Il y a environ quinze jours, j’ai vu que Prime Video proposait un essai gratuit d’un mois de la chaîne MGM, et vu que le catalogue comprenait un certain nombre de westerns que je voulais voir ou revoir depuis très longtemps, j’ai validé le truc et me suis lancé, tous les soirs, dans le (re-)visionnage de l’un d’entre eux. C’est à ce moment là que m’est venue l’idée que mélanger des éléments d’intrigue ou des personnages de plusieurs d’entre eux et de revoir tout ça selon un prisme Fantasy pourrait être intéressant. Je me suis donc lancé, à titre d’essai, dans la rédaction d’un court chapitre introductif, histoire de voir ce que je pouvais faire avec mes idées. Et là, je suis entré dans ce que je pourrais parfaitement qualifier de transe. Tout le reste a coulé si naturellement de source, est sorti si aisément de mon clavier qu’à peine dix jours plus tard, j’ai achevé une novella (un roman court) de 196 000 signes (espaces comprises), ou, dans le jargon de l’édition, de 196 Ksec. Pour vous donner un point de comparaison, celles de la désormais fameuse collection Une heure-lumière du Bélial’ tournent, en moyenne, plutôt autour de 160 Ksec. À vrai dire, à 196, je suis juste en-dessous de la limite entre une « simple » novella et un « vrai » roman (vraiment court, pour le coup).
Cela fait environ trois ans que je m’amuse à écrire des amorces de textes. Enfin je veux dire autre chose que les critiques ou articles du blog, ou la V2 du Guide des genres. On parle bien ici de fiction. Il y a cet embryon de roman (sans doute court) de Science-Fantasy que j’ai déjà vaguement évoqué dans les commentaires d’un article ici même, ou cette nouvelle de SF de cinq pages que j’ai fait lire à un acteur éminent de la blogosphère et du monde de l’édition pour avoir son avis dessus. Dans les deux cas, je n’arrivais pas soit à avancer, soit à être satisfait du résultat. J’en ai au moins déduit que le format très court, nouvelle, voire novelette, n’avait vraiment pas ma préférence. Pas assez de place pour développer comme je l’entendais un univers, une intrigue ou des personnages. Certains y arrivent fort bien, et je suis tout à fait d’accord pour dire que c’est la forme ultime d’expression de la SF (voire de la SFFF). Sauf que je ne vais pas me forcer à faire quelque chose avec lequel je ne suis pas à l’aise. C’est alors que j’ai compris qu’il y avait peut-être un autre angle d’approche, en plus de celui de la longueur du texte, à essayer : le point de focalisation. Parce que c’est celui qui m’intéresse le plus en tant que lecteur, l’écrivain en construction que je suis s’est concentré sur l’univers, sur le worldbuilding. Vu que ça ne fonctionnait pas des masses (non pas que je sois incapable d’en créer un d’intéressant, voire d’original, mais pour le moment, les mécanismes ne tournent certainement pas de façon aussi fluide que je le voudrais), que je n’étais pas du tout à l’aise avec ma production littéraire, j’ai décidé de changer complètement d’approche, et de me concentrer sur les personnages. Continuer à lire « Le cycle des Magnifiques – une série de novellas Apophiennes ! »


L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Celle-ci est dévoilée au mitan du mois. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.