Apophis Box – Mai 2023

L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Celle-ci est dévoilée au début ou au mitan du mois. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.

Vous pouvez retrouver les Apophis Box précédentes via ce tag.

Extension des horizons – ils viennent de la mer et pas du ciel : non-humains sous-marins

Si je vous dis « une espèce non-humaine débarque / est brusquement découverte dans un roman de SFFF », vous allez typiquement penser « extraterrestres », « SF » et « ils viennent du ciel / de l’espace ». Sauf qu’on peut aisément vous sortir des contre-exemples (nous allons d’ailleurs en voir plusieurs) : il peut s’agir d’une race certes non-humaine, mais issue de la même planète que notre espèce, y compris dans un monde secondaire (imaginaire) ; le livre peut facilement relever du Fantastique ou de la Fantasy ; et enfin, même en cas de SF et d’une créature venue d’ailleurs, la nature de cet « Ailleurs » peut être très différente d’une « banale » planète extrasolaire (une autre dimension, un univers parallèle, le Ciel ou l’Enfer, etc.). Il y aurait donc tout un champ thématique à défricher, mais nous allons nous concentrer aujourd’hui spécifiquement sur des êtres venus (au moins de prime abord) des profondeurs sous-marines, en variant à chaque fois de genre littéraire.

Dans le film Abyss, une équipe de forage pétrolier sous-marine découvre une race non-humaine technologiquement avancée au fond des… abysses (ça alors !), dotée de la capacité, notamment, de créer d’énormes tsunamis à volonté. Ces êtres sont sur le point d’éradiquer l’Humanité (une bonne part de notre population totale vit à proximité des côtes), jugeant notre espèce violente et cruelle, quand le sacrifice d’un des ouvriers du pétrole les convainc de nous laisser une deuxième chance. Une énorme cité sous-marine jaillit alors des flots, révélant leur existence aux yeux du monde entier. Petit aparté, pour ceux qui se poseraient la question, la novélisation du long-métrage, signée Orson Scott Card, évacue la question de savoir s’il s’agit bien de créatures venues d’un autre monde ou si il s’agit plutôt d’une deuxième espèce intelligente et technologiquement avancée née sur la planète Terre ; ils viennent bien d’Ailleurs. Voilà pour le volet SF de la thématique « Ils viennent de la mer ».

Il existe aussi des exemples de la même thématique, mais relevant cette fois de la Fantasy et ne se passant pas sur Terre, mais dans un monde secondaire. Dans le diptyque Vaisseau d’Arcane, par Adrien Tomas, il existe plusieurs races non-humaines (dont des orcs assez inhabituels sans être pour autant totalement originaux), mais la plus remarquable est formée par les Poissons-Crânes (des poissons des abysses transformés en créatures intelligentes par l’effet mutagène de la magie dans cet univers -pensez aux Skavens de Warhammer Fantasy) qui ont une civilisation technologiquement assez avancée (tendance Steampunk), se sont mis à explorer la Surface (avec un grand « S ») en aéroscaphes arachnoïdes et ont noué des relations avec les espèces natives des terres émergées. Certes, ils ont un certain parfum de Profonds lovecraftiens (voir plus loin), mais ont aussi suffisamment de particularités qui leur sont propres pour constituer une indéniable réussite en matière de worldbuilding. On signalera d’ailleurs que cette Fantasy Industrielle (Arcanepunk) à la française possède bien d’autres atouts à même de vous séduire, comme vous l’apprendra la courte critique que j’avais écrite, à l’époque, pour Bifrost.

Le dernier mais non des moindres, le Fantastique est fort dignement représenté par certains des textes les plus fondamentaux de Lovecraft, Le Cauchemar d’Innsmouth et L’Appel de Cthulhu. Dans le premier, on découvre une race de poissons intelligents bipèdes, les Profonds (ou « Ceux des profondeurs »), qui vivent sous les eaux, dans des cités ayant des dizaines de milliers d’années. L’une d’elles est située près d’Innsmouth, ville côtière (fictive) du Massachussetts. Elle est connue pour la quantité très inhabituelle de poissons dans ses eaux et l’apparence tout aussi singulière de ses habitants… et pour cause. Car loin d’une invasion tonitruante, les Profonds y mènent une infiltration silencieuse, comme en d’autres lieux de la Terre, basée sur des cultes ésotériques… et pire encore. La chose finira par être connue des autorités, qui lanceront carrément une opération militaire, attaquant la cité des créatures avec un sous-marin. Dans L’appel de Cthulhu, le lecteur découvrira l’existence de la mythique créature éponyme, puissant extraterrestre vénéré à l’égal d’un dieu maléfique, emprisonné dans une ville ou « tombe » sous-marine, dans un état de stase, de coma ou de sommeil, mais pouvant influer sur les humains via des rêves ou ses cultistes déments (un peu comme votre serviteur : dieu maléfique influençant le monde littéraire via ses cultistes  😀 ).

Un point amusant est que la cité de R’lyeh où est enfermé Cthulhu se voit donner une localisation très précise par Lovecraft, et que certains, soit sérieusement, soit dans leur fiction, ont été tentés de relier cette localisation à des phénomènes avérés mais aux causes mystérieuses, comme le Bloop par exemple. Mélangez les éléments fictifs lovecraftiens, des éléments réels, avérés, et le thème « envahisseurs venus d’Ailleurs » cher, notamment, à X-Files, et soudain, vous obtenez une classe entière de néo-lovecrafteries inédites (il y en a plusieurs autres, comme celle qui consiste à donner une place d’honneur à tout ce que Lovecraft méprisait ou invisibilisait : les femmes, les personnes de couleur, le sexe, etc.). Er donc…

La trilogie (du samedi) des X-Lovecrafteries : Kiernan, Stross et Delta Green

Les Années Folles, c’est bien beau, mais certains se sont demandés ce que donnerait le Mythe de Cthulhu s’il était transposé dans des périodes plus contemporaines, Guerre Froide ou plus près de nous encore (voire dans un futur plus ou moins proche). Mystères et conspirations étant un élément lovecraftien tout aussi fondamental que son ancrage temporel dans les années Vingt, certains autres (parfois les mêmes auteurs) ont croisé la chose avec les thématiques trouvées dans des séries basées sur l’Étrange, X-Files en premier lieu. Enfin, alors que la militarisation de l’organisme extraterrestre (la saga Alien) ou de l’être doté de pouvoirs hors du commun (les Mutants des comics Marvel) était un thème récurrent, d’autres encore se sont demandés qui pourrait faire de même avec les bestioles du Mythe. De très belles réponses ont été apportées à ces interrogations ou réflexions, aussi bien dans le jeu de rôle que dans la littérature SFFF.

Les_agents_de_DreamlandCommençons par parler de ce qui est sans doute la néo-Lovecrafterie en général (pas seulement parmi les X-Lovecrafteries) la plus bluffante, à savoir le magistral Les Agents de Dreamland de Caitlin R. Kiernan (autrice qui débarquera d’ailleurs prochainement chez Albin Michel Imaginaire), et… Comment, cet UHL s’est très mal vendu ? Parce que ce bouquin serait « incompréhensible », vous dites ? Ah ! Mais laissez-moi rire ! Oui, c’est relativement exigeant, mais la plupart d’entre vous a lu bien plus ardu (Anatèm, Terra Ignota, etc.). Certes, quelques connaissances préalables à propos des races et des dieux (et des textes) lovecraftiens sont un plus, mais ne pas les avoir ne rend pas non plus la chose illisible. Donc, si vous êtes prêt(e) à y mettre un minimum de bonne volonté, vous serez récompensé(e) par un texte qui, sur bien des plans, fait mieux que Lovecraft lui-même. Si, si. D’ailleurs, ce n’est pas tous les jours que le plus grand spécialiste de l’auteur, S.T. Joshi en personne, compare une autrice ou un auteur à ces géants que sont Ligotti et Dunsany : excusez du peu ! Je vous recommande donc vivement la lecture de ma critique complète de la VO, parce que franchement, que cette novella magistrale se soit aussi mal vendue est aussi incompréhensible que non-euclidien. Ah, et tant que j’y suis, si le second volet du cycle Tinfoil Dossier, Black Helicopters, est très mauvais, en revanche, le troisième, The Tindalos Asset, est hautement digne de lecture par les anglophones parmi vous qui auraient apprécié Les Agents de Dreamland. Il n’est d’ailleurs pas sans rapport avec deux des points mentionnés dans le sujet précédent  😉 Enfin, si vous hésitiez à vous lancer dans cet UHL, surtout vu sa réputation, si vous possédez le numéro 99 de Bifrost, vous y trouverez une nouvelle de l’autrice, Noirs vaisseaux apparus au sud du paradis, qui en constitue la suite mais vous donnera une idée correcte de l’intérêt considérable de la chose (clic).

Delta Green est un cadre de campagne contemporain pour le mythique jeu de rôle L’Appel de Cthulhu, publié pour la première fois en 1997 mais dont le monde était déjà présent dans un fanzine datant de 1992. Il est centré sur l’organisation secrète éponyme créée par le gouvernement américain justement dans le sillage du raid sur Innsmouth que je mentionnais plus haut. Les joueurs y incarnent des personnages travaillant pour diverses agences fédérales (CIA, FBI, etc.) et tentant à la fois de combattre les horreurs du Mythe et d’en dissimuler l’existence au grand public (Vous commencez donc à voir le lien entre X-Files -des agents du FBI confrontés à l’inexplicable-, voire Men in Black, mais en plus sérieux ?). Ils entreront en conflit, au cours de l’histoire de la société secrète Delta Green, avec d’autres organisations occultes (dans les divers sens de ce terme) similaires, qui, elles, font face à d’autres menaces, comme des extraterrestres plus « conventionnels » (les Petits Gris, quoi !). Divers suppléments ou éditions permettent de jouer à différentes périodes de l’existence de Delta Green, des années 60 aux 2010.

Charles Stross a écrit divers textes qui se situent au croisement spirituelvdes deux univers précédents : il y a tout d’abord son cycle de la Laverie, qui mélange un James Bond qui serait plus gratte-papier et geek que séducteur et tueur, humour, nazis et créatures du mythe, mais il y a aussi une nouvelle moins connue, mais d’un intérêt, à mon humble avis, encore plus grand, Une guerre encore plus froide, qui ne se déroule pas dans le même univers que la saga de la Laverie mais dans un autre aux fondamentaux très proches. Mélange de New Weird, de SF, d’uchronie et d’Histoire secrète, ce texte absolument fascinant (et je pèse mes mots) montre la militarisation des créatures du Mythe au cours de la Guerre Froide. La fusion entre éléments Lovecraftiens, réels, uchroniques et science-fictifs est pertinente et superbement réalisée. Ce texte permet aussi de se rendre compte de ce qu’aurait pu donner le cycle de la Laverie sans le côté geek et humoristique, mais plutôt avec un ton noir et empli de gravité.

Magie éco-destruc… BREAKING NIOUZE, LE RETOUR DE BLACKWOLF !

Nous interrompons le cours de nos programmes (le sujet sur la magie qui détruit l’environnement sera présent dans l’Apophis Box de juin, pas de panique) car une nouvelle étonnante est tombée sur les téléscripteurs de l’Apophistan State TV pas plus tard qu’hier soir : les anciens parmi vous se souviennent sans nul doute de Blackwolf, capitaine à la barre du Blog-O-livre, excellent site consacré aux littératures de l’imaginaire tenu par un blogueur apprécié et respecté de tous dans le milieu. Si vous ne connaissez pas ce site, n’hésitez pas à aller y faire un tour, car l’homme savait, à son époque, faire preuve d’un remarquable sens critique, sans nul doute un des meilleurs de la blogo SFFF. Alors qu’il fait un retour un peu inespéré, disons-le honnêtement, après quatre ans d’absence (je suis bien placé pour vous dire, ayant récemment été absent un douzième de cette durée, à quel point les stats peuvent plonger fort et vite…), je pense qu’il a autant besoin de visibilité que les blogueurs moins connus que je mets d’habitude en lumière dans l’Apophis Box. Sachant qu’outre les nouveautés qu’il va bientôt sortir, vous avez littéralement des tonnes de critiques plus anciennes à vous mettre sous la dent 😉 Souhaitons donc un bon retour à notre cher Blackwolf !

Sorties poche intéressantes du mois de Mai 2023

Deux sorties particulièrement intéressantes sont à signaler parmi les romans qui débarquent en format poche ce mois-ci : d’abord, le 11 mai dernier, est sorti chez Folio SF Célestopol 1922 du camarade Chastellière, un auteur dont je vous ai amplement parlé ces derniers temps (j’arrête, c’est promis, pas taper…). Ce second recueil de nouvelles de « Steampunk slave sur la Lune » (même si c’est bien plus riche, compliqué et subtil que ça) peut se lire de façon tout à fait indépendante de Célestopol premier du nom, ce que j’ai d’ailleurs moi-même fait, m’apercevant, au passage, que cet ordre de lecture « inversé » est probablement plus intéressant que l’ordre normal (je ne peux en dire plus sans divulgâcher). Et ce d’autant plus que ce deuxième opus est d’encore meilleure qualité que son prédécesseur. On espère d’ailleurs qu’un troisième volet verra le jour, tant on sent que l’auteur a encore bien des choses à nous dévoiler ou à nous conter !

La seconde sortie à noter (demain, 24 mai 2023) est celle de l’excellent L’Artefact de Jamie Sawyer, premier tome d’une trilogie de SF militaire, Lazare en guerre, qui, je le précise pour les récalcitrants à ce sous-genre mal-aimé en France, mêle de façon admirable Science-Fiction de « divertissement » et « intelligente ». Et si vous êtes adepte de SF martiale, je n’ai pas besoin de vous expliquer à quel point celle-ci se fait rare dans le paysage éditorial Hexagonal, et donc l’intérêt que représente la sortie d’une bonne SF militaire, en plus. L’artefact est, bien au-delà de son positionnement taxonomique, un roman de science-fiction remarquable, qui se sert de l’ailleurs et de demain pour explorer des thématiques extrêmement profondes : abstraction et déshumanisation de la guerre via l’utilisation croissante de drones, mort, folie, mysticisme (l’auteur s’est puissamment inspiré de Conrad et de Coppola, Kellerman n’étant qu’un autre Kurtz), traumatismes psychologiques, etc. Mais même sur un pur plan baston, ce mélange d’AvatarAlien / AliensWarhammer 40 000 et Apocalypse Now vaut le détour, grâce à son ambiance noire et désabusée, grâce à son rythme savamment étudié, à la psychologie très développée de son personnage principal et à son côté prenant, parfois coup-de-poing. Bref, un excellent livre ! Et si vous êtes un(e) vrai(e) adepte de l’Apophisme, comme semblent l’être les camarades du Livre de Poche (merci !), comment ne pas succomber à une couverture aussi remarquable :

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11 réflexions sur “Apophis Box – Mai 2023

  1. « Les Agents de Dreamland » est sur ma liste des lovecrafterie à lire.
    J’avoue la modernisation du mtyhe via Delta Green me plait beaucoup, tant le jeu que les romans et nouvelles (j’en ai déjà chroniqué quelques-un). Si ça te tente, il y a une chaine YouTube qui fait de chouettes vidéo des campagnes du JDR Delta Green.
    D’ailleurs, à cause de Delta Green, j’ai moi-même une lovecrafteie moderne dont je dois finaliser l’écriture un jour.
    Quant au cycle de la Laverie, il me fait méchamment de l’œil, mais sa traduction en français semble assez chaotique. Je pense que je vais faire comme ce que je prévois pour la Culture ou le Disque-Monde, le jour où je vais me lancer tout lire d’un coup.

    J’ai vu passer le retour de Blog-O-livre, que je ne connaissais pas, mais que je vais suivre à l’avenir.

    Pour l’artefact, je m’en vais de ce pas (re)lire ta chronique.

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  2. Marrant, je viens juste de mettre le cycle de Lazare en guerre dans ma PAL justement, je devrais les lire dans… heu… quelques années je dirais.
    Mais dans la première thématique du jour, comment ne pas parler de la guerre des salamandres, roman culte de Karel Capek sortie en 1936 ?
    Métaphore de la montée du totalitarisme et de l’impérialisme nazi, illustration de la revendication du fameux « espace vital » et plus généralement, de la tendance de l’homme à corrompre tout ce qui l’entoure, c’est le premier auquel j’ai pensé dans ce domaine.

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    • Oui, quand je traite une thématique SFFF dans l’Apophis Box, je me contente de trois exemples, en général, parfois un peu plus, histoire que l’article reste d’une taille raisonnable. Mais oui, c’est sûr, on peut citer bien d’autres livres importants relevant de la même thématique ou de thématiques connexes.

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  3. Bonjour! Je vais de ce pas chez mon libraire. Je me prends Celestopol et Lazare en guerre (je ne lis pas beaucoup de sf militaire mais puisque tu recommandes le Jamie Sawyer j’ai hâte de le découvrir)
    Merci pour ces chouettes recommandations!

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  4. J’ai lu les deux séries de Jamie Sawyer se déroulant dans cet univers sf et je n’ai hélas pas été convaincu… Il y a en effet de bonnes bases et des personnages aux développements intéressants, mais il y a certains éléments de l’univers qui m’ont franchement fait sortir de l’histoire tellement je trouvais ça mal fichu, comme le commandement de l’alliance qui passe son temps à s’en prendre plein les dents que ce soit sur le front ou de façon plus directe, le camp d’en face des méchants très très méchants parce qu’ils sont méchants MAIS qui ont tellement d’agents infiltrés dans l’alliance qu’on se demande ce qui motive ceux-ci, et à chaque fois une fin de série que j’ai trouvé assez confuse tellement elle vise surtout l’action over-the-top. Et en plus de tout ça, certains éléments scénaristiques qui sont tout bonnement illogiques et absurdes.

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    • C’est sûr que les tomes 2 et 3 de la trilogie initiale sont beaucoup plus orientés action que le premier, et qu’ils ne sont pas au niveau de celui-ci. Mais le tome 3, sur le strict plan de l’action, envoie tout de même sacrément du lourd. Concernant la deuxième trilogie, je n’ai lu que le tome 1, donc je ne peux me prononcer.

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