Ces derniers mois, j’ai reçu, essentiellement par mail, un nombre conséquent de questions ressemblant à « Vous parlez souvent du fait que tel ou tel roman ne mérite pas tout à fait le statut de (roman)Culte d’Apophis ou que tel autre le mérite amplement : proposez-vous une liste de ces romans ? », ce à quoi je réponds qu’il suffit de consulter le tag suivant (le nombre de gens qui ne consultent jamais le menu latéral -et tout spécialement le nuage de tags- ou d’en-tête du blog me sidère toujours autant, au passage, alors que je me suis donné du mal pour que chacun puisse retrouver ce qui l’intéresse le plus facilement possible). Jusqu’au jour où on a fini par me poser la question fatidique : « Ok, d’accord, merci, mais il ne couvre que la période allant de 2016 à aujourd’hui ; vous dites souvent que vous lisez les littératures de l’imaginaire depuis que vous êtes enfant, où sont listés les autres (romans)Culte d’Apophis, dans ce cas ? ». La réponse est : un peu partout, en fait, dans tous les articles et critiques du blog, où je mentionne que le cycle machin ou le roman bidule est une tuerie à lire absolument. Mais évidemment, il fallait quelque chose de plus synthétique… ou pas.
Eh ben oui, lister trente ans (1985-2015) de lectures « cultes » alors que potentiellement, ça n’intéresse peut-être qu’une poignée de personnes, aurait représenté un gros boulot pour contenter un nombre restreint de gens. Je me suis donc, via un sondage Twitter auquel un nombre conséquent d’entre vous a eu la gentillesse de répondre, tout d’abord assuré que ça intéresserait du monde. Ayant eu 95% de réponses positives sur plus de cent votes, je pense qu’on peut dire que oui, ça intéresse, et donc que oui, ça vaut le coup de s’atteler à ce travail.
J’étais parti sur l’idée d’un article unique, mais en commençant à lister les bouquins ou cycles concernés, je me suis vite aperçu qu’il serait trop gros et indigeste. Le but est de mettre en avant des romans qui, pour moi, sont les meilleures lectures possibles en SFFF, pas de noyer le lecteur potentiel sous un tourbillon de dizaines de références d’un coup. J’ai donc opté pour une mise en ligne par « épisodes », similaire à ce que je fais déjà pour L’anthologie Apophienne ou encore L’œil d’Apophis. Le but est que chaque roman ou cycle « culte » bénéficie d’une présentation relativement détaillée et surtout ne soit pas noyé dans la masse. Enfin, dans cette nouvelle série d’articles, appelée Panthéon Apophien (1985-2015), il y aura aussi une dimension plus personnelle, un peu comme dans les articles où je vous dévoile les coulisses du blog, puisque je vais essayer de replacer ces lectures dans mon parcours de lecteur. Je vais d’ailleurs tenter (et je dis bien tenter) de retracer ledit parcours de façon chronologique.
Dernière précision, histoire de ne pas vous submerger sous quatorze séries d’articles différentes chaque mois, les épisodes du Panthéon Apophien auront une périodicité irrégulière. Ne vous attendez donc pas forcément à en voir un chaque mois. Je suis plutôt parti, à vrai dire, pour proposer une alternance entre cette série et l’Anthologie Apophienne, donc environ six numéros par an de chaque. Continuer à lire « Panthéon Apophien – épisode 1 »
Dix-septième numéro de la série d’articles L’œil d’Apophis (car rien n’échappe à…) ! Je vous en rappelle le principe : il s’agit d’une courte présentation (pas une critique complète) de romans qui, pour une raison ou une autre, sont passés « sous le radar » des amateurs de SFFF, qui sont sortis il y a longtemps et ont été oubliés, qui n’ont pas été régulièrement réédités, ont été sous-estimés, ont été noyés dans une grosse vague de nouveautés, font partie de sous-genres mal-aimés et pas du tout dans l’air du temps, sont connus des lecteurs éclairés mais pas du « grand public », pour lesquels on se dit « il faudra absolument que je le lise… un jour » alors qu’on ne le fait jamais, et j’en passe. Chaque numéro vous présente trois romans, recueils ou cycles : aujourd’hui, il s’agit de Schismatrice + de Bruce Sterling, de la trilogie Singularité de Robert J. Sawyer et de Mars de Ben Bova.
The relentless moon est le troisième roman du cycle Lady astronaut, après le très bon (même si pas non plus dépourvu de défauts)
Paolo Bacigalupi est un écrivain américain de SF mais aussi de Fantasy, genre dans lequel il m’avait
Lorsqu’un blog dépasse un certain nombre d’années d’existence et / ou d’articles, et à la condition que de nouveaux abonnés rejoignent sans cesse les rangs de sa communauté, il devient de moins en moins probable que les critiques et articles les plus anciens soient lus. Tout le monde n’a malheureusement pas le temps, ou l’envie, de se replonger dans les archives, sans compter qu’il peut être décourageant de débarquer sur un site qui compte des centaines de posts et de ne pas savoir par quelle voie attaquer cette montagne. Dans la boucle temporelle est une série d’articles conçue pour guider les nouveaux venus dans la masse de chroniques et autres articles de fond du blog, leur indiquant ce qu’ils devraient lire en priorité, remettant en lumière des posts oubliés mais potentiellement intéressants. Charge aux aponautes, ensuite, d’explorer les différents menus du blog pour lire le reste. Mais pour faire court, c’est bel et bien d’une sorte de résumé, en forme de best of, de ce qui s’est déroulé de plus marquant dans les précédentes « saisons » (comme on dirait si le blog était une série télévisée) de l’histoire du Culte.
Le nombre élevé de sorties, ainsi que les disponibilités fluctuantes des membres de la rédaction de Bifrost, voire leurs envies de lecture du moment, sans parler de la disponibilité (ou pas) des SP, font que certaines fois, le début d’un cycle fait l’objet d’une recension au moment de sa publication, tandis que le reste n’est pas chroniqué tout de suite. Dans certains cas, les tomes peuvent s’accumuler à un point tel que ledit cycle est achevé alors que seule la critique de son tome 1 est lisible dans le magazine. En pareil cas, un des rédacteurs (pas forcément celui qui s’est attelé à l’article sur le roman inaugural, d’ailleurs) fait ce que nous appelons un focus. En gros, il rédige un papier synthétique qui, sans entrer dans les détails de l’intrigue, dégage les forces, les faiblesses, les motifs récurrents, les thématiques et globalement les caractéristiques marquantes des livres non-chroniqués jusque là, voire de l’ensemble d’un cycle (ou dans certains cas de romans liés par un auteur ou un thème commun). Alors que c’est l’estimé camarade Perchoc qui s’était chargé de la
Le sanctuaire ailé est le cinquième et dernier volume des Mémoires de Lady Trent. Toutefois, Marie Brennan a décidé de continuer à écrire dans cet univers, puisqu’un roman mettant en scène la petite-fille d’Isabelle, Audrey, est sorti en août 2019 sous le titre Turning darkness into light. Ce tome 5 reprend la présentation de grande qualité qui a fait la renommée de ce cycle, avec sa couverture et ses splendides illustrations intérieures signées Todd Lockwood (particulièrement celle représentant Isabelle à deux âges différents et qui clôture le livre).
(Une version condensée de cette critique est parue dans le numéro 94 du magazine Bifrost. Elle est reproduite dans la rubrique « En conclusion », en fin d’article).