L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Celle-ci est dévoilée au début ou au mitan du mois. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.
Vous pouvez retrouver les Apophis Box précédentes via ce tag.
Alternatives aux IA : systèmes de contrôle biologiques
Je vous ai récemment parlé des IA, avec l’idée intrinsèque qu’il s’agissait d’assemblages de processeurs électroniques ou quantiques, de silicium, de métaux rares et de plastiques, qui, de leur propre chef, contraints par l’humain (ou autre être organique) ou en partenariat avec lui, pouvaient contrôler un vaisseau spatial (Banks, Asher, etc.), un drone, une sonde spatiale, une ville (Atlas dans Ce qui naît des abysses de Sylvie Poulain) ou de l’armement. Il y a toutefois bien des alternatives à cette conception, dont nous parlerons peu à peu sur ce blog : IA à composants biologiques, esprits humains téléchargés employés comme IA, ou en partenariat avec elles (Glen Cook, Iain Banks), et, registre sur lequel nous allons nous pencher aujourd’hui, systèmes de contrôle intelligents organiques mais non-(ou en tout cas pas complètement) artificiels ou inorganiques.
Dans l’univers du roman Le Vaisseau qui chantait, premier volet du cycle des Partenaires, Anne McCaffrey (dont la bibliographie ne se résume donc certainement pas à l’énorme cycle de Pern, au passage), inspirée par une histoire où une femme recherchait le cerveau de son fils, utilisé comme autopilote d’un astronef minier, s’est demandée ce qui pouvait se passer si les personnes souffrant de lourds handicaps se voyaient offrir la chance de devenir… des vaisseaux (notez que le précurseur dans ce registre science-fictif précis est l’excellent James Blish, dans sa nouvelle Plexus Solaire, datant de 1941, soit vingt ans avant l’ouvrage de l’américano-irlandaise). Elle conte l’histoire d’Helva, enfant née ainsi, mais dont le cerveau montre des capacités supérieures, à la moyenne humaine ou à celle des ordinateurs de ce contexte (« Une intelligence plus subtile et plus complexe que n’importe quel ordinateur », nous dit la quatrième de couverture). Comme d’autres nouveau-nés dans son genre, le développement de son corps est stoppé, et il est placé dans une coquille protectrice interfaçable aux systèmes d’un vaisseau (c’est son cas), d’une usine, d’une cité, etc. Un écrin où elle pourra travailler pour rembourser la dette contractée du fait des diverses opérations chirurgicales et cybernétiques impliquées, ainsi que le coût de sa formation et de son éducation, avant de devenir, un jour, peut-être, un agent indépendant. Comme dans certains autres contextes, cyberpunk, Hard SF (2001 d’Arthur C. Clarke, et l’histoire des bâtisseurs de monolithes, notamment) ou trans-/post-humanistes, elle ne pilote plus l’appareil, elle est l’astronef. Celui-ci remplace son corps biologique inadapté, lui en offrant un nouveau aux possibilités infiniment plus grandes. Notez que si la couverture de la VF est très belle, dans son genre, elle ne correspond en rien à l’univers des romans.
La non-moins excellente Aliette de Bodard, dans son énorme cycle / univers Xuya, fait quelque chose de relativement similaire, même si différent sur plusieurs points critiques : ses vaisseaux sont appelés Mindships, et ils sont gérés / pilotés par un Shipmind, qui n’est pas une IA classique pas plus qu’un enfant handicapé transformé en cyborg, mais plutôt des êtres génétiquement conçus par des scientifiques, qui grandissent dans l’utérus d’une mère porteuse humaine, ont une enfance, puis sont greffés au cœur de l’astronef, et jouent le rôle de système de contrôle intelligent-conscient. Comme chez McCaffrey, leur espérance de vie est très supérieure à la normale, ce qui fait que dans les familles de la culture d’inspiration asiatique dans lesquelles ils sont intégrés, ils jouent le rôle de la tante ou de la grand-mère âgée et pleine de sagesse à qui l’on vient demander conseil. J’en profite pour glisser deux conseils, d’abord de lecture aux lecteurs anglophones (Aliette de Bodard a ceci de particulier que bien que francophone à la base, elle est plus à l’aise pour écrire en anglais, et que ne se sentant pas les capacités pour retranscrire de façon fidèle sa pensée en anglais dans la langue de Molière, elle doit donc être traduite), car Xuya est un édifice monumental aux fondamentaux (uchroniques et aztéco-asiatiques) très singuliers en SF, et ensuite aux éditeurs, qui seraient bien inspirés de s’y intéresser d’un peu plus près.
Changement complet de ton avec le troisième exemple de ce registre littéraire, celui donné par Neal Asher dans le non-moins énorme et fondamental cycle Polity (Dans la catégorie « C’est une SF de compétition, et pourtant vous ne l’avez jamais lue, vous n’en avez peut-être même jamais entendu parler, et ce ne sera jamais traduit en entier », cette saga est tout en haut de l’échelle, ou quasiment) : alors qu’à la base, la transformation d’êtres portés dans le ventre d’une femme humaine en intelligences de contrôle d’un astronef était un acte de miséricorde, ou en tout cas bienveillant (il faut tout de même réaliser que même chez McCaffrey, un enfant né handicapé mais au cerveau ordinaire ou déficient est destiné à l’euthanasie), voire même, chez de Bodard, que lesdits êtres étaient ensuite des membres aimés et respectés de familles, le britannique opère un renversement saisissant de ce mécanisme avec ses Pradors, une race extraterrestre ressemblant à des crabes géants et cauchemardesques, qui, ayant un tabou culturel envers les IA (après tout, ce sont les ennemis de l’entité politique appelée Polity, d’origine terrienne et dirigée par lesdites IA), extrait les cerveaux de certains de ses fils (ce qui n’est qu’un des nombreux mauvais traitements que les pères y font subir à leur progéniture, par ailleurs) pour en faire les systèmes de contrôle de drones armés et autres missiles. Si, si. Quand l’Intelligence artificielle inorganique n’est pas une option, ne reste que l’intelligence désincarnée et captive, mise en esclavage, organique…
Carthago Delenda Est… ou pas : Carthage et SFFF
Lorsqu’on sait l’impact qu’a eu, et plus encore, celui que la civilisation Carthaginoise a failli avoir dans l’histoire du bassin méditerranéen antique, on peut carrément s’étonner de voir le peu de place qu’elle a dans la SFFF, surtout si on fait la comparaison avec sa grande rivale, Rome, qui a inspiré un nombre incalculable de romans de SF, de Fantasy ou (surtout) d’Uchronie. Dans le second de ces genres, on peut tout particulièrement relever le fort méconnu et pourtant fort intéressant Qushmarrah : Le prix de la liberté de Glen Cook, ainsi que le très prometteur (au moment où je rédige ces lignes, il n’est pas encore sorti) Himilce d’Emmanuel Chastellière. Dans les deux autres, je vais vous présenter quelques exemples d’uchronies (ou d’uchronie + SF) dans lesquels Carthage joue un rôle plus important ou plus long que dans notre propre version de l’Histoire. Vous remarquerez que tous ces textes n’ont pas été traduits, ce qui ne fait qu’ajouter au déséquilibre de traitement de cette civilisation par rapport à d’autres, qui se taillent la part du lion en SFFF.
Dans la nouvelle L’Autre Univers de Poul Anderson, qui fait partie du recueil La Patrouille du Temps, lui-même tome inaugural du cycle du même nom chez le Bélial’, des voyageurs temporels illégaux changent le cours de l’Histoire, provoquant la mort de Publius Cornelius Scipio et de Scipion l’Africain à la Bataille du Tessin en 218 av. J.-C., durant la Deuxième guerre punique, entrainant en conséquence la destruction de Rome par Hannibal huit ans plus tard, ce qui a les répercussions que vous imaginez sur le reste de la chronologie mondiale, à commencer par le fait que le monde occidental est de culture celto-carthaginoise au lieu de gréco-romaine. Politiquement, cependant, c’est la composante celtique qui est dominante, notamment via son énorme empire colonial, tandis que Carthage se contente de régner sur l’Afrique du Nord. Le héros du cycle, Manse Everard, ainsi qu’un de ses collègues, revenant de vacances aux sports d’hiver au… Pléistocène (!) et croyant débarquer à New York au XXe siècle, s’aperçoivent que ce New York là ne correspond en rien au leur. Ils finiront par découvrir que l’Histoire a changé et pourquoi, et par remettre les choses dans l’ordre, mais se posera forcément la question éthique épineuse de l’effacement pur et simple, ce faisant, de l’existence de milliards de personnes (Alors que dans le récent Connexions de Michael Flynn, un autre agent temporel, inspiré par le cycle d’Anderson, n’a, lui, aucun scrupule à cette idée). J’en profite pour rappeler que La Patrouille du Temps est un excellent cycle, hautement digne de lecture 😉
Le cycle The Timeline Wars de John Barnes est une trilogie complexe mêlant un très grand nombre d’univers parallèles, des voyages dans le temps, des uchronies et bien d’autres éléments SF. On est loin du meilleur de l’auteur (on vous conseillera en revanche bien plus volontiers La Mère des tempêtes, traduit par l’excellent Jean-Daniel Brèque), mais dans le cadre de notre thématique carthaginoise, on notera avec intérêt qu’ici aussi, Hannibal gagne la Seconde guerre punique, mais que contrairement à l’uchronie d’Anderson, Carthage prend ici pour de bon la place de Rome en tant que principal empire mondial, au lieu de se faire supplanter par les celtes. Un empire hautement cruel et oppressif, qui, sous le nom de Closers, installe des régimes totalitaires dans nombre de Terres parallèles. Les plus érudits d’entre vous dans cette dernière thématique remarqueront d’ailleurs certaines similitudes avec Centrum et l’Infinity Patrol du cadre de jeu Infinite Worlds de GURPS, puisque les Closers sont opposés, dans tout ce multivers, à une organisation rivale, ATN (Allied Timelines for Nondeterminism).
Poursuivons avec Histoire d’os de Howard Waldrop, roman court mais dense puisque formé de trois histoires interconnectées se passant à trois époques et dans deux Terres différentes, dont une parallèle, et impliquant voyage dans le temps, contexte post-apocalyptique et mondes alternatifs uchroniques. Sans résumer toute sa complexe histoire tragi-comique (presque aussi tragi-comique que les critiques françaises radicalement opposées que vous pouvez lire sur ce bouquin, d’ailleurs), disons qu’après une guerre nucléaire au début du XXIe siècle, des militaires sont envoyés dans le passé pour tenter justement de l’empêcher. L’un d’eux est séparé des autres et atterrit dans une variation uchronique où l’Amérique a été découverte par les arabes, où l’empire aztèque s’étend jusqu’au Mississippi, où le christianisme est inconnu et l’Islam rayonnant, et où l’empire romain a disparu de façon précoce parce que là encore, la Deuxième guerre punique a été gagnée par les carthaginois (décidemment…).
Terminons par Hannibal’s children de John Maddox Roberts, un auteur qui a touché aussi bien à la SFFF qu’au pur roman Historique, quand il n’a pas mêlé les deux dans ses uchronies. Je vous ai d’ailleurs parlé, il y a bien longtemps (et sur un coin de table, dirons les mauvaises langues, sans que je puisse totalement leur donner tort) du fascinant King ot the wood. Mais revenons à nos moutons. Dans le diptyque qu’ouvre Hannibal’s children et que conclut The Seven Hills, la fin de la Seconde guerre punique (oui, encore…) est bien différente de celle que nous connaissons : en position de force, Hannibal donne le choix aux romains de s’exiler au nord des alpes ou de faire face à une totale destruction. Ils s’exécutent, se rendent en Germanie, se mêlent aux populations locales, en combattent de façon incessante une autre partie, ce qui ne fait que les renforcer alors qu’au contraire, au fil des générations, les carthaginois deviennent mous et indolents. Quand les germano-romains décident de reprendre ce qui est leur de droit, et qu’ils créent une confrontation entre les carthaginois et ceux qui étaient jusqu’ici leurs seuls vrais rivaux, les égyptiens, la situation de Carthage se dégrade à une vitesse impressionnante.
Une blogueuse : FeyGirl
Si je connais moins FeyGirl, fière capitaine à la barre du blog Les Chroniques de FeyGirl, que d’autres blogueuses ou blogueurs qui vous ont été chaudement recommandés dans l’Apophis Box (il s’agit de la série d’articles à laquelle appartient celui que vous êtes en train de lire, pour les deux du fond qui roupillent), cela ne m’empêche pourtant pas de l’apprécier et de la respecter grandement, et d’espérer que via la présente mise en lumière, son travail sera plus connu ou reconnu. Car il y a beaucoup de choses que j’apprécie dans ce dernier : d’abord, la qualité des chroniques, qui me paraissent maintenir un bel équilibre entre d’une part une longueur suffisamment importante pour laisser la place à une analyse / remise en perspective digne de ce nom, et d’autre part un caractère digeste, à même de ne pas effaroucher ceux que les longs articles font fuir ; analyse et remise en perspective qui, d’ailleurs, sont bien faites, on est loin d’être sur un simple et banal ressenti, même si je n’expliquerais sans doute jamais assez qu’une chronique de blog n’est pas une recension de magazine et encore moins un article de monographie, de mémoire de master ou de thèse, et que donc, l’avis subjectif personnel n’est pas une option, n’est pas dispensable ; c’est dans la définition même de ce qu’est un blog, un journal de lecture personnel, lisible par le public.
Ensuite, j’apprécie le blog de FeyGirl parce qu’elle y propose des chroniques très variées, en termes de genres littéraires (aussi bien SFFF qu’autre chose, comme de l’Agatha Christie par exemple) ou de registres des littératures de l’imaginaire : on a aussi bien de la grosse SF pour durs et tatoués que de la Fantasy, aussi bien de la VO que de la VF, aussi bien des cycles ou romans qui relèvent de sa zone de confort que d’autres où elle fait preuve d’un beau sens de la prise de risques et d’une admirable ouverture d’esprit. Elle ne dit pas « C’est écrit par machin, ça relève de tel sous-genre, il est ceci ou il n’est pas cela, DONC même si je ne l’ai pas lu, je suis certaine que ça ne me plaira pas », mais tout au contraire, elle tente, et en tire les conclusions adéquates après. Attitude d’autant plus respectable que d’après ce que je perçois de l’évolution des cercles littéraires sur internet (blogo, booktube, instagram) depuis sept ans que je vous entretiens de SFFF en ces lieux, elle se fait de plus en plus rare : je vois plus de « je ne lirai pas / plus ceci » que de « Tentons, et on émettra un avis éclairé après ».
Enfin, et ça va peut-être paraître paradoxal, mais j’apprécie qu’elle ne cède pas à la course au « je DOIS absolument poster quelque chose tous les trois jours », mais qu’elle fasse cela à son rythme, comme je le fais moi-même. Sachant aussi que c’est une soi-disant règle d’autant plus fausse que je suis la preuve qu’on peut ne pas la suivre et faire des dizaines de milliers de vues par mois, et que je parie que la plupart d’entre vous préfèrent des articles solides à faible fréquence (ou fréquence irrégulière) à des machins torchés sur un coin de table pour tenir des délais (sans compter le stress et la pression générés par ce compte à rebours démoniaque, par ailleurs). Je n’ai donc que plus de respect pour des blogueuses comme FeyGirl qui font ça comme elles le peuvent et comme elles le veulent (un blog doit rester un loisir, un plaisir, pas une contrainte), sans s’imposer de participer à une vaine course, contre la montre ou contre la « concurrence ». Et d’autant plus ravi que c’est quelqu’un qui sait jouer en équipe, signalant les chroniques des autres, au contraire de certains de nos petits camarades, pourtant prestigieux, pour certain(e)s, qui s’en dispensent allègrement. Même si je suis un ferme adepte du « Chacun fait ce qu’il veut dans son coin ». Je constate, je ne juge pas.
Si vous voulez en savoir plus sur FeyGirl et son excellent site, je ne peux que vous recommander chaudement de lui rendre une petite visite 😉
Sorties poche intéressantes du mois d’avril 2023
J’ai récemment relayé une sortie en édition poche, chose que je ne fais pas d’habitude, me contentant de signaler les traductions de romans lus en VO. À cette occasion, certains d’entre vous m’ont fait part de leur désir de me voir signaler les sorties du mois intéressantes dans ce format, chose que j’ai décidé de faire dans chaque Apophis Box en tant que contenu « Bonus », vu que justement, ce format d’article est mensuel. Étant entendu que je ne ferai le relais que de livres que j’ai eu l’occasion de lire ou en tout cas que je connais suffisamment bien pour pouvoir vous les recommander sans risque (excessif) de vous aiguiller sur des choses dispensables. Et nous ouvrons le bal aujourd’hui avec Dans les profondeurs du temps d’Adrian Tchaikovsky, sorti il y a quelques jours chez Folio SF et dont je vous disais le plus grand bien dans ma critique de la VO. Suite du magistral Dans la toile du temps, ce second tome ne fait pas baisser le niveau pourtant très élevé… bien au contraire !
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Merci pour ce post et une excellente idée pour les sorties en poche en bonus ! A découvrir les suivants donc 🙂 Bonne lecture à tous.
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Bonjour. J’ajouterais Somtow Sucharitkul qui dans ses Chroniques de l’Inquisition fait intervenir des créatures, les Delphinoïdes, que l’on couple à des vaisseaux pour permettre le voyage spatial (ce qui semble beaucoup ressembler à l’univers Xuya d’Aliette de Bodard).
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Merci beaucoup pour la présence d’Himilce !
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De rien, c’est bien normal 🙂
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Merci beaucoup pour les découvertes littéraires du jour !
Notés pour ma liste de livres 😁
James Jones
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Avec plaisir !
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Dans le genre univers de SF énorme avec une société où l’usage d’intelligence artificielle est prohibé et où la technologie fonctionne donc comme celle des Pradors, Il faut citer l’Impérium de Warhammer 40K. Asher est anglais en plus, il y a peut être une légère influence.
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Je pense que clairement, W40K a été influencé par l’univers de Dune sur ce point précis, et je parierai donc plus sur le fait qu’Asher ait lui aussi été inspiré, au moins en partie, par Herbert, même si une influence directe par W40K reste effectivement une possibilité crédible.
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Le nom d’Aliette de Bodard revient régulièrement à nos oreilles mais pour l’instant rien de traduit. Quel dommage ! Peut être qu’un jour un éditeur se penchera sur son cas.
Je plussoie pour les chroniques de Feygirl. 😉
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Si, si, il y a eu quelques textes traduits :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aliette_de_Bodard
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Il y a eu effectivement plusieurs titres traduits, dont une trilogie inachevée, malheureusement. Je suis bien placé pour le savoir. ^^
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Merci beaucoup Apophis !
Le moins que je puisse dire, c’est que je ne m’y attendais pas, c’est vraiment une belle surprise.
Je te confirme que j’aime les lectures variées, aussi bien dans les genres (ou sous-genres) que dans les tonalités ou les inspirations. Et ce qui est génial, dans la SFFF, c’est justement la diversité. Du léger, du grave, du poétique, du cru, du scientifique, de l’épique, de la contemplation… On a toujours quelque chose à découvrir, un roman qui convient à l’humeur du moment, un autre qui fera réfléchir ou une saga qui fera rêver.
La SFFF est d’une richesse incroyable.
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Tout à fait d’accord 😉
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Très intéressant de lire sur les systèmes de contrôles biologiques. Quand on regarde l’immense complexité du cerveau humain, ainsi que les capacités de stockage de l’ADN par exemple, il y a matière à bien des spéculations ! Il semble me souvenir que Destination Vide d’Herbert parle de cerveaux biologiques utilisés comme unités de contrôle, mais cela fait une éternité que je l’ai lu, donc je ne m’en souviens plus trop en détail.
Il y a des mines d’histoires à développer autour de l’ordinateur biologique.
Pour ce qui est de Carthage, je pense aussi au cycle de Cendres, de Mary Gentle.
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Tout à fait exact pour Destination Vide, si mon souvenir (lui aussi lointain) est exact.
Concernant Le Livre de Cendres, je ne l’ai pas inclus car la Carthage qui y est mentionnée ne correspond pas à celle d’Hannibal Barca, mais à un empire visigothique nord-africain. Sans compter que j’ai détesté ce cycle, complètement WTF, surtout sur la fin.
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