Engines of empire – R.S. Ford

Paradoxalement à la fois plutôt novateur ET très (trop ?) classique !

Engines of empire est le premier tome d’un cycle (à priori une trilogie, vu que l’auteur en a déjà sorti plusieurs) appelé The age of uprising, dont on sait déjà que le second se nommera Engines of chaos (et ce pour une bonne raison : son chapitre introductif est présent à la suite du roman -en plus d’un extrait de The justice of kings de Richard Swan). Et d’ailleurs, en parlant de l’auteur, je n’ai pas tout de suite fait le lien entre « R.S. Ford » et le Richard Ford du cycle Havrefer, mais il s’agit pourtant bel et bien de la même personne. On remarquera, au passage, que Engines of empire part d’un postulat de départ très exactement inverse de celui d’Havrefer, puisque cette fois, les événements sont vus par les yeux de personnages issus de la plus haute société de cet univers.

Ce roman s’est révélé très paradoxal : d’un côté, par son aspect technomagique, ses différents systèmes de magie, le fait qu’il s’agit d’une sorte de version condensée ou hybride des deux premiers tomes des trilogies classiques de Fantasy, il est plutôt du côté novateur des œuvres relevant de ce genre ; mais d’un autre côté, on y retrouve des références très Sword & Sorcery qui évoquent beaucoup plus la Fantasy (très) ancienne que les dernières évolutions du genre, sans compter un empilement de clichés côté personnages, voire de certains points de l’univers (on sent que le britannique s’est fait plaisir en recyclant des éléments de ses écrivains ou contextes favoris, y compris cinématographiques, comme nous le verrons). Le truc assez fou, c’est que malgré ces paradoxes, voire ces défauts, ça fonctionne franchement bien : certains personnages font grincer des dents, mais le bouquin a un net de goût de reviens-y, et on (moi, en tout cas) sort de sa lecture en étant satisfait. Même si, clairement, ce ne sera pas la sortie Fantasy de l’année (il faut dire qu’il y a du très, très lourd à venir), juste un fort honnête roman. Et c’est déjà pas mal !

Univers

Remarque préliminaire, le livre s’ouvre sur une carte et un Dramatis personae, ce qui, vu la propension de l’auteur à multiplier les personnages (c’était la même chose dans Havrefer), était probablement indispensable (au moins pour certains types de lecteurs). Signalons d’ailleurs que l’énorme liste de protagonistes et antagonistes peut faire peur, même si à la lecture, on s’y retrouve en fait très bien sans avoir besoin de la consulter.

Torwyn est le pays situé à l’Est du continent imaginaire où se déroule une partie de l’action. Il est séparé des nations de Malador par le Drift, un no man’s land similaire à la Désolation chez Ed McDonald et créé lors d’une guerre entre les archimages de l’Ouest, il y a mille ans (pour ceux qui se poseraient la question, cette région ne joue qu’un rôle extrêmement limité dans l’intrigue, qui n’est pas du tout centrée sur elle). Officiellement, il n’y a eu aucun contact entre les deux royaumes depuis tout ce temps. Officieusement, en revanche, certains contrebandiers s’en mettent plein les poches. On sait au moins qu’alors qu’à Torwyn, on adore une demi-douzaine de dragons, dans les états maladoriens, on vénère plutôt des démons, même si comme le fait remarquer un personnage, dieux, démons ou dragons, tout n’est finalement qu’une question de point de vue. On y emploie aussi des formes de magie différentes : je vous laisserai le plaisir de la découverte pour les maladoriens, et je vais plutôt vous parler de celle pratiquée à Torwyn.

Il existe, sur cette planète imaginaire, des pierres magiques appelées Pyrestones, dont les sorciers (et eux seuls), appelés Webwainers, peuvent tirer de l’énergie, comme de l’électricité ou de la chaleur. On a cependant mis au point une science technomagique, appelée Artifice, créant des circuits et des mécanismes permettant à n’importe qui d’utiliser un objet alimenté par les Pyrestones. On a ainsi créé des Stormhulks, l’équivalent des mechas ou des Exosquelettes (pensez à celui de Ripley dans Aliens) des univers de SF, aussi bien pour l’industrie ou la manutention que, bien évidemment, pour le combat. Sans compter des canons ou des fusils et pistolets exploitant cette source d’énergie. Au passage, tout ce qui concerne les armes est très flou, voire contradictoire, dans le roman : au début, Ford nous explique que l’arme standard est une sorte d’arbalète à répétition utilisant des clips, et que les pistolets et fusils sont très rares et extrêmement chers (au passage, truc très rigolo pour les tireurs sportifs / de loisir parmi vous, un des persos a un fusil qui, grâce à sa Pyrestone intégrée, tire à la distance « considérable » de… 200 m  😀 Sachant que dans notre monde, n’importe quel fusil conçu lors des 130 dernières années, en gros, est capable, même sans -bonne- lunette de toucher avec précision à 500-600 m aux mains d’un bon tireur, c’est assez hilarant). Sauf que sur la fin, il évoque des canons à Pyrestones crachant des flammes ou des rayons d’énergie (pas trop compris), des unités entières armées de fusils (classiques, du coup, sans Pyrestones ? Le terme « cordite » est mentionné, ce qui accréditerait l’hypothèse) et apparemment, des pièces d’artillerie plus banales tirant des obus explosifs. Bref, tout ça reste UN PEU flou.

Quoi qu’il en soit, le développement de l’Artifice a eu deux énormes conséquences : premièrement, le pouvoir a glissé, depuis des décennies, du Draconate, c’est-à-dire le Ministère de l’Église des dragons, pour résumer, aux Guildes. Les six majeures détiennent le pouvoir (on parle d’ailleurs des Guildlands de Torwyn), mais il en existe bien d’autres, dont certaines sont mentionnées dans l’intrigue. Chacune détient le monopole sur un aspect précis de l’économie / l’industrie, comme les mines, l’agriculture ou le transport (la Guilde Hawkspur -d’où le faucon sur la couverture du bouquin, au passage- à laquelle appartiennent les quatre protagonistes). Et outre ce glissement d’une théocratie à une oligarchie, la seconde conséquence de la mise au point de cette technomagie a été qu’il a bien fallu trouver une source d’approvisionnement régulière en Pyrestones (celles-ci n’ayant pas une énergie illimitée et pouvant, de plus, être détruites). Ce qui a mené à l’implantation d’une colonie dans les Sundered Isles et d’avant-postes miniers sur le continent Karna, au sud, et à une spoliation des races non-humaines indigènes (des hommes-félins dans le premier cas, des espèces de Minotaures / Broos -de Runequest– dans le deuxième).

Il faut aussi préciser que c’est une société très militarisée : le Draconate a son bras armé, tout comme l’Empereur (issu de la Guilde Archwind) et la plupart des Guildes, qui ont une branche militaire (les Talons -Serres, en anglais- pour les Hawkspurs, par exemple). On pourrait d’ailleurs y voir un parallèle avec la toute nouvelle Cyberpunk Fantasy à la Robert Jackson Bennett, puisque comme dans ce sous-genre de la SF, les corporations (ici les Guildes) sont le (vrai) gouvernement, ET disposent de prérogatives régaliennes comme le droit de posséder une branche militarisée (par opposition à un simple service de sécurité doté d’armes légères). Et bien sûr, il faut ajouter à cela l’armée régulière, les Armiger Battalions, dont chacun a un animal (réel ou mythique) pour emblème et dont les soldats portent des casques ayant la forme de sa tête (vipères, aurochs, loups, etc), quelque part entre les Légions romaines et les Ordres Grandbretons (Hawkmoon, Hawkspurs, seewhatimean ? En plus, vu que côté Malador, on se croirait chez des melnibonéens croisés avec des Necromongers et les Elfes noirs de Warhammer, l’hypothèse prend corps). On remarquera par ailleurs que ces grandes dynasties à la tête de Guildes ont un vague parfum d’Atréides, de celles du Luna de Ian McDonald, et que vu à quel point celle des Hawkspur va en baver (comme nous sommes sur le point de le voir), le parallèle avec la famille du duc Leto ou celle de Ned Stark est plus que pertinent.

Protagonistes et amorce de l’intrigue

Nous suivons quatre membres de la Guilde Hawkspur (un autre point de vue apparaît à 41%, mais vous en parler serait en dire un peu trop, donc je vais m’abstenir), à commencer par Rosomon, qui, à la mort (en duel) de son mari, a hérité de cette organisation responsable de tous les transports, terrestres (il y a des trains alimentés par Pyrestones et pas par charbon, par exemple), maritimes ou aériens (je vous ai parlé des très chouettes aigles géants qui servent de monture et des arches volantes très Necromongers des Maladoriens ?) à Torwyn. Elle est aussi la sœur de l’empereur Sullivar. Elle a trois enfants, une fille, Tyreta, et deux fils, Fulren et Conall. Tyreta doit hériter de la branche commerciale de la Guilde, tandis que Conall gèrera sa branche militaire. Fulren, lui, est un apprenti-Artificier (dans le sens : créateur de dispositifs technomagiques relevant de l’Artifice tel que définit plus haut) très doué, étudiant dans la capitale, The Anvil (l’Enclume -toutes les grandes villes ont des noms très « industriels »). Tyreta part pour les Sundered Isles, où elle doit voir de près les opérations de routine des Hawkspurs. Conall, lui, part avec son unité d’éclaireurs sur la frontière Karna, afin de devenir un meilleur meneur d’hommes.

Fulren, lui, reste à l’Anvil. Quand, à la surprise générale, une émissaire Maladorienne arrive en grande pompe pour proposer de mettre fin à un millénaire d’isolation, avec à la clef l’ouverture d’une nouvelle source d’approvisionnement en Pyrestones (dont les Maladoriens n’ont pas l’utilité, n’employant pas l’Artifice), l’excitation est grande côté impérial. Son oncle Sullivar, le souverain, charge d’ailleurs Fulren de faire visiter à l’émissaire la capitale. Lorsqu’il veut lui montrer la grande bibliothèque, celle-ci se révèle vide, les portes sont rapidement bouclées, et des assassins s’en prennent à la plénipotentiaire. Fulren tente de la défendre, mais n’y réussit pas. Les assaillants, leur mission accomplie, s’enfuient en le laissant en vie. À son réveil, il va cependant avoir la désagréable surprise de se voir accusé du meurtre, et « bizarrement », alors qu’il s’agit visiblement d’un coup monté, nul n’est capable de prouver son innocence, alors que la chose devrait être triviale (bibliothèque vide en pleine journée, portes fermées, personnel ayant évacué les lieux, etc). Après une parodie de procès, Fulren est donc livré aux Maladoriens, qui le ramènent chez eux. Et je peux vous dire que le type va CARRÉMENT en baver, même s’il va bénéficier de plusieurs aides très inattendues (et développer une sorte de syndrome de Stockholm assez fascinante). Très clairement, le point de vue de Fulren est, avec celui de Rosomon et celui dont je ne peux vous parler, le plus intéressant, en tout cas biiiiiiien plus que celui de son frère et de sa soeur.

Tyreta, elle, va aller faire un petit tour dans la jungle en Stormhulk (Mecha) avec son cousin, rien moins que l’héritier du trône impérial, et elle va tomber dans une embuscade. Elle ne sera sauvée des périls du mortel milieu tropical environnant que par la bonté d’une chasseresse indigène, avec un très, très net parfum du film Avatar (si, si). Comme Fulren, elle va développer une nouvelle forme de pouvoir magique, inédite pour un natif de Torwyn mais maîtrisée par d’autres peuples, humains ou non. Vu les fortes analogies avec Avatar et le côté prévisible de la chose, sans compter l’aspect roman d’apprentissage, ce point de vue ne m’a pas franchement passionné.

Il reste, toutefois, à mon avis un peu supérieur à celui de Conall, qui va se retrouver sous les ordres d’un Maréchal des Battaillons Armiger ultra-stéréotypé, pour des péripéties qui ne le sont pas moins. Je veux dire, l’officier-de-la-haute-mais-nénamoins-déterminé-à-faire-ses-preuves-comme-tout-le-monde qui se fait emmerder de façon injuste par des pairs ou des supérieurs sans scrupules dans un endroit où son statut social n’a que peu d’importance ou d’impact, ce n’est pas spécialement inédit, hein (sans compter l’aspect apprentissage, du type qui devient VRAIMENT un soldat / officier / homme). Là encore, la prévisibilité des événements ne rendrait pas ce point de vue très intéressant sans certaines découvertes faites sur le terrain par Conall, sans la qualité de la plume de Ford (c’est fluide et invariablement agréable à lire) et sans la femme qui seconde notre héros, et qui a une personnalité très attachante. De plus, l’épilogue montre clairement que ce personnage va devenir nettement plus intéressant dans le tome 2, ne serait-ce qu’en nous faisant découvrir encore un autre pan de cet univers.

Enfin, Rosomon va commencer par essayer de démêler les fils de la conspiration dont Fulren a été victime avant de devoir faire face à une situation incomparablement plus préoccupante et dangereuse. Et je n’en dis pas plus, même si finalement, c’est tellement prévisible que je me demande si un spoiler est vraiment nécessaire… Quoi qu’il en soit, en terme d’analyse, il y a un élément très important à considérer : dans une trilogie classique de Fantasy, le tome 1 sert souvent à mettre en place un contexte et un péril, avant que celui-ci ne prenne sa pleine mesure dans le second, et ne soit vaincu dans le troisième. Ici, en revanche, on a l’impression du télescopage des tomes 1 et 2 : pas de round d’observation, ici la mise en place du contexte et la remise en cause apocalyptique de ses fondamentaux se fait dans le même roman. Cela aurait pu donner lieu à une impression de précipitation, à un univers insuffisamment décrit, pourtant, il n’en est rien, à quelques détails près.

S’il faut tirer un bilan en termes de personnages, on peut dire que si Conall et, dans une certaine mesure, Rosomon sont des stéréotypes (Rosomon est un peu Lady Jessica après la mort d’une version peu recommandable de Leto, quelque part), que, passé un certain point, les péripéties de Tyreta deviennent trop prévisibles, en revanche avec Fulren, on va de surprise en surprise, et c’est, de tous les protagonistes, le plus intéressant (et de loin). Même si, pour ma part, j’ai beaucoup aimé le point de vue de Rosomon également. Au passage, on aura de la sympathie pour Conall, qui est le seul de sa fratrie à ne pas acquérir un nouveau pouvoir magique dans le roman  😀

Dichotomies

La première chose qui frappe est le fait que fondamentalement, là aussi, ce roman est un assemblage improbable entre les formes les plus novatrices de Fantasy (armes à feu, technomagie, grande importance donnée aux questions coloniales et au traitement injuste des indigènes, questions de société comme la place de la religion dans cette dernière ou les inégalités sociales, etc) et, côté Fulren / Maladorien, l’impression d’être projeté AU MOINS cinquante – soixante ans en arrière et de lire une bonne vieille Sword & Sorcery à l’ancienne. Attention, hein, je ne critique pas, l’aspect Moorcockien qui plane là-dessus est à mon goût très plaisant (tout comme une puissante influence égyptienne), mais il faut avouer que cet assemblage hybride est assez curieux, même s’il fonctionne sans conteste possible.

De même, l’auteur empile les tropes, pour ne pas dire les clichés (voire les maladresses…) concernant au moins deux des personnages, alors qu’il commence à avoir pas mal de métier et qu’objectivement, d’autres aspects de son écriture non seulement sont loin d’être mauvais, mais plus que ça, sont parfois franchement bons. Et d’ailleurs, en parlant d’empilement, celui des références que l’auteur a voulu replacer (les deux Warhammer, Moorcock, Martin, Herbert, etc) fait parfois sourire (surtout quand Ford s’ingénie à en faire autant baver à ses Hawkspurs que d’autres à leurs Atréides ou leurs Starks), même si, une fois encore, et aussi sidérant que cela puisse paraître, cela fonctionne (y compris le mélange Lancelot / Jaime Lannister. Si, si).

La fin est très réussie (et l’épilogue encore plus) dans sa faculté à rendre le sort d’un des personnages plus qu’incertain et les perspectives d’avenir d’un autre peu réjouissantes (et c’est un euphémisme !). Mais plus encore, on aurait tort d’oublier le mystère qui entoure le prologue du livre, ainsi que la réapparition d’un de ses acteurs pour un bref moment au cours de l’intrigue principale. Il y a là quelque chose de très intrigant, un mystère qu’on est curieux de voir élucidé !

Bref, on pourrait résumer les particularités de Engines of empire en disant qu’il s’agit d’une création chimérique incorporant dans son ADN aussi bien des éléments des formes les plus novatrices de Fantasy que d’autres issus de ses incarnations les plus anciennes, et des tropes et des clichés qu’on ne devrait plus voir à ce niveau d’expérience de l’auteur et en 2022 mêlés avec un style fluide et agréable, des personnages attachants (bien que, pour certains, parfois aussi agaçants !), bien des moments épiques, des systèmes de magie fascinants, une vraie envie de revenir au roman à chaque fois, et un réel intérêt pour sa suite. Ce ne sera certainement pas le roman de Fantasy de l’année, vu ce qui est annoncé, mais c’est, à mon humble avis, franchement digne de lecture.

Niveau d’anglais : aucune difficulté.

Probabilité de traduction : difficile à dire. Vu que l’auteur a déjà été traduit (par Bragelonne), c’est possible, mais vu également l’absorption de cet éditeur par Hachette, je ne ferai pas trop de prédictions concernant les achats de droits par cette maison avant que la poussière ne soit retombée.

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8 réflexions sur “Engines of empire – R.S. Ford

  1. J’ai hésité à me prendre Havrefer il y a pas longtemps. Et finalement, compte tenu du nombre indécent de sagas non lues que j’ai dans ma PAL, j’ai renoncé.
    Le rachat de Bragelonne va faire couler de l’encre. Est-ce lié indirectement à la chute de son ancien directeur ? On verra bien comment tout ça va évoluer.

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    • Même si Stéphane Marsan n’avait pas quitté ses fonctions, le rachat était à mon sens inéluctable, vu qu’Hachette avait déjà un nombre très important de parts depuis plusieurs années (dans les 44%, de mémoire).

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  2. Ah ben j’avais spécifiquement cherché si c’était le même Ford que Havrefer, et vu la réponse j’ai passé sur cette lecture (j’avais trouvé Havrefer très moyen).

    Ça a l’air finalement pas mal d’après ta chronique mais vu le programme chargé de ce début d’année ça sera pas une priorité

    Aimé par 1 personne

  3. La trilogie Havrefer m’avait beaucoup déçu : le premier tome donnait envie de lire la suite, le deuxième un peu moins et le troisième… m’avait fait regretter d’avoir lu le tout.

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    • Après, il y a certains auteurs qui peuvent, personnellement, m’enchanter sur certains romans / cycles, et me faire détester le roman ou cycle suivant, ou au mieux qu’il me laisse froid ou assez déçu. Dans mon cas, je pourrais citer David Brin, voire Adrian Tchaikovsky, par exemple. Je pense que tu pourras te faire une opinion plus précise le jour où je chroniquerai le tome 2. En tout cas, ce qu’on ne peut pas enlever à Engines of empire est qu’il évite le côté diesel du tome introductif de trilogie.

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  4. On sent l’influence de la culture asiatique. La fantasy avec des méchs, des guildes qui fabriquent des objets magiques…. etc. C’est vraiment ce que l’on trouve dans la fantasy coréenne ou chinoise. Et vu que les webnovels chinois et coréens circulent avec des tas de sites de traduction plus ou moins autorisés en tout cas en anglais, c’est pas étonnant que ça deviennent une source d’inspiration.

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    • Au début, j’ai pensé à une influence Final Fantasy, mais en consultant le profil Goodreads de l’auteur, je me suis aperçu qu’il avait écrit des nouvelles pour le Black Library’s monthly magazine, reprises dans des anthos. Du coup, ça explique pour moi clairement les Stormhulks, voire les Armiger Battalions.

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