Lorsqu’un blog dépasse un certain nombre d’années d’existence et / ou d’articles, et à la condition que de nouveaux abonnés rejoignent sans cesse les rangs de sa communauté, il devient de moins en moins probable que les critiques et articles les plus anciens soient lus. Tout le monde n’a malheureusement pas le temps, ou l’envie, de se replonger dans les archives, sans compter qu’il peut être décourageant de débarquer sur un site qui compte des centaines de posts et de ne pas savoir par quelle voie attaquer cette montagne. Dans la boucle temporelle est une série d’articles conçue pour guider les nouveaux venus dans la masse de chroniques et autres articles de fond du blog, leur indiquant ce qu’ils devraient lire en priorité, remettant en lumière des posts oubliés mais potentiellement intéressants. Charge aux aponautes, ensuite, d’explorer les différents menus du blog pour lire le reste. Mais pour faire court, c’est bel et bien d’une sorte de résumé, en forme de best of, de ce qui s’est déroulé de plus marquant dans les précédentes « saisons » (comme on dirait si le blog était une série télévisée) de l’histoire du Culte.
Le concept étant lancé dans le sillage du quatrième anniversaire du blog, en janvier 2020, chacun des « épisodes », appelés itérations, de cette série d’articles remonte de quatre ans en arrière, mettant en lumière en moyenne trois articles du mois concerné (si un mois a été exceptionnellement prolifique et qu’un autre n’est pas spécialement riche en chroniques à remettre absolument en avant, la règle « 4 ans en arrière, mois à mois » peut éventuellement être outrepassée). Ainsi, en ce mois de novembre 2020, nous allons nous re-pencher sur ceux de novembre 2016. La présentation des articles s’accompagnera aussi d’un petit commentaire replaçant, parfois, ces posts dans le cadre plus général de l’histoire du blog.
Vous pouvez retrouver toutes les itérations sur cette page ou via ce tag. Continuer à lire « Dans la boucle temporelle – itération 11 : novembre 2016 »
Le 4 décembre 2020, Albin Michel Imaginaire (AMI) mettra à disposition gratuitement la version électronique de la nouvelle Avec du sang sur les mains d’Adam-Troy Castro. Celle-ci fait partie d’Émissaires des morts, un ouvrage réunissant ce texte, trois autres nouvelles ou novellae, ainsi que le roman éponyme. Attention toutefois, car si la mise à disposition de Avec du sang sur les mains à la date initialement prévue m’a été confirmée par Gilles Dumay en personne, la sortie du recueil Émissaires des morts, théoriquement prévue de longue date le 6 janvier 2021, pourrait éventuellement être repoussée en raison de la situation sanitaire actuelle, et, au moment où je rédige ces lignes, reste incertaine (et ce même si mes camarades blogueuses et blogueurs reçoivent leurs SP en ce moment même).
J’ai déjà parlé, sur ce blog (dans la critique de
Quiconque s’est intéressé, même vaguement, à l’histoire de la SF (ou quiconque a lu le numéro 94 de Bifrost) sait que John W. Campbell y a une importance capitale via ses activités de rédacteur en chef, de découvreur et promoteur de talents littéraires (Asimov, van Vogt, Heinlein, etc : excusez du peu !). Mais il était aussi auteur (comme Pierre-Paul Durastanti, également traducteur du texte dont je vais vous parler aujourd’hui, l’explique fort bien dans sa préface), et il a donné au genre une histoire qui sera rendue légendaire par une de ses trois adaptations cinématographiques, à savoir The thing de John Carpenter. Parue en… 1938, La chose (ici proposée par le Belial’ dans une traduction inédite) est une novella d’une étonnante modernité, un précurseur de la SF horrifique, et un des grands classiques du genre dans son ensemble. Malgré son ancienneté, c’est donc un court roman tout à fait digne d’être lu, surtout si vous avez apprécié le long-métrage de Carpenter et souhaitez revenir à ses sources.
Sur ce blog, certains romans sont distingués par un tag prestigieux (si, si) : (roman) culte d’Apophis, qui représente une combinaison de coup de cœur hautement subjectif et surtout de ce que je pense être, objectivement, le meilleur de ce que les littératures de l’imaginaire ont à offrir. À la base, le tag a été attribué aux livres lus après la fondation du Culte, le 5 janvier 2016. Mais au fil des années, certains aponautes m’ont posé la question : et donc, quels sont les (romans) cultes d’Apophis lus avant cette date ? Eh bien la série dont fait partie le présent article, Panthéon Apophien, a précisément pour but de vous parler des cultes avant le Culte, entre 1985 et fin 2015. Chaque article vous présentera trois romans ou cycles, retraçant également en parallèle de façon plus ou moins chronologique (c’est loin, tout ça…) ce qu’a été mon parcours personnel de lecteur de SFFF et mon état d’esprit de l’époque.
David Marusek est un écrivain américain, auteur de quatre romans et d’une douzaine de textes courts, dont celui dont je vais vous parler aujourd’hui. Cette novella, son troisième texte publié, a été, depuis, intégrée (sous une forme révisée) au roman
Le 18 novembre 2020 est prévue la parution de Un soupçon de haine de Joe Abercrombie, premier tome d’un nouveau cycle (L’âge de la folie) s’inscrivant dans l’univers de la Première Loi et reprenant certains de ses personnages emblématiques… et surtout leurs descendants. Le second tome, The trouble with peace, est paru en VO le 15 septembre 2020, et sa critique vous sera proposée prochainement sur ce blog (en décembre si le programme est respecté). Bien entendu, cette date du 18 novembre doit être prise avec des pincettes vu la situation de confinement actuelle, même si rien n’empêche qu’elle soit respectée pour la version électronique. D’ailleurs, vu qu’au moins (à ma connaissance) trois éminents membres de l’encadrement de Bragelonne fréquentent ces lieux, une confirmation serait vivement appréciée 😉
Dave Hutchinson est un auteur britannique exerçant aussi bien dans la forme longue que dans la courte (il est l’auteur de romans, de recueils de nouvelles, de novellas -dont celle dont je vais vous parler aujourd’hui- et est aussi anthologiste, excusez du peu !). Il est titulaire d’un British Science Fiction Association Award du meilleur roman. Il a eu un curieux parcours, ayant fait une pause de deux décennies dans l’écriture pour se consacrer à son métier de journaliste. Dans ses textes, il a l’habitude de mêler les genres : horreur, science-fiction, fantasy, surnaturel, etc. Acadie est son premier texte traduit en France. Vu sa qualité, espérons que ce ne sera pas le dernier (sa novella The push a également l’air très intéressante).