qui ne passent pas par le circuit traditionnel de l’édition. Sauf quand ledit auteur a gagné l’édition 2017 du Self-Published Fantasy Blog-Off, un prix littéraire piloté depuis 2015 par Mark Lawrence, et qui doit justement mettre en lumière le meilleur de ce que l’auto-édition anglo-saxonne a à offrir. Car il se trouve que j’ai lu le bouquin du lauréat 2016,
Le 16 novembre, (re)paraîtra en français Les portes de la maison des morts, second tome du Livre des martyrs (anciennement Livre Malazéen des glorieux défunts), monumental cycle de Fantasy signé Steven Erikson. Je l’ai, pour ma part, lu il y a près de trois ans dans une précédente édition française, qui l’avait scindé en deux livres. Histoire de vous éviter de parcourir x articles, faisant de plus mention de particularités ne concernant pas cette édition signée Leha, j’ai synthétisé mon analyse et mon ressenti dans la suite de la présente chronique (par contre, n’ayant pas racheté ce tome 2, je ne peux évidemment pas juger la qualité de la nouvelle traduction, et il se peut que certains noms de personnages et autres termes propres à cet univers mentionnés dans ma critique ne soient pas ceux adoptés par Leha) . En résumé : achetez ce livre ! Que vous ayez apprécié mais sans plus le tome 1, ou au contraire que vous l’ayez adoré, ce tome 2 est facilement deux divisions au-dessus, et constitue à mon sens une des lectures les plus marquantes et les plus incontournables de toute l’histoire de la Fantasy. Rien de moins !
The monster Baru Cormorant est le second tome du cycle également nommé d’après ce personnage, et fait suite à
D.B. Jackson est le pseudonyme de David B. Coe, écrivain américain de Fantasy (jusqu’ici principalement épique, urbaine et Historique -voire Historique / Urbaine, à la
Bloody Rose est le deuxième opus (je pense que ce terme, d’habitude employé pour des disques, n’est ici en rien usurpé) du cycle The Band, par Nicholas Eames. C’est la suite du formidable
Brian McClellan est un auteur américain qui a produit le meilleur cycle de la jeune histoire de la Flintlock Fantasy (voir