La FLS en PLS ! *
* La Flotte de la Ligue Solarienne en Position Latérale de Sécurité (position dans laquelle un secouriste vous place si vous êtes inconscient mais que vous respirez).
L’ombre de la liberté est le troisième tome du cycle Saganami, dérivé du cycle principal d’Honor Harrington. Notez que le quatrième, L’ombre de la victoire, sortira le 21 juin. Ce tome 3 est très atypique, car c’est le seul roman de l’Honorverse post-Pavillon de l’exil que l’Atalante a été en capacité de publier en un volume unique (de 542 pages), soit en gros la moitié de la plupart des livres récents de Weber. On aurait donc pu croire à un livre beaucoup plus nerveux que les autres, ce qui se révèle dans les faits majoritairement (mais pas totalement, cependant) exact. Il faut aussi signaler qu’à ce stade du meta-cycle, l’entrelacement entre les trois cycles (principal / Saganami / La couronne des esclaves) est de plus en plus étroit, ce qui fait, par exemple, que la bataille contre la force Solarienne qu’on nous faisait miroiter à la fin du tome 2 n’a pas lieu ici, mais a eu lieu dans le cycle principal. De plus, sont évoqués à plusieurs reprises des événements montrés dans les tome 2 et 3 de La couronne des esclaves. Il paraît donc de plus en plus malaisé de suivre pleinement toute la meta-intrigue en ne lisant que certains des trois cycles et pas les autres, même si ce n’est pas totalement impossible (Weber a trop d’habileté et d’intelligence pour cela). Surtout quand, comme moi, vous êtes sorti de l’ordre de lecture recommandé et vous auto-spoilez sur les événements des tomes 12-13 du cycle principal, qui se passent à la même époque que L’ombre de la liberté.
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Dixième numéro de la série d’articles l’œil d’Apophis (car rien n’échappe à…) ! Je vous en rappelle le principe : il s’agit d’une courte présentation (pas une critique complète) de romans qui, pour une raison ou une autre, sont passés « sous le radar » des amateurs de SFFF, qui sont sortis il y a longtemps et ont été oubliés, qui n’ont pas été régulièrement réédités, ont été sous-estimés, mal promus par leur éditeur, ont été noyés dans une grosse vague de nouveautés, font partie de sous-genres mal-aimés et pas du tout dans l’air du temps, sont connus des lecteurs éclairés mais pas du « grand public », et j’en passe. Chaque numéro vous présente trois romans ou cycles : aujourd’hui, il s’agit de Le grand Vaisseau de Robert Reed, de Chroniques des années noires de Kim Stanley Robinson et de Phénix de Bernard Simonay.
Le 18 Mai, sortira en français (pour la troisième fois…), sous la bannière des éditions Leha cette fois, Les jardins de la lune, le premier tome du cycle phare de Steven Erikson (rebaptisé pour l’occasion Le livre des martyrs), une des œuvres majeures de la Fantasy sortie ces vingt dernières années, et très probablement de toute l’histoire du genre. Je ne saurais donc trop vous conseiller de vous y intéresser, et vous propose de (re)découvrir la
Black Helicopters est une novella écrite par Caitlin R. Kiernan, et se passant dans le même univers que
Le revenant (signalons d’ailleurs que son titre est -doublement- mieux choisi que celui de la VO, Origins, pour des raisons que vous comprendrez mieux en le lisant) est le troisième et dernier roman du cycle Lazare en guerre, par Jamie Sawyer. Toutefois, il ne marque pas la fin de l’exploration de cet univers par l’auteur, puisque ce dernier a lancé un second cycle, The eternity war (qui compte déjà un livre, le second étant attendu dans six mois), qui se déroule dans le même contexte et reprend un personnage que nous connaissons déjà. Espérons d’ailleurs que l’Atalante en assurera la traduction.