Fracassante révélation ! (ou pas…)
Le sanctuaire ailé est le cinquième et dernier volume des Mémoires de Lady Trent. Toutefois, Marie Brennan a décidé de continuer à écrire dans cet univers, puisqu’un roman mettant en scène la petite-fille d’Isabelle, Audrey, est sorti en août 2019 sous le titre Turning darkness into light. Ce tome 5 reprend la présentation de grande qualité qui a fait la renommée de ce cycle, avec sa couverture et ses splendides illustrations intérieures signées Todd Lockwood (particulièrement celle représentant Isabelle à deux âges différents et qui clôture le livre).
Cet ultime opus, donc, nous explique comment Lady Trent est devenue aussi célèbre que la reine du Scirland, et, outre son histoire personnelle, il donne aussi une conclusion (provisoire, probablement, au vu du roman consacré à Audrey) à l’évolution du statut de la femme dans ce pays imaginaire d’inspiration Victorienne, ainsi qu’à la série de découvertes scientifiques liées aux dragons et à la mystérieuse civilisation Draconienne. Deux points sont à retenir : premièrement, il est légèrement plus fantastique que les autres, et deuxièmement, il est… impossible à chroniquer ! Continuer à lire « Le sanctuaire ailé – Marie Brennan »
Ces derniers jours, nous sommes un certain nombre de blogueurs et plus généralement de lecteurs réguliers de Fantasy à nous être interrogés sur un billet signé André-François Ruaud, paru sur le blog des Moutons électriques, et que vous pouvez lire
Lucius Shepard (1943 – 2014) était un écrivain américain, grand voyageur (ce qui a eu une influence sur son oeuvre, surtout à ses débuts, où elle était vraiment axée sur l’Amérique centrale), ayant exercé mille métiers, parmi lesquels l’écriture n’est venue que très tardivement, alors qu’il avait déjà la quarantaine. Il a gagné un prix Hugo, un Nebula, un Locus et deux World Fantasy Award. Il est particulièrement connu pour son roman La vie en temps de guerre et pour sa saga du Dragon Griaule, lignée de textes courts de Fantasy mettant en scène un dragon jadis pétrifié par un magicien mais si grand que les hommes l’ont de tout temps pris… pour une chaîne de montagnes, et si maléfique que même à l’état de monolithe, il continue à exercer son influence corruptrice sur les environs. Il est éminemment renommé pour la qualité de son style.
Le Labyrinthe des gardiens est le quatrième volume des Mémoires de lady Trent, par Marie Brennan. Comme tous ses prédécesseurs, il bénéficie d’une présentation exceptionnelle, avec une couverture et des illustrations intérieures superbes, ainsi, comme le tome 3, que d’une encre de couleur (ici marron, en harmonie avec son cadre désertique et les teintes de la première de couverture). Et comme tous ses prédécesseurs, il reproduit le même schéma récurrent, à savoir un voyage dans un pays exotique où Isabelle fera scandale à cause de son comportement, et où à la fin, elle tombera sur un énoooooorme secret. Si ce schéma hautement répétitif m’avait déjà lassé lors du tome précédent, sur celui-ci un autre facteur s’est ajouté à ma frustration : le fait qu’entre-temps, j’ai découvert la Cour d’onyx, l’autre cycle majeur de l’auteure. Que je trouve bien meilleur, et avec lequel j’ai eu donc tendance à faire des comparaisons pas toujours favorables à lady Trent. Si on ajoute à cela le fait que, en toute honnêteté, je n’étais pas vraiment dans une disposition d’esprit optimale pour lire de la Fantasy of manners (je suis plus calibré mentalement, ces derniers temps, pour de la Hard SF / SF militaire à grand spectacle ou de la Fantasy hautement novatrice), eh bien cette lecture a plus tenu du « je veux absolument me tenir à jour sur ce cycle » que d’autre chose.
Robyn Bennis est une autrice californienne travaillant dans le domaine des biotechnologies, dont The guns above est à la fois le premier roman et le tome inaugural d’un cycle appelé Signal airship. Le tome 2, By fire above, est attendu en mai 2018. Influencée, de son propre aveu, par (entre autres) Patrick O’Brian, David Weber et Bernard Cornwell, il était logique qu’elle commence par écrire de la SFFF militaire d’influence Napoléonienne. Là où ça devient intéressant, en revanche, c’est qu’elle a choisi de créer un contexte Steampunk / Fantasy (je vais y revenir) dans lequel un équivalent d’Honor Harrington commande… un zeppelin militaire ! Ou comment transposer les combats spatiaux de l’Honorverse dans un contexte à mousquets, Grenadiers, Dragons (les cavaliers, pas les bestioles) et canons ! Le résultat est bluffant, aussi bien au niveau de l’ambiance / immersion que du côté technique (description des dirigeables) ou de dialogues ou personnages principaux très solides, surtout pour une première oeuvre.
Les griffes et les crocs est la dernière traduction française en date d’un roman signé Jo Walton. Il s’agit en fait d’un des premiers livres de l’auteure Galloise, sorti fin 2003 et titulaire du World Fantasy Award 2004. Si on la connait principalement, dans l’hexagone, pour ses uchronies (dont
From the editorial page of the Falchester Weekly Review est une courte nouvelle (13 pages seulement, en anglais) qui s’insère entre les tomes 3 et 4 des Mémoires de Lady Trent (sur Goodreads, elle est classée « tome 3.5 »). Ou, plus précisément, elle commence juste un peu avant la fin du Voyage du Basilic et avant le début de In the labyrinth of drakes (Isabelle ne mentionne pas un certain titre acquis à la toute fin du tome 3).
Le voyage du Basilic est le troisième tome des Mémoires de Lady Trent, après
Si vous lisez en VO, vous savez peut-être que de plus en plus d’auteurs publient des nouvelles (voire des novellas / romans courts) se situant avant le tome 1 de leurs cycles ou entre deux tomes. L’objectif (outre l’aspect commercial évident…) est souvent de donner plus de détails sur le background de certains personnages ou de détailler des événements qui n’ont été qu’effleurés dans les romans. Certains déplorent cette pratique, mais ce n’est pas mon cas, car elle permet de revenir à moindres frais et via des lectures courtes (chose que j’apprécie de plus en plus) dans un univers qu’on a aimé et sur lequel on veut en savoir plus. Ce que l’on peut par contre regretter est que ces textes ne franchissent quasiment jamais la barrière de la langue, le format court étant notoirement mal-aimé en France.
Anthony Ryan est un auteur écossais de Fantasy connu pour sa trilogie Blood Song. Le sang du dragon est le premier volume d’un nouveau cycle (Dragon Blood… en VF, The Draconis Memoria en VO), initialement conçu pour en comprendre trois mais qui pourrait en compter quatre au final. Le tome 2 paraîtra (en anglais) le 27 juin.