Apophis Box – Avril 2025

« Lazare, lève-toi ! » en SF, « Apophis fait son cinéma » – Première séance, et micro-critique – « Possibly just about a couch » par Suzanne Palmer

L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.

Vous pouvez retrouver les Apophis Box précédentes via ce tag.

Au sommaire de cette box d’avril 2025 :

Apophis Box – Mars 2025

SF et Évolution / Provolution, IA se servant de l’humain à son insu, Extension des horizons : la téléportation et mini-chronique : Crimson Tempest – Anthony James

L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.

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Au sommaire de cette box de mars 2025 :

Dix sagas de SFF à lire pour… leur système de magie

Vous trouverez sur ce blog un grand nombre de guides de lecture, qu’il s’agisse de ceux où les livres sont classés par sous-genre, relèvent d’une thématique commune (il y en a aussi dans l’Apophis Box) ou concernent un auteur bien précis. Le néophyte y trouvera de quoi le guider dans la jungle des milliers de titres de Science-Fiction ou de Fantasy publiés, tandis que le vétéran y cherchera la perle rare qui aurait échappé à son radar au fil de décennies, parfois, de lecture de nos genres de prédilection. Il y a toutefois une autre façon de proposer aux aponautes des conseils de lecture, en regroupant les romans non pas par sous-genre, thématique ou auteur commun, mais par caractéristique saillante, qu’il s’agisse d’un univers particulièrement intéressant, de personnages hors-normes, d’une ambiance unique, etc. Le guide que je vous propose aujourd’hui se concentre sur dix écrivains / sagas / livres tout particulièrement recommandables sur le plan de leur système de magie. Il a été conçu pour venir en complément / illustration de mon récent article sur le magicbuilding, mais peut aussi évidemment se lire de façon isolée. Sachez aussi qu’un seul guide de lecture, surtout s’il a vocation à rester digeste, ne saurait mentionner tous les ouvrages qu’il est important ou intéressant de lire dans un domaine littéraire donné : il est donc possible que je propose une deuxième liste de lecture consacrée à la magie dans le futur (manière polie de vous inviter à vous dispenser d’un commentaire du type « il y a aussi le bouquin X / cette liste ne comprend pas le roman Y, liste nulle, c’est un scandale, Apophis imposteur » ; commentez tant que vous voulez ce qui est présent dans l’article, pas ce qui en est absent).

Vous pouvez retrouver les autres guides de lecture par caractéristique saillante commune sous ce tag.

N’oubliez pas que contrairement aux autres types de guides que je propose sur le Culte, qui ont été conçus pour être, autant qu’il est humainement possible de l’être, consensuels (on parle de romans qui, sur le plan mondial, font consensus dans le genre traité) et objectifs, ceux par caractéristique saillante contiennent une plus grande part de subjectivité, de choix personnel (je vous propose donc une liste, ma liste, pas LA liste). C’est particulièrement vrai sur un sujet comme les personnages, par exemple : si dire que ceux de l’auteur Z sont monodimensionnels est factuel (si ce sont des archétypes ambulants pouvant être décrits en quelques mots, voire un seul, et qui n’évoluent jamais, on peut difficilement les qualifier autrement), par contre entre deux autrices ou auteurs dignes de ce nom (proposant des personnages complexes, nuancés, qui évoluent), le lecteur A pourra trouver ceux de X fascinants, tandis qu’ils laisseront B totalement froid, alors que ce deuxième lecteur vouera un culte à ceux de l’auteur Y, qui ne marqueront par contre pas spécialement A ou C, et ainsi de suite. Au-delà d’un minimum vital de maîtrise technique et / ou de talent littéraire possédé par l’auteur, apprécier l’ambiance, les personnages, le style ou certains autres facteurs de son roman est essentiellement subjectif, même s’il existe certains écrivains qui, sur ce plan précis, font un large consensus (voire l’unanimité) autour d’eux. Continuer à lire « Dix sagas de SFF à lire pour… leur système de magie »

Apophis Box – Février 2025

Trois chefs-d’œuvre de la Science-Fantasy, Extraterrestres : oui, mais…, et « Vieux, pas obsolète »

L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.

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Au sommaire de cette box de février 2025 :

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Anthologie Apophienne – épisode 18

L’anthologie Apophienne est une série d’articles sur le même format que L’œil d’Apophis (présentation de trois textes dans chaque numéro), mais ayant pour but de parler de tout ce qui relève de la forme courte et que je vous conseille de lire / qui m’a marqué / qui a une importance dans l’Histoire de la SFFF, plutôt que de vous faire découvrir des romans (forme longue) injustement oubliés. Si l’on suit la nomenclature anglo-saxonne, je traiterai aussi bien de nouvelles que de novellas (romans courts) ou de novelettes (nouvelles longues), qui sont entre les deux en terme de nombre de signes. Histoire de ne pas pénaliser ceux d’entre vous qui ne lisent pas en anglais, il n’y aura pas plus d’un texte en VO (non traduit) par numéro, sauf épisode thématique spécial (ce qui est le cas aujourd’hui). Et comme vous ne suivez pas tous le blog depuis la même durée, je ne m’interdis absolument pas de remettre d’anciennes critiques en avant, comme je le fais déjà dans L’œil d’Apophis.

Sachez que vous pouvez, par ailleurs, retrouver les anciens épisodes de cette série d’articles sur cette page ou via ce tag. Continuer à lire « Anthologie Apophienne – épisode 18 »

Apophis Box – Janvier 2025

Elfes et mutation, sources de Hard SF (de qualité) autres que les romans et « Belle au bois dormant »… en SF

L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.

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The A(pophis)-Files – épisode 12 : It’s a kind of magic * – le Magicbuilding

* Queen, 1986.

afiles_3Le processus de création d’un univers de Fantasy, que ce soit pour un roman, un jeu de rôle, un comic / une BD / un manga, une série / un film, un jeu vidéo ou quoi que ce soit d’autre est nommé en anglais le worldbuilding, littéralement « construction du monde ». Un de ses multiples aspects (géographie, économie, géopolitique, systèmes de gouvernement, etc.) est le magicbuilding, qui concerne spécifiquement la magie (en SF, l’équivalent pourrait être l’explication sous-tendant l’éventuel voyage à une vitesse supraluminique). Le présent article se propose de détailler les questions essentielles qu’il faut se poser pour bâtir un magicbuilding digne de ce nom (balancer des tas de trucs sans rien expliquer n’a jamais constitué un magicbuilding, n’est-ce pas), et pourrait donc paraître avant tout destiné aux romanciers ou aux créateurs de jeux ; toutefois, il a aussi (et peut-être même surtout) été conçu pour donner aux lecteurs de ces oeuvres des éléments leur permettant d’analyser celui qui leur est proposé, sa richesse / complexité, sa cohérence, l’effort (ou pas…) mis à créer quelque chose d’original, d’intéressant ou d’élaboré. Un des buts de ce blog a toujours été de donner à ses abonnés une échelle comparative leur permettant de distinguer le bon grain de l’ivraie (compte tenu de leurs goûts personnels, bien entendu), et c’est très clairement un aspect de sa politique éditoriale que je vais désormais intensifier.

Certains, simples lecteurs ou même auteurs, balaient la chose d’un revers de la main. Selon eux, « Un roman n’est pas un jeu de rôle ! », « La Fantasy n’est pas la SF, on ne doit pas tout expliquer ! », « Cela tuerait le mystère et le merveilleux ! ». On rappellera, factuellement, que les passerelles entre romans de Fantasy et Jeu de rôle sont nombreuses (certains écrivains de SFF écrivant des jeux ou des suppléments -et la chose n’est pas récente : on se rappellera par exemple de Walter Jon Williams se chargeant notamment de l’adaptation de son propre univers cyberpunk pour le jeu éponyme-, tandis que d’autres commencent par le jeu de rôle avant de basculer vers l’écriture de romans) et concernent certaines des plus grosses pointures du domaine (ne serait-ce que Jean-Philippe Jaworski), ou que certains des auteurs ayant eu le plus grand succès ces dernières années, que ce soit au niveau mondial ou en France, sont justement caractérisés par et encensés pour leur magicbuilding de pointe (Brandon Sanderson, Robert Jackson Bennett et ses Maîtres Enlumineurs, etc.). Et concernant « Cela tuerait le merveilleux ! », lisez Terremer, notamment, pour avoir un magnifique contre-exemple… On rappellera aussi que certaines décisions sont cruciales si le projet est supposé s’inscrire dans un sous-genre bien précis (une hypothétique Urban Fantasy ne contenant aucune magie / créature surnaturelle ne relève en fait pas de ce registre…), et qu’au-delà du fait de ne pas passer pour un auteur feignant ou sans imagination, le magicbuilding peut générer une intrigue (si, si) en plus d’une explication de la présence de la magie dans votre monde (j’y reviendrai plusieurs fois). Continuer à lire « The A(pophis)-Files – épisode 12 : It’s a kind of magic * – le Magicbuilding »

Cycle de la Culture – Iain M. Banks – Analyse

Un article, onze critiques, la dimension d’un livre

En avril 2020, je vous ai proposé un premier Guide de lecture du cycle de la Culture de Iain M. Banks, qui se voulait le plus pratique possible, y compris via une longueur contenue, à dessein limitée, afin de ne pas effaroucher le lecteur potentiel. Le corollaire étant que je n’entrais pas dans une analyse approfondie, me bornant à dessiner les contours des ouvrages concernés, histoire de donner aux gens l’envie de les lire… ou d’en savoir plus. Cet article a, si j’en juge par les retours positifs que j’en ai eu, rempli son office, mais il m’a toujours laissé un goût d’inachevé. Ayant, au cours des trois derniers mois, relu de fond en comble le cycle, avec 50 pages de notes manuscrites à la clé, je vous propose aujourd’hui une analyse nettement plus minutieuse de cette saga, tout spécialement axée sur ses deux points forts / saillants, son aspect politique et son worldbuilding. C’est ma manière de rendre hommage à un de mes auteurs de SF préférés, et de marquer le dixième anniversaire de sa disparition.

La quatrième de couverture de l’édition poche (initialement parue en 1997) d’Une Forme de guerre, premier roman écrit par Iain M. Banks s’inscrivant dans le cycle de la Culture mais troisième publié en France, statue :  » Voici le troisième volume de la série de la Culture, la plus grande épopée galactique depuis Fondation, Dune et Hypérion. » À l’époque, cette assertion n’était absolument pas exagérée : il y a un quart de siècle, l’aura de la saga de Banks était telle (alors qu’elle était loin d’être achevée, puisque l’ultime tome ne sortira en VO que 15 ans plus tard) qu’on pouvait effectivement la comparer à ces références. En cette fin 2023, les choses ont pourtant bien changé : si, auprès des nouvelles générations de lecteurs, le rayonnement de Fondation et Dune est intact (peut-être d’ailleurs du fait de la sortie de séries ou films qui leur ont été consacrés et, incontestablement, d’une remise en avant continuelle des romans concernés), l’aura de Dan Simmons est moindre qu’à l’époque (et il est sans doute plus connu pour Terreur que pour autre chose, désormais, du fait de la série qui en a été dérivée) alors qu’il reste, pourtant, l’auteur de ce qui est peut-être le meilleur cycle de SF jamais écrit (les Cantos d’Hypérion) et, aussi sidérant, injuste et cruel, mais néanmoins malheureusement vrai, que cela paraisse, Banks est devenu un quasi-inconnu. Il était donc temps de proposer au lectorat d’aujourd’hui une analyse aussi complète que possible sur ce qui fait l’importance de ce cycle, sans le moindre doute un des plus essentiels sortis, en New Space Opera et SF Transhumaniste du moins, ces quarante dernières années. Un cycle qui réussit le paradoxal et impossible alliage de la noirceur la plus absolue et de l’humour le plus débridé, d’une SF hautement politique qui pourrait être l’héritière de la Nouvelle Vague mais qui, pourtant, déborde de Sense of wonder comme le plus exubérant des Space Opera de l’âge d’or, d’une littérature qui a l’énergie de la Science-Fiction américaine et la finesse de celle d’origine britannique.

Sommaire

Avant de débuter l’examen approfondi de chaque livre, je vais vous résumer ce qu’est la Culture qui a donné son nom au cycle, ce que fait d’ailleurs l’auteur de façon plus ou moins détaillée (et à chaque fois très légèrement différente) dans chaque roman ou dans le recueil de nouvelles L’Essence de l’art, y compris (même si c’est fait d’une manière très détournée) dans Inversions. En effet, chacun d’eux peut, théoriquement, se lire de façon indépendante ou dans le désordre (je vous invite à parcourir mon précédent article sur le cycle pour comprendre à quel point ce postulat doit être nuancé), et il est donc nécessaire à chaque fois de rappeler certains fondamentaux de cet univers (je rassure ceux qui souhaitent lire l’ensemble du cycle, la chose est faite avec suffisamment d’habileté pour ne pas être d’une redondance insupportable quand on enchaine les tomes). Mon résumé s’appuie sur l’ensemble des ouvrages (il est donc plus complet que le tableau de la Culture qui est brossé dans chaque bouquin individuel), sur des déclarations de Banks en interview et sur un article d’une vingtaine de pages écrit par l’écossais, Quelques notes sur la Culture, que vous retrouverez dans le paratexte de Trames. Si vous connaissez déjà les fondamentaux de cet univers, vous pouvez vous rendre directement au Sommaire des critiques.

Avant d’aller plus loin, deux précisions de nature chronologique importantes sont à apporter : premièrement, par rapport à notre propre présent, en tant que lecteurs, au XXIe siècle, certains romans de la Culture se situent dans le passé (Une Forme de guerre se déroule au XIVe siècle, Excession et une partie – les flashbacks – de L’Usage des armes au XIXe), une des nouvelles du recueil L’Essence de l’art se déroule quasiment dans le présent (1977), la plupart des tomes se passent dans un futur plus ou moins lointain (XXIXe siècle pour Les Enfers virtuels, le plus avancé dans la chronologie interne de cet univers), et l’histoire de l’un a lieu à une époque non spécifiée (Inversions). La correspondance avec le calendrier terrien est explicitement donnée par l’auteur dans le paratexte d’Une Forme de guerre, qui décrit la guerre Idirane, et le reste peut le plus souvent être déduit de mentions furtives au fait que le tome X se déroule Y années après cette dernière, voire Z ans après un tome précédent (par exemple, on sait que Trames se déroule vingt ans après « la débâcle de Chel », au centre du Sens du vent). De fil en aiguille, on peut donc voir où chaque tome se situe, et constater que Banks fait des allers-retours dans le temps, la plupart du temps, tout comme il change dans l’écrasante majorité des cas de protagoniste, à quelques exceptions près (les textes étant le plus souvent complètement déconnectés entre eux ou l’apparition ultérieure dudit protagoniste étant plus anecdotique qu’une réelle continuation de ses aventures précédentes). Continuer à lire « Cycle de la Culture – Iain M. Banks – Analyse »

Apophis Box – Décembre 2023

Jeu des sept familles d’IA, fleuves fabuleux en SF et esprits humains servant d’IA

L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.

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Huit sagas de Fantasy à lire pour… la qualité / l’originalité de leur aspect Historique

J’ai, assez récemment, relu un de mes livres hors-SFFF préférés, le monumental (dans tous les sens du terme : 1200 pages au compteur en version poche !) Azteca de Gary Jennings, une référence du roman historique, à l’érudition folle, fruit d’une douzaine d’années de recherches au Mexique. Et cela m’a clairement donné envie de vous parler de Fantasy Historique même si, pour le moment, y consacrer un de mes guides de lecture par sous-genre est hors de question : cela représente trop de boulot, et je n’ai ni le temps, ni la santé pour ça pour l’instant. Je vous propose donc à la place (pour patienter en attendant le guide complet de la Fantasy Historique) une liste de lecture, donc huit livres, cycles ou auteurs se distinguant par la qualité / vraisemblance, la puissance évocatrice ou encore par l’originalité de leur aspect historique, avec, en plus, une emphase particulière sur les œuvres émanant d’auteurs français. Rappelez-vous toutefois que ce style de liste n’est pas bâti sur les mêmes critères que mes guides de lecture plus complets, qui tendent vers l’exhaustivité autant qu’il est possible de le faire sans consacrer un essai au sujet, et dans le cadre, donc, d’un « simple » article, et qui, de plus, comprennent des romans qui font consensus au niveau mondial en ce qui concerne leur importance dans le registre SFFF concerné. Une liste est donc forcément plus limitée et surtout plus subjective (j’anticipe les réactions en commentaires, mais oui, on aurait pu / dû parler de Machin ou de Bidule, et ce sera très probablement fait dans un futur guide en bonne et due forme), mais a au moins le mérite de vous fournir tout de suite des pistes de lecture.

Au passage, on vous rappellera que le terme / registre littéraire « Fantasy Historique » admet plusieurs définitions (c’est même probablement le genre ou sous-genre qui en admet le plus, avec la Science-Fantasy), mais que pour résumer et simplifier, on peut essentiellement distinguer d’un côté ce qui est centré sur la vraie Histoire, se déroule sur Terre et emploie en plus quelques éléments surnaturels, et de l’autre côté ce qui se déroule dans un monde imaginaire mais très inspiré par une période historique réelle, voire une civilisation bien précise, et comprend des degrés divers d’éléments fantastiques. Continuer à lire « Huit sagas de Fantasy à lire pour… la qualité / l’originalité de leur aspect Historique »