Je finis l’année 2017 en beauté !
The guns of empire est le quatrième et avant-dernier roman du cycle The shadow campaigns, par Django Wexler. Il suit la tendance constatée chez ses prédécesseurs, à savoir le fait d’être (au moins) un peu meilleur que le tome précédent, qui lui-même était (au minimum) un (très) bon livre. C’est d’ailleurs parfaitement reflété dans la progression des notes sur Goodreads pour les tomes 1-4, respectivement 4.04, 4.12, 4.26 et 4.31 (pour vous donner un point de comparaison, les trois tomes des Poudremages sont à 4.16, 4.35 et 4.35). Autre constante dans l’évolution entre les tomes : celle de suivre méthodiquement les étapes de l’épopée Napoléonienne, le personnage de Janus étant (plus ou moins) un analogue de l’illustre personnage. Le tome 1 est donc un équivalent de la Campagne d’Égypte, le 2 montre la Révolution, le 3 la Terreur, ce qui fait que, logiquement, ce tome 4 aurait dû nous montrer le Consulat et éventuellement la proclamation de l’Empire. Or, l’auteur a, cette fois, choisi de diverger un petit peu par rapport au modèle historique : c’est en fait la Campagne de Russie, très postérieure, qu’il met en scène.
Sachez que la lecture des deux Novellas The penitent damned et The shadow of Elysium est un plus non négligeable pour mieux saisir certains points dans ce roman, même si elle n’est évidemment pas indispensable. En effet, l’auteur fait intervenir leurs deux protagonistes, Abraham et (surtout) Alex, ce qui fait que 1/ vous saurez ce qu’il est advenu d’eux et 2/ vous saisirez mieux les tenants et les aboutissants des événements les concernant. Continuer à lire « The Guns of empire – Django Wexler »
An alchemy of masques and mirrors est le premier roman de Curtis Craddock, auteur américain vivant au Colorado et enseignant l’informatique à des prisonniers dans un pénitencier. Après l’avoir achevé et fait quelques recherches pour la rédaction de cette introduction, je me suis également aperçu qu’il s’agissait du premier tome d’un cycle, The Risen kingdoms, alors que franchement, vu que la fin boucle tous les arcs narratifs, je ne m’attendais pas vraiment à une suite. Même si vu la place accordée au worldbuilding, j’aurais dû m’en douter. Pas sûr, cependant, que je lise le tome 2, vu à quel point j’ai eu du mal à finir celui-ci. Même si il y a certains points que j’aimerais bien voir éclaircis sur l’origine de ce monde.
Olivier Boile est un auteur picard ayant vécu quelques temps près de Montpellier avant de revenir dans sa région d’origine. Nouvelliste de SFFF prolifique (il a une centaine de textes courts à son actif, dont certains réunis dans le recueil Sans donjon ni dragon) et couteau suisse de la littérature de genre (il est capable d’écrire à peu près tout ce que le domaine a à offrir, de l’uchronie à la SF en passant par le fantastique), il a publié deux romans relevant de la Fantasy humoristique, Medieval Superheroes et Les feux de l’armure. De mon côté, je l’ai découvert via Le rêve du pont Milvius, remarquable nouvelle uchronique présente dans l’
The autumn republic est le troisième et dernier roman de la trilogie des Poudremages. Pourtant, il ne constitue pas (loin de là, même) la fin de l’exploration de cet univers par l’auteur : outre une dizaine de nouvelles (voir
Ce second roman de Gregory Da Rosa fait suite à
Godblind est à la fois le premier roman de la britannique Anna Stephens, ainsi que le tome inaugural d’une trilogie. C’est aussi la « grosse sortie » de l’année de Bragelonne, qui nous promet comme à chaque fois qu’il s’agit là d’une découverte extraordinaire, d’un futur classique, d’un écrivain appelé à devenir un des grands du genre, etc. Sauf qu’à part quelques exceptions notables, les livres en question se révèlent souvent sympas mais sans plus. Eh bien là, nous sommes encore un stade au-delà : voilà un ouvrage qui non seulement est plutôt bizarre sur le plan taxonomique (en gros, c’est de la High Fantasy mais avec un côté explicite, sanglant et violent très Grimdark, étiquette sous laquelle il est d’ailleurs présenté), mais qui en plus est du mille fois vu et cumule les défauts d’écriture (d’un style assez pauvre à une structure extrêmement hachée en passant par des personnages perfectibles).
Jy Yang est un écrivain singapourien de Fantasy et Science-Fantasy, ancien biologiste moléculaire, auteur pour des comics, des films d’animation et des jeux, journaliste dans un des quotidiens majeurs de Singapour et communicant pour l’agence locale pour la science, la technologie et la recherche. Il se définit lui même comme
Larry Correia est un écrivain californien de SFF, particulièrement connu en France pour son cycle du Grimnoir. Le fils de l’acier noir est le premier tome de la Saga du guerrier oublié (en VO ; en VF c’est juste « Le guerrier oublié »), dont les suites sont prévues en 2017 et 2018. Un mot sur la couverture : d’une part, l’Atalante nous propose quelque chose qui a une tout autre allure que celle de la VO, d’autre part, l’illustration claque au vent de la destruction tel un étendard funeste (ça pète, quoi !), et enfin, ça fait plaisir de voir une bande de passionnés envoyer paître certains prout-prout du sondage Babelio sur les littératures de l’imaginaire, qui traitent les couvertures de SFFF de « puériles » (comme si ces incultes sectaires allaient en acheter plus avec une première de couv’ « neutre » !). Bref, chers amis Nantais, continuez comme ça, les vrais passionnés demandent des couvertures aussi peu neutres que possible !
Seth Dickinson est un écrivain américain de SF et de Fantasy, dont The traitor Baru Cormorant (simplement connu, dans son édition britannique, sous le nom de The traitor) est le premier roman. Il a terminé sa suite, The monster Baru Cormorant, en juillet 2017, soumettant un colossal manuscrit de… 1104 pages ! C’est également un auteur de nouvelles assez prolifique pour divers sites ou magazines consacrés aux littératures de l’imaginaire, et il a aussi travaillé sur deux jeux vidéo.
The price of valour est le troisième roman du cycle The shadow campaigns, par Django Wexler, après