Apophis Box – Mars 2023

L’Apophis Box est une série d’articles… n’ayant pas de concept. Enfin presque. Bâtie sur le modèle des « box » cadeau, vous y trouverez à chaque fois trois contenus / sujets en rapport avec la SFFF, qui peuvent être identiques ou différents entre eux, et qui peuvent être identiques ou différents de ceux abordés dans la box du mois précédent. Pas de règle, pas de contraintes, mais l’envie de créer du plaisir, voire un peu d’excitation, à l’idée de découvrir le contenu de la nouvelle Box. Celle-ci est dévoilée au début ou au mitan du mois. Le but étant aussi de me permettre de publier des contenus trop brefs pour faire l’objet d’un des types d’articles habituellement proposés sur ce blog ou dérogeant à sa ligne éditoriale standard, et bien sûr de pouvoir réagir à une actualité, à un débat, sans être contraint par un concept rigide.

Vous pouvez retrouver les Apophis Box précédentes via ce tag.

C’est moins que de la SF : armes du futur ? Non, armes du présent !

(Pour ceux qui n’ont pas la référence, « C’est plus que de la SF » est un célèbre podcast présenté par un journaliste aux goûts discutables en matière de vestes  😀 )

Nul besoin d’être particulièrement féru de SF martiale pour avoir croisé, en science-fiction, notamment ciné / TV, des armes futuristes, ou du moins perçues comme telles. Le grand public, peu au fait des avancées en matière de technologie militaire, ne réalise pas toujours que certaines de ces armes n’appartiennent désormais plus à un futur plus ou moins lointain ou à une ingénierie hypothétique, voire impossible, mais bel et bien à ce qui se fait ici et maintenant. Nous allons en voir quelques exemples !

Dans Star Wars et dans des tas d’œuvres de SF, il y a des lasers qui font pew pew. Le laser et l’institution militaire, c’est certes une vieille histoire d’amour (télémètre pour mesurer la distance à laquelle se trouve la cible, lasers de visée -visibles ou infrarouges- montés sur les armes d’infanterie, désignateurs devant dire aux bombes à guidage laser où frapper, lasers d’aveuglement devant neutraliser des détecteurs optroniques ou des pilotes d’aéronefs, etc.), mais jusqu’ici, on ne parlait pas des modèles offensifs croisés en science-fiction, capables de détruire ou d’endommager l’ennemi. Sauf que les choses ont désormais changé : des lasers de 50 à 300 kW, en gros, peuvent être montés sur de simples tout-terrains blindés, des navires de guerre, des avions ou des installations de défense anti-aérienne, essentiellement pour lutter contre des projectiles (missiles, roquettes, drones, avions ennemis, obus de mortier ou de pièces d’artillerie, etc.), par exemple en faisant détoner leur carburant, leurs charges explosives ou en aveuglant leurs capteurs. Le fameux Dôme de Fer israélien, par exemple, à l’efficacité reconnue (90% de taux d’interception, sur des salves massives de 1200 projectiles adverses), employait jusque là des missiles d’interception certes très performants, mais aussi très onéreux (dans les 125 000 $ par tir). Avec les nouveaux lasers, non seulement l’efficience du dispositif ne baisse pas, mais les coûts sont très significativement plus bas (seulement quelques $ par tir), et en plus le temps de réaction est inférieur et l’arme peut tirer à bien plus courte portée qu’une batterie de missiles. L’utilisation des armes à énergie est d’ailleurs vouée à tant se développer dans les décennies à venir que le tout dernier type de porte-avions US, la classe Gerald Ford, n’utilise, de base, que 50% de la production de ses deux réacteurs nucléaires, le reste étant dévolu à de futurs systèmes d’armes.

Mais les armes à énergie dirigée ne s’arrêtent pas aux lasers : les militaires font aussi usage des micro-ondes, jusqu’ici à des fins de contrôle des foules / interdiction d’une zone donnée (il existe un dispositif, là aussi montable sur un tout-terrain blindé, capable de donner l’impression très désagréable d’un gros coup de soleil instantané, de quoi garantir qu’une foule en colère ne pénètre pas dans un certain périmètre), et désormais pour abattre d’un coup un essaim de drones ou de munitions rodeuses, remplaçant, ainsi, les canons anti-aériens à tir rapide comme l’Oerlikon Skyguard 3 de chez Rheinmetall.

Autres armes futuristes mais plus à énergie dirigée, cette fois, les railguns / coilguns, ou, en français, canons électriques. Il s’agit d’armes à feu et de canons qui, au lieu d’utiliser une propulsion chimique pour l’ogive, à savoir les gaz issus de la combustion de la poudre, emploient plutôt une propulsion électromagnétique. L’US Navy a longtemps testé des canons de ce type, capables de propulser un obus à des vitesses hypersoniques (5 fois la vitesse du son ou plus). Malheureusement, si l’efficacité mortelle des tirs a donné entière satisfaction, le projet de les monter sur la classe mort-née de destroyers Zumwalt a été abandonné, en raison de deux défauts rédhibitoires : le canon s’usait au bout de quelques tirs seulement, et la cadence de tir était bien trop faible pour l’utilisation principale envisagée (la défense contre des missiles anti-navires hypersoniques). Plus que jamais, les lasers ont donc le vent en poupe pour être installés sur tous les types de bâtiments de la Navy.

Les railguns d’infanterie, comme ceux montrés dans le film L’Effaceur, par exemple (où ils ont, certes, des performances bien trop impressionnantes pour être réalistes, du moins à court terme), n’existent pas encore, et pourtant… en tant que particulier, vous pouvez en acheter aux USA. Par rapport à une arme à feu classique, leurs performances sont certes pour le moment risibles (les projectiles n’atteignent qu’une vitesse de quelques dizaines de mètres par seconde, contre des centaines, voire plus d’un millier, pour les fusils employant la combustion de la poudre contenue dans une douille), mais leur évolution est très rapide, et les progrès incessants faits en matière de stockage d’énergie pourraient changer la donne dans un très proche avenir. Voyez par exemple ce modèle (alimenté par de simples batteries d’outils électriques type Ryobi, par exemple, et capable de tirer, si besoin, des embouts de tournevis !), présenté par le spécialiste en histoire et mécanique des armes à feu Ian McCollum, le très francophile et légendaire « Gun Jesus » :

Enfin, vous avez pu voir, dans des films comme ceux de la série Terminator, par exemple, des aéronefs qui ne comprenaient pas de pilotes et n’étaient pas non plus pilotés à distance, mais par une IA embarquée. Eh bien croyez-le ou non, mais ce n’est plus du tout de la fiction : un test effectué par l’Air Force en décembre a opposé des chasseurs pilotés à un F16 modifié manié par une IA intégrée (pour simplifier : il s’agissait il me semble en réalité d’un jeu de plusieurs algorithmes de sources différentes) ; cette dernière a mis une énorme raclée aux humains, notamment via des tactiques très agressives qu’aucun aviateur doté d’un instinct d’auto-préservation normal n’aurait employées. Sans compter le fait qu’une IA peut pousser l’avion qu’elle pilote jusqu’à ses tolérances de vol maximales (en matière de G encaissés lors des manœuvres, principalement), alors qu’un humain, même avec une combinaison de vol spéciale, ne peut pas toujours les encaisser sans perdre connaissance. Et le domaine est appelé à énormément se développer : outre des ravitailleurs en vol transportables par porte-avion, il y a le fameux projet de « Wingman », d’ailier robotique (comme dans le film Furtif), plusieurs d’entre eux devant accompagner les avions de sixième génération (voire de cinquième), comme le mystérieux NGAD (Next Generation Air Dominance) de l’US Air Force, le chasseur furtif qui doit remplacer le F22 en tant qu’avion de supériorité aérienne et dont un prototype a déjà volé (bien qu’aucune image n’ait été diffusée au moment où je rédige ces lignes). Et si on en juge par les demandes budgétaires de la Navy pour 2024 et par le développement incroyablement rapide des programmes d’aviation récent sous la double impulsion des toutes dernières évolutions des techniques de conception / assemblage par ordinateur et du « grand réveil » en matière de Défense catalysé par l’invasion russe de l’Ukraine et la menace chinoise pesant sur la zone Asie-Pacifique, le NGAD et ses ailiers robotiques pourraient entrer en service bien plus tôt qu’on ne le pense !

Multivers et fantasy : trois cycles emblématiques

Quand le mot « multivers » est prononcé, on pense plus volontiers aux dernières théories cosmologiques exotiques ou, en matière de littératures de l’imaginaire, à la Science-Fiction qu’à la Fantasy. Et pourtant, celle-ci n’est pas non plus avare en autres cosmos que celui où les héros vivent et qu’ils peuvent visiter (il y a même deux sous-genres entiers consacrés à cette thématique : Portal et Crossworlds Fantasy). Je suis récemment tombé sur le joli terme de Polycosmos pour désigner spécifiquement ces multivers de Fantasy, et j’ai décidé de l’adopter. Je vais donc vous présenter trois multi… pardon, polycosmos emblématiques du genre.

cycle_elricParlons tout d’abord de celui créé par Michael Moorcock, cadre du meta-cycle du Champion éternel, qui outre le bien connu cycle d’Elric, comprend aussi ceux d’Hawkmoon, de Corum, d’Erekosë, et bien d’autres sagas encore. L’auteur y postule qu’il existe un grand nombre de Plans / dimensions / univers où existent deux constantes, une cité parfaite, de paix et de repos éternel nommée Tanelorn, existant sous autant de formes qu’il y a de mondes, et un « Champion éternel », un héros présent sous une identité différente dans chacun d’eux, et devant maintenir ou ramener l’équilibre cosmique entre la Loi et le Chaos, qui se disputent la domination dans ce polycosmos. L’intérêt étant qu’il est parfois possible de passer d’un univers à l’autre et pour différentes incarnations du Champion archétypal de se rencontrer ! Si vous ne connaissez aucun des cycles cités plus haut, ruez-vous dessus : Elric est un anti-Conan totalement fascinant (faible et étique et attiré par la magie au lieu d’être une montagne de muscles ayant la sorcellerie en horreur), le monde des aventures d’Hawkmoon l’est tout autant (voir plus loin), et les autres cycles sont également très intéressants.

princes_d_ambreParlons ensuite du cycle des Princes d’Ambre de Roger Zelazny : lui aussi évoque la lutte entre Loi et Chaos, mais d’une manière très différente. Il suppose que seuls deux endroits dans le polycosmos sont « réels », la cité d’Ambre, qui représente l’Ordre, et les Cours du Chaos, qui, comme leur nom l’indique, représentent cette force / éthique. Tout ce qui se trouve entre les deux (dont l’univers où se trouve notre Terre) est appelé une Ombre, parce que c’est exactement ce qu’elles sont : des reflets de plus en plus déformés, des « ombres », d’Ambre ou des Cours, au fur et à mesure qu’on s’éloigne d’un des « pôles » multiversels et qu’on se rapproche de l’autre. Les membres des deux familles royales, dont les Princes et Princesses d’Ambre (dont je vous reparlerai le mois prochain dans un guide consacré à dix sagas à lire pour leurs personnages), peuvent non seulement passer d’une Ombre à l’autre (ils sont très férus de notre monde !), mais plus encore, ils peuvent altérer la réalité, les caractéristiques de l’une d’elles, voire en créer une entièrement différente, selon leurs désirs !

Parlons enfin du vaste cycle La Roue du Temps, où ladite Roue, qui tisse les destins, peut créer des « Mondes Miroirs », des univers parallèles uchroniques, c’est-à-dire où les évènements / l’Histoire de ce monde ont pris un cours différent (il en existe par exemple un où les Trollocs ont exterminé l’Humanité), potentiellement en nombre infini, et dans lesquels il est possible de se rendre (ce que font Rand, Hurin, Loial et Lanfear). Comme dans les Ombres de Zelazny par rapport à Ambre, le temps peut s’y écouler à un rythme différent que dans le monde « réel », plus rapide ou plus lent. Un jour dans un de ces cosmos uchroniques peut représenter un an une fois rentré chez vous, ou au contraire des années passés dans un autre peuvent ne représenter que des semaines dans le monde d’origine. Une remarque générale, d’ailleurs, très bien démontrée par Zelazny ou par quelqu’un comme Evan Winter : un individu malin peut mettre ce genre de décalages temporels à son profit, notamment pour se remettre « rapidement » (du moins du point de vue du monde réel) d’une blessure quasiment mortelle, créer et entraîner une armée, apprendre une nouvelle compétence qui lui assurera un avantage décisif dans un duel ou une lutte de pouvoir, et j’en passe.

Le Cabinet de curiosités de la SFFF : étranges mélanges des genres

Une seule Apophis Box, deux rubriques inédites, c’est la folie ! Nous allons maintenant parler de curiosités qui, si elles ne sont pas tout à fait des singularités (il peut exister plusieurs livres du même genre), sont tout de même fort singulières dans le sous-genre ou registre littéraire SFFF dont elles font partie. Je vais vous en donner trois aperçus, orientés mélanges des genres exotiques ou insolites, mais comme nous le verrons dans de futurs épisodes (si le concept vous plait), il y en a bien d’autres.

superiorité_clarkeQuand on parle de « SF militaire », un éventuel côté humoristique de la chose n’est pas vraiment ce qui vient aussitôt ou le plus volontiers à l’esprit, mais plutôt un aspect dramatique ou héroïque / épique / à grand spectacle. Et pourtant, il existe des œuvres relevant de la SF militaire (ou, plus généralement, mettant en scène l’Armée, ce qui n’est pas tout à fait la même chose) et opérant dans divers registres humoristiques (parodie, satire, etc.). Le but étant souvent de brocarder l’institution militaire. Pourtant, il existe une nouvelle, émanant de nul autre que le légendaire Arthur C. Clarke en personne, qui, sans omettre tout à fait cette dimension, a surtout pour but de nous faire franchement rire devant le ridicule de l’énorme paradoxe qu’elle présente, et qui, de façon étonnante, est presque en train de devenir réel parmi les vraies forces armées du monde, tout spécialement en matière d’aviation (mais aussi en partie pour l’infanterie). On a longtemps cru qu’il valait mieux avoir moins d’avions / de troupes mais plus perfectionnés / mieux équipées et entraînées, alors qu’on s’aperçoit, ou plutôt qu’on réapprend, que la masse d’hommes ou d’aéronefs a son intérêt aussi. Bref, je ne peux que vous encourager à lire le texte de Clarke en question, appelé Supériorité, disponible soit dans divers recueils de nouvelles sous forme physique, soit dans un package contenant deux autres textes (dont le magistral Les Neuf milliards de noms de Dieu, que je vous conseille vivement) sous forme électronique.

Il y a différentes manières de définir le Steampunk, la principale étant qu’une technologie avancée (ordinateurs, robots, etc.) est développée très en avance et alimentée par la vapeur (d’où le « steam »), d’où un aspect rétrofuturiste catalysant une uchronie. Mais certaines autres personnes le définissent comme une esthétique, que vous connaissez toutes et tous tant ce genre s’est révélé massivement populaire et a fait l’objet de films, d’illustrations, de cosplays, et j’en passe. Dès lors, on peut se demander si quelqu’un a eu l’idée d’appliquer ladite esthétique à des univers qui ne seraient ni passés, ni victoriens, ni uchroniques, ni rétro-futuristes, mais fondés sur des axiomes autres. Et il se trouve que la réponse est oui ! Donnons deux exemples (il y en a d’autres), relevant tous deux du post-apocalyptique et adoptant une esthétique pouvant être assimilée / rapprochée, voire relevant totalement, du Steampunk !

Le premier exemple est celui du cycle d’Hawkmoon de Michael Moorcock, que j’évoquais plus haut : le monde tel que nous le connaissons a été anéanti lors d’un événement connu sous le nom de Tragique Millénaire. Des dizaines de siècles plus tard, y cohabitent des éléments médiévaux, futuristes (les lance-feu, qui sont en fait des armes à énergie, les ornithoptères -des aéronefs battant des ailes, comme les oiseaux ou les insectes) et une esthétique, architecturale ou technologique, pas si loin du… steampunk, du moins dans les livres ou la première version du jeu de rôle qui en a été tiré. J’ai aussi lu le premier tome de la récente BD basée sur cet univers, que j’ai trouvée intéressante à deux détails près, un mineur (une esthétique justement nettement plus futuriste que je ne me l’étais imaginé à la lecture des romans) et un majeur, pas loin d’être rédhibitoire (le fait que les granbretons apparaissent le plus souvent à visage découvert, ce qui est une totale hérésie à part pour quelques originaux de haut rang comme Méliadus ou Flana). En tout cas, des éléments proches du Steampunk dans du post-apocalyptique, donc non pas du rétrofuturisme mais tout au contraire du rétro dans du futurisme, voilà qui n’est pas banal. Et d’ailleurs, l’inversion est au cœur de cet univers : à la base, ce n’est, après tout, qu’une allégorie d’un nazisme qui serait parti d’Angleterre à la conquête de l’Europe, et qui serait stoppé par un… Allemand. Et si vous êtes fan de Warhammer 40 K, intéressez vous à un certain roi-empereur Huon, ça va vous rappeler des choses et vous faire comprendre d’où elles viennent  😉

Le second exemple de cet étrange mélange esthétique steampunk / post-apocalyptique / cadre futuriste et pas victorien est l’univers du Bohème de Mathieu Gaborit, tiré du jeu de rôle qu’il a auparavant co-écrit, Écryme : la substance du même nom, corrosive sauf pour le métal, le verre et la roche, a submergé le monde. Les survivants se sont réfugiés sur les rares terres émergées, dans des cités reliées entre elles soit par la voie des airs (dirigeables, essentiellement), soit par des ponts longs de centaines de kilomètres, les Traverses. Un premier réseau s’est bâti au hasard, puis un autre, coordonné, a suivi. L’esthétique et le gros du niveau de technologie sont raccord avec le Steampunk, bien que le contexte soit situé après l’ère victorienne et qu’il soit post-apocalyptique plutôt qu’uchronique. Quoi qu’il en soit, et quel que soit le tiroir du Cabinet de curiosités SFFF dans lequel on le range, cet univers n’en reste pas moins original, unique et fascinant, comme la plupart des créations de Gaborit, un des écrivains de Fantasy français préférés de votre serviteur (et néanmoins dieu).

***

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10 réflexions sur “Apophis Box – Mars 2023

  1. Chouette article. Je vois que je ne suis pas le seul à être intéressé par la chose militaire.
    Pour les Zumwalt, ils vont recevoir une autre arme du futur : de missiles hypersoniques.
    La limitation des railguns, c’est que l’arme est contrainte au tir direct, donc des usages bien spécifiques. Alors que les canons conventionnels des marines du monde entier sont utilisés pour du tir direct et indirect. Avec la démo de « Gun Jesus », on note deux trucs très intéressants : quasiment aucun recul, beaucoup moins de bruit.
    Concernant les avions pilotés par IA, on risque de voir des manœuvres aériennes dignes de certains animes de SF.

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    • Oui, je me doutais que tu t’intéressais à la chose aussi, tes dessins d’aéronefs, notamment, ne laissent guère de place au doute (et ils sont de toute beauté).
      Concernant le bruit dans la vidéo de McCollum, c’est aussi dû au fait que les projectiles sont très largement subsoniques. Si la technologie progresse et que les vitesses atteignent ou dépassent celles des armes à feu « chimiques » conventionnelles, le bruit (essentiellement dû au passage du mur du son, donc au « bang » supersonique) va nettement augmenter. Par contre oui, l’absence de recul est un vrai plus.
      Oui, j’ai vu pour les Zumwalt. Et oui, c’est clair, ça va virer Macross Plus, si ça continue 😀

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      • Merci encore.
        Oui, j’aime beaucoup les mélanges uchronies plus technologie militaire. Sur mon site dédié à mes uchronies, j’ai commencé à en publier plusieurs dont des technologies françaises. Après, comme toujours, je ne suis pas aussi productif que je le voudrais, par manque de temps.

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  2. Curieux de l’apophisme depuis quelques temps je n’avais jamais osé commenter (c’est contre ma religion). Mais là je ne puis tenir plus longtemps, oui Zelazny me fait cet effet, et dois signaler aussi l’excellent(issime) jeux de rôle papier dédié aux Princes d’Ambre. J’évoque la version originale, pas un ersatz du nouveau millénaire. Ceux qui ne connaissent pas, jetez-vous sur ce jeu de rôle sans dé qui est simplement génial.

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      • Ah les couvertures ! Les larmes me coulent, ça doit bien faire 10 ans (voire plus) que je n’y ai pas joué, et ça me manque !

        Florence Magnin qui a aussi signé les illustrations de l’édition Présence du Futur du cycle, du Tarot d’Ambre et, pour la petite histoire, de Citadelles de Bruno Faidutti.

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        • Je me félicite, alors que je n’avais pas de gros moyens au tout début des années 90, d’avoir fait l’effort d’acheter les dix tomes du cycle avec les couvertures de Florence Magnin, parce que quand on voit celles des éditions plus récentes, le contraste est assez hallucinant…

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          • Bon, je ne me félicite pas de les avoir acquis au début des années 2000 pour une bouchée de pain chez Emmaüs et de les avoir retourné a la même boutique 10 ans après. Mais bon, quand on déménage à l’étranger et que tout doit tenir dans deux valises, on doit faire des choix (j’ai conservé Tolkien, Khayyam et Fulcanelli quand même).

            Ps : je viens de voir les couvertures récentes, la décence me bâillonne.

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