Dichotomique et magnifique
Le 28 septembre 2022 paraîtra chez Albin Michel Imaginaire Unity, premier roman d’Elly Bangs, jusqu’ici connue pour des nouvelles de qualité, dont Dandelion, qui paraîtra dans Bifrost. Le dernier point sur l’état de la collection fait par Gilles Dumay nous apprend qu’à lui seul, le dernier Émilie Querbalec, Les Chants de Nüying, a concentré plus de demandes de SP que les deux prochaines parutions d’AMI, à savoir Les Flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert et, donc, Unity d’Elly Bangs. Je ne me prononcerais pas (encore) sur le Querbalec (reçu mais pas lu en raison d’un problème de santé mi-août qui m’a laissé KO et dont je ne me suis pas encore entièrement dépêtré) ni sur le Imbert (que je n’ai aucune intention de lire), mais ayant lu Unity en VO, je peux dire avec une absolue certitude que négliger ce roman serait une erreur encore plus grande que passer à côté de Summerland. Et si j’en juge par ce que j’ai vu passer, ceux qui m’ont fait confiance concernant ce dernier n’ont pas eu de raison de le regretter.
Eh bien c’est pareil ici, à un détail près. Unity, est, en effet, un roman très dichotomique, sa première partie ne reflétant absolument pas la qualité de la deuxième, facilement deux ou trois ordres de grandeur au-dessus. Il va donc falloir être patient et ne pas abandonner avant d’avoir atteint ce point de bascule, qui se situe, de mémoire, quasi-exactement à 50% du bouquin. De toute façon, parvenu à ce point, vous serez tellement happé que vous ne pourrez plus lâcher Unity, littéralement. Pour ma part, ayant déjà lu Bangs, je savais, ou plutôt je croyais savoir, quelle puissance émotionnelle elle était capable de dégager, et c’est en confiance que j’ai continué à tourner les pages. Confiance bien placée, donc. Précisons toutefois que même la première partie est intéressante au moins sur le plan d’un worldbuilding plus singulier qu’il n’y paraît de prime abord : post-apocalyptique, certes, mais post- plusieurs apocalypses, avec des humains vivant surtout dans des villes sous-marines et une technologie qui est très au-delà d’un Mad Max ou équivalent.
Je n’insisterais jamais assez : Unity est un roman qui, pris dans sa globalité, est de tout premier ordre, et c’est clairement une des sorties SF de l’année. Si vous voulez en savoir plus à son sujet, sans spoiler (à vrai dire, la quatrième de couverture d’AMI en dévoile plus que ma critique, à mon sens), ma chronique de la VO est à votre disposition. Je vous encourage donc à demander un SP ou à faire l’acquisition de ce livre, faute de passer un peu bêtement à côté d’une des parutions majeures de cette rentrée littéraire 2022.
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Le culte d'Apophis 
Quel enthousiasme !
J’avoue que l’idée de passer après plusieurs apocalypses et d’avoir un univers à la Mad Max me tente.
Je ne me rappelle plus mais j’espère l’avoir demandé ><
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J’ai trouvé le concept de post-multi-apocalypses assez fascinant. Et ce n’est pourtant pas le point le plus marquant du roman !
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Bon rétablissement !
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Merci 🙂
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Bon rétablissement à toi. Petite question ou j’ai mal lu quelque part, c’est un livre qui se suffit à lui même ou il y a aura des suites (autrement dit le premier d’une trilogie ) ?
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Il se suffit à lui-même, et je n’ai, pour ma part, pas entendu parler de suites.
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Merci pour la confirmation. Donc un bon point pour moi. Je retiens l’idée donc 🙂
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Pourquoi pas ? Je verrai si je peux me le procurer en epub.
Bon rétablissement !
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Merci !
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Deux/trois réflexions en coup de vent. Bon rétablissement, bien évidemment. En espérant que cette amélioration de ta santé te permettra de poster tes critiques des deux derniers tomes du cycle The expanse. J’imagine que ce que ce sera une critique commune ou liée.
Comme tu n’as pas la dithyrambe facile j’ai hâte de lire « la claque émotionnelle » de la seconde partie d’Unity !
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Merci ! Non, pas de critique commune, mais celle du dernier tome sera courte, à priori.
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Argh ! Je n’avais pas fait attention à ta parenthèse sur la quatrième de couverture et je suis allée jeter un oeil à la présentation du roman sur le site de l’éditeur … et maintenant j’ai l’impression d’en savoir déjà beaucoup trop (déjà qu’avec la couverture) 😦 !
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En même temps, on croit que ça relève d’un trope de la SF, et en fait les choses sont bien plus subtiles que ça. Et de toute façon, cela n’enlèvera rien à la claque émotionnelle que constitue la deuxième moitié 😉
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Bon, tu me rassures 😀 !
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Bon rétablissement !
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Merci !
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Ca dépasse Terre fracturée niveau apocalypse? Parce que je trouve que Jemisin avait déjà mis la barre trés haut 🙂
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Oui et non. Oui dans le sens où c’est la succession de plusieurs apocalypses (climatique, guerre nucléaire, astéroïde, etc.), non dans celui où Jemisin en fait une seule mais d’ampleur géologique (c’est le cas de le dire). Donc je dirais match nul 😀
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