Encore une réussite !
The citadel of weeping pearls est une deuxième novella faisant partie du vaste cycle de textes courts s’inscrivant dans l’univers Xuya, dont je vous parlais il y a peu dans cette critique. Et une fois encore, une enquête est au centre du récit, menée par un trio constitué par deux humains et un Mindship (je vous invite, pour l’ensemble de la critique, à vous référer à celle mise en lien plus haut pour avoir la signification / explication de certains termes spécifiques à ce contexte). Alors que le Dai Viet est sous la menace d’une invasion, la scientifique qui aurait pu lui donner les moyens de se défendre a brusquement disparu. Un Général, ancien amant de l’impératrice, sera chargé de la retrouver. Sauf qu’en fait, la source des armes recherchées par la disparue était en fait la Citadelle où s’était retranchée la fille aînée rebelle de la souveraine, une installation spatiale qui s’est évanouie il y a trente ans. Et le retour potentiel de l’héritière du trône ne semble pas plaire à tout le monde, ce qui fait que les suspects sont nombreux !
Deuxième novella dans l’univers de Xuya pour moi, et nouveau très bon moment de lecture, à vrai dire encore plus que la première fois ! Bref, c’est un cycle auquel je reviendrai avec plaisir à l’avenir. Surveillez aussi l’excellent blog de l’ami FeydRautha, il chronique également pas mal de textes de l’auteure ! Continuer à lire « The citadel of weeping pearls – Aliette de Bodard »
Aliette de Bodard est une autrice française ayant comme particularité d’écrire… en anglais. Se décrivant elle-même comme la reine des anglicismes et ayant plus l’impression de réécrire ses propres textes que de les retranscrire dans la langue de Molière (voir l’interview accordée au camarade
Tom Sweterlitsch est un écrivain américain qui a débuté sa carrière en 2014. Il est peut-être surtout connu pour être le co-auteur des scénarios de trois courts-métrages (Rakka, Firebase et Zygote) avec Neill « District 9 » Blomkamp. C’est d’ailleurs ce dernier qui va réaliser l’adaptation cinématographique du roman qui nous occupe aujourd’hui, The gone world. Celui-ci mélange voyage dans le temps, univers « parallèles » (voir plus loin) (vaguement) uchroniques, post-apocalyptique, le tout lié par l’enquête menée par un agent spécial du désormais célèbre Naval Criminal Investigative Service. Time Opera et NCIS, il n’en fallait pas plus pour me convaincre ! Je pensais tomber sur un thriller temporel dans le genre du Déjà vu de Tony Scott, avec éventuellement un peu de Leroy Jethro Gibbs dedans, mais j’ai en fait eu affaire à quelque chose de beaucoup plus ambitieux, d’une qualité littéraire impressionnante et d’une envergure science-fictive bluffante. Il y a certes quelques vagues zones d’ombre (je vais en reparler), mais certainement pas de quoi impacter négativement l’impression d’ensemble.
Christopher Brookmyre est un écrivain écossais, auteur de polars / thrillers de premier plan (son cycle Jack Parlabane s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, et ce rien qu’au Royaume-Uni !), membre du mouvement littéraire Tartan noir (mêlant les codes du roman écossais classique et ceux du hardboiled, plus des influences européennes). Depuis quelques années, il écrit aussi de la SF, genre dont relève Places in the darkness. Un grand spécialiste du roman noir qui écrit de la Science-fiction, un résumé intéressant, un précédent essai dans le mélange des genres (Bedlam) qui avait été, en son temps, grandement apprécié par Iain M. Banks en personne, voilà qui ne pouvait qu’attirer ma curiosité ! Ma seule crainte était que l’aspect SF ne soit qu’un décor ou un prétexte, mais elle s’est révélée infondée : il est en fait au cœur de l’intrigue.
From darkest skies est le premier roman de Sam Peters. Les remerciements nous apprennent que l’univers du livre est issu d’une campagne de jeu de rôle (si j’ai bien tout saisi), et que l’auteur n’a lu Carbone modifié de Richard Morgan qu’après avoir écrit son propre livre. Précision heureuse, car il y a en effet certaines (vagues) ressemblances entre les deux œuvres. Mais à vrai dire, j’en verrais plus encore avec celle de Peter Hamilton, lui-même grand utilisateur de policiers du futur (Paula Myo,
Le regard est une novella de Ken Liu (pour une biographie succincte, voir 
