Une nouvelle phase du cycle
Full fathom five est le troisième roman du cycle The craft sequence dans l’ordre de publication, et le cinquième (sur six) dans celui de sa chronologie interne. Il en marque aussi une nouvelle phase : alors que Three parts dead et Two serpents rise utilisaient un lieu de l’action (dans le même univers fictif) et des protagonistes différents, et que les trois autres livres reprennent soit des lieux, soit des personnages déjà croisés (en terme de protagonistes), quand ce ne sont pas les deux à la fois, Full fathom five est un cas intermédiaire entre ces différentes phases de la saga ; s’il se déroule dans un coin inédit de la planète, et que ses deux protagonistes sont inconnus du lecteur, ce n’est pas le cas de trois personnages secondaires d’importance. En effet, Ms. Kevarian et Cat étaient deux des protagonistes de Three parts dead, et Teo était un des personnages secondaires de Two serpents rise. Signalons d’ailleurs que la première fait également partie du casting de Last first snow, qui sera (normalement) critiqué sur ce blog en février.
Si ce troisième roman de The craft sequence reste une lecture hautement recommandable, c’est, peut-être, celui des trois sur lequel je serais le plus « mitigé », bien que le mot soit sans doute trop fort et mal adapté. Dans ma critique de Two serpents rise, je disais que son seul vrai défaut était probablement son intrigue, mais que tout le reste était excellent ; dans le cas de Full Fathom Five, je dirais qu’à part le world-/magic-building, l’intrigue est le seul point qui ne m’ait pas posé un problème, même modeste. Les deux romans sont donc profondément différents l’un de l’autre.
Contexte
Max Gladstone nous emmène dans un nouveau coin de sa planète fictive : alors que Two serpents rise était d’inspiration aztèque, Full Fathom Five, qui se déroule quatre ans plus tard, se passe sur l’île de Kavekana, évidente allégorie d’Hawaï. Lors des Guerres Divines, son dieu suprême a conduit le reste du panthéon, les meilleurs prêtres et guerriers de l’Archipel sur le continent, afin de combattre les Craftsmen (sorciers). Pour défendre l’île, ils ont laissé les Pénitents, sortes de golems ressemblant aux statues de l’île de Pâques, mais animées. Les prêtres se sont cependant trouvés devant un gros problème lorsque la guerre a pris fin et que les dieux ne sont pas rentrés : il a bien fallu diriger la foi placée en eux quelque part. Sur le volcan sacré de l’île, ils ont donc créé des Idoles, des schémas d’énergie capables d’accumuler du soulstuff (l’énergie magique tirée des âmes, qui sert de monnaie -voir plus loin-), un peu comme les dieux de cet univers, mais sans leur conscience ou leur autonomie (notamment de négocier elles-mêmes leurs propres contrats d’échange de soulstuff). Si vous voulez un équivalent SF, pensez à un ordinateur avancé qui serait capable d’accumuler une énorme base de données (certaines idoles équivalent à des millions d’âmes) mais qui ne serait pas intelligent ou conscient. Ou à la même différence qu’entre une statue (l’idole) et un vrai homme (le dieu). Chaque idole a un domaine d’expertise (feu, lune, fertilité, etc), et leur effet, en plus du fait de servir de compte « en Suisse » de soulstuff, dépend à la fois de cette expertise et du client (si l’idole représente la fertilité, elle rendra les champs d’une grande famille de propriétaires terriens productifs et les placements d’un investisseur fructueux). L’Ordre des prêtres gérant les idoles encaisse, lui, une commission. et vu qu’il y a des milliers, peut-être même des millions d’idoles…
Sans la protection de ses dieux, l’île était potentiellement vulnérable à la rapacité des grandes puissances du continent, nations, dieux ou Deathless Kings (magiciens morts-vivants immortels et surpuissants, assez pour tuer une divinité en combat singulier). Il lui fallait donc se trouver une utilité afin de maintenir son indépendance (même si elle est « envahie », du fait de son cadre paradisiaque, par les touristes continentaux). Or, l’Idolâtrie intéressait beaucoup tous ceux qui ne voulaient donner leur soulstuff ni aux dieux du Vieux Monde ou d’enclaves comme Alt Coulumb (les déités s’en servant pour se sustenter), ni aux Deathless Kings du Nouveau (qui s’en servent pour financer des services ou des travaux publics, ainsi qu’une force de « police » -traduisez : une armée-). De même, certaines personnes, familles ou organisations brassant des millions de thaums (unité de mesure des échanges « monétaires » en soulstuff) cherchaient un endroit où cacher leur fortune, qui se trouve en plus être faite au moins en partie… de bouts de votre âme. Désormais, donc, même si sur Kavekana, les habitants du sommet du Kavekana’ai (le volcan sacré) portent toujours le titre de « prêtres », ce sont en fait… des banquiers d’affaires et l’île est devenue une sorte… de paradis fiscal !
La sécurité est draconienne sur Kavekana : les dieux étrangers sont interdits (de peur qu’ils ne remplacent le panthéon local, dont certains espèrent toujours qu’il rentrera un jour, ou de peur qu’ils ne captent la dévotion qui est transmise aux Idoles), le bassin (en fait un portail vers un espace-temps alternatif où se trouvent les Idoles) au sommet de la montagne est un des endroits les mieux défendus du monde sur le plan magique, et si vous causez des problèmes, on vous enferme dans un des Pénitents, où vous subissez une formidable douleur physique et une incessante pression mentale, jusqu’à ce que vous pensiez comme il le faut. Quelqu’un comparera d’ailleurs les statues animées à une cellule de pierre qui se referme sur vous, et l’auteur emploie le terme très pertinent de « brainwash golem ». Quand vous en sortez, vous êtes si dévoué à la sécurité de l’île que la plupart des ex-détenus deviennent policiers par la suite.
On remarquera toutefois avec intérêt que malgré toutes les précautions prises (interdiction des Dieux étrangers, pour les firmes de Craft de posséder des terres sur l’île -ce dont elles se fichent du fait de leurs tours volantes, les skyspires-), la culture traditionnelle de Kavekana est menacée par l’afflux de touristes (et pas seulement par des volontés d’annexion plus terre à terre, comme celle de cette nation qui veut y installer une base navale) et par un remplacement de certains éléments traditionnels, comme le fait que l’habillement local laisse peu à peu la place au costume-cravate du continent.
Les cadres d’inspiration océanienne étant rarissimes en Fantasy (on peut citer le cycle Les rois navigateurs de Garry Kilworth), inutile de dire que le contexte de ce troisième tome serait déjà hautement exotique même sans statues de l’île de Pâques animées et sans Idoles divines. Comme dans les romans précédents du cycle, le worldbuilding constitue donc le très gros point fort du livre. Et pas seulement pour ce qui est expliqué en détails, mais aussi pour la myriade de petites allusions dispersées dans tout le bouquin : non seulement on se rend compte que l’auteur a bâti un monde immense et très détaillé, mais que celui-ci est passionnant et qu’il a de la matière pour faire une ou deux demi-douzaines de romans supplémentaires sans le moindre problème (cf ces allusions répétées, de tome en tome, au Scorpionkind, au Shining Empire, etc). Il nous révèle notamment que sa planète compte six continents et 3000 cités. Sachant qu’en trois tomes, il en a montré autant, il en reste 2997 😀 On appréciera aussi cette mention aux « dieux du soleil des Apophitans orthodoxes », ou ce nouveau clin d’œil à Lovecraft, lorsque Max Gladstone parle d’un cargo transportant une abomination venant d’au-delà des étoiles, qui se libère et distord quelques centaines de kilomètres de la côte de Kath dans de surnaturelles géométries.
Signalons enfin que les liens entre le système monétaire et le système magique dans ce cycle n’ont jamais été aussi clairs que dans ce tome 3 : si vous utilisez bien des disques de métal pour payer, ce ne sont que des supports pour des fragments d’âme ou de rêves (les vôtres ou ceux d’une autre personne), et tout, des dieux (et de leurs relations entre eux, avec les mortels ou les morts-vivants magiciens) aux Idoles en passant par les prêtres, n’est qu’une allégorie d’un système de droit commercial et de transactions financières, comme le prouvait très clairement Three parts dead. Dans le même ordre d’idée, on a une bien meilleure vision de ce qu’est le Nightmare telegraph, cette forme de communication télépathique croisée avec de la réalité virtuelle dont on entend parler depuis le début du cycle.
Personnages, bases de l’intrigue
Le roman met en scène deux personnages principaux et quatre secondaires de premier plan (et plusieurs autres moins mis en lumière, du moins jusqu’à un certain point). Il y a tout d’abord Kai Pohala, une prêtresse. Sauf que Kai est née dans un corps masculin, mais en se sentant femme. Or, une particularité du bassin dont je parlais plus tôt est que lors de l’initiation des prêtres (la première fois qu’ils y pénètrent), ils peuvent corriger un défaut physique qui les affecterait (en raison du fait que l’endroit n’obéit pas vraiment aux lois de la Nature locales), comme une myopie par exemple. Kai est allée bien plus loin : entrée homme, elle en ressort femme, la discordance entre son esprit et son corps étant réglée. Alors que l’Idole 7 alpha dont est responsable une de ses amies et collègue de travail, Mara, devient brusquement mourante sans raison logique, Kai tente de la sauver, mais n’y parvient pas. Dans son agonie, l’idole, normalement muette et dépourvue de pensée consciente, prononce quelques paroles mystérieuses, dont Kai découvrira plus tard qu’elles correspondent aux vers d’un poète Iskari, Edmond Margot. En proie à la suspicion de la Craftswoman (avocate-nécromancienne) engagée par la Famille (avec un grand « F », si vous voyez ce que je veux dire) qui possédait 7 alpha, Miss Kevarian, Kai est envoyée au placard par sa hiérarchie, chargée de l’accueil des « pèlerins » (personnes voulant placer du soulstuff dans une idole) à la base de la montagne. C’est là qu’elle va faire la connaissance de Teo, représentante d’une récente Firme (avec un grand « F ») de Craft très originale, le Two Serpents Group (que les lecteurs de Two serpents rise connaissent bien).
Ensuite, nous avons Izza, enfant des rues de quinze ans (ce qui est vieux dans ce « métier »), réfugiée venue du continent après le massacre de son village, aînée des orphelins errants et pickpocket… de soulstuff. Elle est apparemment en contact avec une série de « proto-dieux », qui meurent pourtant les uns après les autres, tués par une créature appelée Smiling Jack, et dont elle raconte les histoires (les mythes naissants, si l’on veut) aux autres bambins SDF. Elle assiste à un combat entre une femme qui possède la puissance d’une déesse, Cat (celle de Three parts dead) et deux Pénitents, à qui elle met une grosse raclée, ce qui est du jamais-vu (les machins sont très résistants, extrêmement rapides et ont une force herculéenne). Ensuite, elle la cache et la nourrit. Pourtant, Izza se fait prendre par un Pénitent, et seule l’intervention d’un poète Iskari qu’elle ne connaît pas la sort de prison.
On remarquera deux points importants liés aux personnages : premièrement, c’est, à ce stade du cycle, la première fois que Gladstone réutilise certains de ceux introduits dans les tomes précédents, ce qui deviendra une habitude par la suite ; ensuite, alors que le tome 1 était centré sur deux Craftswomen (Tara et Kevarian) et que le second mettait en scène le fils d’un grand-prêtre, ce tome 3 met, lui, en vedette des applied theologians, pas vraiment des prêtres de dieux mais des gens bénéficiant tout de même de leurs capacités, en un sens. Même chose pour Cat, qui est l’avatar d’un des dieux d’Alt Coulumb. Et d’ailleurs, c’est aussi la première fois dans le cycle que l’action se déroule dans un lieu qui n’est dirigé ni par un Dieu (comme ladite ville d’Alt Coulumb), ni par un Deathless King (comme Dresediel Lex).
L’intrigue est clairement (avec la nouvelle dimension d’un magicbuilding pourtant déjà hallucinant dévoilée par les Idoles) le gros point fort de ce roman, mais elle n’est pas pour autant claire ou intéressante immédiatement. On met même un très gros moment à comprendre comment les différents personnages sont liés entre eux ou à certains événements. Et puis, dans la dernière partie du bouquin, toutes ces pièces qui n’ont apparemment pas grand-chose à voir entre elles forment soudain un tableau cohérent, et là, c’est la grosse claque devant tant d’habileté. Parce que ce ne sont pas que les pièces de l’intrigue de ce tome qui s’emboîtent, mais aussi celles des deux précédents, ce qui n’en est que plus remarquable. On commence donc à voir que si les différents tomes sont lisibles comme des livres indépendants, outre le fait qu’ils reprennent des lieux ou des personnages croisés dans d’autres romans du cycle, leurs intrigues individuelles sont en fait liées pour former une sorte de meta-intrigue. Enfin, du moins c’est comme ça que je le perçois. Ma lecture des trois derniers tomes le confirmera ou l’infirmera.
Pour finir avec les bons points, je reste toujours charmé par le style de Max Gladstone, surtout quand il me sort des phrases du genre « All poets are soldiers. We fight our wars across centuries ». La classe, tout simplement : pas un mot à coucher dehors, mais pourtant ça claque dix fois plus que la production du m’as-tu-lu moyen.
Excellent Worldbuilding et Magicbuilding, intrigue très maîtrisée, mais…
Oui mais voilà, outre que j’ai longtemps peiné à voir où l’auteur voulait en venir (mais ça, c’était voulu de sa part), d’autres points m’ont gêné. Pas tout de suite (les trois premiers chapitres ont été une grosse, grosse baffe : entre le cadre Hawaïen de Fantasy, le construct magique que constituent les idoles et Kai et sa transsexualité mystique, il faut avouer que le début impressionne carrément), mais plus j’avançais (du moins, jusqu’à un point critique), et plus je trouvais des points qui m’agaçaient un peu ou me laissaient froid. Pour un livre qui n’est pas énorme, je trouve qu’il y a des longueurs, et si le point de vue de Kai est très intéressant, celui d’Izza l’est très nettement moins (et celui de Margot encore moins : un des chapitres qui lui est entièrement consacré est même carrément inutile). De même, si Kevarian est formidable et que Teo est très bien utilisée (sans compter qu’on en apprend plus sur le Two Serpents Group), Cat est sous-utilisée et pas très intéressante (rien à voir avec Three parts dead).
De plus, difficile de ne pas comparer avec l’intensité à mon sens extraordinaire de Two serpents rise : dans Full Fathom Five, en comparaison, les événements sont plus « banals » et moins apocalyptiques ou pyrotechniques (sauf au tout début et à la fin, où on en prend quand-même plein les yeux), l’intensité moyenne n’est pas du tout la même, et les personnages, même les plus intéressants, peinent à se hisser à la hauteur de Caleb et Mal. Bref, alors que l’intrigue, trop proche de celle de Three parts dead et trop prévisible en général, était le seul point faible de Two serpents rise et que tout le reste allait, ici, on pourrait presque faire un constat… non pas inverse, mais l’idée est là : l’intrigue est le seul point où il n’y a pas grand-chose à dire de mal de Full Fathom Five (avec le world-/magic- building qui est une tuerie dans le cycle tout entier), alors que tout le reste donne un sentiment de « peut mieux faire ». Le contraste entre les deux romans est donc assez étrange.
Signalons pour terminer que nous retrouverons Kai dans le dernier roman du cycle (dans les deux ordres de lecture), The ruin of angels.
En conclusion
Troisième roman de The craft sequence dans l’ordre de parution, Full Fathom Five nous place une fois encore dans un contexte très exotique pour de la Fantasy, à savoir une île fortement inspirée par Hawaï. Pour pallier à l’absence du panthéon local, disparu dans les Guerres Divines, les prêtres locaux ont créé des Idoles, des réceptacles grossièrement semblables à des dieux mais dépourvus de leur intelligence. L’île de Kavekana s’est ainsi transformée en paradis fiscal pour l’unité à la fois monétaire et magique de cet univers, le thaum, fragment d’âme, de rêve ou de puissance divine ou magique. Tout se complique pour la prêtresse (bi-classée banquier d’investissement) Kai lorsqu’une des Idoles meurt de façon mystérieuse, et que les propriétaires dépêchent la redoutable Miss Kevarian (avocate-nécromancienne) pour mener l’enquête. On recroisera aussi d’autres vieilles connaissances, que ce soit Teo du Two serpents Group ou Cat (de Three parts dead), à laquelle vient en aide la seconde protagoniste, une enfant des rues réfugiée appelée Izza, dont les dieux enfantins meurent les uns après les autres, sur une terre d’où les déités étrangères sont pourtant bannies… Et tout ce petit monde va graviter autour de la même personne : un poète Iskari jadis médiocre qui s’est subitement transformé en génie !
Ce troisième tome est quasiment l’inverse de son prédécesseur (dans l’ordre de publication) : alors que l’intrigue constituait le seul (vague) point faible de ce dernier, ici elle est presque irréprochable (juste un peu longue à se mettre en place), mais par contre, en comparaison, tout le reste est moins bon, que ce soit un des deux personnages principaux, l’utilisation d’un des secondaires, le rythme ou l’intensité. Pas de quoi en faire un mauvais roman (le début et la fin sont une tuerie), mais probablement celui des trois premiers tomes que j’ai le moins apprécié, globalement, pour le moment. Ce qui n’amoindrit cependant pas mon enthousiasme pour la lecture des trois suivants, bien au contraire !
Niveau d’anglais : pas de difficulté particulière.
Probabilité de traduction : extrêmement faible.
Pour aller plus loin
Ce livre est le troisième tome d’un cycle : retrouvez sur Le culte d’Apophis les critiques du tome 1, du tome 2,
Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Lianne,
Envie de soutenir le blog ?
Ce livre vous intéresse, vous êtes client d’Amazon et souhaitez soutenir le blog ? Passez par un des liens suivants pour votre achat, cela ne vous coûte strictement rien de plus mais permet d’aider à financer l’infrastructure du blog (nom de domaine, thèmes payants, etc).
Acheter en version papier (VO)
Acheter en version Kindle (VO)
Acheter un pack en version Kindle contenant les tomes 1-5 (VO)
Si vous lisez sur Kindle, vous pouvez également soutenir le blog en vous inscrivant pour un essai gratuit de l’abonnement Kindle, via ce lien.
***
J’avoue que j’avais été vraiment impressionnée par le world/magic-building de ce tome. Et comme tu le dis certains passages étaient impressionnants.
Je peux comprendre que suivre un enfant ne plaise pas à tout le monde, je ne me souviens pas avoir trouvé ça long mais c’est personnel après, chacun a son ressentit (et pour moi un chapitre pour s’attacher à un personnage n’est jamais vraiment inutile, mais je chipote :P).
Au moins tu es d’accord avec moi pour dire que l’intrigue de ce tome remonte le niveau par rapport au précédent 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Ah oui, niveau intrigue celui-ci est bien meilleur.
J’aimeJ’aime
Ce cycle fera partie de mon auto-challenge 2019. Depuis le temps que tu soulignes sa qualité et que tes critiques donnent envie… Je vais m’y mettre! 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Outre le fait que c’est une Fantasy d’une originalité extrême (au niveau world- et magic-building), c’est vraiment de très bonne qualité sur des tas d’autres plans (personnages, intrigue, intensité, etc) sur l’ensemble du cycle, même si c’est variable de tome en tome. Pour moi, c’est autant à découvrir que Brian McClellan dans le registre des Fantasy post-médiévales.
J’aimeAimé par 1 personne
Cela fait un bon moment que je suis convaincue. Seules les séries encours non achevées me freinent pour entamer une autre. MAIS, c’est décidé, cette année, je découvre!
J’aimeAimé par 1 personne
Ping : Three parts dead – Max Gladstone | Le culte d'Apophis
Ping : Two serpents rise – Max Gladstone | Le culte d'Apophis
Charles Stross écrivait hier soir sur twitter que le prochain Gladstone « empress of forever » était une révolution dans le domaine du space opera. Sortie en Juin prochain.
J’aimeJ’aime
A vrai dire, je suis bien plus curieux de lire le Time Opera qu’il a co-écrit avec Amal El-Mohtar, parce que Empress, je le sens à-demi (même si j’ai lu tout ce que j’ai aimé signé par Gladstone, y compris sa nouvelle vampirique -et surtout son texte néo-Lovecraftien-).
J’aimeJ’aime
Ping : Un Janvier plein de grisaille – Albédo
Ping : Fantasy non-médiévale / d’inspiration extra-européenne / aux thématiques sociétales | Le culte d'Apophis
Ping : Dix sagas de SFF à lire pour… un univers d’exception | Le culte d'Apophis