Unity – Elly Bangs

Un concurrent sérieux au titre de roman SF de l’année !

Elly Bangs est une autrice américaine basée à Seattle dont j’avais déjà lu la nouvelle Dandelion, qui nous offrait un incroyable voyage émotionnel, beaucoup d’humanité et une fin grandiose. Inutile de dire, donc que quand j’ai appris qu’elle sortait son premier roman, Unity, mi-avril, je me suis empressé de l’inscrire dans mon programme de lecture, même si divers facteurs ont fait que je n’ai pas pu le lire aussi près de sa parution que possible. Après l’avoir achevé, je suis absolument sidéré que ce livre n’ait pas eu plus d’écho que cela, car c’est, et de très loin, une de mes meilleures lectures SF récentes. J’imagine que, comme nous le verrons, il a peut-être pâti d’une première moitié qui ne reflète absolument pas la qualité (hallucinante) de la seconde, d’un manque de visibilité ou de notoriété de son autrice. Quoi qu’il en soit, j’espère que ma critique incitera les anglophones, parmi vous, à lire ce bouquin, et surtout l’édition française à s’y intéresser, tant il mériterait vraiment d’être traduit ! Car à nouveau, Bangs mêle Sense of wonder, émotion, humanité et une (pré-) fin très réussie en un mélange magistral (si on prend en compte la totalité du livre), qui plus est très en prise avec les préoccupations progressistes actuelles sans être non plus (trop) agressivement militant.

Inutile de dire qu’après deux textes (un court, puis un long) aussi réussis, je vais me jeter, à l’avenir, sur tout ce que publiera l’autrice, et ce d’autant plus qu’elle me sort, ainsi, d’une série de lectures VO qui ont rarement été enthousiasmantes.

Apocalyptica

2159. Outre un changement climatique radical (dont -et c’est là le pire- toutes les étapes n’ont pas encore été franchies à cette époque), qui cause des super-tempêtes rendant la vie sur les terres émergées très dangereuse (j’y reviendrai), rend les océans empoisonnés et anoxiques mais l’Antarctique habitable, la Terre a également subi deux autres apocalypses, failli en subir une troisième, et est sous la menace imminente d’être confrontée à une quatrième. On est là non pas sur une « simple » SF apocalyptique ou post-apocalyptique, mais sur quelque chose de multi-dimensionnel (qui est à la fois post- et pré-apocalyptique, et qui est aussi post-plusieurs apocalypses), une remarque que l’on peut d’ailleurs appliquer à l’aspect dystopique de la chose, même si je n’entrerai pas forcément dans les détails sur ce dernier plan, pour ne pas divulgâcher.

Mais revenons à nos apocalypses : tout à commencé (à part le changement climatique, bien sûr) par une guerre nucléaire aux alentours de 2049, sans aucun doute celle des catastrophes sur laquelle Bangs s’étend le moins, mais qui a tout de même fait 500 millions de victimes. Elle a abattu l’Empire Américain, nom sous lequel sont connus, dans ce futur, nos actuels USA. Est ensuite venue la Blood Rain, une arme biologique qui a anéanti toute la population de l’Europe et causé un milliard de décès de plus. Mais ce n’est rien à côté du fait qu’un astéroïde, Cruithne (que les amateurs de Stephen Baxter connaissent bien) a failli percuter la Terre. Aujourd’hui, les deux superpuissances du moment (là aussi, j’y reviendrai) sont sur le point de se faire la guerre à coups non pas de bombes atomiques, mais de quelque chose de bien plus terrible (et non, ce ne sont pas des missiles à trous noirs, vous avez trop lu Dan Simmons !) : la gelée grise. Comprenez des nanomachines autoréplicatrices capables de convertir n’importe quelle substance en copies d’elles-mêmes. Au passage, même si l’avenir dessiné par Elly Bangs semble bien sombre, on peut remarquer qu’il n’est pas dépourvu de foi dans la capacité de résilience de l’être humain (même si, hum, il a été « un peu » aidé), qui a tout de même survécu à tout ça.

Inutile de dire que toutes ces convulsions ont profondément redessiné le mode de vie, les rapports de force et la géopolitique de ce futur : la surface terrestre n’étant plus que ruines, guerres incessantes faisant rage depuis un siècle, terres désolées balayées par des tempêtes capables de faire disparaître corps et bien des camps fixes ou des caravanes de véhicules, et n’étant plus propre à nourrir la population, les grandes cités sont désormais sous-marines, des aquapolis divisées en plusieurs blocs concurrents (Communidad, Antarka, etc) et se trouvant (du moins celles décrites par l’autrice) toutes dans le Pacifique. Leur richesse leur vient de leur capacité à fournir de la nourriture et surtout le carburant (du Deutérium) pour les cellules à fusion nucléaire, omniprésentes. Car oui, l’Humanité en a bavé, mais elle dispose aussi du cyberespace, d’implants cybernétiques, d’une nanotech primitive, d’armes à micro-ondes, et j’en passe. Les deux superpuissances parmi ces coalitions de cités-états subaquatiques (elles ne se trouvent qu’à une quarantaine de mètres de fond -sans doute aussi pour leur permettre de résister aux pires effets des tempêtes) sont Epak et Norpak. Les deux ont aussi, il faut le préciser, des dépendances côtières ou même plus loin à l’intérieur des terres, séparées des rares puissances purement terrestres (comme la Holy Western Confederacy) par un désert à-la-Mad-Max-mais-avec-des-masers. Inutile de vous dire qu’aucune de ces nations n’est une démocratie telle que nous la connaissons : les aquapolis sont officiellement dirigées par des syndicats du crime (c’est-à-dire qu’ils constituent le pouvoir légal, pas un pouvoir occulte dirigeant depuis les coulisses par le biais d’un gouvernement fantoche), la Confederacy par des extrémistes religieux encore plus tendus du string (si j’ose dire  😀 ) que le pire bigot de la Bible Belt américaine actuelle (et encore, je vous laisse découvrir par vous-même les Keepers, qui sont encore bien pires. Si, si). L’autrice en donne d’ailleurs deux exemples frappants, notamment quand elle montre des déserteurs préférant fuir, avec leurs victimes désignées, les génocides ordonnés par cette nation. Comme vous le voyez, Elly Bangs peut, sur d’autres plans, être très pessimiste à propos de l’avenir de notre monde, livré aux seigneurs de la guerre, aux criminels et aux théocraties moyenâgeuses (c’est elle qui le dit !). Même Peter Watts a l’air d’avoir plus de foi en notre espèce, c’est tout dire !

Elly Bangs a une réflexion très intéressante, de mon point de vue, sur l’inversion des rapports terre / mer et de la façon dont on les conçoit : jadis, l’océan était un lieu mystérieux où un navire pouvait disparaître corps et biens, tandis que les terres émergées étaient un environnement connu, habité, maîtrisé ; en 2159, ce sont les continents, livrés au chaos, aux fanatiques et surtout à une saison d’effroyables tempêtes durant un trimestre entier qui sont la terra (quasi-) incognita, où les communications sont éparses, les voyages hasardeux, la population insignifiante, tandis que sous les vagues, s’étendent de florissantes villes rassemblant des centaines de milliers d’âmes.

Toujours au niveau des réflexions intéressantes, signalons que l’antagoniste principal a une théorie bien à lui sur la raison pour laquelle l’Empire américain est tombé, livrant le continent à une hyper-balkanisation : selon lui, c’est le développement d’Internet et des réseaux sociaux qui a fracturé la conception commune de la réalité, balkanisant également la population en groupes de plus en plus antagonistes et irréconciliables, citant notamment les Platistes, les anti-vaccins ou les climato-sceptiques. Or, toujours selon ce personnage, la base commune sur laquelle sont bâtis tous les empires est l’agreement, donc l’accord, le consensus. Voilà qui rejoint finalement le propos de l’univers phare de Yoon Ha Lee, d’une certaine façon.

Enfin, il y a une réflexion finale encore plus fascinante, qui résume tellement le livre que je ne peux, hélas, pas entrer dans les détails : UnitySameness (ce qui comprend aussi le Gray -sic-, la Gelée Grise nanotech autoréplicatrice).

Personnages, intrigue (première moitié du roman) *

* Shell of a man, Enchant, 2000 (que j’aime ce groupe et ses albums du début des années 2000…)

Le roman commence dans Bloom City, la capitale (300 000 habitants) d’Epak. Danae, une technicienne travaillant pour le Medusa Clan, qui dirige cette coalition, et son ami Naoto, un artiste de rue, cherchent à quitter l’aquapolis de façon urgente et discrète, puisque la jeune femme doit impérativement se trouver dans un lieu précis, loin à l’intérieur des terres, dans trois jours, pour l’équinoxe vernal. Ils font appel à Alexei Standard (le nom de protagoniste le plus grotesque depuis Hiro… Protagoniste, justement, mais passons : le postcyberpunk a vraiment un problème avec les noms !), mercenaire d’élite (alors qu’il ne possède pas d’implant cybernétique de visée, ce qui est du jamais-vu mais trouvera une explication à un stade ultérieur de l’intrigue) suicidaire ayant annihilé les capacités de première frappe de Norpak, mais à un prix terrible. Et quoi de plus suicidaire que d’aider son atout maître en matière de cyber-guerre (Danae) à échapper au Clan ? Et ce même si Alexei peut compter sur l’appui de son amie Kat (qui vit essentiellement dans le Nodespace et pas dans le Meatspace), qui peut blouser tous les systèmes de sécurité. Le quatuor va bénéficier de circonstances favorables inattendues quand un certain Luther (dont on ne comprendra l’identité, les motivations et la nature que bien plus tard dans le roman) fait sauter des bombes dans la cité, tuant la souveraine d’Epak et déclenchant une meurtrière guerre civile pour sa succession. Mais ravivant aussi, ce faisant, les menaces de guerre nanotechnologique avec Norpak, qui pourrait être tenté de profiter du chaos régnant dans la capitale ennemie.

Le voyage vers la surface, puis sur terre vers Redhill (dans ce qui était autrefois l’Arizona), le lieu où doit se rendre Danae, est l’objet essentiel de la première partie du livre, jusqu’à ce que presque exactement à la moitié, s’enclenche un cycle de récits (autobiographiques) et flashbacks qui va 1/ nous donner les clefs manquantes jusque là (voir plus loin) 2/ faire grandir vertigineusement l’intérêt et la dimension d’Unity et 3/ durer un bon quart supplémentaire du roman. En effet, jusqu’ici, Luther était énormément laissé dans l’ombre, on savait qu’Alexei a récemment effectué une mission qui a causé la perte de quelques dizaines de vies pour en sauver (c’est la théorie, du moins) beaucoup plus, et surtout, il y avait des tas d’allusions très bizarres à propos de Danae, comme quoi elle possèderait douze mille ans d’expériences subjectives, qu’une partie d’entre elle serait née en… 1998 (je vous rappelle que l’action se passe en 2159…), qu’elle serait née en tout… 223 fois, qu’elle ne serait qu’une partie d’un Tout (qu’elle doit rejoindre à Redhill) et qu’elle aurait, dans la tête, un implant d’une technologie anormalement, impossiblement avancée. L’autrice nous sort par exemple des phrases comme « quand j’étais entière » ou « la personne en laquelle j’ai régressé », ou sous-entend que Danae a réglé le problème de la Blood Rain et de Cruithne… alors qu’elle n’a que la trentaine !

Bien sûr, le vétéran en SF a compris, ou du moins pense avoir compris de quoi il retourne. Il n’a en fait que partiellement raison, et tout l’intérêt de la seconde moitié est de vous démontrer en quoi Unity est tellement plus que ce qu’il s’imagine ! Au passage, je signale que tous les points de vue sont narrés à la première personne du singulier, ce qui ne les rend que plus immersifs (même si le talent d’écriture de Bangs est si éclatant qu’elle n’aurait même pas eu besoin de ça, tant on dévore littéralement la seconde moitié de son roman).

Dans la postface, elle explique avoir commencé son roman au lycée, puis l’avoir écrit par petits bouts au cours des dix-huit années suivantes. J’ai envie de dire que ça se ressent nettement au cours de la lecture, les 50 derniers % étant très, très, très au-dessus de ceux qui les précèdent. À un point qui en serait même dangereux pour le bouquin : certes, notre curiosité est attisée, et la première moitié se lit sans déplaisir, mais elle peut aussi assez facilement conduire à l’abandon, surtout si le connaisseur en SF se dit « Ah, encore une *censuré* de *censuré* de plus… ». Sauf que…

Intrigue et thématiques (seconde moitié du roman)

Sauf que le phénomène n’implique pas des sous-unités individuelles autonomes (disons, pour ne pas divulgâcher) mais un processus itératif. Sauf que le propos n’est pas la *censuré* mais la Singularité (avec un grand « S »)… humaine. Si, si. Sauf que les flashbacks bâtissent des personnages beaucoup plus fascinants qu’on ne l’imaginait jusque là. Sauf qu’il y a un autre acteur dans le jeu (et même deux, en fait, le second ne se dévoilant qu’à la fin), dont l’un ne partage pas mais emprunte, comme il le dit, de façon impropre, certainement auto-mensongère et très probablement cynique, lui-même (quand Danae veut faire du Tout un Un, l’autre camp -appelons-le Légion- fait du Un un Tout). Sauf qu’un rêve réalisé peut tourner au cauchemar. Sauf que ce qu’on imagine être l’instrument de notre damnation personnelle est en fait celui de la rédemption de l’espèce. Sauf que c’est incroyablement à la fois humain et humaniste (notamment via son thème central, qui est de montrer l’écart énorme entre communication et communion), éminemment progressiste (et pas toujours là où le croit : les « gentils » sont finalement moins inclusifs que les « méchants » ; signalons aussi que la question du genre est abordée, ce qui n’a rien d’étonnant vu que l’autrice est trans et queer) et antimilitariste (dénonciation de la course sans fin aux armements, nucléaires, puis biologiques, et enfin nanotech, récit de l’endoctrinement d’un enfant-soldat), notamment en démontrant que les différences entre les gens sont une source d’énergie créatrice sans égal (Bangs le dit explicitement : « Unity was about difference »), scientifiquement bluffant, que ça fait subir un bon gros twist à un trope usé jusqu’à la corde en SF, et que passé la moitié, ça devient prenant (bien plus que le début, en tout cas) à un point rare chez un vieux de la vieille blasé comme moi. Et que dire de la fin (la fin, hein, pas l’épilogue) !

Bref, même si vous commencez Unity et que la première moitié ne vous séduit pas plus que ça (voire pas vraiment), je vous conseille vraiment de vous accrocher (et de ne pas vous décourager quand Bangs fait allusion à un événement sans l’expliquer, ça viendra, mais plus tard, et ce dans tous les cas) et de dépasser la moitié, tant le roman change complètement, vertigineusement, de dimension à ce moment là. Et car rarement, un livre aura soulevé autant de questions éthiques (la technologie au centre du propos est utilisée de trois façons, une bonne… et deux mauvaises : mauvais ratio !), morales, philosophiques, relatives à l’évolution de l’Homme, en un espace finalement si réduit. On admirera aussi la nuance (à défaut de la subtilité) du propos : certes, Unity est assez militant, mais il sait aussi reconnaître que tout n’est pas blanc ou noir, et que même sans s’en rendre compte, une force de bien, altruiste (ou se pensant comme telle) peut discriminer et faire du mal plus qu’un être d’un égoïsme supposé absolu et qui représente un Mal qui l’est tout autant. Mais surtout, Unity est une histoire très humaine, qui va très probablement faire couler quelques larmes et en tout cas laisser un impérissable souvenir : il y a des romans qu’on oublie presque après les avoir refermés, et puis il y a ceux dont on se souvient avec émotion tout le reste de sa vie de lectrice ou de lecteur. Et clairement, le premier (!) roman d’Elly Bangs est de la seconde espèce !

Niveau d’anglais : aucune difficulté.

Probabilité de traduction : acheté par Albin Michel Imaginaire, sortie à l’automne 2022.

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous recommande la lecture des critiques suivantes : celle de Gromovar, celle du Maki, du Nocher des livres, de (céline)danaë (^^),

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15 réflexions sur “Unity – Elly Bangs

  1. « selon lui, c’est le développement d’Internet et des réseaux sociaux qui a fracturé la conception commune de la réalité, balkanisant également la population en groupes de plus en plus antagonistes et irréconciliables, citant notamment les Platistes, les anti-vaccins ou les climato-sceptiques. »
    Sur ce point, j’ai malheureusement et tristement l’impression que c’est un risque réel.
    En tout cas, j’ajoute ce livre à ma liste de lectures potentielles. Merci pour la chronique.

    J’aime

  2. J’en suis à la moitié de Ténèbres Hurlantes, acheté suite à votre conseil, je me régale, et vais être très impatient de lire la suite. En attendant, ce Unity me paraît idéal, je suis à court de livres et vu votre critique, je sens que ça va être parfait pour moi.

    Petite question en passant, j’y pense parce que c’est un roman au début laborieux lui aussi; j’avais lu il y a trois décennies Cyteen, un livre que j’avais adoré et il est maintenant impossible de le trouver en français. Je n’ai pas envie de le lire en anglais, j’étais très jeune mais de mémoire le livre était complexe et très politique, je ne veux pas m’infliger une difficulté supplémentaire. Pourquoi ne fait-on pas des rééditions numériques de ces vieilleries, est-ce si coûteux ?

    Quoi qu’il en soit, j’en profite pour vous remercier de tenir ce blog, je suis fan.

    Aimé par 1 personne

    • Merci ! Concernant Cyteen, vu que J’ai Lu a réédité une intégrale en deux volumes du cycle de Chanur en 2018-2019, il est possible (je n’ai pas d’info à ce sujet) qu’ils s’attaquent à d’autres romans ou cycles de l’autrice par la suite. Tout dépendra des ventes, bien sûr, et on imagine que les confinements ont décalé ou réécrit bien des programmes de parution pré-2020. Mais sinon, sur le fond, vous avez raison, de nombreux romans anciens mériteraient en effet une version numérique en français (ou la possibilité de les faire imprimer à la demande, ce qui reste très rare).

      Aimé par 1 personne

      • Merci beaucoup pour la réponse rapide ! J’ai encore tous mes volumes de Chanur en bon état (j’adore cet auteur), j’espère que la réédition aura du succès, c’était une super série, et si cela pouvait m’amener un jour Cyteen…
        J’ai un ami qui a publié sur Amazon, c’est tellement cool l’impression à la demande…

        Aimé par 1 personne

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