L’orage gronde – David Weber

Une redéfinition radicale de la géopolitique de l’Honorverse

orage_gronde_t1L’orage gronde est le treizième roman du cycle Honor Harrington, par David Weber. Comme pour tous les tomes postérieurs au cinquième, Pavillon de l’exil, il est divisé, dans sa version française semi-poche, en deux volumes, d’environ 300 pages chacun, et… comment ? Pourquoi avoir divisé un bouquin de 600 pages en deux volumes vendus une quinzaine d’euros chacun ? Bonne question. Et encore meilleure lorsqu’on se rend compte que la version poche, qui sort le 23 janvier 2020, se présente sous la forme d’un unique livre, vendu… onze euros.  Alors je veux bien passer sur le prix, sa baisse est le propre d’une parution en une version poche, en revanche il va vraiment falloir m’expliquer pourquoi la version en plus grand format a été coupée en deux, alors que les volumes 1 de Plaies d’honneur ou de Coûte que Coûte font dans les 575 pages…

Mais bon, trêve de digression, revenons au fond de l’ouvrage. Les événements du tome 12, et particulièrement sa fin très surprenante, ont entraîné une redéfinition aussi complète que radicale de la géopolitique et des équilibres militaires dans l’Honorverse, l’univers d’Honor Harrington. Après vingt ans de conflit, la guerre Manticore – Havre a pris fin, tandis que les escarmouches limitées Solariens – Manticoriens sont sur le point de dégénérer en une guerre économique, puis en une effroyable conflagration armée tout court. Suite à la frappe opérée par l’Alignement sur le système de Manticore, la situation de nos héros semblait désespérée, mais leurs alliés vont venir à leur rescousse. Y compris deux auxquels personne ne s’attendait. Au passage, le véritable ennemi se dévoile, et il n’est pas Solarien : je vais vous donner un scoop, il s’agissait en fait d’un complot des chats. D’ailleurs, il y en a un sur la première de couverture (voir plus haut) et toute une bande sur la quatrième (une illustration remarquable !). Quand on vous disait que ces bestioles sont les vrais maîtres du monde ! (je précise, au cas où, qu’il s’agit bien sûr d’un trait d’humour et pas d’un spoiler majeur, même si les chats -sylvestres- ont effectivement un rôle inattendu dans l’intrigue). Pour finir, signalons qu’il devient très difficile de pouvoir tout comprendre sans avoir lu les deux cycles dérivés de l’Honorverse, à savoir La couronne des esclaves et Saganami. Pour ne pas dire, à partir de ce tome 13, impossible ou en tout cas très pénible.

Avertissement : arrivé au tome 13 (!) d’un cycle, les spoilers sur les tomes précédents sont inévitables. La lecture de cette critique reste donc à vos risques et périls si vous êtes moins avancé dans le cycle.

Situation, structure

On pouvait penser qu’avec « seulement » 600 pages au compteur pour l’ensemble des deux volumes, l’histoire allait être beaucoup plus nerveuse, sans les interminables déballages d’infos ou dialogues économico-stratégico-politiques caractérisant les tomes 9-10 et encore relativement présents dans le 12. Le début du volume 1 de L’orage gronde est d’ailleurs, à cet égard, prometteur : on est immédiatement plongé dans l’action, puisqu’on suit les capitaines de la FRM (Flotte Royale Manticorienne) chargés de faire appliquer le plan Laocoon-1 (puis sa version 2, encore plus agressive) décidé par la reine Elizabeth à l’encontre des Solariens. En clair, on rapatrie tous les vaisseaux marchands manticoriens dans l’espace de l’Empire (sachant que ce sont eux qui sont le poumon de l’économie solarienne), puis on ferme l’accès aux trous de ver aux astronefs de la Ligue. Ceux de Manticore d’abord… puis tous les autres.

Vous vous doutez bien que les Solariens ne vont pas rester sans réagir, encore moins après l’humiliation subie dans le Quadrant de Talbot par l’amiral Crandall, et encore moins quand ils savent que quelqu’un (ils ne savent pas qui, mais le lecteur si) a durement frappé le système de Manticore. Ils décident donc d’expédier une armada (il n’y a pas d’autre mot) commandée par l’amiral Filareta (un de leurs rares commandants de flotte compétent) composée de… 427 supercuirassés pour faire capituler les Manticoriens. Ils partent sur trois hypothèses, qui vont toutes se révéler fausses : que les capsules lance-missiles à double-propulsion fournies par Technodyne vont changer le rapport de forces, qu’une telle masse de vaisseaux du mur de bataille va compenser leur infériorité technologique et le manque d’expérience de leurs commandants (et intimider des Manticoriens qu’ils pensent aux abois), et que l’assaillant inconnu qui a attaqué la planète-mère de la FRM a dû se frayer un chemin à travers ses défenses, en détruisant une bonne partie au passage.

Plus retors encore, ils vont déployer une seconde force, composée tout de même d’une centaine de supercuirassés (SC), qui doit transiter par le terminus de Trou de ver du système de Beowulf et donc tomber sur les défenseurs Manticoriens « par derrière », toujours en partant de l’hypothèse (erronée, en réalité) que les Forteresses qui protègent le nœud spatial ont été neutralisées lors de la Frappe de Yawata. Sauf que les Beowulfiens ne vont pas vraiment être d’accord ! En tout cas, l’hypothèse est que, confrontés à plus de 500 SC en deux formations et pris en tenaille, les Manticoriens vont craquer et se rendre.

Enfin, les Solariens (ou plutôt les Mesans qui les manipulent) ont un plan de secours : ils rassemblent une troisième force, encore plus imposante, devant tomber en une deuxième vague sur le système de Manticore si par extraordinaire la première (double-)attaque devait échouer. Bref, à court de capacités de production de munitions et de nouveaux vaisseaux, l’Empire semble, aux yeux des Solariens, en bien mauvaise posture, même avec son immense avantage technologique. Sauf que…

Redéfinition géopolitique radicale *

Tommy the cat, Primus, 1991.

Sauf que… le lecteur sait, lui, que les défenses du système de Manticore sont intactes, tout comme la flotte de SCPC et de PBAL qui en assure la protection. Certes, l’approvisionnement en munitions fait défaut, mais tous les tubes lance-missiles des Forteresses, des capsules et des vaisseaux sont pleins. Mais il y a plus encore : d’une part, grâce à certaines amitiés au sein de la Ligue, les Manticoriens savent que Filareta arrivent, et ils vont donc lui préparer une jolie souricière. Et d’autre part, l’amiral Solarien pense qu’il ne va avoir affaire qu’à des Manticoriens, voire des Graysoniens, alors que l’accord conclu en fin de tome 12 fait qu’il va y avoir d’autres forces aux côtés de la FRM, qui vont sidérer Filareta. Et ce n’est que le début : en effet, ce tome 13 va complètement redéfinir tous les fondamentaux géopolitiques (ou plutôt spatiopolitiques) de l’Honorverse, notamment en faisant définitivement basculer le cycle principal de ce que j’appellerais l’arc Havrien (où c’était Havre l’ennemi à combattre) à l’arc Solarien / Mesan. Certes, c’était déjà en germe depuis un certain nombre de tomes du cycle principal, sans compter les deux cycles annexes (Saganami et La couronne des esclaves), mais cette fois-ci nous ne sommes plus en phase de transition, la chose est actée. Au passage, l’évolution vers ce que j’aime appeler « Dark Honor », la version « qui ne plaisante plus » de la Salamandre, est encore plus sensible dans ce tome 13 que dans les autres : en raison de leur arrogance, de leurs mensonges et surtout de leurs attaques constantes, notre héroïne veut écraser les Solariens, pas seulement les contraindre à se rendre.

En parallèle du changement d’ennemi, le statut de Manticore évolue encore : au fil des tomes, elle s’est transformée de nation mono-système en un Royaume doté de colonies ou de protectorats, puis d’alliés (dont Grayson), faisant la conquête de système Havriens, s’étendant en Silésie, s’alliant avec les Andermiens, mettant un pied dans le Quadrant de Talbot avant de basculer de Royaume en Empire. Avec les nouvelles alliances (dont certaines très surprenantes, de prime abord) qui se cristallisent dans ce tome 13, la FRM elle-même évolue, se transformant en noyau de la Grande Flotte, et l’Empire intégrant une Grande Alliance contre la Ligue Solarienne et Mesa, qui tire les ficelles en coulisses. Et cet autre changement géostratégique est un second intérêt majeur de L’orage gronde.

Le worldbuilding s’étoffe encore (si, si !), mais les nouveautés en matière militaire sont maigres *

Paper lies, Marillion, 1994.

Si vous connaissez, même un petit peu, même de façon théorique, l’Honorverse, vous savez que son worldbuilding est très étoffé. Eh bien croyez-le ou pas, mais Weber continue à en dévoiler des pans entiers. Dans ce tome 13, nous en apprenons ainsi plus sur Beowulf, les Chats sylvestres (je ne me souvenais pas que le nom sylvestre de Nimitz ait déjà été mentionné, même si je peux me tromper), et surtout sur l’organisation politique de la Ligue Solarienne, ainsi que sur la manière dont les technocrates qui y détiennent vraiment le pouvoir font gober absolument n’importe quoi aux masses. La façon de faire passer Manticore pour un dangereux agresseur impérialiste, alors que c’est le Royaume qui a, à trois reprises, été attaqué par les Solariens, est aussi sidérante que cocasse, dans son genre.

Sur le plan militaire, par contre, ce tome 13 est singulièrement plus pauvre en nouvelles armes et classes de vaisseaux que les autres. Certes, les Solariens évoluent, avec leurs capsules lance-missiles (à double propulsion) de chez Technodyne remorquées par les rayons tracteurs des SC, mais c’est un matériel que nous avions déjà pu apercevoir dans d’autres batailles (dans les deux cycles annexes). La seule vraie innovation est le système Mycroft Manticorien, une évolution / copie de la plate-forme Moriarty Havrienne, ainsi que les leurres Loreleï. Et encore, c’est à peine si on les voit en action…

Mais… quelques frustrations tout de même ! *

Boom like that, Mark Knopfler, 2004.

orage_gronde_t2Car oui, outre un déficit de gadgets, le côté militaire est le vrai gros point faible du roman (même si le côté géopolitico-stratégique compense). Ce qui, pour le cycle d’Honor Harrington, la Rolls de la SF martiale, est tout de même un comble. Il y a, si j’ai bien compté, trois « batailles » (vous allez comprendre…), une d’une force de blocus Manticorienne qui s’interpose quand des cargos Solariens escortés par six vaisseaux de guerre veulent forcer le blocus établi par la FRM, une dans le système de Beowulf quand une force de cent SC de la Ligue veut emprunter le Trou de ver pour débouler dans le système de Manticore « dans le dos » de la FRM, et une autre dans ce dernier, celle que n’importe quel lecteur normalement constitué attend avec impatience, parce qu’il y a tout de même 427 SUPERCUIRASSÉS QUI DÉBARQUENT, NOMDIDIOU. Eh bien vous savez quoi ? La première tourne court, la seconde tourne court, et la troisième… non, on ne va pas parler de la troisième. Parce que les premiers missiles sont tirés, qu’on change de chapitre, et là on voit un truc du genre « Honor Harrington réfléchit aux conséquences de cette bataille… ». Et là, on se dit « Hein, quoi ? Elle est où la poulette ma bataille ? Remboursez ! ». Car oui, la bataille se fait en très grande partie hors-champ, même si, pour être honnête, cela s’explique (impossible d’en dire plus sans spoiler). Alors, certes, il y a une certaine logique, mais ça reste très, très, très frustrant.

De même, la structure est exactement identique à celle du tome 12 : le premier des deux volumes prépare la grosse bataille ou attaque, elle a lieu au début du deuxième, puis on examine ses conséquences. Sauf que tout cela était intéressant dans le 12, beaucoup moins ici, où cela manque sérieusement de dramaturgie. Oh, on ne doute pas que ça va péter dans le 14, mais cela commence à faire beaucoup de tomes de transition ou de préparation dans l’ensemble du meta-cycle (principal + les deux dérivés).

Je m’interroge aussi sur l’étrange flashback consacré à Zilwicki et Cachat, qui décrit la façon dont ils sont arrivés à la Nouvelle-Paris… dans le tome précédent. Même si ce n’est pas foncièrement inintéressant, qu’est-ce que ça vient faire dans le tome 13 ? Et je m’interroge encore plus sur la pertinence du fait de reprendre tel quel des passages d’autres livres du meta-cycle (comme dans le chapitre 10), technique détestable qui a atteint son apogée dans le tome 4 de Saganami, L’ombre de la victoire (que, du coup, j’ai décidé de lire en dernier dans mon exploration de l’Honorverse, si même je le lis tout court).

Enfin, si le début, où on est plongé immédiatement dans les manœuvres de blocus de la FRM, était encourageant, la suite enchaîne d’interminables discussions et analyses politico-médiatico-stratégico-économico-etj’enpassedestasquifinissentenico qui, à la longue, peuvent lasser jusqu’aux lecteurs les plus inconditionnels de ce cycle. Même si la constitution de la Grande Alliance est assez fascinante (surtout quand deux entités faisant partie de la Ligue s’interrogent sur la pertinence de leurs allégeances). Terminons sur le chapitre des défauts et frustrations en disant que ce tome manque des scènes à forte intensité émotionnelle ou dramatique de son prédécesseur, même si celle où les chats sylvestres décident de « ne plus être des chatons » sauve presque le livre dans ce registre précis.

Pourtant, tout compte fait, cela reste un roman intéressant, rien que par le changement d’ennemi (Havriens –> Solariens / Mesa) et par la redéfinition des équilibres politico-stratégiques. C’est juste que le déficit d’action est flagrant et que certaines choses sont montrées avec bien trop de détails, alors que par contre, il y a une amorce de réflexion sur un sujet qui aurait pu être bien plus intéressant, à savoir les dangers liés à la chute des grands empires, qui aurait mérité un traitement bien plus détaillé. Ainsi, les responsables du secteur de Maya pensent que pour éviter les inévitables « seigneurs de la guerre » qui seront associés à l’effondrement de la Ligue, la solution est d’en… devenir un soi-même, de préférence le plus puissant de ce coin de la galaxie, afin de décourager les autres ! D’où le fait de bâtir sa propre flotte, modernisée, pour pouvoir lutter contre les débris de la Flotte des Frontières ou de Guerre ou contre tout aventurier un peu trop téméraire en général, voyant dans la disparition des structures existantes une opportunité à saisir.

Pour ma part, j’ai la chance, ayant mis beaucoup de temps (douze ans) pour lire les tomes 1-13 (pour des raisons financières, essentiellement, ainsi qu’à cause de la grande taille des romans concernés, pas faciles à placer dans le programme de lecture du blog depuis que j’ai lancé celui-ci début 2016), de pouvoir enchaîner d’ici trois semaines avec le tome 14, alors que ceux qui ont lu L’orage gronde à sa sortie française, en janvier 2013, auront dû patienter… sept ans entre les deux !

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Fnitter,

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17 réflexions sur “L’orage gronde – David Weber

  1. Ah oui en effet, je l’ai lu à sa sortie et mes souvenirs sont bien vaaaagues… je me souviens bien par contre que j’avais trouvé le découpage en 2 tomes abusé. Et que c’était pas le meilleur tome de la série.
    C’est toujours un peu démotivant quand les sorties des différentes volumes d’une saga sont aussi éloignées dans le temps. Mais heureusement cette critique me permet de resituer l’histoire !

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  2. J’ai toujours une bonne idée pour savoir où est la poulette, mais restons polis. 😉

    Quant au découpage, c’est toujours risible, même si L’Atalante n’est pas le pire en effet (Pygmalion comme dit Xapur est la référence en la matière).

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  3. Bonjour bonjour o/

    D’abord merci à toi pour la découverte puisque c’est ta critique du tome 11 qui m’avait motivée à me lancer pour de bon dans ce cycle qui me faisait de l’œil depuis longtemps ! (même si j’avoue que la réédition en poche, qui permet d’acquérir le cycle tout en gardant ses deux reins, n’y est pas pour rien non plus ^^) Quoiqu’il en soit, je ne regrette pas du tout d’avoir craqué, c’est même clairement devenu un de mes univers de SF préféré.

    En fait c’est assez paradoxal, parce que d’un côté je trouve quand même pas mal de défauts dans cette série (genre la surexploitation des points de vue multiples pas toujours essentiel, qui est un truc qui me rebute pas mal d’habitude) et de l’autre c’est une des seules où je vais être capable de lire 300 pages à la journée ou de m’enfiler deux ou trois tomes à la suite sans me lasser. Comme tu le faisais remarquer dans ta critique du tome 12 d’ailleurs 🙂

    J’en suis maintenant arrivée au tome 10 et je vais bientôt attaquer le tome 1 de Saganami (merci Père Noël o/), mais ce que tu dis sur les cycles dérivés m’inquiète un peu. J’étais partie pour faire l’impasse sur la couronne des esclaves, qui me tentait moins que Saganami, mais j’aime quand même bien comprendre tous les tenants et les aboutissants (surtout dans un univers aussi détaillé que celui-là). Après c’est sûr qu’à 120 euros les trois tomes ça fait réfléchir… et puis j’avoue que tu as tellement bien vendu le tome 11 (sérieusement de ce que tu en dis ça à l’air d’être quasi le livre de mes rêves) que j’ai pas tellement envie de remettre 700 pages de plus entre lui et moi ahah ^^

    Concernant ce tome 13 ce ne sera clairement pas mon préféré du cycle (oui j’avoue sans honte avoir un petit faible pour les chapitres complets qui te décrivent en long et en large les caractéristiques de tel ou tel nouveau missile/vaisseau…). J’espère juste que c’est parce que Weber a réservé le meilleur pour le tome 14 (qui doit conclure le cycle principal, si j’ai bien tout compris ?)

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    • Bonjour ! Ah, dans mes bras, une convertie à l’Honorverse !

      Concernant le tome 14, d’après ce que j’ai compris (mais c’est à confirmer), il me semble en effet qu’il met un terme aux aventures d’Honor Harrington. Maintenant, clairement, je vois au moins trois personnages (sa sœur, son fils, ou Abigail Hearns) qui pourraient reprendre le flambeau dans des aventures se situant dans l’Honorverse mais après son époque.

      Concernant les cycles annexes, Saganami est très supérieur à La couronne des esclaves, de mon point de vue, mais on en apprend énormément sur Mesa dans ce dernier cycle annexe, donc c’est difficile de faire l’impasse dessus. Reste à espérer que l’Atalante les proposera en version poche eux aussi (et à mon avis, ça arrivera).

      Merci pour ton témoignage qui fait rudement plaisir, en tout cas, les articles sur la SF militaire étant loin d’être les plus appréciés sur le Culte alors que de mon point de vue, il s’agit d’un des sous-genres qui sont son « cœur de métier », si j’ose dire.

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  4. Ah mais de rien 😛 En faisant mon bilan lecture de 2019, j’ai réalisé que j’avais choisi les trois quart de mes livres grâce à tes chroniques, il était donc plus que temps que je poste un petit commentaire ^^

    Oui effectivement vu l’importance qu’à l’air d’avoir Mesa pour la fin du cycle principal, j’ai pas trop envie de manquer des infos importantes là-dessus donc je vais probablement revoir mes plans. Je croise les doigts pour la version poche, même si, me connaissant, j’aurai probablement craqué d’ici là x)

    N’empêche, j’attends avec impatience ton article global sur l’Honorverse parce que passé le tome 10, c’est quand même pas toujours évident de savoir par quel bout prendre les choses (et encore, je ne me suis même pas penchée sur les nouvelles !)

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    • En fait, il y a une novella tellement importante que c’est un véritable « tome 0 » de la saga, à mon sens. Et certaines nouvelles qui, sans être à proprement parler indispensables, « bouchent des trous » dans la carrière d’Honor telle que décrite dans le cycle principal.

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  5. Et pour un néophyte complet, le mieux pour aborder cette série c’est de commencer par le tome 1 De la série principale ou par un autre volume d’une série annexe ?

    J’ai toujours eu un gros apriori sur ces livres mais comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…

    Merci beaucoup pour toutes ces chroniques qui sont une des causes majeures d’encombrement de mes étagères à livre.

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    • Oui, le tome 1 de la série principale. Il ne faut commencer les séries dérivées qu’après le tome 9 du cycle principal. Mais j’en reparlerai dans le guide de lecture que je consacrerai à cet univers plus tard cette année.

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  6. Merci pour le conseil, et en route pour le tome 1… après avoir fini Vorrh, puis Prador Moon puis Foundryside puis….

    Le guide de lecture sera vraiment utile, je crois, pour pas mal de gens.

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  7. Ping : David Weber – Honorverse – Guide de lecture | Le culte d'Apophis

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