Malgré une mise en place longue et assez terne, ce roman monte en puissance de façon vertigineuse et se termine par un dernier quart flamboyant
Brent Weeks est un auteur américain de Fantasy qui a atteint une certaine notoriété avec son premier cycle, l’Ange de la Nuit (publié chez nous par Bragelonne). Le prisme noir est le premier volume d’un second cycle, totalement distinct du précédent, et intitulé Le porteur de lumière. Initialement prévu pour être une trilogie, ce dernier se transformera en tétralogie en octobre avec la parution d’un nouveau tome, The Blood Mirror.
Le prisme noir est un roman de Gunpowder Fantasy, mais dans lequel l’aspect magie est presque plus important que l’aspect mousquets & canons (bien que ces derniers soient très présents). Magie qui, un peu comme chez Brandon Sanderson, se veut innovante, cherche, dans sa théorie et sa pratique, à sortir des sentiers battus (ou du flou artistique qui caractérisait la Fantasy dans ce domaine à une certaine époque).
Sur un plan bassement matériel, c’est un énorme pavé (960 pages, une centaine de chapitres !), à la couverture ma foi fort esthétique.
La magie
A une époque, les auteurs de fantasy se contentaient de vous dire que leur personnage Trucmuche balançait un sort et que ce dernier faisait telle ou telle chose, point. La nature de la magie, de l’énergie qui l’alimente, ce qui fait qu’un sort produit un effet, le fait que tout le monde ne puisse pas en lancer ? On s’en fout. C’est la plus pure expression du fameux « ta gueule, c’est magique ».
Et puis sont venus des gens qui ont tenté de donner du sens à tout ça, d’expliquer le pourquoi et le comment. Sans forcément entrer dans de lourds détails ou donner dans le compliqué ou l’exotique, mais au moins le lecteur avait quelque chose de cohérent à se mettre sous la dent.
Enfin, une dernière catégorie d’auteurs est apparue : ceux qui mettent la magie, sa théorie et son fonctionnement au centre de l’intrigue / univers, premier point, et qui cherchent à sortir des sentiers battus / cherchent l’exotisme en termes de mécanismes ou de source de la magie, deuxième point. Le champion de cette catégorie là est bien évidemment Brandon Sanderson, et Brent Weeks est dans le même type de démarche, au moins dans le roman dont je vais vous parler aujourd’hui.
Chez Weeks, la magie est liée à la lumière. Oui, oui, comme chez Pratchett (la magie est liée à une couleur spéciale, l’Octarine) et surtout comme chez les… Green Lantern (ou ceux des autres couleurs, d’ailleurs). On s’en rend peu compte en France, mais chez nos amis américains, la « mythologie » des Lantern a eu une énorme influence sur pas mal de gens.
Je vais tenter d’expliquer et de résumer, parce que dans le roman, c’est plutôt velu : la magie, c’est la conversion de la lumière (visible + UV + infrarouge) en effets physiques, via une substance appelée luxine. A chaque couleur correspond une luxine de même teinte, dotée de propriétés physiques uniques. Un mage ne peut normalement utiliser qu’une seule longueur d’onde / couleur de lumière / luxine. Il doit pour cela avoir sous les yeux quelque chose de cette couleur (le ciel pour le bleu, du sang pour le rouge, etc) ou utiliser des lunettes teintées de cette couleur. Certains mages sont bichromes (en général, il s’agit de deux teintes proches, comme le rouge et l’orange par exemple), tandis que d’autres, très rares, sont polychromes (3 couleurs ou plus).
Il existe un mage particulier, appelé le Prisme : d’une part, c’est le polychrome absolu (il peut utiliser toutes les couleurs), et d’autre part, il est le seul à pouvoir décomposer, comme un prisme, justement, la lumière blanche en n’importe quelle couleur, sans l’aide de lunettes ou le besoin d’avoir un exemplaire de la couleur désirée sous les yeux. La génération actuelle est à la fois bénie et maudite par la présence de deux Prismes, deux frères (une guerre a opposé le Prisme désigné, Gavin, à son cadet de deux ans, Dazen : le premier a tué le second). Le Prisme a aussi un rôle très important : maintenir, dans le monde, l’équilibre des couleurs, car si l’utilisation de l’une d’elles domine les autres, cela peut conduire à une catastrophe d’ampleur mondiale (un exemple est donné : trop de rouge = le bleu de la mer devient rouge = tout ce qui y vit meurt = plus de nourriture, plus d’oxygène -je rappelle pour les distraits que le phytoplancton produit la moitié de celui de la Terre- = game over).
Le souci, c’est que la Luxine est considérée comme une blessure ou un phénomène similaire au vieillissement par l’organisme, et que quand le Chromaturge en a trop utilisé (on dit qu’il « brise le halo »), cela conduit à la folie, donc à une exécution par les autorités pour préserver le monde des Spirites, les créateurs fous (qui, en général, remplacent des parties de leur chair par de la Luxine stabilisée). L’espérance de vie est donc de 40 ans pour un homme Créateur (=de luxine = un magicien), de 50 pour une femme. Pour le Prisme, par contre, après l’Ascension l’espérance de vie est en général de 7 ans, et a toujours été un multiple de 7 (on ne sait pas pourquoi). Gavin est plutôt bien parti pour battre le record de 21 ans, puisqu’il en est à 16 et se sent au faîte de sa maîtrise de la Chromaturgie.
Pour information, avec ce que je viens de vous décrire, j’ai à peine égratigné la surface de ce qui l’est dans le bouquin : il y a des tonnes de subtilités et d’explications supplémentaires, comme la notion de Superchromate par exemple. Le système de magie décrit par Brent Weeks est, de fait, très riche et très cohérent (presque trop riche parfois). Et ce même s’il est extrêmement inspiré par les comics DC mettant en scène les Lantern (lors de l’épreuve de la Broyeuse, on nous parle de la lumière Orange de l’avarice, par exemple, ce qui ne pourra que rappeler aux connaisseurs Larfleeze / Agent Orange, seul membre des Orange Lantern), notamment pour les sorts qui sont en fait des constructs (c’est très à la mode, ces dernières années : voir Mage de guerre par exemple) et l’association couleurs / émotions (ainsi que l’importance donnée à la Volonté, comme chez les Green Lantern). Seule différence : les bi- et poly-chromes (et le Prisme bien entendu) mélangent souvent deux couleurs (ou plus, s’ils le peuvent), afin de profiter au mieux des propriétés mécaniques des diverses luxines (une luxine instable a tendance à retourner à l’état de lumière).
Univers, ou : arrête tes Chromeries
L’univers est un improbable patchwork entre des éléments piochés dans des civilisations et des époques terriennes très diverses (je précise qu’il s’agit d’un monde imaginaire) :
- Les sept pays dirigés depuis la Chromerie (pensez à un mix entre un palais impérial japonais et Poudlard ou Roke) sont appelés des Satrapies, dirigées par des Satrapes : il s’agit d’un titre d’origine Perse.
- Le village d’un des personnages, par contre, est dirigé par une Alcadesa, féminin d’Alcade, titre lié à… l’Empire Espagnol.
- Le Prisme a obtenu, en temps de guerre, le titre de Promachos, terme gréco-byzantin qualifiant à la fois la déesse Athéna et les soldats de la première ligne d’une phalange, et signifiant justement « combattant de première ligne ». Tel qu’il est utilisé dans le roman, il ramène à celui de Dictateur dans la Rome antique.
- Beaucoup de termes (peuples, satrapies) renvoient à l’antiquité gréco-latine ou s’en inspirent : Tyréen, Ilytien, un personnage qui s’appelle Aglaia Crassos, etc.
- Certains des anciens dieux s’appellent Anat, Molokh et Mot, ce qui les rapproche des dieux d’Ougarit / Canaan du même nom (sauf qu’on écrit plutôt Moloch chez nous).
- Le système politique (particulièrement la dualité Prisme / Blanc) rappelle fortement celui du Japon médiéval / Renaissance.
- Les galères côtoient des galions dotés de canons, les armes blanches des pistolets, mousquets et canons relativement évolués.
- Le gouvernement tournant (tous les deux ans) de Garriston rappelle l’administration par secteurs de Berlin immédiatement après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Pour moi, ce patchwork est relativement (et j’insiste sur ce terme) cohérent pour ce qui concerne le mélange d’influences antiques, mais part complètement en vrille quand il mélange ces dernières avec d’autres issues de l’âge de la Poudre ou d’époques postérieures. Le fait que la technologie ait progressé par rapport à un cadre antique- ou médiéval- fantastique « standard » en fantasy est certes logique (c’est lié au besoin des Chromaturges de toujours avoir accès à de la Lumière pour alimenter leurs créations, d’où la mise au point de miroirs qui suivent le trajet du soleil, par exemple, grâce à des systèmes d’engrenages, de poulies, etc), mais par contre le mélange assez chaotique de termes issus de diverses époques et civilisations l’est un peu moins. J’ai vraiment l’impression que l’auteur a essayé de faire une impossible fusion entre la Flintlock classique Mousquetaires /Napoléon (comme Les Mille noms par exemple) et un mélange gréco-japonais à la Zémal.
Par contre, et j’insiste là-dessus : l’univers est minutieusement décrit, particulièrement les conséquences de l’utilisation de la Chromaturgie dans tous les secteurs de la vie (économique, défense, architecture, transport, communications & cryptographie, etc) et les adaptations architecturales ou technologiques imposées par un besoin maximal de lumière pour les Créateurs. Sur ce plan, on est sur du haut de gamme.
Au passage, on remarquera l’importance mystique donnée au chiffre sept, un peu comme dans La Septième épée : 7 couleurs, 7 vertus, 7 satrapies, l’espérance de vie d’un Prisme qui est un multiple de sept années après son Ascension, etc.
Système politique
Le système politique rappelle assez le Japon médiéval : les sept Satrapies (qui se trouvent autour d’une mer commune : parallèle avec l’Antiquité méditerranéenne ? ) envoient à la Chromerie une Couleur chacune (correspondant à celles du spectre lumineux : infrarouge, rouge, orange, jaune, vert, bleu, ultraviolet), des sortes de co-Satrapes. Il y a donc sept Couleurs formant le Spectre, plus le Prisme, le Blanc et le Noir (ce dernier n’est pas un Créateur et a juste un rôle d’administration / intendance de la capitale et de la Chromerie -dans son aspect école de Chromaturgie-). Le Prisme a surtout un rôle religieux, de prestige, symbolique, un pouvoir politique et la responsabilité de maintenir l’équilibre des couleurs du monde. C’est le Blanc qui a le pouvoir exécutif et est le dirigeant de facto des sept Satrapies, sauf en temps de guerre lorsque le Prisme devient Promachos.
Ça vous rappelle quelque chose ? C’est normal. C’est quasiment le système impérial japonais, avec le Prisme dans le rôle du Mikado (l’Empereur, pas le biscuit…) et le Blanc dans celui d’une version magique et non martiale du Shogun. Personnellement, j’ai trouvé que c’était plutôt bien utilisé.
Ce roman est de la Fantasy politique à un assez haut degré : il y a des rivalités entre Satrapies / ethnies, entre Couleurs et Satrapes, entre l’ensemble des Couleurs et le Blanc, entre la réunion de ces deux-là d’une part et le prisme d’autre part, entre Chromaturges utilisant différents types de lumières, etc. Plus les manœuvres des nobles pour sponsoriser les meilleurs Créateurs (les études à la Chromerie coûtent cher, il faut être financé), les piquer aux autres, espionner le Prisme, etc. Et évidemment, entre adversaires lors de la Guerre des Prismes, seize ans auparavant, lorsque les frères Guile se sont affrontés.
Personnages, rythme, intrigue
A part l’un d’entre eux, qui est à la limite de l’insupportable et de l’irréaliste, les autres personnages vont du correct (Liv, Corvan, Poing-de-Fer) au prodigieux (Dazen, Gavin, le Seigneur Omnichrome), en passant par le plutôt bon mais stéréotypé (Karris) et le complètement stéréotypé (les parents de Dazen / Gavin, Rask Garadul). C’est Kip qui est, pour moi, le gros point faible : cet adolescent alterne entre le bon-à-rien et le sauveur du monde badass, et surtout on se demande s’il n’est pas atteint du Syndrome de Gilles de la Tourette, tant est forte sa propension à dire l’inverse de ce qu’il faudrait dire (ou de ce qu’il se préparait à dire). En plus, l’auteur nous fait entrer dans sa tête, ses obsessions centrées sur les filles et ses atermoiements (elle a fait-ci, est-ce que ça signifie ça, ah mais dans ce cas j’aurais dû faire cela, etc). Bref, pour quelqu’un comme moi qui déteste les protagonistes adolescents, les passages qui le concernent tiennent du calvaire. A part lorsqu’il se transforme en golem de luxine verte bien entendu.
Par contre, et il faut vraiment rendre hommage à l’auteur pour ça, la psychologie des protagonistes principaux (Dazen, Gavin, Karris) est assez exceptionnelle. Tout comme l’est la trame complexe de relations et le passé douloureux qui les lient. Passé qui nous sera révélé peu-à-peu, de façon bien dosée. Les thématiques des relations père / fils, mère / fils et frère / frère sont très bien abordées, ainsi, d’une certaine façon, que la fin de vie et l’euthanasie. Un grand thème est aussi l’ascension ou la reconquête vers le pouvoir (ou sa préservation, et ce qu’il soit magique ou politique), la liberté, la maîtrise de son destin (Dazen, Kip, Karris, Liv, Corvan, etc). Enfin, sans que ce roman soit de la Dark Fantasy, on appréciera l’absence de manichéisme des personnages ou de leur comportement, passé ou présent.
L’intrigue alterne entre le « bof » (le premier cinquième du livre), l’intéressant (jusqu’au début du second tiers, en gros), puis l’extrêmement intéressant (les trois premiers quarts) pour finir sur du prodigieusement prenant (le dernier quart). Il y a d’énormes révélations, la principale étant celle de la fin du premier tiers et une de celles de la fin (dont certaines sont très prévisibles, tandis que d’autres ne le sont quasiment pas). Le dernier quart est un siège particulièrement intense, une bataille qui mérite de figurer au panthéon des livres de Fantasy montrant une magie de guerre à grand spectacle ou dans celui de la Gunpowder Fantasy (pour le très bon mélange poudre & magie).
Le faux-rythme des 20 premiers % est très trompeur : franchement, je lisais un peu en diagonale, et me disait que ce roman était trop long, avec des scènes que je pensais inutiles. En avançant, on s’aperçoit qu’elles ne le sont en fait pas (toutes), et qu’elles servent à mettre en place certains des événements finaux. Attention toutefois, étant donné la longueur totale du livre (960 pages), ce départ diesel peut détourner pas mal de monde, et ce serait carrément dommage vu l’énorme montée en puissance de l’intérêt de l’histoire par la suite.
En conclusion
Le Prisme noir laisse une impression très dichotomique : d’un côté, le long début est un peu terne, tandis que de l’autre, l’intérêt / l’intrigue monte en puissance et termine en apothéose ; d’un côté il y a un personnage horripilant et plutôt mauvais (Kip), de l’autre certains des autres protagonistes sont très intéressants, avec une psychologie et un passé commun très développés (Gavin, Dazen, Karris, etc) ; enfin, d’un côté l’univers (sur l’aspect magique et technologique) est extrêmement riche et cohérent, tandis que de l’autre, c’est un patchwork assez maladroit et improbable d’influences historiques diverses. Quoi qu’il en soit, globalement, ce roman se révèle extrêmement intéressant, notamment sur l’aspect magique très détaillé (presque trop, parfois) et le tonitruant mélange entre poudre à canon et constructs magiques type Green Lantern dans la plus pure tradition de la Gunpowder Fantasy. La fin est équilibrée, réglant certaines questions cruciales et en laissant d’autres en suspens pour la suite du cycle.
Au final, après un départ houleux (qui m’a même fait le délaisser un moment pour aller lire et chroniquer Ribofunk) et certains points mineurs d’agacement (Kip), j’ai énormément apprécié ma lecture, et j’en redemande : le tome suivant est intégré dans le programme, j’ai vraiment hâte de lire la suite, du coup.
Pour aller plus loin
Ce roman est le premier d’une tétralogie : retrouvez sur Le Culte d’Apophis la critique du tome 2, du tome 3, du tome 4 et du .
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J’ai lu ma trilogie précédente de Brent Weeks, l’Ange de la Nuit. Et sans être tout à fait du déjà-vu, je n’avais pas trouvé cela extra-ordinaire : agréable à lire, plaisant mais rien de révolutionnaire. Or, en fantasy lorsque nous avons lu une palanquée de romans qui se ressemblent beaucoup à la longue, nous choisissons avec davantage de prudence. Bref, tout cela pour dire que j’avais noté cette sortie et cette couverture « aguicheuse ». J’ai failli à un moment ou un autre me laisser tenter pour avoir un truc facile et divertissant à lire (j’avais quand même passé un bon moment avec L’ange de la nuit).
Maintenant, il me semble que je vais vraiment me laisser tenter vu l’enthousiasme après ta lecture. Une magie innovante, un monde riche et exotique…. Je ne vais sans doute pas attendre le niveau de la trilogie de l’Empire, mais il me semble que cela n’est pas une simple lecture de plage ?…
PS : j’ai eu le plaisir de recevoir Téméraire 1 en cadeau d’anniversaire, je vais donc découvrir la Flintlock!
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Ah, bon anniversaire ! 🙂 J’ai hâte d’avoir ton retour, du coup.
C’est assez différent de la trilogie de l’empire, mais c’est intéressant dans son genre propre. Personnellement, je me suis laissé tenter à cause de la magie rappelant les pouvoirs des Green Lantern et parce que la trilogie était en promo (2.99 le tome, je crois). Du coup, j’ai des regrets de ne pas avoir pris les trois. En même temps, c’était la bonne attitude à avoir que de n’en prendre qu’un, nous ne sommes jamais sûr qu’un livre va nous plaire, après tout, même s’il a été apprécié par de nombreuses autres personnes.
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J’ai oublié quand même dans mon commentaire. Tu évoques le prisme qui a la capacité de décomposer la lumière dont la lumière blanche ( et du coup toutes les longueurs d’onde) qui regroupe l’ensemble des couleurs. Du coup, je m’interroge sur le titre, le prisme noir. C’est peut-être le magicien polychrome, le prisme, mais cela peut aussi être un magicien spécifique qui absorbe toutes les « lumières »…
Il y a un indice dans le titre ?
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C’est plus noir dans le sens Dark Vador, passé du côté obscur, anti-prisme officiel, etc. Enfin, moi, je l’ai compris comme ça.
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