Panthéon Apophien – Hors-série – BD

cropped-apophis-ra_symbolD’habitude, dans la série d’articles « Panthéon Apophien », je vous parle des romans « cultes » d’Apophis lus avant l’ouverture du blog, c’est-à-dire de ceux qui ont participé à la construction de mon identité d’amateur de SFFF. Mais quand on y réfléchit, celle-ci s’est aussi nourrie de tout un tas d’autres éléments, comme (dans l’ordre chronologique) de films / séries, de comics, de livres dont vous êtes le héros / Jeux de rôle et, bien entendu, de BD. Aujourd’hui, je vais donc vous présenter les trois sagas qui ont été les plus importantes dans ce parcours lors de mon enfance et de mon adolescence (si le sujet vous intéresse, je pourrai, à l’avenir, faire un second épisode vous parlant des trois séries de BD les plus emblématiques de mes années d’étudiant ; n’hésitez pas à vous exprimer sur le sujet en commentaires).

Vous pouvez retrouver les articles « normaux » du Panthéon apophien sous ce tag ou sur cette page. Les romans cultes d’Apophis, pré- ou post-2016, sont listés sous cet autre tag. Les critiques de BD sont réunies sous celui-ci.

Yoko Tsuno – Roger Leloup

vineaSi vous avez traîné vos guêtres au supermarché Casino de Plan-de-Campagne dans les années 80 ou au début des 90, et que vous êtes passé, un samedi matin, au rayon BD, il est très probable que l’enfant / ado assis en tailleur par terre et en train de lire un Aria, un Léonard, une BD des Motards ou un livre dont vous êtes le héros était votre serviteur (et néanmoins divinité), pendant que ses géniteurs faisaient les courses. Mais ce que j’aimais par-dessus tout lire était les albums de Yoko Tsuno, électronicienne japonaise flanquée de divers acolytes (et pas tous humains ou de notre époque !) et engagée dans diverses aventures à forte emphase technologique. Et ce qui est très intéressant chez Roger Leloup (l’auteur de la saga), outre un dessin d’une précision et d’une qualité absolument hallucinante, particulièrement pour ce qui concerne les décors et les véhicules (mais bien moins, de mon point de vue, concernant les personnages) et outre le fort aspect humaniste et féministe de la série, est que l’aspect technologique, voire science-fictif, balaye très large, depuis des choses qui seraient presque possibles aujourd’hui et des aventures qui se déroulent sur Terre et dans le présent jusqu’à des histoires d’extraterrestres, de voyages dans le temps ou dans une autre galaxie (si, si !).

Bref, Yoko Tsuno propose un vaste éventail d’aventures, y compris avec des épisodes plus classiques et moins SF, même si j’ai, pour ma part, une très nette préférence pour ces derniers. D’ailleurs, dans ce registre, je ne saurais trop vous conseiller des albums comme La forge de vulcain, Les trois soleils de Vinéa et Les Titans (probablement mes deux préférés), La frontière de la vie, La fille du vent, La lumière d’Ixo, La spirale du temps (qui complète mon podium), Les archanges de Vinéa (pour son design de vaisseaux de toute beauté), Le feu de Wotan, ainsi que Le canon de Kra (pour la précision de ses dessins d’avions de chasse et hélicoptères par ailleurs tout à fait réels).

Aquablue – période Cailleteau / Vatine

C’est dans les pages de Casus Belli que je découvre la série de BD Aquablue, ou du moins le premier de ses sous-cycles (le seul qui m’a convaincu, à vrai dire : j’ai lâché l’affaire après le tome 5, pour des raisons que je vais vous expliquer un peu plus loin), celui dont 4 des 5 tomes sont scénarisés par Thierry Cailleteau et dessinés par l’excellent Olivier Vatine (dont je n’ai jamais compris pourquoi il ne dessinait pas de couvertures de romans de SF, tant son potentiel dans le domaine est, à mon sens, grand. Si j’en écrivais un et que j’avais voix au chapitre pour ce qui est du choix de l’illustrateur, il serait mon second choix après Manchu, clairement -tout comme Olivier Ledroit serait mon choix de prédilection en Fantasy). Et c’est justement le changement de dessinateur, au tome 5, qui m’a fait lâcher l’affaire : non pas que j’aie quelque chose contre Ciro Tota (j’adorais son Photonik publié dans Spidey -une déclinaison de Strange– quelques années auparavant), mais il se trouve qu’il a un style plus anguleux que celui de Vatine, et qui tranchait si radicalement avec les quatre premiers albums que le « choc culturel » a été un peu trop grand pour moi (et ce d’autant plus que j’ai bien moins apprécié le scénario du tome 5). Il n’en reste pas moins qu’Aquablue a eu une forte influence sur moi, qui perdure plus de trente ans après (j’ai encore nommé un personnage de jeu vidéo en référence à un de ceux d’Aquablue il y a quelques semaines seulement !).

Et d’ailleurs, certains n’ont pas pu s’empêcher de trouver d’étonnantes ressemblances entre les scénarios d’Aquablue et… d’Avatar, sorti une vingtaine d’années plus tard : Aquablue est une planète primitive qui est l’objet de la rapacité des terriens, mais certains humains vont se ranger aux côtés des indigènes, il y a une histoire d’amour inter-espèces, les terriens utilisent des exosquelettes de combat pour combattre des types armés de simples harpons, il y a une histoire de communion avec la Nature (en la « personne » d’un animal aquatique géant), et j’en passe. Combinez ça avec la nouvelle Jupiter et les centaures de Poul Anderson (elle aussi largement antérieure au long-métrage de James Cameron) et vous avez littéralement 90 à 95% du scénario du film. Et l’hypothèse n’est absolument plus farfelue quand on prend en compte la tendance des cinéastes hollywoodiens à s’inspirer de la BD de SF francophone (regardez Valérian et Laureline…).

Les tomes 1-4 combinent un dessin de grande qualité, des personnages très sympathiques (mes préférés étant Carlo et Rabah), des thématiques au top (écologie, colonialisme, impérialisme, militarisme, rapacité des multinationales, etc), de l’humour, de l’action et un excellent scénario pour faire à mon humble avis sans conteste de cette phase, au moins, de la saga Aquablue un incontournable de la BD francophone de SF.

Chroniques de la Lune noire – Marcela-Froideval / Ledroit / Pontet / Angleraud

Voilà encore une saga de référence, de Fantasy, cette fois, découverte dans les colonnes de la première version de Casus Belli… et pour cause. En effet, les Chroniques de la Lune noire sont scénarisées et écrites par François Marcela-Froideval, le fondateur du magazine, parti ensuite collaborer avec Gary Gygax en personne à l’écriture d’ouvrages (dont les Oriental Adventures) pour Advanced Dungeons & Dragons. Il ne s’agit ni plus ni moins, au moins pour le premier cycle de 15 albums, d’une adaptation des aventures de son personnage principal, Wismerhill, dont il a dit qu’il avait fini par régner sur un territoire de la taille de la Russie. Et pour qui connait les premières versions de D&D, c’est totalement transparent tant les mécanismes et les éléments emblématiques de ce système de JdR sont criants à la lecture des BD (alignement, compagnons d’armes, pouvoirs psioniques, etc.). Cet univers a aussi été décliné en jeu vidéo, wargame, jeu avec figurines et, depuis peu, en romans sortis chez Leha et écrits par Jeanne-A Debats (et heureusement, vu à quel point Froideval a, dans les BD, un style absolument épouvantable). Sachez que, plus encore qu’Aquablue, les Chroniques ont eu une histoire compliquée, avec de nombreux changements de dessinateur, Olivier Ledroit ayant laissé sa place après 5 tomes (mais continuant à réaliser toutes les couvertures des 16 tomes suivants !), et ses successeurs (Pontet, puis Angleraud) se montrant plus ou moins convaincants dans l’exercice (en même temps, comment passer après un génie comme Ledroit ?).

Clairement, et malgré certains défauts incontestables (style de Froideval, albums tirant à la ligne et de moins en moins convaincants sur le plan scénaristique ces dernières années, etc.), les Chroniques de la Lune noire restent une des références (et pour moi LA référence) en matière de BD de Fantasy épique francophone, car le moins que l’on puisse dire est que le scénario tout comme le dessin voient très, très, très grand. Quelqu’un a un jour décrit la chose comme la rencontre entre le graphisme de Druillet et la musique de Richard Wagner, et l’image me parait, ma foi, tout à fait adéquate. Ledroit est clairement mon dessinateur de Fantasy préféré (avec Wayne Reynolds et John Blanche), et s’il n’atteint pas encore la perfection d’un Wika (où il est, en plus, épaulé par l’écriture cette fois de toute beauté de Thomas Day), il envoie tout de même du lourd, surtout pour l’époque (aube des années 90). Je me suis déjà exprimé sur ce point, mais le visuel, surtout de Fantasy, a eu un puissant impact sur ma version enfant / ado, et le style de Ledroit a été un élément important (avec celui de certains illustrateurs de Livres dont vous êtes le héros) dans la construction de mes goûts en la matière.

Et vous, avez vous lu certaines de ces BD ? Qu’en pensez-vous ? Et d’autre part, souhaiteriez-vous que je me lance dans la critique détaillée des tomes de ces séries que je possède (et si oui, lesquelles) ? N’hésitez pas à vous exprimer en commentaires  😉

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43 réflexions sur “Panthéon Apophien – Hors-série – BD

  1. Merci pour ces BD-madeleines de Proust. J’étais surtout fan de Yoko Tsuno surtout les épisodes SF en général 1 sur 2 (je me suis arrété au 18 « Les exilés de Kifa ») et des Chroniques de la Lune Noire , premier contact avec la dark Fantasy, je me suis arrété au 8. Je vais les ressortir et les relire.
    Après il ya eu Bourgeon et Cyann.
    Merci aussi pour Vision Aveugle , je l’avais laché au milieu et sur tes conseils je l’ai repris pour de bon et cela fonctionne.
    Merci pour ton role d’éclaireur

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  2. Yoko Tsuno, évidemment ! A cet âge là j’aimais aussi beaucoup Le Scrameustache. Pour avoir eu un parcours similaire au tien (livre dont vous êtes le héros, comics, JdR, Casus Belli) j’ai bien aimé les Wishmerhill, même si j’ai vraiment regretté le remplacement de Ledroit. En fantaisy il y a une autre BD absolument magistrale (et qui n’a pas eu hélas le succès qu’elle méritait), la trilogie Légendes des contrées oubliées de Chevalier et Ségur.

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  3. Houla, que de souvenirs !
    Je viens de me tourner vers ma bibliothèque et j’en viens à des conclusions similaires :
    – yoko tsuno : le  » cycle de vilnea », c’est am première approche d’une vrai SF, et humaniste (plutôt que féministe)
    – les chroniques : la claque de l’époque. Mais qui malheureusement a un peu trop suivi le concept ad&d
    – aquablue, génial et 5 ans d’attente pour un final sans vatine (argh!!!)

    Mais il y en a eu d’autres, en fantaisie
    – la quête de l’oiseau du temps de Loisel
    – les légendes des contres oublié
    – l’épée de cristal
    Et dans la fantasy qui bascule dans la science fantasy
    – lanfeust de troy
    – La série altor
    Il y aurait de quoi faire quelques articles.

    Et une critique des chroniques de la lune noire, 30 après ce serait intéressant.

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    • Les Chroniques sont plus que jamais d’actualité, à vrai dire, avec la sortie récente du tome 21, celle, prévue en septembre, du 2e volet des Arcanes consacré à Greldinard, et celle des deux premiers romans.

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  4. Pour ma part, j’ai suivi un cursus plus classique, même si je lisais aussi pas mal en supermarché. Outre les Spirou et leurs doses bienvenues de savants fous, il y avait les « Johan et Pirlouit », dont certains tomes ont le mérite d’être creusés pour de la BD jeunesse en intrigues politiques / épiques. Par contre, le spin-off « Les Schtroumpfs » était drôle dans un premier temps, avec son petit côté satirique, mais maintenant c’est vraiment devenu une machine industrielle à best-sellers dispensant une morale bien sage aux 7-8 ans (j’ai difficilement vu pire, à part chez « Sylvain et Sylvette », et encore, là, il y a les compères pour compenser…).
    Sinon, niveau écuyer intrépide dans un Moyen Âge fantasmé flanqué d’un goinfre d’acolyte, il y a aussi « Percevan », qui est un peu la version remixée par John Carpenter. Un mélange entre trucs enfantins et d’autres bien plus glauques. Mais le gros choc esthétique a bien sûr été avec la découverte de « L’Incal », que je cachais sous mes piles de vêtements pour ne pas que ma mère ou ma sœur tombent dessus…

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  5. Yoko Tsuno, le Scrameustache, les petits Hommes et bien d’autres, toute ma jeunesse. Ce qui a contribué que je me sois retrouvé en librairie à tenir le rayon BD et comme on dit maintenant le rayon imaginaire. Pour les Chroniques j’ai eu la chance d’avoir souvent Pontet en dedicasse, faut dire qu’il est Marseillais.

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    • Des cinq dessinateurs ayant officié sur les Chroniques ou les Arcanes de la Lune noire, je placerais Pontet en milieu de liste, personnellement, avec Ledroit en médaille d’or, Angleraud derrière, Pontet ensuite, puis Tacito, et enfin Morgado, qui est clairement celui qui a le style avec lequel j’ai le moins d’affinité.

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  6. Je souscris pour Yoko Tsuno et Aquablue :). Je voue par contre une haine tenace aux Chroniques (autant Ledroit que Froideval…)

    Je crois que la première BD de SF que j’ai eu dans les mains, c’est l’Incal ^^’. Et le côté madeleine fait que je suis toujours fan, et que j’ai ensuite adoré La caste des metabarons mais je n’ose pas le relire…
    En BD plus classique, mon chouchou restera Thorgal je crois.

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    • Je ne sais pas trop si on peut qualifier Thorgal de BD classique, vu les origines réelles du personnage (si mes souvenirs -lointains- de ce cycle sont exacts -dans la famille, c’est plutôt mon père le spécialiste de Thorgal).

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      • Oui tu as raison. Quand je disais classique, je pensais plutôt à toutes ces BD qu’on trouve assez facilement en grande surface et dans beaucoup de foyers. Mais oui, c’est aussi de la SF. D’ailleurs, pour les vieux comme moi, les préférés sont ceux qui associent les aspects SF et mythologiques.

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  7. Ah, moi au supermarché, c’était les BD de… super-héros ! Et je revenais toujours des courses avec un album ou une revue !
    Yoko Tsuno, je n’ai jamais aimé, je ne sais pas pourquoi et du coup je la zappais dans le journal de Spirou.
    Pour les Chroniques de la Lune Noire, j’ai dû arrêter au tome 12 je crois. Les changements de dessinateur et le délayage de l’histoire ont eu raison de moi. Pas sûr que j’apprécie de les relire, mais je veux bien avoir ton avis.

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    • De mémoire, il n’y avait pas de Strange dans ce supermarché ^^ J’achetais mes comics Marvel (quand j’avais les sous) chez le marchand de journaux du quartier, avec une grosse préférence pour Spécial Strange (les X-Men), Strange (Iron Man et Rom), Nova (les FF de John Byrne) et Titans (fin période Mikros puis Epsilon).

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      • Si ça peut te rassurer, il y a énormément de monde dans ce cas. Alors que le monde des SH, qu’il soit Marvel, DC ou autre, mélange SF (l’aspect génétique des Mutants, l’armure d’Iron Man, etc.), Fantasy (tous les SH ayant des pouvoirs ou des origines magiques), Uchronie (Et si ? chez Marvel, Elseworlds chez DC) et compagnie.

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  8. On a exactement les mêmes références, Yoko et Aquablue, auxquels j’ajouterai, plus tardivement Sillage, que j’adore. Quant aux racines, je me souviens des Titan et des Spécial Strange que ma mère m’achetait quand j’étais couché et malade (et c’était souvent), les volumes Dupuis des aventures de Khan et le Scrameustache, et de la collection des BD en poche de J’ai Lu qui comptait un volume Flash Gordon !

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    • Oh on peut en ajouter à la liste, c’est certain : Travis, Appleseed, Ghost in the shell, et tant d’autres. Et pour moi aussi, les comics publiés par les éditions Lug (puis par Semic) ont été une des pierres fondatrices de mon intérêt pour l’imaginaire. Je les relis d’ailleurs encore aujourd’hui.

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  9. Ah Yoko Tsuno, ma BD préférée, découverte grâce à mon frère. A l’époque, la seule BD avec une héroïne féminine forte et à laquelle une petite fille pouvait s’identifier… (parmi les dizaines de BD chez moi ou chez mes amies). On n’était pas gâtées. Mais autour de moi aujourd’hui, personne ne connait TT_TT Et quand j’essaie de la faire découvrir, ben… il y a trop à lire par rapport aux BD modernes… donc je fais un flop TT_TT

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    • Oui, c’est le sentiment que j’ai aussi, que Yoko Tsuno est un classique qui est en passe d’être oublié par les jeunes générations de lectrices (et c’est clairement dommage). Je dois d’ailleurs dire que cela a été un facteur dans ma décision d’écrire cet article, que j’ai choisi de placer dans la série Panthéon Apophien mais qui aurait aussi eu sa place au sein de L’œil d’Apophis, dont le but est spécifiquement de remettre en lumière des œuvres de valeur oubliées / négligées.

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  10. J’ai lu le premier Yoko Tsuno dès la parution du « Trio de l’étrange » en 1972 et depuis j’ai suivi Roger Leloup sans louper un seul titre. C’est loin dans le passé pour moi (83 ans)…
    J’ai transmis mon enthousiasme pour Yoko à ma fille et ensuite à ma petite fille (15 ans) qui découvre elle aussi avec passion les ouvrages de Roger Leloup.
    Merci à vous Apophis de raviver ces souvenirs..

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  11. J’ai pris un vrai plaisir à lire la novelisation (si tenté qu’on puisse qualifier ce livre de cette façon) des chroniques de la lune noire par Jeanne-A Debats aux édition Leha. Adorant cette bande dessinée qui a bercée ma jeunesse, je suis arrivé relativement sceptique sur cette lecture qui à ma grande surprise m’a littéralement convaincue. Le style est soigné et nous prenons plaisirs à redécouvrir les aventures trépidantes et « donjonesque » de Whismerhill. Merci aux édition Leha qui nous gratifient depuis quelques temps de textes surprenants et ambitieux (cycle du livre des martyrs notamment abandonné par Albin Michel à l’époque par exemple !).

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  12. Autant pour moi ! Effectivement c’est la série de Calmann-Lévy que j’avais en tête et qui avait commencé le cycle sous ce nom assez inspirant « Le livre malazéen des glorieux défunts » entre 2007 et 2008. Nous avons échappé de peu à une « fake news »…

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  13. Il y a aussi deux cycles (monumentaux) de la BD qui m’ont incité à lire de la SFFF. Les Corto Maltese dont certains relèvent en partie de ce genre : Les Helvétiques, Mu, Les Celtiques. Et bien sûr la série des Adèle Blanc-Sec.
    Ah l’homme de Neandertal décongelé qui avoue avoir été un physicien nucléaire en savourant un bon cognac et un cigare je ne m’en lasse jamais !

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  14. Wow, Yoko Tsuno, je pensais que tout le monde l’avait oublié ; merci de rappeler son existence, elle aurait tant à donner encore aujourd’hui (SF bienveillante, précision technique pour l’époque, humanisme, féminisme, …). « Les 3 soleils de Vinéa » est probablement la BD qui est restée le plus longtemps ma favorite.
    Sinon mes autres coups de cœur :
    – La Quête de l’Oiseau du Temps, fantasy aux décors recherchés ;
    – Universal War One, qui se rapproche de la Hard SF. Je n’ai pas trouvé mieux en SF ;
    – L’Incal, un monument bien sûr, que j’ai lu tardivement.

    Merci Apophis pour ce rappel, et à la revoyure dans un live du Bélial.

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      • Malheureusement je ne lis plus trop de BD, à part les quelques séries que je suivais déjà, par principe (Sillage par exemple). J’ai basculé sur les romans, assez tardivement donc avec de grosses lacunes, en plus en étant un lecteur très lent, j’accumule toujours du retard, et je ne te remercie pas pour tes conseils d’achats qui font empirer ma situation (Le Voleur Quantique, Anatèm, Diaspora, Le magicien quantique, …, actuellement Vision Aveugle, bientôt Latium, bref que du bon).
        Pour Crusaders, je me laisserais bien tenter, mais les avis partout ailleurs semblent mitigés sur la série des trois tomes. Je note ça dans un coin.

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  15. Ping : Apophis Box – Mars 2022 | Le culte d'Apophis

  16. Universal War One, déjà cité, est une référence SF incontournable pour ma part.
    Tout comme La Caste des Meta-Barons, fresque grandiloquente et pilier de space opera.
    Maigre contribution d’un lecteur de l’ombre de ce très indispensable blog.

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