A fool’s hope – Mike Shackle

Un très bon tome intermédiaire

A fool’s hope est le deuxième tome de la trilogie The last war, par Mike Shackle, et la suite de l’excellent We are the dead. Un an après sa sortie, et alors que le troisième et dernier roman (Until the last) se profile déjà à l’horizon (il sortira en avril), il était plus que temps de le lire. Non pas que je n’avais pas envie de le faire, mais vu la noirceur de We are the dead, j’avoue ne pas avoir été spécialement pressé de le faire compte tenu du contexte actuel. Et évidemment, hein, cela s’est avéré être une très bonne lecture, que je regrette de ne pas avoir fait plus tôt.

La particularité de We are the dead est qu’on avait l’impression que quelqu’un avait expliqué à Mike Shackle le principe du Hopepunk (l’anti-Grimdark, pour résumer), qu’il était parti d’un immense éclat de rire maléfique, avant de décider d’aller complètement à rebours de la tendance actuelle en écrivant, au contraire, la Fantasy la plus sombre et désespérée possible. Si l’espoir est un peu plus présent dans A fool’s hope (mais bon, ce titre, hein, si c’est pas du troll, je ne sais pas ce que c’est  😀 ), l’ambiance est toujours ultra-sombre et désespérée, et le roman finit franchement mal pour un grand nombre de personnages (enfin pour les survivants, je veux dire, parce que la mortalité est impressionnante, même pour de la Dark Fantasy).

Un certain nombre d’entre vous doivent se dire, à la lecture de ces lignes, « Oh, ce n’est pas pour moi, donc ! ». Pas si vite, chers aponautes. N’oubliez pas que c’est au cœur des ténèbres les plus absolues que la plus infime flamme brillera d’autant plus. Et franchement, si vous ne vous attachez pas à certains des personnages justement à cause des tourments qu’ils subissent, vous n’avez pas de cœur. Sans compter que le troisième tiers, en gros, est prodigieux d’originalité (pour de la Fantasy), de rythme, de côté épique et de « Oh Apophis, ils ne vont jamais s’en sortir ! ». Alors certes, si ce tome 2 a amélioré certains des menus défauts de son prédécesseur, il y a sans doute un peu perdu en profondeur au passage, donnant plus dans l’épique que dans les thématiques de fond. Mais le plaisir de lecture reste égal, dans les deux cas. Et j’aurais même tendance à dire que ce tome 2 sera significativement plus attractif pour les gros bataillons du lectorat Fantasy que We are the dead. Ne serait-ce que par sa très grande dimension maternelle  😉

Situation, personnages connus, et première surprise

Première surprise : vu la façon dont le tome 1 finit, j’étais persuadé que l’auteur allait faire un saut en avant et nous présenter une Zorique grande adolescente ou jeune adulte, tentant de convaincre les autorités de Meigore de libérer Jia, tandis que dans ce dernier pays, les autres personnages seraient, dans l’intervalle, devenus de grands leaders de la résistance. Quelle ne fut, donc, pas ma surprise de constater que le tome 2 débute immédiatement après la fin de son prédécesseur ! Je me demandais comment l’auteur allait se dépêtrer du fait d’avoir à gérer une héritière du trône de… quatre ans, et franchement, il y a brillamment réussi, en employant un procédé que j’aurais dû voir venir bien plus tôt que je ne l’ai fait (nous allons en reparler).

Nous retrouvons donc Tinnstra et Zorique, dont le navire, en route vers Meigore, est attaqué par les Daijaku. Après un combat qui parait épique sur le moment mais fait pâle figure à côté de ce qui vous attend dans le reste du livre, les deux filles débarquent à Meigore, où elles sont accueillies par le bras droit du Roi, qui est supposé les conduire au palais, mais les conduit, hum, ailleurs. Et je n’en dirai pas plus. Sinon que, alors que ce tome 2 est moins orienté thématiques de fond et plus action / épique / romanesque que le 1, on explore, ici, celle d’une page sombre de certains pays Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les actes pas très catholiques qui peuvent avoir lieu après la libération d’une ville ou d’un pays, dans le genre aller jusqu’à pendre des gens suspectés d’avoir collaboré avec l’occupant, et les relations souvent troubles entre la Pègre et ce dernier.

En parallèle, nous continuons à suivre les protagonistes résidant à Kiyosun que nous connaissons déjà, alors que la ville est la proie des flammes suite aux événements de la fin du tome 1. Les rebelles vont en profiter pour détruire la garnison Egril, et tenter de fortifier suffisamment la ville / de préparer des embuscades pour faire face à l’inévitable contre-attaque. Dren, Jax et Yas devront, chacun d’une façon différente, assumer le poids et la responsabilité de leurs actions ou des événements auxquels ils ont été mêlés dans leur passé, et ça va très mal finir pour deux d’entre eux, et d’une façon très surprenante pour le troisième (voir plus loin).

Nouveaux personnages *

* In the Army now, Status Quo, 1986.

Un des rares défauts que je trouvais au tome 1 est qu’il ne nuançait pas assez à mon goût le point de vue Egril. Alors que côté Jia, aucun groupe (Hanran / Shulka, bande de Dren, Yas) n’était à 100 % gentil / méchant, proposant ainsi une subtilité de points de vue propre au (bon) Grimdark, côté Skulls, en revanche, on était sur le Mal absolu, sans nuances, et ça, ça me posait un vrai problème. L’auteur a rectifié le tir dans A fool’s hope, en introduisant, au tout début du roman, avant même qu’on ne suive le voyage maritime de Tinnstra / Zorique, Mateon, un jeune Egril idéaliste, qui a gobé toute la propagande politico-militaro-religieuse qu’on lui a servi durant son enfance et son adolescence (dont il sort à peine), et qui, lorsqu’il s’engage dans l’Armée, s’aperçoit avec un total effarement que la réalité est loin de la théorie (au passage, les aperçus de son enfance font froid dans le dos : imaginez un mélange entre les Granbretons de Moorcock -pour le masque-, les Jeunesses Hitlériennes et l’endoctrinement type Talibans / Daesh – ISIS, et vous aurez une bonne idée de la chose). Les instructeurs tuent certaines recrues, les camarades de régiment du jeune homme blasphèment, évitent les prières quotidiennes et font de Mateon leur tête de Turc (il est surnommé Pussy -je vous laisse faire la traduction…). Sans compter que la guerre, hein, c’est sale et pas glorieux (surtout dans du Grimdark, et encore plus dans ce que j’appellerais le SuperGrimdark de Shackle).

Bref, ce personnage apporte une nuance bienvenue côté Egril. Sans compter qu’avec ses 19 ans, le fait qu’il soit volontaire (si, si) et qu’il fasse vite preuve de compassion alors que les membres de son peloton sont soit blasés, soit des pourritures sans cœur (il en vient rapidement à constater qu’ils sont pratiquement aussi dangereux pour lui que l’ennemi Jian), il m’a un peu rappelé Chris Taylor, le personnage joué par Charlie Sheen dans ce monument du film de guerre qu’est Platoon. Il y aurait d’ailleurs peut-être eu quelque chose à faire dans cette veine là en créant deux sergents (pardon, deux « polémarques ») aux caractères très dissemblables dans son unité  😉 Et d’ailleurs, puisque j’en suis aux occasions un peu ratées, il y avait sans doute plus / mieux à faire avec la dépendance d’un des personnages à une certaine substance.

L’auteur va, au bout du quart du roman, introduire un second Skull, qui s’est infiltré (je dirais même faufiltré, pour reprendre un néologisme mêlant faufilé et infiltré involontairement créé par feu mon grand-père paternel dans son franco-polonais de cuisine) à Meigore et qui va y faire des dégâts considérables. Ce personnage, Francin, correspond par contre totalement à l’image que nous nous étions faite des Egrils dans We are the dead, mais il n’en est, pour autant, pas inintéressant du fait de sa position et de son pouvoir uniques. D’ailleurs, en général, on en apprend bien plus sur la civilisation Egril (ainsi que sur les Weeping men, la mafia de Kiyosun) dans ce tome 2 que dans le premier, ce qui n’est pas désagréable (sans compter que cette fois, l’action se déroule dans trois pays différents). En gros, un Egril ne connait que le sacrifice, le service, il ne fait rien pour son plaisir et il n’y a que le devoir, la foi, le fait de souffrir pour la cause. Et puisque j’aborde le sujet, en terme de création d’univers, il y a des choses assez fascinantes côté magie dans ce tome 2 (et un gros clin d’œil à Dune à un moment : les Chosen qualifient un certain personnage d’Abomination parce qu’il a été exposé à une forme particulière d’eau avant sa naissance), et l’influence chinoise se renforce (c’est très visible lorsque Tinnstra se perfectionne dans les arts martiaux) alors que jusqu’ici, elle était plus (vaguement) japonisante qu’autre chose.

Shackle va aussi, là encore après un quart du roman, non pas introduire mais donner un rôle bien plus important à Ralasis, le capitaine du navire faisant la traversée Jia – Meigore, alors que le lecteur ne s’y attendait pas forcément. Un personnage d’ailleurs fort sympathique, qui, s’inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de Tinnstra, avec laquelle il a sympathisé, va découvrir une série de secrets de plus en plus ténébreux impliquant le gouvernement de Meigore.

Enfin, Shackle va introduire deux personnages féminins, qui vont aider Tinnstra et Zorique, mais je n’en dirai pas beaucoup plus, sous peine de devoir divulgâcher horriblement.

Deuxième surprise

Le roman jouait une partition qui, après le postulat de départ surprenant (pour moi, en tout cas), eh bien ne présentait plus guère de surprises, justement. Je ne veux pas dire par là qu’il devenait ennuyeux, plutôt qu’on avait tendance à le penser prévisible tout en appréciant le cheminement (j’ai trouvé ce tome 2 plus fluide que le premier). Sauf qu’on se trompe mais alors carrément. Vu que j’observe de très près ce qui se fait en Fantasy anglo-saxonne, mes antennes se sont dressées quand un des deux personnages féminins dont je ne veux pas trop parler a commencé à parler d’un certain objet, d’un, hum, moyen d’évasion, disons. Un peu avant les deux tiers, l’hypothèse s’est confirmée. Et là, je me suis dit « Nom de moi-même, il a osé ! ». Cela relève d’un tout nouveau sous-genre de la Fantasy dont j’ai été, à ma connaissance, le premier à vous parler (*pub subliminale* et dont je vous reparle en plus amples détails dans la V2 du Guide des genres *fin de la pub subliminale*), et ça ressemble, dans l’esprit, beaucoup à ce qu’à fait un autre auteur (Evan Winter). Disons que c’est un moyen génial de réconcilier mon hypothèse (fausse) de départ tout en continuant à en faire baver à Yas, Dren et Jax (par contre, j’ai poussé un hurlement indicible quand je me suis rendu compte que j’avais déjà rendu ma copie de la V2 à Gilles Dumay et que du coup, je ne pourrai pas en parler ; rien de grave, mais frustrant tout de même).

Alors d’une part, cette « astuce » donne une tout autre dimension à deux des personnages (voir plus loin tout de même…), d’autre part, pour de la Fantasy, c’est très original même si, comme on l’a vu, pas tout à fait inédit, troisièmement, cela renforce la puissante dimension maternelle du roman (déjà bien présente avec Yas et le petit Ro -c’est son prénom, hein, je ne me moque pas du minot qui fait des grosses éructations de néandertalien), quatrièmement, cela catalyse quelques bonnes scènes tragiques et surtout, cela renforce GRANDEMENT le côté épique de la chose. Qui, d’ailleurs, prend de plus en plus le pas sur le côté réflexion (sur la collaboration, l’occupation, etc) du premier tome.

A fool’s hope… punk ^^ *

* Back in black, AC/ DC, 1980, ici reprise par Daria Zaritskaya, 2019.

Alors si vous avez déjà lu Mike Shackle (ou ma critique de We are the dead), vous ne serez pas surpris, mais c’est hyper-noir (sans compter qu’à au moins deux reprises, c’est très, très gore). Abercrombie, Cook et Martin ont l’air d’écrire Martine à la plage, à côté. Non mais vraiment, hein. Déjà, le monsieur intitule son roman A fool’s hope, et à part à la fin (et encore, ça dépend VRAIMENT sur quel plan et pour quels personnages, parce qu’il y a qui finissent très, très, très mal), il va prendre un plaisir sadique à écraser, dans un rire aussi maléfique que tonitruant, le peu d’espoir qu’il laisse transitoirement à l’écrasante majorité de ses personnages. Même quand ceux-ci évoluent, c’est rarement pour aller vers le meilleur (et quand c’est le cas, le prix à payer est énorme) : à ce titre, l’évolution de Dren et sans doute surtout de Jax est terrible (la culpabilité d’avoir parlé, trahi, sous la torture, le ronge, mais il n’y a pas que ça, loin de là). Ces deux là, ainsi que Yas, vont devoir faire face à des actes commis dans le passé, certes pour une bonne cause (de leur point de vue, du moins), mais qui ont laissé des familles dans la peine, familles qui vont vouloir se venger. Jax, lui, va devoir vivre avec le stress post-traumatique des tortures subies dans le tome 1, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne va pas forcément bien s’passer.

Le roman propose donc peu de happy end pour la plupart des lignes narratives, même s’il y en a, et que la fin est tout à fait claire : les choses vont changer, en mieux. On se demande d’ailleurs quel prix va faire payer Shackle à ses personnages. Je sens plus une conclusion de trilogie douce-amère à la Tolkien (vu côté Frodon) qu’un truc où les gentils écrasent leurs ennemis et rentrent vivre heureux chez eux pour les décennies à venir. Pourtant, même si vous n’aimez pas la Dark Fantasy, surtout quand elle est aussi extrême, A fool’s hope ne manque pas d’atouts pour vous séduire : sa forte dimension maternelle / de sororité, on l’a dit, l’originalité d’un bouquin qui va à contre-courant du raz-de-marée Hopepunk (cf, hum, le Guide des genres V2  😉 ), et sans doute aussi le côté particulièrement épique des combats de la fin, qui sont d’un niveau équivalent à ceux des Poudremages (si, si !). C’est vous dire !

Mais… *

* Stop draggin’ my heart around, Stevie Nicks & Tom Petty, 1981.

Comme toujours sur le Culte, il y a un « mais ». Il y en a même plusieurs, à vrai dire. D’abord, vu le tour de passe-passe utilisé par Mike Shackle, on se dit rétrospectivement que certaines sous-intrigues ont été développées un peu en vain. Ensuite, l’évolution de Yas est assez étonnante, puisque si celle de Tinnstra et de Zorique est logique compte tenu des circonstances (même si Tinnstra passe d’un extrême -paralysée par la peur à guerrière sans peur- à l’autre, il y a une logique derrière ; au passage, Jax a subi l’évolution inverse : lui découvre la peur dans ce tome 2), celle de la jeune maman courageuse est plus surprenante (sans compter qu’au bout d’un moment, on en a « un peu » marre de l’entendre chouiner à propos de son gamin ou de sa mégère de mère). Disons que sans entraînement, faire ce qu’elle fait, devenir ce qu’elle devient à la fin demande une certaine suspension d’incrédulité. Les changements d’ambiance parfois considérables, pour ne pas dire radicaux, entre les différents personnages / points de vue font parfois grincer des dents aussi : sans parler d’ascenseur émotionnel, c’est une certaine gymnastique mentale tout de même. Mais surtout, la surpuissance d’un certain personnage à la fin a de quoi faire soupirer, tant on passe de « On se fait écraser, on ne peut rien faire contre les Egrils ! » à « On les massacre par paquets de douze, MUAHAHA ! ». Même si d’un autre côté, c’est assez jouissif. Et puis on commence à craindre que le tome 3 gâche l’aspect hyper-Grimdark-cette-fois-ci-les-gentils-en-prennent-plein-la-figure avec un oui-ils-en-bavent-mais-ils-gagnent-tout-de-même-à-la-fin-tout-ça-pour-ça. Le fait que l’espoir renaisse et qu’on commence à nous parler d’une prophétie à la fin du bouquin ne me rassure guère, à vrai dire. J’ai peur (et l’aspect roman d’apprentissage -même si pour le coup hyper-noir, adulte et à la dure- de ce tome, côté Mateon ou Zorique, ne me rassure guère lui non plus) qu’après être allé à contre-courant de la mode actuelle tendant vers une SFFF positive, l’auteur ne tombe dans le piège d’un tome 3 qui relèverait d’un classicisme insipide. Espérons qu’il évite cela !

Malgré tout, il est clair que nous avons ici affaire à un excellent tome intermédiaire (le plus faible d’une trilogie, en général) et que le changement radical qui intervient un peu avant le début du dernier tiers n’y est pas pour rien. C’est aussi un tome 2 qui sera plus attractif que son prédécesseur pour la lectrice ou le lecteur moyen du lectorat Fantasy : d’abord, il est plus équitablement rythmé que We are the dead (c’est le sentiment que j’ai eu, du moins), ensuite, il est plus conforme à ce qu’on attend en général d’un roman de ce genre littéraire (action, attachement pour les personnages, côté épique, bienveillance de la plupart des protagonistes envers les autres, etc), et enfin, comme il referme un peu les vannes côté noirceur et propose une lueur d’espoir finale, il sera mieux à même de séduire les récalcitrants à la Dark Fantasy. Quoi qu’il en soit, j’ai sincèrement hâte de voir ce que va faire l’auteur avec le tome 3 : vu la grosse surprise introduite dans le 2, je me suis posé tout un tas de questions sur l’Empereur des Egril, déjà. Il y aurait une grosse, grosse révélation à ce niveau que cela ne m’étonnerait pas  😉

Niveau d’anglais : aucune difficulté

Probabilité de traduction : le tome 1 était thématiquement très solide, le 2 franchement très convaincant pour un tome intermédiaire de trilogie. Qui sait, c’est peut-être aussi l’occasion de prendre le contre-pied du Hopepunk en proposant un roman de Supergrimdark ? Donc on a envie de dire à un hypothétique directeur de collection qui passerait par là :

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16 réflexions sur “A fool’s hope – Mike Shackle

    • Il y a des chances, oui 🙂 Et niveau anglais, ce sont vraiment deux romans qui ne présentent absolument aucune difficulté, tu as très certainement lu plus compliqué que ça dans la langue de Shakespeare. Et comme je le disais à Xapur, le tome 1, We are the dead, était une de mes meilleures lectures VO de 2019. J’espère vraiment que quelqu’un va se décider à traduire ce cycle, d’autant plus avec l’innovation (pour de la Fantasy) introduite dans ce tome 2, qui est un facteur de plus (avec l’extrême noirceur) qui le démarque de la concurrence.

      Aimé par 1 personne

  1. Ahhhh de la fantasy, ça fait plaisir pour bien débuter l’année 🙂
    Si le roman m’avait intéressé quand tu l’as critiqué, j’étais resté un peu frileux pour l’anglais. Ta 2e critique m’a convaincu de m’y jeter, merci !
    Ps : rien que la vidéo sur Gainsbourg devrait inciter tous les directeurs à acheter xD

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  2. Je vais avoir besoin de tes conseils de lecture si tu as quelques instants. Après avoir lu et adoré Les maîtres enlumineurs et acheté les P. Djèli Clark, j’ai décidé de me lancer dans la fantasy. Autant j’en lis en BD, autant je n’ai aucun recul en roman.
    Je souhaiterai donc lire de la fantasy en français et de préférence une série complète ou un stand alone. Un système de magie de compet’ ou de haut niveau est un prérequis, de même pour le worldbuilding. Par pitié pas de médiéval fantastique et une œuvre où il y a d’autres races que les hommes serait un gros plus.
    Si tu as des suggestions je suis tout ouïe. Merci.

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    • Niveau système de magie de compétition, Brent Weeks (Le porteur de lumière) et Brandon Sanderson sont les premiers noms qui me viennent à l’esprit (j’aurais ajouté The craft sequence de Max Gladstone, mais il est en VO, malheureusement). Si on combine univers non-médiéval et système de magie élaboré, les Poudremages (qui ressortent bientôt en français) de Brian McClellan. Sinon gros worldbuilding + gros système de magie + beaucoup de races non-humaines et série complète (ou plutôt sur le point de l’être), le Livre des martyrs, évidemment (mais qui est cependant médiéval-fantastique).

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  3. Ok merci beaucoup, je note tout ça. Si le Livre des martyrs a autant de qualités je peux bien faire un effort. J’avais bien vu que Brian Sanderson était très bien considéré en fantasy, mais une de ses séries SF que j’avais lue il y a quelques années m’avait calmé. Mais puisque je suis demandeur et que tu recommandes chaudement cet auteur en fantasy je vais m’y mettre.
    Tu devais être remboursé par la Sécu 😉

    Aimé par 1 personne

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