Braises de guerre – Gareth L. Powell

Peut-être pas très original, mais en tout cas très agréable !

braises_de_guerreLe 11 avril 2019, sortira chez Denoël, dans la prestigieuse collection Lunes d’encre, Braises de guerre de Gareth L. Powell, tome d’ouverture d’une trilogie et traduction de Embers of war, que j’ai pour ma part lu en VO. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite donc à lire ma critique.

Très inspiré par Iain M. Banks, ce roman, centré sur les traumatismes ou les atrocités liés à la guerre, et à la façon d’y faire face ou d’obtenir une forme de rédemption, est un New Space Opera à l’écriture fluide et agréable, mettant en scène des personnages principaux crédibles et très travaillés. Les scènes d’action sont convaincantes, l’intrigue, même si elle est prévisible et, là encore, tire sa substance de chez Banks, se suit sans déplaisir aucun, et la fin ouvre de vastes perspectives sur les deux tomes suivants, que ce soit en terme de thématiques ou de sense of wonder. Au final, même si tout n’est pas pleinement convaincant dans ce livre, cela reste un NSO parfaitement recommandable, surtout si vous n’avez jamais lu Banks. Bref, pour paraphraser un de mes philosophes préférés, Tong Po, « Bonne  braise ! ».

Si vous avez encore des doutes sur le fait de vous lancer dans un nouveau cycle, je signale à ceux qui n’ont pas peur de se spoiler la fin de ce tome 1 que ma critique de la VO du tome 2 est d’ores et déjà disponible !

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11 réflexions au sujet de « Braises de guerre – Gareth L. Powell »

  1. J’avais lu votre critique de la VO et ça m’avait donné envie.
    Je me suis plongé dedans dès sa sortie française et… un bon moment de lecture. J’ai vraiment apprécié.
    Du coup, n’ayant jamais lu de Banks, je vais peut-être tenté le coup dans quelque temps.

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  2. Lu ce weekend en français. j’ai passé un excellent moment. Donc pour la énième fois, merci. Ça commence presque à me gêner de profiter de tes analyses, franchement inspirées, sans contrepartie (je suis un Kobotiste). Je crois que je vais acheter ton guide, même si les taxinomies m’ennuient (désolé ce n’est pas contre toi, mais pour un Gracq je me suis cogné plusieurs Genette pendant mes études). Je sais que d’autres lecteurs t’en parlent régulièrement, donc si tu as en vue d’autres circuits de participation… Dans un domaine tout autre, l’auteur de ninimachines propose de lui payer des cafés virtuels. J’ai calculé, je te dois déjà une palette d’arabica en fermentation anaérobie.
    Sur le bouquin lui-même, Preston ne sert à rien, mais dans l’ensemble aucun des personnages humains n’existe vraiment – hors leurs actions, qui sont d’ailleurs singulièrement empêchées. Ça n’a pas dérangé plus que ça, comme si j’avais un bon vieux feuilleton entre les mains. En revanche, je pense que l’auteur se plante un peu dans le point de vue du cyborg, qui bavarde à l’envi comme un humain lamba, et sans la moindre évolution.

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    1. C’est gentil Ezzie, mais ma plus belle récompense, c’est qu’on vienne me dire, comme tu viens de le faire, « Grâce à toi, j’ai passé un excellent moment de lecture, merci ! ». Et pour ce qui est de mon Guide, si les taxonomies t’ennuient, effectivement je ne sais pas si c’est un achat à conseiller (oui, je me tire une balle dans le pied moi-même, c’est un concept ^^). Même si ça va en fait plus loin qu’une simple taxonomie, par ailleurs. Un certain nombre de lecteurs a comparé le Guide au Lorris Murail, voire au Catalogue des âmes et cycles de la SF.

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      1. De toutes façons, c’est acheté, mais à 1.99 EUR, j’espère que tu as d’autres sources de revenus. Et maintenant je vais découvrir qui était Lorris Murail. Il y a vraiment toujours qqchose à découvrir ici…

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