Un monde et un système de magie impressionnants
Max Gladstone est un auteur américain d’Urban Fantasy, d’Arcanepunk, de Fantastique et de SF connu pour son cycle The craft sequence, dont Three parts dead est un des volumes. La particularité de ce roman est que si il s’agit du premier écrit et publié, c’est en revanche le troisième si on tient compte de la chronologie interne de l’univers. En effet, l’auteur avait envisagé dès la conception de la saga que chaque livre ne constituerait pas forcément la continuité du précédent, et pourrait se passer avant (ce qui implique aussi que les lieux de l’action et les protagonistes peuvent être différents -même si, par exemple, nous retrouvons Alt Coulumb et Tara dans le tome 4, et Elayne Kevarian dans le 1-). Il a donc inséré un chiffre dans leurs titres (à part celui du tome 6, qui vient tout juste de sortir), afin de vous donner leur place dans l’ordre chronologique interne. En clair, Three parts dead est le premier publié, mais vu qu’il y a un « three » (trois en anglais) dans son titre, c’est le troisième tome que vous devez lire si vous voulez découvrir l’histoire dans l’ordre chronologique interne à cet univers. Sachez cependant que chaque roman a été conçu également comme un stand-alone, ce qui fait que vous pourriez théoriquement les lire dans n’importe quel ordre (même si certains détails ou références vont vous échapper), voire en lire un seul et pas les autres. Personnellement, j’ai préféré découvrir ces romans dans leur ordre de parution, afin de mieux mesurer l’évolution de l’écriture de l’auteur.
Ce cycle est présenté comme un des plus emblématiques, sinon LE plus représentatif de l’Arcanepunk, sous-genre dont nous avons parlé dans cet article et qui constitue une des pistes de renouvellement de la Fantasy dans les années à venir. Il va se poursuivre, en 2018, via la publication de novellas. Continuer à lire « Three parts dead – Max Gladstone »
Seth Dickinson est un écrivain américain de SF et de Fantasy, dont The traitor Baru Cormorant (simplement connu, dans son édition britannique, sous le nom de The traitor) est le premier roman. Il a terminé sa suite, The monster Baru Cormorant, en juillet 2017, soumettant un colossal manuscrit de… 1104 pages ! C’est également un auteur de nouvelles assez prolifique pour divers sites ou magazines consacrés aux littératures de l’imaginaire, et il a aussi travaillé sur deux jeux vidéo.
Je réactive (provisoirement), avec cet article, la série destinée à vous aider à mieux comprendre les littératures de l’imaginaire, afin de vous parler de trois sous-genres en pleine émergence ou ré-émergence, le Silkpunk, l’Arcanepunk et la LitRPG. En effet, comme je vous l’ai expliqué lorsque j’ai mis ce concept en pause, de nouvelles subdivisions taxonomiques émergent sans cesse, et certains courants jusque là tout à fait mineurs sont susceptibles de gagner en importance ou en notoriété. Il est donc probable que des hors-séries de ce type vous soient proposés régulièrement, ainsi que des mises à jour des articles existants.
Les griffes et les crocs est la dernière traduction française en date d’un roman signé Jo Walton. Il s’agit en fait d’un des premiers livres de l’auteure Galloise, sorti fin 2003 et titulaire du World Fantasy Award 2004. Si on la connait principalement, dans l’hexagone, pour ses uchronies (dont
Clark Ashton Smith (1893-1961) était un écrivain et poète (et pas nécessairement dans cet ordre, d’ailleurs) américain, un des piliers du légendaire Weird Tales avec Robert E. Howard et H.P. Lovecraft, grand admirateur de son oeuvre qui a essayé sans relâche de la faire connaître, de 1922 à sa mort, en 1937. Avec le premier, Smith partage un mépris pour la civilisation et la modernité, ainsi qu’une fascination pour la « barbarie », tandis qu’il est en accord avec le second sur le fait que l’homme n’a aucune place ou importance spéciale dans l’ordre cosmique, qu’il est insignifiant à l’échelle de l’univers. Smith est connu pour son écriture particulièrement riche et raffinée, qui, pourtant, était taillée pour la Fantasy « populaire » publiée par les pulps comme Weird Tales et qui, donc, n’est pas pédante ou convolutée, mais au contraire puissamment évocatrice et musicale.
La cinquième saison est le premier roman de la trilogie Les livres de la terre fracturée, par Nora K. Jemisin (vous trouverez un point biographique succinct dans cette autre
Kim Stanley Robinson (KSR) est un auteur américain de SF (et de Cli-Fi -fiction climatique-) multi-primé (un World Fantasy Award, 6 prix Locus, 3 Nebula -dont un pour le roman dont je vais vous parler aujourd’hui-, 2 Hugo) considéré comme un des plus importants écrivains (particulièrement de Hard-SF) du genre. Contrairement à la majorité de la SF américaine, ses thèmes de prédilection (anticapitalisme et modèles économiques et politiques alternatifs, écologie, justice sociale) le placent à gauche de la scène politique et dans une niche singulière par rapport à ses petits camarades. Malgré tout, sa fascination pour les nouvelles frontières (représentées ici par la colonisation spatiale) l’inscrit pleinement dans une des thématiques favorites de la science-fiction américaine.
Of sand and malice made est une novella maousse costaud (plus de 200 pages) qui constitue un « prélude » aux
Comme de plus en plus d’auteurs anglo-saxons, Bradley P. Beaulieu a complété les romans de son cycle The song of the shattered sands (appelé en français