Une Fantasy de la Route de la soie de grande qualité
Elizabeth Bear (il s’agit d’un pseudonyme) est une romancière et nouvelliste (très prolifique) américaine multi-primée (Prix John Campbell 2005, deux Hugo pour des textes courts, prix Locus). Le gain de plusieurs Hugo après l’obtention du prix Campbell du meilleur nouvel écrivain est rarissime, puisque seuls quatre autres auteurs ont réalisé cette combinaison, et pas des moindres : Orson Scott Card, Ted Chiang, C.J Cherryh et le moins connu sous nos latitudes Spider Robinson. Elle a publié des textes relevant des trois grands genres des littératures de l’imaginaire : SF, Fantastique et Fantasy. Le roman dont je vais vous parler aujourd’hui, le premier tome d’une trilogie appelée Eternal Sky, appartient à cette dernière. Une seconde trilogie, The Lotus kingdoms, est en cours d’écriture : son premier tome, The stone in the skull, sort le 10 octobre 2017.
Range of ghosts (« La chaîne -de montagnes- des fantômes ») vous projette dans un monde fabuleux, inspiré par la Mongolie, la Chine, le Tibet / l’Inde et la Turquie / l’Iran / l’Arabie, avec beaucoup d’éléments fantastiques. J’avais entendu beaucoup de bien à propos de l’écriture d’Elizabeth Bear, et je dois dire que je n’ai pas été déçu : c’est une conteuse de grande qualité.
Genre, ressemblances
Il s’agit d’un représentant de la récente Silk Road Fantasy (Fantasy de la Route de la soie), mais assez différent des Douze rois de Sharakhaï de Bradley Beaulieu, car d’inspiration plus diverse : alors que Sharakhaï est une transposition à l’ambiance arabo-perse de Samarcande, le monde de cette trilogie (bientôt en six volumes, pour reprendre cette expression que j’affectionne beaucoup…) propose un éventail de civilisations plus variées mais également modelées sur celles issues de l’Histoire de la Terre. Même la géographie est très évocatrice des pays situés le long de la Route de la soie (qui est ici une route de la porcelaine, sous le nom de Celadon Highway), comme le prouve la carte de ce monde située ci-contre (cliquez ici pour agrandir).
La Silk Road étant un sous-genre de la Fantasy historique (variante « monde imaginaire mais très inspiré par le nôtre »), et le maître incontesté de cette dernière ayant écrit deux romans situés dans le même secteur géographique, on peut donc se demander quelles sont les convergences et les divergences avec Les chevaux célestes ou Le fleuve céleste de Guy Gavriel Kay : je dirais que les personnages, même s’ils sont franchement bons, ne rivalisent (évidemment) pas avec ceux de Kay (mais qui le peut ?), et que le niveau de reconstitution n’atteint pas celui, proche d’un très bon roman historique, de l’écrivain canadien. Mais, en contrepartie, c’est deux fois moins long, plus rythmé, et surtout, c’est complètement différent, à l’opposé même, sur le plan de ce qui est reproché à Kay par certains: l’élément fantastique. Alors que cet auteur propose des univers où ce dernier est très, très léger, Elizabeth Bear a au contraire choisi d’introduire énormément d’êtres ou de phénomènes fantastiques dans le sien. Rukh (oiseau géant), Djinn, Pierres vivantes, magie, fantômes, Rakshasa, le roman est particulièrement riche sur ce plan là.
Range of ghosts relève aussi de la Fantasy politique, et de son sous-genre, la Court Intrigue Fantasy : outre les disputes territoriales (la ville appelée Qeshqer par les uns et Kashe par les autres) inter-empires et les calculs du style « je laisse mes deux ennemis s’entre-tuer avant de fondre sur le vainqueur », le gros de l’intrigue est centré sur des problèmes de succession, concernant le protagoniste masculin et la nièce de la protagoniste féminine.
Enfin, le roman relève de la Gunpowder Fantasy, puisque on y aperçoit des pistolets à platine à mèche (matchlock), le précurseur de ces flintlock que les habitués du blog doivent maintenant commencer à bien connaître 😉
Univers *
* Sitar Metal, Rob Scallon, 2017.
En étudiant la carte, ou en lisant le livre, on s’aperçoit facilement que le Khaganate Qersnyk correspond à son équivalent historique Mongol, que Song équivaut à la Chine, que Rasa est l’empire Tibétain mâtiné d’un peu d’Inde, et que le Califat Uthman est grossièrement turco-iranien, avec une religion d’influence arabe. Dans l’ensemble, l’autrice ne cherche pas la complication, les influences sont transparentes, facilement compréhensibles et ne nécessitent pas de connaissances historiques approfondies, du moins pour les civilisations / pays / ethnies / peuples. On citera par exemple Kyiv qui est un équivalent de la Kiev Varègue ou Asmaracanda qui est tout simplement un anagramme de Samarcande. Dans d’autres cas, par contre, il faut tenir compte du contexte pour décoder l’allégorie : si Qarash correspond à Khanbalyk, ce n’est pas spécialement évident à la simple lecture de ce nom.
Ces contrées sont reliées par la Celadon Highway (qu’on pourrait traduire par « Grand-route de la porcelaine »), le terme renvoyant au Céladon, qui est à la fois une couleur et un type particulier de céramique. Elle va de Messaline (à l’ouest) à Song.
Les influences se compliquent un petit peu si on parle du principal antagoniste et de la secte dont il est le chef : en fait, Mukhtar ai-Idoj, dit al-Sepehr, est une allégorie d’Hassan Sabah (en mode nécromancien), al-Sepehr doit se comprendre « Vieux de la montagne », les Innommés (Nameless) sont la secte des Nizârites / assassins, la forteresse d’Ala-din renvoie bien entendu à Alamut en Iran, et les Rahazeen dont ce groupe est une émanation dissidente sont les chiites Ismaéliens.
Il y a quelques petits twists très intéressants, ce n’est pas toujours modelé exactement sur l’équivalent historique terrestre : parfois, si les conséquences sont les mêmes, les causes sont en revanche très différentes. Un exemple : dans le Califat Uthman, les femmes sont voilées et recluses, certes, mais c’est parce que le dieu (unique) adoré dans ces contrées étant d’essence féminine, elles sont considérées comme ses vivantes représentations et ne doivent donc pas se dévoiler ! J’ai beaucoup apprécié la manière dont l’autrice prend certains clichés et on nous y confronte, pour mieux nous surprendre. Par exemple, à la fin, les personnages se retrouvent dans une ville d’inspiration arabe, et croisent un groupe de danseuses du ventre en pleine représentation dans la rue : lorsque l’un d’eux demande à un autre, qui connaît bien la ville, s’il s’agit de prostituées sacrées (comme celles d’Ishtar, pour prendre un exemple historique), il lui répond qu’en réalité, il s’agit de savants-mendiants (modelés sur les ordres religieux mendiants, visiblement). Et toc ! Hélas, cela ne fait que rendre malheureusement plus regrettable encore l’utilisation par l’autrice d’un cliché éculé dans la relation entre deux des personnages, sans doute le seul vrai motif de déception pour moi dans ce roman.
On appréciera également les différences entre les civilisations : si le Califat Uthman conquiert pour étendre son hégémonie sociale et religieuse, les hommes des plaines font des conquêtes pour ouvrir des routes, pour le commerce, le tribut, pour gagner des artisans et des érudits.
Dans l’ensemble, même si on n’atteint pas, je le répète, le niveau de réalisme historique propre à Kay, ça reste solide, en tout cas bien plus de ce que j’appelle la « Fantasy ethnique Hollywoodienne » (à la Alwyn Hamilton, pour prendre un exemple récent), où pouf ! on colle des turbans, des babouches et des cimeterres, et voilà, worldbuilding terminé. Là, au niveau coutumes, ambiance, ressemblances avec les équivalents historiques, c’est tout de même BEAUCOUP plus travaillé et solide que ça. Par contre, niveau « je suis sensoriellement immergé dans le contexte », on est un peu en-dessous de Sharakhaï dont je parlais plus haut ou de Throne of the Crescent Moon de Saladin Ahmed (dont je désespère de voir arriver la suite un jour, étant donné la situation très compliquée de l’auteur).
Au final, j’ai énormément apprécié cette combinaison, assez unique dans mes lectures, de relative précision historique, de twists parvenant à nous surprendre dans la réutilisation de certains fondamentaux / clichés culturels, et d’inclusion de puissants éléments fantastiques. C’est vraiment un univers extrêmement agréable. Et le gros plus, c’est que des tas d’allusions à d’autres peuples et contrées (Messaline, Ctesifon, etc) sont faites dans le cours du récit, ce qui fait que l’espace de développement de l’univers est vraiment très grand. Ce qui explique probablement d’ailleurs le fait qu’Elizabeth Bear se soit lancée dans une seconde trilogie, il y a visiblement beaucoup de choses à montrer et à raconter !
Magicbuilding
Bon, à la base, la magie est essentiellement d’essence élémentaire (à l’orientale, avec cinq éléments et pas quatre, le vide s’ajoutant aux traditionnels feu, air, eau, terre), avec quelques créations de type champ de force en plus. En fait, ce n’est pas sa nature qui est particulièrement intéressante, mais son origine, ce qui fait qu’une personne peut manier le pouvoir occulte… ou pas (bien qu’il y ait quelques subtilités, comme le fait que la Terre, étant liée à la vie, peut seulement être manipulée, pas créée). En effet, pour devenir magicien (on ne naît pas comme tel), on doit subir une opération chirurgicale qui vous rend… stérile. La philosophie est qu’on peut soit créer la vie, soit la magie… mais pas les deux (l’autrice a une expression frappante : to grew magic). Le sacrifice du pouvoir de création par le corps permet de gagner une chance de créer par l’esprit.
En plus de trente ans de lectures Fantasy, c’est seulement la deuxième fois que je vois une relation aussi nette entre fertilité / sexualité et pouvoir arcane (l’autre fois, c’était dans les textes les plus tardifs du cycle de Terremer, dont le quatrième tome, Tehanu).
L’autrice va même plus loin, car l’opération ne fait que donner une chance de développer le pouvoir magique : l’aspirant subit alors une ordalie, une épreuve qui le pousse au-delà de ses limites et à l’issue de laquelle il peut avoir développé un pouvoir magique… ou pas. Un des personnages secondaires, Tsering, a tenté et échoué, ce qui ne l’empêche pas d’être un excellent professeur des arts occultes : elle n’en a, certes, qu’une connaissance théorique, mais celle-ci est magistrale.
Signalons, pour finir, que les magiciens sont des lettrés et des savants, particulièrement versés dans les arts de la médecine, de la chimie, des sciences naturelles et… de la pyrotechnie.
Personnages et intrigue
Temur est un Khanzadeh (prince) des Qersnyk (=mongols), le petit fils du Kaghan (= Khan des khans, empereur). Lorsque le vieil homme meurt, les couteaux sortent des fourreaux en vue de la succession : d’un côté, il y Qulan, le frère aîné de Temur, et de l’autre, leur oncle Qori Buqa. Elizabeth Bear ne vous montre pas cette phase là, mais son résultat : au début du roman, Temur se réveille, laissé pour mort parmi un océan de cadavres. Sa faction anéantie, il n’a plus qu’une solution, fuir vers le sud, vers la Chaîne des fantômes, ces montagnes qui donnent son titre à ce livre. En chemin, il croisera d’autres réfugiés, et se lira, hum, d’amitié avec une charmante jeune femme, Edene.
Parallèlement, nous suivons les premiers pas dans sa nouvelle vie du membre d’une autre famille royale, Samarkar, celle-qui-fut-princesse. Mariée contre son gré à 14 ans et pour raisons politiques à un prince Song, elle est désormais veuve et de retour, adulte, dans son pays, l’Empire Rasan (= tibéto-indien). Afin d’acquérir sa liberté par rapport au grand jeu politique (= plus de mariages arrangés, merci, ça ira), et de ne plus risquer d’assassinat en raison de sa capacité à porter un futur prétendant au trône, elle décide de subir la stérilisation et de tenter de devenir magicienne dans la citadelle de Tsarepheth (un endroit fascinant, au passage, qui a fait naître de bien belles images dans mon esprit).
Les destins de ces deux personnages vont se croiser dans la ville de Qeshqer (au début du second tiers du livre), qui, jusqu’à la guerre civile dans le Khaganate (= empire mongol / qersnyk), abritait une population originaire de Rasa mais sous la suzeraineté des fils de la steppe. A ce duo, viendront petit à petit s’agréger d’autres personnages, d’abord Hrahima la Cho-tse (probablement un dérivé de Rakshasi de la mythologie hindoue, en clair un être fantastique qui ressemble à une tigresse humanoïde), puis une deuxième princesse et enfin Frère Hsiung, un moine-combattant Song. Mais Hrahima n’est pas le seul non-humain mis au centre du récit : la jument Bansh, le cheval de Temur, est pratiquement un personnage à part entière.
Les deux protagonistes sont très réussis et attachants, particulièrement Samarkar. Le scénario, qui mêle intrigues de cour, géopolitique et motivations plus personnelles des personnages, est également une réussite. L’aspect machinations politiques aurait pu faire craindre peu d’action et surtout un aspect très statique et citadin, mais ce n’est pas du tout le cas, l’intrigue ménage son lot de scènes d’action et surtout un grand nombre de voyages : de la steppe aux montagnes, des villes au désert, on voit beaucoup de pays, pour notre plus grand plaisir. L’antagoniste, l’élément à mon avis capital d’une bonne histoire, est plutôt réussi lui aussi, mais se fait presque voler la vedette par ses lieutenants (les jumeaux Shahruz et Saadet) et même par sa bestiole « de compagnie », un oiseau géant plus grand que le Condor des Cités d’or !
Narration
Le livre est court, mais très dense : entre le world / magic / character building et l’intrigue proprement dite, nous n’avons pas vraiment le temps de nous ennuyer ! Le point de vue alterne principalement entre ceux de Temur et de Samarkar, avec quelques petits détours du côté d’Edene ou d’al-Sepehr, l’antagoniste.
Deux choses sont particulièrement mises en avant : les contes (dont celui du Roi-Charognard, un prince-sorcier si puissant qu’il a vaincu les dieux de tous les peuples des quatre coins de l’horizon un à un, avant d’être enseveli par le grand dragon du Ciel sous les décombres d’une chaîne de montagnes fracassée pendant la titanesque bataille -il a donc un vague côté Dominateur à la Glen Cook-), et l’Histoire en général, qui a dans cet univers la même importance que les arts dans les divers romans de Kay. Il y a un contraste très intéressant entre la place des rêves, des prophéties et des légendes et celle, beaucoup plus matérialiste, des intrigues géopolitiques et de Cour sanglantes qui rythment le récit.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’Elizabeth Bear a une plume agréable, et qu’elle sait bâtir un récit prenant, qui n’est, de plus, pas avare en scènes spectaculaires : du Rukh géant aux légions de fantômes, vous en aurez pour votre argent !
Alors pourquoi ce n’est pas un (roman) Culte d’Apophis ?
Pour deux raisons : d’abord, une fin particulièrement abrupte (tellement que l’éditeur s’est senti obligé de proposer trois chapitres du tome suivant en bonus -que j’ai décidé de ne pas lire pour l’instant, vu que le tome 2 n’est malheureusement prévu dans mon programme que l’année prochaine), et ensuite un élément très stéréotypé dans la relation entre deux des personnages, qui m’a déçu, d’autant plus qu’il est relativement illogique (mais d’un autre côté, il ouvre des perspectives -et des dilemmes futurs- très intéressant(e)s). Bref, nous ne sommes pas loin du Culte, on ne le rate que d’un cheveu, mais on le rate quand-même.
En conclusion
Voilà un très bon roman de Fantasy de la Route de la Soie, plus rythmé et plus fantastique que les Guy Gavriel Kay se passant dans un équivalent de la Chine mais avec (évidemment) moins d’envergure et des personnages moins grandioses. La combinaison d’inspirations historiques (Chine, Tibet / Inde, Turquie / Iran, Mongolie), de twists réinventant ces dernières et surtout d’éléments fortement fantastiques (magie, créatures, races) forme un univers à la fois solide et passionnant. Le magicbuilding est plutôt original, puisqu’il consiste à échanger sa fertilité contre la possibilité éventuelle de faire grandir en soi le pouvoir magique. Les protagonistes sont réussis et attachants, l’intrigue (essentiellement de type géopolitique / intrigues de cour) intéressante, et l’autrice sait raconter une histoire, bref ce petit roman d’une grande densité est un bel appel à l’aventure, au voyage, au dépaysement. Si vous êtes anglophone, c’est chaudement recommandé. On regrettera juste une fin assez abrupte et une relation stéréotypée et un poil illogique entre deux des personnages, en étant pinailleur (mais qui ouvre d’un autre côté d’intéressantes possibilités).
Niveau d’anglais : moyen.
Probabilité de traduction : très faible (l’autrice est très prolifique, et pour l’instant deux de ses nouvelles seulement ont été traduites -dans Bifrost-).
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Un auteur qui s’appelle « bear », c’est pour moi alors :p
J’ai pas suivi les potins, c’est quoi le souci de Saladin Ahmed ? J’avais bien envie de lire son bouquin,
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En fait, il en a deux : deux enfants en bas âge (des jumeaux, je crois), et donc pas mal de frais qui le forcent à faire appel régulièrement à la générosité de ses lecteurs. Et combiné à ça, une dépression chronique, qui fait qu’il a beaucoup de mal à écrire. Ce qui fait donc qu’il a du mal à faire entrer du pognon.
C’est particulièrement dommage, parce qu’il a une écriture très agréable, et que le tome 2 s’annonçait passionnant.
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Fantasy politique, gunpowder, univers fouillé, rythme et volupté…
Tout ne peut pas être un roman digne des remarquables et triès Culte d’Apophis.
Il me tente toute de même beaucoup, et je vais l’inclure dans ma PAL illico presto.
J’ai été un ^peu surprise par la… vitalité du morceau musical. Un roman sous amphétamine ?
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Ah ben pour 335 pages, c’est assez nerveux, oui. Ce n’est pas un thriller, mais il y a peu de longueurs.
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Il me tente bien mais si tu dis que la traduction n’est pas à l’ordre du jour je risque de mettre un moment à m’y mettre 😦 Merci de nous faire découvrir des auteurs et romans peu/pas traduits chez nous 🙂
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Diablement tentant…
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