Apophis Box – Décembre 2021

apophis_box_1L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Celle-ci est dévoilée au mitan du mois. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.

Vous pouvez retrouver les Apophis Box précédentes via ce tag.

Apophis Box – Premier anniversaire !

Cela fait donc un an que j’ai lancé le concept de l’Apophis Box, et il est temps d’en tirer un petit bilan. Dans cette série d’articles, j’ai abordé les thèmes suivants :

Comme vous le constatez, ce concept d’articles s’est révélé d’une richesse et d’une souplesse (ce qui était le but recherché avant tout) peu commune. Et encore, je suis loin d’en avoir réalisé ou épuisé toutes les possibilités ! C’est, en tout cas, mon avis, mais vous pourriez en avoir un autre. Je vous invite donc à vous exprimer en commentaires pour me dire quels sujets abordés ont eu votre préférence, ceux que vous voudriez voir plus abordés, ceux qui ne vous ont pas convaincu, ceux qui, selon vous, reviennent trop ou pas assez souvent, et ainsi de suite. Il ne s’agit pas de faire une box ou un blog « à la carte », mais plutôt de ne pas continuer à vous proposer un contenu précis en croyant qu’il vous plait alors qu’il fait l’unanimité contre lui (ou l’inverse, d’ailleurs). De même, si vous avez des idées qui, selon vous, mériteraient de figurer dans les box de 2022, lancez-vous, je ne vous dis pas que je validerai tout, mais si la même idée revient chez plusieurs d’entre vous, ou qu’une autre me paraît particulièrement pertinente, je la prendrai certainement en considération. Merci d’avance, particulièrement à ceux qui, d’habitude, ne s’expriment pas en commentaires, et qui feront l’effort, ici, de le faire !

Un mot sur Bifrost 105

Le 27 janvier 2022, paraîtra le 105e numéro de Bifrost (sous une splendide couverture de Nicolas Fructus), magazine auquel j’ai l’insigne honneur de collaborer. Le dossier sera consacré à Leigh Brackett, reine du Space Opera à l’ancienne et de la Science-Fantasy martienne, que les plus jeunes et inexpérimentés d’entre vous connaissent mal mais qui, pourtant, a eu une importance capitale dans nos genres de prédilection, servant de mentor à Ray Bradbury, de modèle à la génération d’écrivains de Michael Moorcock et… de scénariste pour L’empire contre-attaque. Eh oui ! Outre une critique de Projet dernière chance d’Andy Weir (prix Apophis 2021 en SF traduite), je signe également dans ce numéro une chronique géante (14 000 signes au lieu des 3000 habituels !) de l’œuvre phare de cette grande dame de la SF (et du Western !), Le grand livre de Mars.

En plus d’un dossier et d’une couverture qui en feront à coup sûr un numéro qui fera date, un autre facteur rendra, à mon sens, ce 105 incontournable dans la longue histoire de Bifrost : les nouvelles. J’en discutais avec le Boss, Olivier « Crom » Girard en personne, mais nous sommes d’accord sur le fait que les quatre textes de ce numéro sont particulièrement équilibrés, ayant à la fois tous un (très) haut niveau de qualité et aucun ne se détachant significativement des autres. Ce qui n’est pas forcément le cas dans les autres numéros du magazine, où une ou deux nouvelles se détachent nettement, à mon sens, du moins, des autres. Outre un texte de Laurent Genefort (Cavorite) et un autre d’Eric Brown (La tragique affaire de l’ambassadeur martien) qui servent de mise en bouche à, respectivement, le roman Les temps ultramodernes à paraître chez AMI et Les simulacres martiens qui sera publié dans la collection Une heure-lumière du Bélial’, on y trouve deux nouvelles dont je vous ai récemment parlé dans l’Anthologie apophienne : Père de Ray Nayler et Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel de Leigh Brackett, assez éloignée de ses univers de prédilection mais pas moins intéressante ou percutante, bien au contraire. J’ai été particulièrement charmé par l’élégance stylistique du Genefort (qui prouve qu’il peut être aussi à l’aise en matière de Steampunk que de Hard SF ou de Planet Opera) et par celle de l’Eric Brown, à tel point que j’ai décidé de lire Les simulacres martiens alors que je n’avais initialement pas prévu de le faire. C’est tout dire  😉

Bref, de mon point de vue, un très bon numéro, largement à la hauteur de la récente « trilogie dorée » 100-101-102 !

Couvertures anglo-saxonnes : un florilège

L’idée me trottait dans la tête, et nous en avons justement parlé avec quelques aponautes en commentaires de je ne sais plus quel article, mais j’ai décidé de vous présenter, de temps en temps, quelques exemples de ce qui se fait dans l’édition anglo-saxonne en matière de couverture. Alors que chez nous, le résultat impie des pratiques masturbatoires de graphistes a de plus en plus tendance à remplacer des illustrations qui pètent et surtout qui crient à qui veut l’entendre que le bouquin concerné est de la SFFF (sans doute en raison de cette vieille chimère de la « couverture neutre »…), chez nos amis de la verte Albion ou des Amériques, même si on n’échappe pas non plus à cette « maladie », il reste encore des purs et durs qui vous sortent des couvertures propres à réenchanter vos mirettes. Vu que je passe beaucoup de temps à trainer sur des sites anglo-saxons pour sélectionner mes futures lectures en VO, je me suis mis à enregistrer celles qui me plaisent le plus, et ai décidé de vous en faire profiter. Attention, il s’agit uniquement d’une sélection esthétique, elle ne signifie en rien que je conseille le livre en question ou que j’en ferai la critique (ce sera le cas à coup sûr pour le McClellan, et peut-être pour trois des autres, mais pas pour le Wood). Cela me permettra aussi de vous faire découvrir des couvertures de romans qui, pour certains, ne seront jamais traduits ou qui, si ils le sont, n’auront peut-être pas la même illustration en France.

Si le concept vous plait (n’hésitez pas à vous exprimer, là aussi, en commentaires), je le renouvellerai dès que j’aurai assez de matière pour cela. Vous pouvez cliquer sur l’image pour en avoir une version agrandie dans un autre onglet, si vous le souhaitez.

Goodie – Bande-annonce de l’article du 19 décembre

Vous le savez peut-être, chaque année, pour mon anniversaire, je vous offre (ce qui est tout de même un comble…) un article, souvent assez hors-normes. En 2020, c’était le premier numéro de l’Apophis Box ; cette année (les plus vieux et fidèles des aponautes l’espéraient sans doute), il sera en rapport avec l’édition française, les livres pas traduits ou pas réédités. J’ai décidé de vous en proposer une petite bande-annonce :

Vivement le 19 !  😀

***

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57 réflexions sur “Apophis Box – Décembre 2021

  1. Bonjour,

    Je trouve tous tes articles très intéressants et très bien écrits, même si parfois ça ne concerne pas la littérature, il faut pouvoir parler d’autre aussi hein 😉

    Ma suggestion : j’aimerais bien avoir des formats podcast de temps en temps (une émission longue avec des intervenants 1x / mois ou une capsule plus courte 1/semaine avec ton actu).

    Je trouve les podcast super intéressants car on peut faire passer plus d’émotions et échanger ses idées, avis et ressentis sur ce qu’on a lu, interviewer un auteur, éditeur, novelliste, illustrateur, blogueur, etc.

    La capsule courte pourrait être un petit état des lieux de ton travail en cours (lectures, critiques) et des événements qui t’ont marqués la semaine écoulée (news, sortie, etc.).

    Merci pour ton travail toujours intéressant et de grande qualité. J’espère pouvoir te lire encore longtemps 🙂

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    • Il y a de ça, et aussi ce vieux fond de « les dragons et les astronefs, c’est pour les adolescents, faisons une couverture adulte / sérieuse ». Ou cette chimère de la couverture « neutre » qui, soi-disant, permettrait de vendre plus facilement de la SFFF aux lecteurs exclusifs de littérature générale.

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    • J’avais prévu de l’acheter, mais les tout premiers retours anglo-saxons m’ont refroidi. Apparemment (au moins d’après certaines critiques), l’auteur se concentrerait énormément sur la vie quotidienne de son protagoniste, et le roman serait particulièrement ennuyeux et plat.

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        • Après, il est à 4.24 sur Goodreads (sur seulement 147 notes, il est vrai), et les critiques sont très contrastées. Mais j’aurais plus tendance à me fier aux (très) mitigées qu’aux dithyrambiques, sur ce coup. Et je suis d’autant moins tenté de me faire ma propre opinion qu’il accuse plus de 600 pages sur la balance.

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          • Je n’ai lu qu’une série de cet auteur, que j’ai adorée. Mais c’est vrai que c’était de la fantasy très « précise » et détaillée déjà. Et le quotidien au jour le jour du personnage principal était aussi détaillé que le reste (notamment sa formation dans le premier tome). Et c’est justement ça qui a fait le gros plus pour moi, parce que c’est de la hard fantasy poussé dans ses détails (avec explications des réactions chimiques, vu qu’il s’agit ici de magie qui permet de transformer un élément en un autre).

            Du coup c’est vrai que sans connaitre celle ci j’aurai tendance à dire que c’est peut être son style habituel?

            Après faut voir si les personnes n’ayant pas aimé était déjà habituée à ses œuvres les plus récentes ou pas avant de faire ces réflexions.
            Si c’est le cas c’est peut être qu’il a franchi (au moins pour certains) le cap et passé du très détaillé au trop détaillé. (Et surement aussi du coup ne l’a pas dépassé pour d’autres si on en crois les notes)

            J’attends de me faire ma propre opinion sur le sujet, mais après avoir terminé son autre série donc pas pour tout de suite.

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            • De Modesitt, je n’ai lu qu’Elyseum, qui, sans être déplaisant, ne m’a vraiment pas laissé un souvenir impérissable (le seul point qui m’avait marqué est que c’était, à l’époque, le premier roman de SF que je lisais mentionnant la cosmologie branaire). Du coup, je pense que je vais attendre ta critique, et on verra après.

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  2. Il y a une rubrique mais qui n’as pas forcement sa place dans la box, les achats VO, autrement dit les futures parutions des éditeurs français. Je pense que cela pourrait être interessant.

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    • Alors les futures parutions, il y a déjà tout un tas de gens qui font ça très bien (à commencer par Noosfère), donc je ne compte pas me lancer là-dedans. Et ce d’autant plus que les éditeurs français ont un culte maladif du secret (j’ai déjà vu une parution majeure être annoncée littéralement moins d’une semaine avant parution…). A comparer avec les éditeurs anglo-saxons : tu peux déjà trouver sans problème des infos sur certaines sorties de l’année… 2023 !

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      • Noosfere annonce 2 mois à l’avance les parutions. Là je parle d’achat de droit et donc de parution à 1 voire 2 ans. Par contre mis à part fantastic Fiction pour les US, je n’ai pas d’autres site. Si tu as des adresses…..

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            • Non mais je vous connais, hein, si je vous déballe que le roman Machin a été acheté, vous allez immédiatement me demander par qui / ça sort quand / qui va le traduire / qui va l’illustrer / le nom du cousin à la mode de Bretagne du voisin en classe de quatrième de la belle-sœur du fils de l’imprimeur 😀

              (en plus, le directeur de collection concerné risque de péter un câble parce que je lui aurais foutu son plan de com’ en l’air : je l’ai fait -involontairement- une fois, et je m’en souviens encore).

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              • je t’avoue franchement, mais cela ne concerne que moi, que je me fous un peu qui traduit et quel est l’éditeur. l’époque ou cela avait de l’importance (certains ne se gêner pas pour faire des coupures…) est fini. Donc qui que ce soit….. Moi ce qui m’intéresse c’est le livre, le reste….
                Merci pour l’adresse.

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                • Oh mais le nom de l’éditeur a, au contraire, une grande importance, justement parce qu’il conditionne en partie le nom du traducteur, et que celui-ci peut grandement influer sur la qualité, voire même la lisibilité de la traduction. Acheter des droits, c’est bien, proposer un livre lisible et agréable, c’est mieux. On se souviendra, par exemple, des « yep » et autres « ouaip » dans la traduction de certains tomes du Livre des Martyrs.

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                  • Le lecteur n’as pas de « prise » sur le choix du traducteur, donc le connaitre à l’avance n’as pas une grande importance pour moi qui n’as connu l’édition qu’à travers les représentants et il est vrai d’avoir eu la chance de rencontrer à quelques reprises Jacques Goimard.

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                    • ça en a une grande pour moi. Si je sais que c’est Machin qui traduit, je ne dis pas que j’achète les yeux fermés (tout dépend aussi de la qualité du bouquin à la base), mais au moins sur le plan traduction, j’y vais les yeux fermés. Dans cette catégorie, je place les Durastanti, Brèque et autre Charrier. Maintenant, il y a d’autres traducteurs pour lesquels je suis plus réservé, et où je préfère soit lire en VO, soit attendre les retours sur la qualité / le style de la traduction avant de me lancer. Si j’avais connu à l’avance certains choix faits sur La justice de l’Ancillaire, par exemple, je ne l’aurais jamais lu en VF.

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  3. Vivement le 19 ! J’ai éventuellement deux suggestions, même si je ne sais pas trop si elles collent avec les Apophis box.
    La première serait une histoire de l’évolution de la SF, anglo-saxone et/ou française, au travers de quelques exemples avec des romans.
    La seconde tient au fait que parfois les décisions éditoriales me laissent perplexe, sans doute par de connaissances de ce milieu. Mais si la SF c’est des auteurs, c’est aussi des éditeurs. Sans avoir à se justifier en permanence j’aimerai bien qu’on m’explique leurs décisions. Par exemple, pourquoi avoir choisi de changer de couverture alors que celle de l’édition originale est belle alors que ça augmente les coûts. Ou bien, pourquoi ne publier qu’une toute petite partie des œuvres d’un auteur, c’est particulièrement criant avec Ben Bova. Le seul a donner quelques explications régulières sur sa politique éditoriale est Gilles Dumay et c’est plus que bienvenu.

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    • Alors l’évolution de la SF(F) est traitée dans le Guide des genres et sous-genres de l’imaginaire ou dans les articles du Culte sur lequel il est basé, même si le but premier était de faire de la taxonomie et pas de l’Histoire. Mais comme, souvent, tel sous-genre est apparu en réaction à un autre, antérieur, traiter de l’une, c’est aussi devoir traiter un peu de l’autre.

      Je suis d’accord sur le fait que les éclairages donnés par Gilles sont particulièrement bienvenus, mais par contre, à moins qu’il n’accepte de jouer aux rédacteurs invités, je vois mal comment ça peut trouver sa place dans l’Apophis Box. De mon côté, je connais les dessous de certaines décisions chez certains éditeurs, mais pour d’évidentes raisons, je ne vais pas les déballer sur le blog. On m’a fait confiance, et j’entends bien l’honorer 😉

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  4. Bon ça fait plein de questions auxquelles répondre..
    Pour la box j’aime justement être surprise par son contenu, c’est sa diversité et tes bonnes idées qui me séduisent. Après si je dois me remémorer certains éléments larquants… j’aimais bien le concept de la non critique (c’est mon côté un peu mauvaise j’avoue 😆) mais aussi quand tu proposais des idées sur des concepts d’histoire à écrire pour les auteurs en manque d’inspiration. Ce dernier point surtout, ça m’avait beaucoup plu !
    Sinon les couvertures anglaises sont très chouettes mais j’arrête de juger les livres à leur couverture, ça ne m’apporte jamais rien de bon. Du coup c’est sympa pour contempler une belle illu mais voilà 🤷 je deviens moins superficielle, wouhou.
    Que dire de plus.. déjà un an, bravo ! Je suis ravie que tu aies lancé ce concept (je me souviens avec émotion des gentillesses que tu as écrit sur mon blog, encore aujourd’hui ça me fait plaisir et me touche, je n’en reviens toujours pas !) j’espère que tu continueras à nous enchanter avec en 2022.
    Hâte de lire ton article le 19 du coup, je décède d’impatience devant cette bande annonce 😁😜 adepte du grand serpent fidèle au poste 💪🐍

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    • Merci ! J’ai un gisement de non-critiques disponible, il faut juste que je fouille mes carnets de notes (j’en consomme deux par an, environ). Les concepts d’histoires, c’est prévu, ce ne sont pas les gisements à exploiter qui manquent, que ce soit en SF, en Fantasy ou au croisement de divers genres. En Fantasy, notamment, il y a eu une telle obsession pour le médiéval-fantastique qu’en exagérant à peine, la « vraie » histoire de ce genre n’a peut-être pas encore débuté, paradoxalement.
      Je choisis mes lectures en fonction du contenu avant tout, mais j’avoue qu’une couverture plaisante est un gros plus. Et à part quelques gardiens du temple comme Gilles Dumay ou Olivier Girard, par exemple, je vois moins d’illus que de trucs très conceptuels sortis du cerveau (dément) de quelque graphiste.
      A vrai dire, les Apobox sont le type de contenu que j’écris avec le plus d’enthousiasme chaque mois, justement parce que je peux y aborder une grande variété de choses et tout ce qui me passe par la tête.
      Ah ben dans l’article du 19, il y a quelques maisons qui vont connaître la Roche Tarpéienne, voire même, pour l’une d’entre elles, le Capitole ET la Roche Tarpéienne 😀

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    • Les rares critiques disponibles sont très contrastées, mais apparemment, il souffrirait beaucoup de longueurs. Déjà, il fait plus de 600 pages, et apparemment, Modesitt passe énormément de temps à décrire la vie quotidienne, pour ne pas dire domestique, du protagoniste. Pas vraiment un roman nerveux et rythmé, donc.

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  5. j’adore les Apophis box. L’oeil de Sekhmet, les non chronique, les héros de l’apophisme, l’extension des horizons mes préférés parce qu’ils nous forcent à sortir de notre confort de lecteur. Les couvertures anglo-saxonnes sont il est vrai souvent très supérieures à celles proposées par les éditeurs franco. Il y a probablement un problème de droit à acheter mais il y a surtout cette honte de publier de la SFFF, considérée en milieu francophone comme une sous littérature. La vraie littérature (sic) étant typiquement la collection blanche NRF. C’est dommage parce qu’il y a de nombreux illustrateurs de talent. Quand je baignais dans ce milieu j’ en ai connu plusieurs qui finalement ont soit déménagé en Angleterre soit on viré vers du graphisme alimentaire (publicité).

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    • Merci ! Nous sommes tout à fait d’accord, il y a clairement un problème de honte. Parce que si le marketing à base de couvertures neutres avait revitalisé le lectorat SFF à la hauteur de ce qu’il était il y a trente ans, ça se saurait. Donc autant faire plaisir aux passionnés en mettant des couvertures très connotées SFF. C’est ce que quelqu’un comme Gilles Dumay a parfaitement compris quand Alexis Esmenard et lui ont lancé AMI.

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  6. Ping : Abrégé de Cavorologie – Laurent Genefort | Le culte d'Apophis

  7. Et pourtant, il n’y a que les couvertures de l’imaginaire (ou jeunesse imaginaire) que je trouve vraiment belles et variées. Bon y en a en littérature blanche aussi, mais c’est beaucoup moins souvent. C’est terrible que ce soit aussi mal illustré par chez nous, surtout en voyant les couvertures VO. Celles que tu as sélectionnées sont magnifiques, notamment In the shadow of lightening, The Martyr et Isolate (d’ailleurs, on croirait Morena Baccarin sur la couverture !). Ca me fera plaisir d’en redécouvrir dans tes Apophis Box à venir, même si j’ai aimé toutes les thématiques proposées, des concepts d’histoires aux présentations de bloggeurs (que de belles découvertes !) en passant par les non-critiques ou les Héros d’Apophis (ça, parler des personnages qui nous ont suivis depuis des années, ça a un tel charme !) En tout cas j’aime la surprise à chaque fois. Joyeux non-anniversaire en attendant le 19, tu frappes fort avec cette parodie des Liaisons dangereuses que j’ai toujours adorée !

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  8. Héhé ! Effectivement, je ne supporte pas moi non plus qu’on ait des couvertures de plus en plus minimalistes ! Faire un artwork sobre pour de l’Imaginaire qui se rapproche de la littérature blanche, ça se conçoit. Mais des maisons d’édition françaises (je pense à l’une d’elles en particulier) manquent franchement d’imagination et se contentent de suivre la mode « tout-épuré », à savoir des contrastes simples voire quadichromiques et des éléments d’illustration réduits à des formes géométriques… Il faut bien qu’on comprenne qu’on est pas là pour rigoler face à une œuvre intéléquetuèlle.

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    • Et j’ai bien peur que ça ne s’arrange pas à l’avenir, bien au contraire. Même certaines des maisons qui balançaient du Manchu ou équivalent dans tous les sens semblent être de plus en plus frileuses à l’idée de faire des couvertures très connotées SF.

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    • J’en mettrai en bonus dans celle qui paraitra dans quelques jours 😉 Et franchement, le fait de pouvoir jouer avec un concept d’article d’une pareille souplesse, où potentiellement, tout ou presque peut être intégré, est formidablement rafraichissant et agréable, en effet. Cela permet de sortir de la routine de l’enchainement de chroniques.

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