Lamora’s four *
* (allusion au film Ocean’s eleven). Les mensonges de Locke Lamora est le premier livre d’un cycle, Les salauds gentilshommes, qui, à terme, doit en compter sept (un second cycle, lui aussi de 7 romans, se passant 20 ans plus tard, et suivant de nouveaux personnages, est prévu ensuite -l’auteur est relativement jeune, il a « seulement » 38 ans-). Trois tomes sont déjà parus (et traduits), le quatrième étant attendu (en anglais) fin septembre (il sera suivi de textes courts devant combler certains blancs dans l’intrigue des tomes déjà parus ou remonter à la source de certaines péripéties qui y sont racontées). Ils racontent une vingtaine d’années de la vie de Locke Lamora, voleur et surtout escroc.
Ce roman, qui est, aussi ahurissant que cela puisse paraître, le premier de son auteur, a créé une formidable onde de choc au moment de sa sortie. Salué comme un chef-d’oeuvre, il a, depuis, été traduit en quinze langues. Continuer à lire « Les mensonges de Locke Lamora – Scott Lynch »
Paul McAuley est un auteur de Science-Fiction britannique (qui s’est également essayé à l’uchronie avec Les conjurés de Florence) plutôt orienté Hard-SF (il est botaniste de formation) mais ayant balayé un grand nombre de sous-genres au travers d’une assez prolifique carrière (plus d’une vingtaine de romans) : Space-Operas très ambitieux et situés dans un futur extrêmement lointain (son cycle Confluence, jamais traduit en France) ou centrés sur le système solaire et un futur plus proche (La guerre tranquille), Planet Opera (Sable rouge) ou encore Univers parallèles (Cowboy Angels). Il a aussi publié des novellas (romans courts), dont Le choix récemment traduit par le Belial’.
Voici donc le volume 2 de l’intégrale du Cycle des épées de Fritz Leiber, après
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Thomas Day est l’identité secrète (comme ils disent dans les comics) de Gilles Dumay, directeur de collection de Lunes d’encre chez Denoël. Nouvelliste prolifique, anthologiste, pilier du magazine Bifrost, et auteur d’une quinzaine de romans, il exerce son style percutant, volontiers provocateur, souvent riche en scènes violentes ou sexuelles, dans toutes les facettes qu’ont à offrir les littératures de l’imaginaire ou plus généralement de genre : Polar, Uchronie, Fantastique, Fantasy, Science-Fiction, et, pour le livre qui va nous occuper aujourd’hui, Steampunk. Ce roman court (ou novella, comme disent les anglo-saxons) de 120 pages est proposé, c’est à signaler, au prix très attractif de 2 euros (votre serviteur l’ayant même eu neuf pour 1 seul misérable euro). Il raconte, comme son nom l’indique, l’histoire de Melchior Hauser, un automate (traduisez : robot à la mode steampunk) qui, dans la quête de ses origines et du dépassement de sa forme physique limitée, va nous faire voyager sur une Terre uchronique de l’époque Napoléonienne.
Qushmarrah fait partie des livres de Fantasy écrits par Glen Cook qui ne se rattachent pas au meta-cycle de la Compagnie Noire (et il y en a beaucoup plus qu’on ne le pense en général). Il s’agit de Fantasy historique à la Guy Gavriel Kay (mais en plus noir et avec plus de magie que dans certains des romans de cet auteur), c’est-à-dire qui se passe dans un monde imaginaire mais qui est tellement inspiré par une période / zone géographique appartenant à notre monde réel qu’il en constitue une allégorie. Seuls les noms changent (plus, évidemment, la présence d’éléments surnaturels), mais derrière les « pseudonymes », on reconnaît parfaitement les véritables acteurs du jeu. Et dans le cas de ce roman, ce sont Rome (ici Hérod) et Carthage (ici Qushmarrah). C’est donc à une transposition Fantasy des guerres puniques que nous avons affaire. Je n’arrive d’ailleurs pas très bien à comprendre pourquoi la quatrième de couverture semble prétendre le contraire, c’est limpide à la lecture du roman (regardez p 220 ou le second épilogue…).
Le sang du roi est le deuxième tome du cycle La dague et la fortune, après
Frederik Pohl (1919-2013) est typiquement le genre d’auteur dont le grand public qui lit un peu de SFFF n’a jamais entendu parler (il n’a pas l’aura de Tolkien, G.R.R. Martin ou Isaac Asimov), mais qui, pourtant, est fondamental dans le paysage SF. Au cours de sa longue carrière, il a été un éditeur, un agent littéraire et bien entendu un écrivain de premier ordre, lauréat de quatre prix Hugo et de trois Nebula, les plus prestigieux du genre (il est la seule personne a avoir reçu le Hugo à la fois comme auteur et comme éditeur – du magazine If -).
Le titre (français) de ce troisième tome de la saga Téméraire, Par les chemins de la soie, est particulièrement trompeur, car si son intrigue nous conduit bien sur la route de la soie, les parties se déroulant en Asie puis à Constantinople sont finalement mineures par rapport à la deuxième moitié du livre, qui se concentre sur la Campagne de Prusse et de Pologne. Laurence et Téméraire, faisant escale à Macao après leurs aventures du tome 2, reçoivent l’ordre de filer ventre à terre vers l’Empire Ottoman, où ils doivent assurer le transport vers la verte Albion de trois œufs de dragons vitaux pour l’effort de guerre contre Napoléon (et de préférence avant qu’ils n’éclosent, faute de quoi ils ne seront bons qu’à être refilés à Daenerys Targaryen à prix discount). Problème : l’Allegiance, le transport de dragons qui les a convoyés en Chine, a subi un feu et ne sera opérationnel que dans deux mois. Une seule solution pour tenir les délais : partir par l’intérieur des terres, sous la conduite d’un guide anglo-asiatique mystérieux.
La rose blanche est le troisième roman du meta-cycle de la Compagnie noire, et le dernier des Livres dits du Nord. Cette fois, on entre dans le vif du sujet : la lutte de la nouvelle Rose Blanche contre la Dame (avec un invité surprise à la fête, mais chut !). Six ans après les événements du tome 2, la Compagnie noire (ou plutôt ce qui en reste…) s’est retranchée au fin fond de la Plaine de la Peur (un endroit que même un Rasta ayant abusé de Space Ganja aurait du mal à imaginer…), dans un QG souterrain d’où sont gérées toutes les cellules de Résistance éparpillées à travers la Domination. Un empire qui, d’ailleurs, couvre maintenant la moitié du monde. Le gros problème est que si les prophéties sont correctes, la victoire finale de la Rose sur la Dame ne pourra avoir lieu que lors du prochain passage de la comète, dans quelques décennies. Autant dire que l’attente va être longue pour Toubib et ses camarades…