Never Die – Rob J. Hayes

Une fin extraordinaire

never_dieRob J. Hayes est un auteur britannique auto-édité (et expérimenté : treize livres au compteur !), et comme chacun le sait, je ne lis quasiment jamais de romans qui ne passent pas par le circuit traditionnel de l’édition. Sauf quand ledit auteur a gagné l’édition 2017 du Self-Published Fantasy Blog-Off, un prix littéraire piloté depuis 2015 par Mark Lawrence, et qui doit justement mettre en lumière le meilleur de ce que l’auto-édition anglo-saxonne a à offrir. Car il se trouve que j’ai lu le bouquin du lauréat 2016, The Grey Bastards de Jonathan French, et que j’ai passé un bon moment avec. J’ajoute que la couverture très pro et très esthétique a joué (je ne lirai jamais un bouquin juste pour l’illustration, mais si elle est réussie c’est toujours un plus très agréable, à mon sens), et que le résumé était carrément intrigant, ce qui a contribué à faire pencher encore plus la balance.

Le verdict ? Eh bien non seulement c’est carrément excellent (bien meilleur que le bouquin de French, au passage), mais en plus ça coche beaucoup de cases que j’aime : Fantasy non-européenne, à poudre, au scénario qui n’est pas du mille fois vu, etc. 

Genres

Lorsque j’ai établi ma taxonomie, pour le blog d’abord, puis pour les articles qui ont formé la base du Guide des genres et sous-genres de l’imaginaire, j’ai regroupé sous une catégorie commune (« Fantasy exotique ») des sous-genres très différents, qui avaient pour point commun de ne pas baser leur cadre sur l’Europe historique. Et parmi eux, il y en a un appelé Wuxia Fantasy, en gros une version se passant dans une Chine fantasmée / un monde secondaire qui est une copie de la Chine de la Sword & Sorcery, mettant en scène des experts en arts martiaux la plupart du temps dotés de facultés surhumaines. Donc, en gros, une Fantasy très Tigre & Dragon, mais avec de la magie et des monstres.

Si, la plupart du temps, cette littérature est écrite par des chinois, rien n’empêche un auteur occidental de se lancer là-dedans (tout comme rien n’empêche un auteur chinois d’utiliser un cadre médiéval européen, potentiellement), et c’est très exactement ce qu’a fait Rob J. Hayes. A ceci près que si les protagonistes de Wuxia sont très héroïques (comme dans notre Heroic Fantasy), au moins un des siens est plus nuancé et se rapproche plus de ce qu’on trouve dans la Sword & Sorcery occidentale (même si techniquement, monter une compagnie de héros comme c’est fait ici rappelle au moins autant la High Fantasy). De plus, suivant une tendance en progression constante chez les auteurs anglo-saxons ces dernières années, la Fantasy de Hayes comprend des mousquets et des canons, et relève donc de la Gunpowder Fantasy. Enfin, Never die a un aspect fantasy politique, via la rébellion contre l’empereur despote qu’on découvre dans le dernier quart.

Cumulant cadre non-européen et poudre noire, ce roman propose donc une recette originale par rapport aux 1727 bouquins de Fantasy médiévale et européenne qui sortent chaque année. Mais on verra (au chapitre intrigue et personnages) que son originalité ne s’arrête pas là !

Contexte, Magie

Eh bien pour une fois ça va aller vite : nous avons affaire à un monde imaginaire / secondaire mais très inspiré par la Chine ancienne (ici nommée Hosa) et le Japon (Ipia). Tout y est : les moines type Shaolin, les samouraï (Shintei), les esprits / démons du folklore nippon (Yokai), les Shinigami (dieux psychopompes japonais), et j’en passe. Plus la mention occasionnelle de tout un bestiaire qu’on croise aussi dans la Fantasy plus classique, comme un loup-garou par exemple. On peut d’ailleurs remarquer que les tendances récentes de la Fantasy vont, au contraire, vers des mondes de plus en plus « réalistes », pauvres en magie et en créatures extraordinaires ou en races non-humaines. Tel n’est donc clairement pas le cas ici. Le worldbuilding est donc simple mais efficace, le lecteur est tout de suite en terrain de connaissance (qui n’a jamais vu un film d’arts martiaux ?) et ce qu’il ne connaît pas forcément (les différents types de Yokai, par exemple -comme les Oni-) lui est expliqué, il n’y a pas de zones d’ombre qui nécessitent de faire des recherches complémentaires.

Le magicbuilding est lui aussi simple et efficace : outre les pouvoirs des dieux et ceux, de type animiste, conférés à un artisan à sa création (ici, deux Katana), les grands héros ou méchants peuvent utiliser le Qi des cultures asiatiques (énergie vitale, force intérieure) pour alimenter des « techniques » martiales surnaturelles. Comme permettre à une épée de trancher n’importe quelle matière en la faisant vibrer (en SF, on appelle ça une vibro-lame), rendre sa peau imperméable à tous les dégâts, enflammer ses poings sans souffrir de brûlures, faire des téléportations à portée limitée, etc. Il y a même une femme capable de transformer des pièces d’échiquier en redoutables golems géants !

Necromantic Fantasy (base de l’intrigue, personnages)

Au début de l’histoire, nous faisons la connaissance d’Itami Cho, une Shintei (un équivalent des samouraï ou, ici, des Onna-bugeisha de la culture japonaise) originaire d’Ipia surnommée Whispering blade (lame murmurante), qui, à l’aide de deux amis et du légendaire héros The century blade, mène une défense désespérée de la cité de Kaishi, à Hosa, attaquée par l’armée de brigands de Flaming Fist. Tellement désespérée que malgré son courage, sa science des armes extrême et son redoutable Katana appelé Peace (qui, comme une certaine Stormbringer, absorbe les âmes de ceux qu’il tue), elle succombe à ses blessures. « Spoiler ! », hurlez-vous peut-être. Non, non, pas du tout. Car il me faut vous parler de cet événement (qui survient de toute façon au tout début du livre -3%-) pour vous expliquer un minimum la suite.

Bon, déjà, on peut constater une chose : faire mourir un de ses protagonistes dès le DÉBUT du bouquin (et dans un livre qui n’est pas conçu sur le modèle du flashforward initial suivi par 500 pages de flashback), même G.R.R. Martin n’avait pas osé (on peut toutefois remarquer que dans la suite du roman, Rob J. Hayes aura autant tendance à faire mourir ses héros que son illustre inspirateur). Mais attendez, il y a plus : Cho se réveille, vivante, ses blessures recousues, et un garçon d’environ huit ans près d’elle, muni d’une écharpe rouge qu’il ne quitte jamais et de vêtements funéraires en lambeaux. Il se présente sous le nom d’Ein, et lui dit qu’un Shinigami, un des dieux de la mort, lui a donné pour mission de tuer un homme. Comme à huit ans, on est mal équipé pour ce faire, il lui a donné le pouvoir de rendre la vie à des héros morts pour l’assister dans cette tâche. Enfin… une pseudo-vie, accompagnée de règles : il peut ramener quelqu’un à la vie une fois, et s’il re-meurt, il est décédé pour de bon, cette fois ; le fait de ressusciter quelqu’un lie cette personne à lui, et si elle s’en éloigne trop, sa blessure mortelle se ré-ouvre, et couic : le héros prête donc serment d’assister Ein et doit rester dans un certain rayon autour de lui ; enfin, le pacte est que si la mission est accomplie, Ein redonnera son état normal au héros (qui, outre le coup de la blessure mortelle qui peut se ré-ouvrir, perd aussi la faculté d’avoir des enfants, le sens du goût, et autres contrariétés). Et Cho n’est que le début : Ein va recruter plusieurs autres héros, formant ainsi une équipe apte à terrasser la cible. Qui n’est rien moins que l’Empereur d’Hosa, qui, outre le fait qu’il est lui-même surpuissant, est retranché dans une capitale défendue par des centaines de soldats. Si, au début, l’auteur reste très discret sur la raison pour laquelle Ein doit tuer l’empereur WuLong, celle-ci se dévoilera peu à peu au cours du dernier quart du livre, pas de panique.

Vous aurez peut-être remarqué que Ein veut recruter des héros morts : la subtilité est qu’en fait, il va se rendre auprès d’artistes martiaux de renom bien vivants, et qu’il va demander au(x) héros précédemment recruté(s) (ramenés à la vie) de les tuer… afin de les ressusciter ensuite. Oui, ça paraît tordu. Mais tout s’expliquera en temps et en heure ! Après avoir « recruté » Cho puis le bandit Zhihao Cheng, dit « le vent d’émeraude » », un capitaine de Flaming Fist mort dans la même bataille, le trio va donc se rendre auprès d’Iron Gut Chen (Chen « intestin de fer »), qu’il tuera grâce à l’aide d’un mystérieux lépreux, Roi Astara, mi-assassin, mi-héros, combattant avec des armes sournoises, mousquet et poison, puis de Bingwei Ma, le légendaire maître du Wushu (art martial traditionnel à mains nues).

Les personnages sont un des deux gros points forts de ce roman, notamment Zhihao, et ses doutes sur le fait qu’il est un héros ou un bandit et s’il a sa place dans cette compagnie, Ein (pour le mystère qui l’entoure jusqu’à la toute fin), et Cho, pour son charisme martial et sa façon très élégante de combattre (et ses deux p*%$#&s de katanas de la mort qui tue). Attachants, évolutifs, pas vraiment manichéens pour la plupart (sauf Cho et Bingwei Ma), ces protagonistes m’ont beaucoup plu. Y compris le tonitruant Chen ! Il y a de plus une réflexion très intéressante sur ce qui fait de quelqu’un un héros : pour Ein, un seul moment passé à faire le bien suffit à faire de quelqu’un un héros, tandis qu’il faut une vie consacrée au brigandage pour faire de quelqu’un un scélérat ; pour Cho, entraînée dans le strict code d’honneur, de morale et de conduite des shintei, c’est l’inverse. Zhihao a certes accompli des exploits, mais est-il héros ou bandit ? Vous le saurez à la fin ! On remarquera d’ailleurs que dans la même « compagnie » très High Fantasy, associer la « paladine » Cho (très Heroic Fantasy) au bien plus trouble brigand Zhihao (très Sword & Sorcery) et à l’encore plus trouble Roi Astara (assassin, certes, employant des armes de lâche, ok, mais qui ne tue que de mauvais hommes) est un sacré brouillage des codes traditionnels séparant les sous-genres de la Fantasy. Une originalité de plus à mettre au crédit de l’auteur ! Et puis il faut tout de même avouer qu’un livre de Fantasy (hors Urban à vampires ou autres) où tous les héros sont des morts-vivants, en quelque sorte, ne se croise tout de même pas tous les jours, non ?

Il y a un point qui ne parlera pas à tout le monde, mais que j’ai adoré : le moment où l’auteur présente les exploits légendaires qui ont fait de chacun des protagonistes un héros. Untel a tenu tout seul une passe / porte pendant x jours ou heures contre y milliers d’ennemis, unetelle a occis le fameux artiste martial z ou le monstre machinbidule dont on se servait pour faire peur aux enfants tellement il est affreux et mythique, et ainsi de suite. Je trouve que ça installe à très peu de frais l’image d’un monde qui est bien plus vaste que ce qui est décrit à proprement parler dans le bouquin, et c’est le genre de petit détail que j’aime beaucoup. Sans compter que ça fait très « Livres dont vous êtes le héros » dans l’atmosphère, et ça aussi, j’apprécie beaucoup, j’y retrouve l’étoffe dont étaient tissées les images fantastiques dont je m’abreuvais avidement, enfant. Dans le même ordre d’idée, j’ai adoré les titres très « devanture du Madison Square Garden » des chapitres où il y a un combat entre héros ou scélérats importants. Là aussi, ça ne coûte rien à l’auteur en terme d’effort, mais c’est le petit truc fort sympathique qui marque le lecteur et lui fait considérer le bouquin d’un meilleur œil encore.

Quelques doutes, balayés par une fin extraordinaire

Le reste de l’intrigue est très linéaire : recrutement des personnages, voyage vers la capitale, jonction avec les rebelles, attaque du palais, et combat final (attention, linéaire, prévisible -jusqu’aux dernières pages, du moins, qui, elles, ne le sont pas du tout-, mais en rien inintéressante : il y a des tas de petits mystères qui vont maintenir l’intérêt du lecteur et l’inciter à aller plus loin pour connaître leur explication). Signalons toutefois que la narration est très dynamique, avec changement de point de vue fréquent de héros en héros (ce qui, au passage, n’est en rien pénible ou difficile à suivre ou à lire, l’écriture de l’auteur est très fluide).

Je dois bien l’avouer, quasiment jusqu’à la fin, je me suis fait la réflexion que c’était un petit roman bien sympa, avec des personnages très vivants (paradoxalement 😀 ) et attachants, mais qu’à part dans le dernier quart, tout ça se résumait surtout à une succession de combats (avec beaucoup de classe, certes, dans un bouquin correctement écrit, mais qui manquait un poil de substance et qui évoquait presque par moment un scénario de jeu de rôle bien martial et héroïque). Eh bien vous savez quoi ? Je me plantais (oui, ça m’arrive, faut pas croire !). Parce qu’à la fin, il y a toute une série de révélations, qui remettent tout le bouquin en perspective (notamment sur le vrai protagoniste, qui n’est pas vraiment celui qu’on vous a conduit à considérer comme tel, peu à peu), premier point, et lui font monter l’échelle d’intérêt / habileté de six crans, facilement. Rien dans ce livre n’a été fait par hasard, et l’auteur a disséminé tout un tas d’indices sur la nature réelle de son histoire. Si l’une de ces fracassantes révélations finales est téléphonée, ce n’est en rien du fait d’un manque de subtilité de la part de Hayes : ce n’est en réalité qu’un trompe-l’œil pour cacher deux secrets incomparablement plus gros (et nettement plus difficiles à deviner, bien que ce soit possible pour l’un des deux : à vrai-dire, je m’étais posé des questions en ce sens ; pour ce qui est de l’autre, j’ai lu Banks, pourtant…).

Tout compte fait, cette fin est donc proprement extraordinaire, et si le reste du bouquin était recommandable (sans plus, plus sympathique que réellement indispensable), sa conclusion le fait carrément changer de dimension et en fait, du coup, une lecture incontournable pour qui aime les énormes coups de théâtre finaux (sans compter la Fantasy qui sort vraiment des sentiers battus).

En conclusion

Cette fantasy asiatique (et à poudre !) part d’un postulat très original : un petit garçon a reçu d’un dieu psychopompe le pouvoir de ramener à la vie des héros morts, afin de l’aider à renverser le tyran qui opprime l’équivalent d’une Chine très fantastique dans un monde imaginaire. Seul problème : tous ceux qu’il veut recruter ne sont pas morts, ce qui fait qu’il va d’abord falloir les occire avant de les ramener à la vie !

Voilà une Fantasy portée par des personnages hautement attachants et intrigants (tout comme l’est la base de l’intrigue), et qui, jusqu’à la bataille finale, paraît sympathique mais un peu linéaire et faite d’une succession de combats et de pas grand-chose d’autre. Pourtant, ne vous y trompez pas, rien n’y a été fait au hasard, et la fin, extraordinaire, et basée sur une série de révélations fracassantes, remet tout cela en perspective. De distrayant mais sans plus, le roman prend alors une tout autre dimension, et se révèle dès lors plus que recommandable pour qui aime ce sentiment de « ah, ce salaud d’auteur m’a bien eu ! » et les révélations finales fracassantes. Ajoutons que l’originalité de Never Die (fantasy non-européenne, à poudre, dont les héros ont été ramenés à la vie) le rend de toute façon fort attrayant pour qui cherche un livre qui sort radicalement des sentiers battus de la sempiternelle Fantasy d’inspiration européenne, médiévale, et des élus désignés par une prophétie.

Niveau d’anglais : facile.

Probabilité de traduction : franchement, plutôt que certains éditeurs traduisent des machins qui ont l’air de sortir des années 80, qu’ils s’intéressent à celui-là, ils se rendront service ! Wuxia + Gunpowder + personnages ramenés à la vie + fin qui déchire = novateur, de qualité, bref à traduire !

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce livre, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de ,

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28 réflexions sur “Never Die – Rob J. Hayes

  1. Ping : Programme de lecture des sorties en VO – 2019 | Le culte d'Apophis

  2. J’avoue que je suis mitigée en lisant ta chronique.

    Pour moi l’imaginaire chinois et japonnais sont très différents et je n’aime pas l’idée d’en faire un mix genre « voila je vous fourre tout ce qui est asiatique dedans, de toute façon personne verra la différence, et puis les samourais, les Yokai et les Shinigami tous les ado fans de manga adorent, ça ne pourra que marcher ».

    Sans parler du fait que pour une geek fan de manga et d’anime depuis 25 ans, ces thèmes la ne sont absolument pas originaux pour moi.

    Et en plus ils me font vraiment peur du cliché de l’occidental qui veut fouiller la dedans sans vraiment y connaitre grand chose (ce n’est peut être pas le cas, ça je n’en sais rien, mais même moi je ne me considérerais pas comme maîtrisant le sujet alors que j’y suis confronté depuis des années en tant que fan passionnée)

    Du coup je suis un peu « mehhhhhhh » (grosse moue pas motivée).

    J’aime

  3. Ta chronique m’agace ! Elle me donne terriblement envie de découvrir ce roman mais je ne me sens pas de lire en anglais pour le moment x.x Je le note quand même parce que ça a l’air vraiment énorme. J’ai été super hypée par tout ce que tu racontais. Je prie que la traduction arrive aussi. Comme quoi y’a parfois de bonnes surprises chez les AE 🙂

    Aimé par 1 personne

    • Je suis très pessimiste concernant les probabilités de traduction de ce roman. Et si tu lis l’anglais, de toute façon tu ne trouveras jamais mieux que les 3.99 euros de la VO (en version électronique).

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  4. Whoaaa ce roman a l’air vraiment génial ! Je suis plutôt du genre à éviter de lire des romans en anglais (j’ai déjà une pile monstrueuse à lire en français…), mais je pense que je vais faire une exception pour celui-ci. (Moi qui ne lis jamais d’auto-édité…) Merci pour la découverte !

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  5. Ping : Un février 2019 solaire – Albédo

  6. Ping : The border keeper – Kerstin Hall | Le culte d'Apophis

  7. Ping : The Black Hawks – David Wragg | Le culte d'Apophis

  8. Ohlàlà, j’étais passée à côté de cet article mais qu’est-ce que c’est tentant !
    Ça a été dit plus haut, mais dans ce que tu décris y’a un côté presque manga/shônen qui ne serait pas pour me déplaire en livre. Le qi dans les lames (récemment y’a Demon Slayer que je trouve superbe en anime côté combats), les pouvoirs « improbables » tout ça, les « règles » qui entourent la magie (ne pas pouvoir s’éloigner de celui qui t’a ressuscité, mais pouvoir être potentiellement libéré et rendu à la vie en accomplissant une mission).
    Enfin bref, tu détiens le blog de la tentation absolue et ce n’est pas en continuant à te lire que ma PàL va retrouver une taille raisonnable.

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  9. Ping : L’œil d’Apophis – Hors-série 4 – Toujours pas traduit, toujours pas réédité, que fait l’édition française ? | Le culte d'Apophis

  10. Ping : The maleficent seven – Cameron Johnston | Le culte d'Apophis

  11. Ping : L’œil d’Apophis – HS 5 – Toujours pas traduit, toujours pas réédité, que fait l’édition française ? | Le culte d'Apophis

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