Enthousiasmant
Le soulèvement de Persépolis est le septième volume du cycle The Expanse, après L’éveil du Léviathan, La guerre de Caliban, La porte d’Abaddon, Les feux de Cibola, Les jeux de Némésis et Les cendres de Babylone. La saga s’achèvera (en VO) en 2020 avec la sortie du neuvième roman. Le tome 8, Tiamat’s wrath, est, lui, sorti en mars 2019 en anglais (et débarquera donc vraisemblablement dans la langue de Molière l’année prochaine).
Après un tome 6 correct mais pas particulièrement enthousiasmant non plus, ce septième livre repart, lui, sur des bases à la fois vigoureuses et (par certains côtés, du moins), novatrices. Il vous cueille dès les premières pages et ne vous laisse pratiquement plus un moment de répit jusqu’à la fin. Et surtout, il marque de très gros changements, à la fois dans la géopolitique de cet univers mais aussi dans le microcosme que constitue l’équipage du Rossinante. Bref, c’est pour moi un des meilleurs tomes du cycle, avec les 2 et 5, et surtout, il commence enfin à répondre à certaines questions laissées en suspens depuis aussi loin que le tome 4. Reste à espérer que Tiamat’s wrath poursuivra dans la même veine : si c’est le cas, ce pénultième (^^) tome risque d’être, lui aussi, très agréable à lire !
Avertissement : arrivé au tome 7 d’un cycle, les spoilers sur les romans précédents sont inévitables. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de les lire, ce qui suit est donc à vos risques et périls.
Situation, base de l’intrigue
Première surprise, ce tome 7 se déroule… trente ans après la fin des Cendres de Babylone. Comme l’avait suggéré Holden, l’Union des transports a été mise en place, donnant un nouveau rôle aux Ceinturiens, celui du contrôle de tout ce qui se passe (transport, stations spatiales) au-delà de l’atmosphère des 1300 planètes colonisées. L’Union a, de plus, bâti trois énormes cités spatiales dans le Système Solaire, des stations mobiles capables d’accueillir des centaines de milliers de personnes. C’est une vieille connaissance du lecteur, Camina Drummer, qui la dirige. La Terre (qui vient à peine de récupérer des frappes ordonnées par Inaros) et Mars ont formé une Coalition et sont liées comme elles ne l’ont jamais été jusque là sur le plan politique et militaire.
Deuxième surprise, le roman s’ouvre sur Laconia, la colonie fondée par Duarte et ses exilés martiens. Pour faire court, ils ont fondé une société qui ferait passer Sparte pour un camp de vacances Baba Cool et les nazis pour des gens pleins d’empathie. Une des premières scènes montre d’ailleurs l’Enclos (avec un grand « E »), le lieu où leurs scientifiques font des expériences mettant en jeu la protomolécule sur des animaux… et des humains. Et il en faut bien peu pour être condamné à ce sort terrible : un des personnages dont on suit le point de vue dans le livre, Singh, a dénoncé un de ses supérieurs (et son mentor…) parce qu’il avait refusé de faire un rapport sur deux de ses Marines qui s’étaient simplement endormis en service… Et ledit gradé s’est retrouvé directement expédié dans cette antichambre de l’enfer ! Tout ceci devient encore plus intéressant quand on vous montre d’emblée que Duarte a bénéficié d’un traitement qui le rend plus qu’humain grâce aux découvertes faites lors desdites expériences, que vous apprenez (plus tard) que la thèse du type portait, en gros, sur la manière de s’emparer d’un système solaire en tirant le moins possible (si, si) mais en manipulant l’économie, les médias, en utilisant des tactiques de guerre psychologique, etc, et, surtout, que le système de Laconia n’a pas été choisi au hasard par ces martiens dissidents, mais parce qu’en orbite, les créateurs de la protomolécule y avaient laissé… un chantier spatial. Et vous vous doutez bien que les laconiens n’ont pas laissé toute cette belle machinerie dormir, n’est-ce pas ?
Nous allons ensuite assister à l’expédition du Rossinante sur Freehold, une planète qui a décidé de contrevenir aux règles de franchissement des anneaux édictées par l’Union et qui, de plus, veut commercer avec qui elle veut sans donner sa commission à cette dernière. Ce qui entraîne la colère de Drummer, qui expédie Holden afin de leur signifier un blocus et donc de faire un exemple devant dissuader d’autres colonies d’adopter le même genre d’attitude. Le capitaine, qui comprend qu’une telle mesure peut signifier la disparition pure et simple de cette société, va, comme à son habitude, adopter une interprétation très « créative » de ses instructions. L’incident, cependant, va le faire réfléchir à ce qu’il veut faire… ou pas pour l’Union, et les conduire, Naomi et lui, à prendre une décision longtemps repoussée. Décision qui va avoir d’énormes conséquences sur le reste de l’équipage, à savoir Alex, Amos, Clarissa (qui, comme on dit en pareil cas chez moi, à Marseille, est « bien fatiguée ») et Bobbie. À ceci près qu’au moment où les conséquences de ce changement de paradigme commencent à peine à se faire sentir, un invité inattendu va venir mettre de l’ambiance sur la station Médina, impulsant un autre changement de paradigme qui, lui, va affecter bien plus que le microcosme du Rossinante !
Ressenti et analyse
L’élément d’analyse qui vient bien entendu immédiatement à l’esprit est que ce tome 7 s’inscrit dans le schéma général du cycle (dont je vous parlais dans ma critique des Cendres de Babylone), à savoir que dans le duo qu’il forme avec Tiamat’s wrath, il sert à installer un nouveau paradigme, dont les conséquences ne se feront réellement sentir que dans le second des livres. On peut cependant dire qu’il y a une évolution, puisque Le soulèvement de Persépolis installe d’abord un premier paradigme (l’Union, la Coalition Terre-Mars -CTM-), avant assez rapidement d’en installer un second, lié à Laconia, qui vient remplacer le premier. Et cette nouvelle donne change radicalement la géopolitique de l’univers de The Expanse : en effet, jusqu’ici, à part à la rigueur dans le tome 4, tout était centré, sur ce plan, sur le Système Solaire : luttes entre Terre et Mars, aspirations à la liberté et à la justice sociale et économique pour la Ceinture, exploitée et opprimée par les planètes intérieures, puis prise de contrôle par la Flotte Libre d’Inaros du Système Solaire au nom des Ceinturiens. Dans ce tome 7, une nouvelle puissance, issue certes en partie de Mars, mais qui s’est surtout développée dans un autre système stellaire, vient prendre le pouvoir, avec une terrifiante facilité, une sorte de Blitz cosmique qui se double d’une tranquille confiance dans le fait que tout ceci n’a rien d’exceptionnel, que c’est inéluctable et que donc, l’accepter placidement est la seule attitude rationnelle. Ce qui, on le verra, ne sera pas le cas.
On ne peut s’empêcher de noter d’emblée le vent de fraîcheur que l’introduction des Laconiens fait souffler sur le cycle, justement du fait que, au moins sur certains plans, elle nous sort des schémas et des personnages avec lesquels nous cheminions depuis la bagatelle de six (gros) tomes. De plus, si on ajoute à ce fait le rythme vigoureux et la narration globalement efficace, nous nous retrouvons avec un tome 7 plus nerveux et plus intéressant que la plupart des autres. Il faut aussi tenir compte du fait qu’alors que Les cendres de Babylone était très prévisible et donnait plus le sentiment d’un passage obligé en terme narratif et géopolitique qu’autre chose, Le soulèvement de Persépolis est bien moins balisé et nous fait naviguer dans des eaux à la fois novatrices pour ce cycle et dont la découverte est, de fait, bien plus excitante. Combinons à cela un nouveau personnage laconien (Singh) intéressant (je vais y revenir) et de gros changements chez les héros déjà connus (dont la disparition de l’un d’entre eux), une action militaire soutenue et une société laconienne dont les particularités invitent autant à l’effroi qu’à la réflexion, et nous obtenons un roman d’une efficacité assez redoutable.
Ce tome 7 a aussi le gros mérite, à mon sens, de commencer à répondre à certaines questions qui, pour certaines, étaient en suspens depuis Les feux de Cibola, comme le sort de Duarte et de ses hommes, celui des colonies, ou, surtout, la technologie extraterrestre présente sur certaines d’entre elles, qu’elle émane des créateurs de la Protomolécule… ou de leurs ennemis. D’ailleurs, Le soulèvement de Persépolis va vous faire vous poser de nouvelles questions à ce niveau, quand l’utilisation de l’arme la plus redoutable des laconiens a des conséquences inattendues et inquiétantes… pour tout le monde, eux y compris.
Signalons que sur le plan de la narration, le nombre de points de vue a beaucoup diminué par rapport aux Cendres de Babylone : on en compte « seulement » neuf, dont certains sur un seul chapitre, et dont l’écrasante majorité correspondent à des personnages déjà connus (l’équipage du Rossinante, Drummer).
Viens les prendre
Le personnage de Singh, jeune militaire Laconien, est fascinant (j’en profite pour préciser que Drummer et Bobbie montent énormément en puissance elles aussi). Il reçoit la grosse responsabilité d’occuper un certain endroit (je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler), et ne comprend pas quand une partie de ses habitants entre en résistance. En effet, de son point de vue, bafouer l’autorité du Haut Consul Duarte est scandaleux, car celui-ci, dans son immense bienveillance, a fait d’eux des citoyens laconiens de plein droit, leur faisant prendre part à sa démarche devant conférer paix et sécurité à l’ensemble de l’Humanité dispersée dans 1301 systèmes planétaires. De plus, la conquête dudit endroit s’est déroulée sans violence excessive, sans viols ni pillages, et les structures politiques locales ont été préservées (elles doivent bien évidemment relayer le discours écrit pour elles par Duarte, mais c’est normal, non ?). Non, vraiment, une ingratitude pareille, un tel hubris (^^), des actes terroristes aussi barbares, tout cela reste incompréhensible pour Singh…
Cette conquête vue par les yeux des laconiens (pour qui elle se fait de façon bienveillante) est vraiment fascinante, tout comme les paradoxes dans la psychologie de tels individus (ou la plongée dans celle d’Amos, au passage). Singh, notamment, est sans pitié, sans humanité, presque, dans l’exercice de ses responsabilités (comme je l’ai relaté via l’anecdote des Marines somnolents plus haut, mais ce n’est qu’un exemple sordide parmi d’autres), mais pourtant, c’est un mari et surtout un père comme les autres, qui n’a qu’une hâte, revoir sa fille et son épouse restées sur Laconia. Il est d’ailleurs bien conscient de cette discordance, mais a choisi de l’étouffer, au nom de la cause, au nom du Haut Consul, au nom de l’idéologie (Overstreet, le second de Singh, déclare : « Je suis un officier de l’Empire laconien. Je crois ce qu’on me demande de croire« ).
Car c’est là tout le cœur du roman : la marche en avant irrésistible d’une dictature (et ce n’est rien de le dire : à un moment, un personnage remarque que des mesures qui paraîtraient routinières sur Laconia paraîtront draconiennes aux nouveaux sujets de l’Empire. De même, Singh précise que ce que les Ceinturiens qualifient de délation est considéré comme un comportement de bon citoyen sur Laconia) dotée d’énormes moyens militaires, d’un chef encourageant, sous une fausse apparence de simplicité et de modestie, le culte de la personnalité et la théorie de l’homme providentiel. Sauf que cet Hitler spatial a accès à la Protomolécule, et a une technologie qui en est dérivée et qui pourrait le rendre immortel et surhumain. On remarquera d’ailleurs avec beaucoup d’intérêt une allusion, faite en passant, au fait que cette invasion ne constitue qu’un prélude au « véritable travail ». On pense presque à Mesa chez David Weber, et au plan eugéniste sur la race humaine. On notera également avec intérêt que la planète Freehold est l’exact opposé de Laconia : on trouve sur la première des gens qui détestent le pouvoir centralisé, ont une législation prônant une autonomie personnelle radicale et considèrent comme inviolable le droit de posséder des armes et d’utiliser la force létale pour protéger leur vie. Enfin, on soulignera que lors de l’occupation, les gens font preuve d’une remarquable humanité et bienveillance entre eux : le leitmotiv étant « (en ces heures difficiles) prenons soin les uns des autres » (le mouvement Hopepunk est passé par là ?).
Comme dans le tome précédent (manuel de la guerre asymétrique dans un théâtre d’opérations spatial), l’aspect militaire est intéressant, notamment dans la façon de monter et coordonner un mouvement de Résistance à partir de groupes séparés aux méthodes et aux objectifs parfois radicalement différents, ainsi que l’utilisation d’explosions non comme un but en soi, mais justement pour cacher la véritable cible d’une opération en faisant un grand nettoyage par le feu et le vide (spatial), et bien sûr, tout au contraire, dans l’application de tactiques contre-insurrectionnelles, qui sont loin d’être toutes de nature martiale (éviter de se mettre à dos l’ensemble de la population est au moins aussi efficace que de tuer ou capturer les résistants déclarés).
La fin est tout à fait fascinante, notamment pour tout ce qui concerne Singh et sa famille, et l’ultime scène impliquant ce personnage.
Mais…
De mon point de vue, il s’agit d’un des romans les plus intéressants du cycle. Cela ne l’empêche pourtant pas d’être pourvu de quelques défauts. Le principal étant lié à la géopolitique (qui s’appauvrit : on est passé, au fil des tomes, d’un complexe triangle militaro-politico-économique à un méchant Empire vs le reste du monde) et à une certaine répétitivité : certes, on est sorti du schéma Intérieurs vs Ceinturiens, mais ce n’est que pour mieux rentrer à nouveau dans un schéma menace surgie par surprise (Protomolécule, Marco Inaros, Duarte) vs le Système Solaire. On nuancera toutefois en précisant que c’est la première fois que APE, Terre et Mars se retrouvent dans le même camp.
Un mot sur la traduction et la relecture
Si le tome 6 était une petite catastrophe sur le plan de la traduction et de la relecture, celui-ci est plus vertueux. Il reste bien quelques scories, mais pas en nombre suffisant pour crier au scandale. Le point qui m’a le plus fait froncer les sourcils étant la traduction incorrecte de l’ancien grade de Gunnery Sergeant de Bobbie en Sergent-Canonnier, au lieu du terme correct qui est Sergent-Artilleur.
Envie de soutenir le blog ?
Ce roman vous intéresse, vous êtes client d’Amazon et souhaitez soutenir le blog ? Passez par un des liens affiliés suivants pour votre achat, cela ne vous coûte strictement rien de plus !
Acheter en version papier / Acheter en version électronique
Si vous lisez sur Kindle, vous pouvez également soutenir le blog en vous inscrivant pour un essai gratuit de l’abonnement Kindle, via ce lien, et si vous audiolisez, vous pouvez aider le Culte en essayant gratuitement Audible via ce lien.
***
Bonjour,
J’attendais votre critique. Difficile d’ajouter quoi que ce soit, pratiquement tout est dit. Je considérais déjà ce volume comme le meilleur avec le n°5 après en avoir lu la moitié, mais l’ayant maintenant terminé, j’en viens presque à le trouver meilleur. Et ce, je pense, pour la même raison qui m’a fait adorer Les Jeux de Némésis: la fraîcheur d’un nouveau paradigme, incarné ici par Laconia et les Laconiens. Ce choc culturel entre deux visions du monde radicalement opposées est particulièrement bien réfléchi et développé. De plus, Singh est pour moi le Michio Pa du volume précédent, à savoir le personnage central du roman par les problématiques qui se présentent à lui. C’est à travers lui que s’incarnent presque toutes les questions essentielles du bouquin. Le tome suivant promet d’être explosif.
Le travail sur le texte fini est satisfaisant, je tiens aussi à le signaler. Je pensais avoir trouvé une erreur en lisant « une aigle » en milieu de roman, mais j’ai vérifié et visiblement, « aigle » est un mot féminin quand on l’utilise en héraldique. J’aurai appris quelque chose. Pour le coup du sergent canonnier, je me suis fait la réflexion également mais j’étais certain d’avoir croisé ce terme dans le deuxième volume, où apparaît Bobbie (j’ai lu les sept livres de la série coup sur coup). J’ai vérifié et c’est effectivement le cas (j’ai même trouvé « sergent mitrailleur », aussi). Je pense que l’éditeur a choisi délibérément de conserver ce terme utilisé par le premier traducteur. J’ai déjà vu cela dans ma propre maison, la nécessité de conserver un terme pour des questions de continuité même s’il est moins satisfaisant. J’ai remarqué aussi, pour être juste, que dans les derniers volumes la diversité des termes de parole est plutôt agréable et le traducteur ne s’est pas contenté de simples « dit-il » ou « demanda-t-il » en pagaille, comme c’est souvent le cas. Il y a un vrai effort là-dessus. C’est un détail, mais ça dénote l’envie de bien faire. J’ai traduit une vingtaine de trucs moi aussi, donc je sais ce que c’est =).
Mais bref, oui, un roman bien passionnant, j’ai hâte que le prochain soit publié. Même s’il va falloir attendre un petit moment. Et puis à mon avis, le retour visiblement prévu d’Elvi Okoye dans le huitième volume assure un lot non négligeable de nouvelles découvertes complexes et farfelues. Et ça, j’adore!
J’aimeAimé par 1 personne
Bonsoir,
pour ma part, je trouve le tome 5 (un peu) meilleur, du fait du travail formidable effectué sur le personnage de Naomi. Et vous avez tout à fait raison concernant le parallèle que l’on peut faire entre Michio Pa et Singh.
Oui, j’ai également hâte de lire le suivant, et plus encore le tome 9, qui mettra un terme à la saga.
J’aimeJ’aime
Merci Apophis de continuer de nous abreuver de tes délicieuses critiques…
…mais non non non je ne la lirai pas encore 😉
j attaque le tome 6…donc patience…
bon, le tome 5 est bien, c est vrai, je te rejoins…mais l’intrigue de la protomolécule n’avance pas d’un iota.. ce qui commence vraiment a etre frustrant, vu la taille des tomes…
J’aimeJ’aime
C’est un des intérêts majeurs de ce tome 7 : le redémarrage de l’intrigue de la protomolécule 😉
J’aimeJ’aime
Déjà le 7ème… j’ai abandonné après le deuxième ! Peut être faudrait il que j’y retourne.
J’aimeJ’aime
Honnêtement, vu que le 3e n’est (de mon point de vue) vraiment pas terrible, je pense qu’il faudrait vraiment y retourner avec énormément de motivation 😉
J’aimeJ’aime
Ca ne m’encourage pas trop… lol
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, j’imagine 😀
J’aimeJ’aime
Ping : #PartageTaVeille | 18/11/2019 – Les miscellanées d'Usva
J’en suis toujours au 2ème… Et pas vraiment de motivation pour continuer….
J’aimeAimé par 1 personne
Ping : Les jeux de Némésis – James S.A. Corey | Le culte d'Apophis
Ping : Les feux de Cibola – James S.A. Corey | Le culte d'Apophis
Ping : The Expanse – tome 3 – La porte d’Abaddon – James S.A. Corey | Le culte d'Apophis
Ping : The Expanse – tome 2 – La guerre de Caliban – James S.A. Corey | Le culte d'Apophis
Ping : The Expanse – Tome 1 – L’éveil du Léviathan – James S.A. Corey | Le culte d'Apophis
Je viens de découvrir le tome 8 (en Fr) dans ma médiathèque (et emprunt immédiat de ma part).
A ma grande surprise car ni ici ni sur l’épaule d’orion je n’avais vu de chronique à son sujet.
Lecture wip mais curieux de confronter nos points de vue.
J’aimeJ’aime
Eh bien outre le fait que mes soucis de santé actuels font que j’ai beaucoup de mal à lire, même en temps normal il n’aurait pas été vraiment prioritaire (j’ai lu le tome 6, de mémoire, un an après sa sortie ou quasiment). Et je ne parle même pas de ce que j’ai à lire ou relire pour Bifrost, qui passe avant tout le reste, vu que là, il y a des deadlines, ce qui n’est pas vraiment le cas sur le Culte.
Pour ce qui est de Feyd, tu risques d’attendre longtemps une critique du tome 8, vu qu’il n’y a aucune chronique consacrée à un bouquin de James S.A. Corey sur son blog.
J’aimeJ’aime