The border keeper – Kerstin Hall

Un court roman absolument unique, que ce soit en terme d’atmosphère, de ressemblances (ou plutôt leur absence !) et de worldbuilding

boder_keeperKerstin Hall est une autrice sud-africaine, membre de l’équipe de Beneath Ceaseless Skies, dont la novella The border keeper est le premier roman (et, à peu de choses près, la première publication, si je me fie à Goodreads), mais, à mon humble avis (ou d’après celui de Max Gladstone, qui a encensé ce texte), certainement pas le dernier. Pour ma part, je serais un peu plus mesuré que l’américain, même si comme nous allons le voir, je reconnais à ce bouquin des qualités certaines, à commencer par son atmosphère unique.

Le résumé est faussement simple : on croit y deviner qu’un homme au passé et aux motifs mystérieux (ils mettront d’ailleurs -au moins- les deux tiers de la novella à se dévoiler complètement) demande à la gardienne de la frontière entre le royaume des vivants (Ahri) et celui des morts (Mkalis) de l’aider à retrouver une femme dans cet Enfer très hiérarchisé. On se dit donc que nous avons affaire à une catabase classique, dans la lignée de celle d’Orphée dans la mythologie grecque. Sauf que… on ne peut pas vraiment réduire tout cela à la recherche par le protagoniste de son Eurydice, et que l’inspiration de cet Au-delà n’a rien de grec, pas plus que sa très singulière géographie. Bref, on se gardera de toute idée préconçue, tant le worldbuilding forgé par Hall est tout à fait unique.

Au final, le plus gros reproche (à part une intrigue un poil floue) qu’on puisse faire à ce livre tient à sa brièveté : il aurait vraiment, vraiment fallu un roman de taille standard et pas une simple novella, tant on aurait aimé en voir et en savoir plus. En tout cas, pour une première publication dans le format (semi-)long, la sud-africaine démontre un potentiel certain, et ce sera clairement une autrice à suivre dans les années à venir (par contre, carton rouge pour la couverture, à la fois peu esthétique et donnant, je trouve, une image dangereusement Young Adult, ce que ce bouquin n’est absolument pas). 

Univers

L’action démarre dans le monde (secondaire, imaginaire) des vivants, Ahri : il possède une frontière, la shadowline, qui évoque vaguement la barrière à Dingos australienne dans sa forme qui a l’air, à priori, banale. À première vue, elle ressemble juste à une clôture qui s’étendrait d’un bout à l’autre de l’horizon. Sauf que… elle est noire comme la nuit, ne reflète aucune lumière, et ne jette aucune ombre de l’autre côté. Et qu’elle n’est pas faite pour protéger vos troupeaux de chiens tout fous fous mais bel et bien pour marquer la frontière entre l’univers des vivants et les 999 royaumes de Mkalis, un Au-delà où les dieux et démons se livrent des guerres éternelles. Cette shadowline est gardée par un puissant personnage, suffisamment redoutable pour terrifier (voire détruire) le pire des démons ou la plus dangereuse des déesses. Cette femme (bien qu’elle se soit parfois incarnée -rarement- dans des corps masculins) porte (entre beaucoup d’autres) le nom de Border Keeper, la Gardienne de la frontière. Le protagoniste va cependant s’adresser à elle via un des patronymes sous lequel elle fut connue jadis, Eris. Son job, c’est d’empêcher que les dieux et les démons ne viennent mettre de l’ambiance sur Ahri, et plus généralement de réguler tout transfert non-autorisé d’un côté à l’autre de la shadowline.

Mkalis est un endroit très singulier : d’abord, chacun (ou presque…) des 999 royaumes (et par « royaume », il faut comprendre, si j’ai bien tout saisi, ce que l’on appellerait en SF un « micro-univers », ou dans le jeu de rôle un « plan d’existence ») est dirigé par un dieu ou un démon. Lesdits royaumes (et donc leurs rois et reines) sont hiérarchisés, les 50 premiers, en gros, étant les plus puissants. Mais quoi qu’il en soit, même les souverains les plus insignifiants ont un pouvoir presque absolu sur leurs sujets, et même sur ce qu’on appellerait en SF les lois physiques ou les axiomes locaux. Et apparemment, ces royaumes se « plient » à ces lois : on en verra un exemple dans l’intrigue quand, dans un domaine où on ne peut pas mentir (sous peine de ressentir une effroyable souffrance), le fait que le protagoniste émette une affirmation forcera la réalité locale à se reconfigurer pour la rendre vraie ! De même, on ne pénètre pas dans un royaume en mode sans-gène, car si on n’a pas obtenu l’aval de son suzerain, il est impossible de franchir ce qui ressemble au tunnel dimensionnel qui y mène. Je précise que si j’emploie beaucoup d’analogies avec la science-fiction pour vous aider à comprendre la singularité de ce worldbuilding, le livre ne relève ni d’une Fantasy déguisée en SF, ni même de la science-fantasy. C’est de l’Arcanepunk mâtiné de Mythic Fantasy pur et dur (clic).

Ensuite, Mkalis est un endroit vraiment très, très, mais alors très fantastique : les deux protagonistes, Eris et Vasethe, vont traverser plusieurs royaumes, et l’autrice va nous en mettre plein les yeux. Ce n’est pas souvent que j’ai l’occasion de parler de sense of wonder pour autre chose que la SF (ça a été le cas pour La bibliothèque de Mount Char par exemple), mais là on est clairement sur ce registre (à ce titre, la révélation finale est tout simplement époustouflante). Songez qu’on contemple, dans cette novella, une forteresse qui se trouve dans un abîme aérien situé… au fond de l’océan, et auquel on accède par des tunnels transparents, ce qui ressemble à d’immenses tours incurvées et jaunâtres qui sont en fait les… côtes du précédent seigneur de ce royaume, une steppe désertique parsemée d’épaves de navires où se cachent des êtres simiesques jouant une musique que n’aurait pas reniée ce mélomane fou qu’était Lovecraft, des chariots tirés par des scarabées géants, un enfant-crabe (si, si) et peut-être surtout une contrée où des cascades d’eau s’élancent vers le ciel en direction de tours volantes faites de saphir et de jade. Alors non, ça n’a rien d’un délire à la Pratchett (mais voyez plus loin tout de même, à ce sujet), tout cela paraît naturel et logique.

Bref, voilà un parfait exemple d’un point que je martèle depuis des années : écrire un bouquin de Fantasy, c’est comme faire un film en disposant d’un super-calculateur de la NASA, de la coopération illimitée d’ILM et de WETA Digital, ainsi que d’un budget de deux milliards de dollars rien que pour les effets spéciaux. Sauf que… dans 99.9 % des cas, on a l’impression d’être dans un banal moyen-âge, avec juste deux dragons, trois sorciers tout moisis et un ou deux sorts vaguement pyrotechniques. Bref, (la charmante) Miss Hall a compris que ça ne coûtait pas plus cher de faire dans le décor spectaculaire (je vais y revenir), et voir une fantasy qui ne ressemble pas à un ersatz de notre bonne vieille Terre fait plaisir. Je n’aime pas le cycle du Disque-monde, mais je lui reconnais bien volontiers une qualité : celle d’être dépaysant. Nous sommes ici dans la même volonté de proposer ce que moi j’appellerais un vrai monde fantastique.

Mais revenons à Mkalis : pour s’y rendre, il faut être mort, ou, si on est toujours vivant, avoir 1/ la permission d’Eris et 2/ disposer d’un « réceptacle », un avatar dans lequel on va pouvoir projeter temporairement son âme dans cet Au-delà. Et le temporairement a toute son importance, comme le fait de suivre à la lettre les règles qui s’appliquent aux vivants en balade aux pays des morts, des démons et des dieux : par exemple, on ne doit manger ou boire à aucun prix. Si on contrevient à tout cela, on est coincé dans Mkalis, mais vu qu’on n’est pas mort, on se retrouve dans une sale impasse : dans le coma sur Ahri, dans l’impossibilité de se réincarner, et à l’état d’âme errante (de fantôme, quoi) dans les Enfers.

Un mot sur les déesses et les dieux : ils sont beaux pour certains, terrifiants pour d’autres, mâles pour les uns, femelles pour les autres, tout ça à la fois pour la plupart. Les jambes et bras multiples donnent une vague coloration hindouiste à la chose, tandis que d’autres éléments sont encore plus vaguement sans doute issus du folklore arabe, voire perse, pré-islamique. Je me demande aussi dans quelle mesure certains décors (les épaves de navires dans la steppe désertique sont assez Namibiennes, je trouve) ou conceptions mythologiques ne viennent pas de la culture sud-africaine de l’autrice. Je ne serais pas étonné si cet enfer à 999 strates sortait autant de quelque mythe Xhosa ou Zoulou que de la cosmogonie Hindouiste ou Chinoise.

Au final, l’autrice a bâti un worldbuilding unique, qui en met plein les yeux et donne une envie démentielle d’en savoir plus. Mais je vais y revenir.

Ressemblances (ou pas…)

Depuis que j’ai ouvert ce blog, début janvier 2016, j’ai toujours été capable d’établir des ressemblances ou des comparaisons nettes entre le bouquin chroniqué et d’autres. Eh bien là, j’en suis incapable. Je ne peux pas dire « ça ressemble à du machinchose », ou alors seulement sur des points extrêmement précis, ou tout au contraire via une impression si floue qu’elle ne m’est probablement que totalement personnelle. Donc soit Kerstin Hall a écrit un livre vraiment complètement original, soit mon inculture est trop grande pour y voir autre chose que l’évident parallèle avec la catabase mythologique, soit il y a bel et bien des parallèles littéraires à faire, mais ils relèvent de sous-genres des littératures de l’imaginaire dont je n’ai ni une connaissance pratique (= des livres que je n’ai jamais lus), ni même théorique. Ce qui est tout à fait possible.

Toutefois, si je devais résumer les voies neuronales qui se sont allumées à la lecture de The border keeper, je dirais que ça a un vague parfum de Randolph Carter visitant non pas les Contrées du rêve mais celles des dieux et des démons de l’Au-delà (vous me direz, maintenant que j’y pense, la différence n’est peut-être pas si grande, cela expliquerait peut-être la « plasticité » des règles de la physique locale), que chaque royaume a de très, très vagues échos des ombres Zelazniennes, que cette barrière d’aspect banal marquant la frontière entre les mondes des vivants et des morts évoque un peu le mur de pierre du cycle de Terremer d’Ursula Le Guin, que l’Au-delà très « bureaucratique » rappelle un point précis de L’inspecteur Zhen et la traite des âmes, que le côté psychédélique des décors et un je-ne-sais-quoi dans l’ambiance et certains personnages m’a replongé dans La forteresse de la perle de Michael Moorcock (bien que je serais bien incapable de vous expliquer pourquoi), et que la façon qu’à Kerstin Hall de vous parler de pays lointains, d’événements antérieurs et d’autres détails qu’elle ne développera soit jamais, soit, en tout cas, pas dans le présent livre, mais qui donne terriblement envie d’en savoir plus et donne du corps au monde à peu de frais, m’a fait penser au récent Never Die et (surtout) à Max Gladstone dans The craft sequence, qui procède exactement de la même façon (je ne suis d’ailleurs pas du tout étonné qu’il ait apprécié cette novella).

Petite remarque, en passant : il me semble discerner ces derniers temps une curieuse tendance, en SFFF en général, vers un imaginaire thanatique. Je citerais, à l’appui de cette impression, les parutions récentes de Summerland, de Never Die dont je parlais plus haut, de Gideon the ninth ou, donc, de The border keeper.

Intrigue et personnages

Au bout d’une voie ferrée (d’où : magie + démons / dieux + trains = c’est de l’Arcanepunk), dans un désert de sel, se trouve une gare où plus aucun train ne s’arrête depuis plus d’un siècle. C’est là que parvient Vasethe, un homme au passé et aux motifs mystérieux, car cet érudit sait que c’est là que se trouve, depuis 400 ans, la Gardienne de la frontière, qu’il appelle Eris, un de ses anciens (et nombreux) noms. Il lui demande de lui faire franchir la shadowline à la recherche d’une femme, Raisha. Elle va accepter, mais dès l’arrivée à Mkalis, les choses vont déraper. Le duo atterit au mauvais endroit, des rumeurs sur des événements très singuliers courent (des royaumes sans suzerain, la création de deux Instruments Divins, des artefacts interdits contrevenant à toutes les lois de Mkalis), et certains vieux ennemis de la Gardienne semblent vouloir l’attirer dans un piège.

Et… c’est tout ce que je vais en dire. Enfin presque. Au début, on a un peu de mal à comprendre le pourquoi de la quête de Vasethe. On sent qu’il nous manque des éléments. Alors pas de panique, l’autrice va vous les fournir, mais à un point parfois très avancé de son court roman (le troisième tiers, voire la toute fin). J’y vois quelques défauts, comme le fait que j’ai du mal à voir comment certaines pièces (mineures) s’emboîtent, et celui que le lecteur passe beaucoup de temps à se demander s’il s’agit d’insuffisances dans l’écriture (Ms Hall débute, après tout) ou d’une chronologie des révélations… disons pas optimale. Mais bon, à la fin, tout (enfin presque) fait sens (je n’ai pas trop compris pourquoi Eris promet, au début, de tuer Vasethe une fois sa mission accomplie), et en terme de sense of wonder, la révélation finale est une énorme mandale de gorille dans la figure, même si l’autre grosse révélation qui la précède, est, elle, complètement téléphonée.

Sachez aussi que la quatrième parle d’un livre dont la thématique centrale serait « la perte et la reconstruction » : c’est tout à fait exact, sauf qu’une fois encore, il va falloir du temps pour qu’elle se cristallise pleinement. Mais quand elle l’est… c’est beau et c’est fait avec sensibilité, effectivement.

Style, ambiance

J’ai trouvé que le style de Kerstin Hall avait quelque chose d’envoûtant : sans jamais donner dans le m’as-tu-lu, elle est capable de donner corps à des personnages très vivants (malgré le fait qu’ils passent leur temps en Enfer, trololol !), de décrire des décors fabuleux, une atmosphère tour à tour étrange, merveilleuse ou angoissante, ou (et c’est là, à mon sens, le plus sidérant exploit) de passer presque sans transition et avec un incroyable naturel du décor miteux de la gare abandonnée d’Ahri et des tâches banales (le ménage, la construction d’une table, le réarrangement du cellier) qu’on y mène aux univers surréalistes de Mkalis (ou inversement, d’ailleurs). Bref, du quotidien banal des mortels à des univers ou des préoccupations relevant du mythologique ou du métaphysique.

Bref, s’il y a encore des choses à améliorer dans le rythme des révélations ou la clarté de points mineurs de l’intrigue, en tout cas Ms Hall maîtrise déjà l’essentiel : un style simple mais envoûtant, la capacité de créer des personnages intéressants, des mondes qu’on a envie de découvrir ET qui sont originaux, une histoire qui intrigue et donne l’impulsion nécessaire pour continuer sa lecture (au passage, avant de lire cette novella, j’ai abandonné la dernière production de… Max Gladstone -dont j’adore l’Arcanepunk, pourtant- et de sa co-autrice Amal El-Mohtar).

Au final, si cette lecture n’est pas encore tout à fait sans défaut (mais c’est une première publication, après tout), elle marque aussi l’émergence d’une autrice qui ne devrait pas rester méconnue très longtemps, à mon sens. J’espère aussi que cet univers, au potentiel qui est très loin d’avoir été épuisé dans cette trop courte novella (le First, la mention à l’ascension, la révélation finale et ses conséquences, etc), sera développé dans d’autres textes, longs (à la Gladstone) ou courts (à la P. Djéli Clark). Telle est ma prière à Thor… pardon, Tor  😀

Niveau d’anglais : moyen, tendance facile.

Probabilité de traduction : bonne question. Je dirais faible, personnellement. C’est trop fantastique, pas assez sur-écrit et trop original pour nos chers éditeurs, qui ne prendront pas de risque sur une autrice encore inconnue.

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur cette novella, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de FeydRautha, celle de Fourbis et Têtologie,

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19 réflexions sur “The border keeper – Kerstin Hall

    • Non. Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit de Vancien là-dedans (même si je peux me tromper), et je ne qualifierais pas vraiment ça de Dark, même si effectivement, ça tourne autour de la mort, de l’Au-delà, des démons, d’une forme de déité psychopompe, etc. C’est très difficile de classer ce bouquin, en fait. Ce qui, pour moi, est la marque des meilleures œuvres : elles ne ressemblent à rien d’autre, elles définissent un genre singulier qui sera ensuite exploré par d’autres auteur(e)s.

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        • C’est beaucoup plus exotique que chez Vance. Là l’autrice joue carrément avec les lois de la physique et présente des choses qui ne peuvent exister que dans un univers de fantasy extrême. Pour moi, on est plus proche des Contrées du rêve de Lovecraft ou de Terry Pratchett, comme je l’évoque dans l’article.

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    • Non. Le Weird / New Weird, c’est un mélange de codes de SF, de Fantasy, d’Horreur, etc. Comme je l’explique dans la critique, ici, nous sommes sur une pure Fantasy, classifiable dans l’Arcanepunk pour le niveau de technologie (trains) et dans la Mythic Fantasy parce que tout tourne autour des dieux / démons / de l’Au-delà / d’une entité psychopompe. Mais ça n’est en rien du New Weird à la Miéville / Ligotti / VanderMeer. Si tu veux vraiment un point de comparaison, ça ressemble plus à du Max Gladstone qu’aux auteurs que je viens de citer.

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  1. Mince alors, moi qui n’aime pas les Novella (qui plus en anglais !), vous allez réussir à me convertir… Voilà une critique qui m’intrigue beaucoup, merci pour votre travail de défricheur !

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    • Oui, c’est assez extrême. Je commence à avoir une certaine habitude des Fantasy « exotiques » (d’inspiration asiatique, arabe, moghole, indienne d’amérique, aztèque, polynésienne, etc), mais là c’est vraiment poussé à un degré (à mon sens) inédit.

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