Le concept était intéressant à la base, mais l’ignorance totale des fondamentaux même de Star Trek manifestée par les auteurs fait rapidement s’effondrer tout l’édifice
J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique organisée par Babelio. Je remercie d’ailleurs ce site, ainsi que les éditions Dunod.
Le concept mis au point par les deux auteurs (dont Jeanne-A Debats, un nom connu des amateurs de SFFF) était à la base intéressant : départager Star Trek et Star Wars pour le titre de plus grande saga de SF de tous les temps via un match en 101 rounds, comprenez 101 paragraphes essayant, en un recto (plus une illustration ou un tableau récapitulatif), de comparer les deux œuvres sur différents thèmes, du plus concret et sérieux au plus futile.
Ceux qui me suivent depuis un certain temps savent que j’ai une règle : je finis toujours un livre commencé. Sauf que toute règle a une exception, et qu’il ne m’a pas fallu plus de 41 pages (sur 220) pour me forger une opinion définitive (et je le dis tout de suite, très négative) sur cet ouvrage. En effet, lorsqu’on a l’ambition de comparer deux sagas, la condition sine qua non est de connaître les deux univers et d’en avoir compris et assimilé les fondamentaux. Il ne m’a hélas pas fallu bien longtemps, en tant que Trekkie chevronné, pour m’apercevoir que les deux auteurs ont une connaissance de l’univers de Star Trek que je qualifierais de très lacunaire et (très) superficielle, et que (et c’est le plus important) ils n’ont strictement rien compris aux fondamentaux de cet univers. Continuer à lire « Dark Vador vs Monsieur Spock – Olivier Cotte / Jeanne-A Debats »
Le tropique des serpents est le deuxième volume des Mémoires de Lady Trent, après
Adrian Tchaikovsky est un auteur britannique confirmé (et, dans la vie de tous les jours, un juriste), écrivant aussi bien de la Fantasy (son cycle Shadows of the Apt, qui compte la bagatelle de dix romans, plus un peu de Flintlock et même de la Fantasy à la limite de la parodie) que de la science-fiction. Children of Time relève de ce dernier genre : lauréat du prix Arthur Clarke 2016, ce livre a impressionné d’autres écrivains de SF (et pas des moindres : citons James Lovegrove et Peter Hamilton) par l’ambition de son propos. L’auteur est un entomologiste amateur, et le monde des insectes a fortement inspiré son oeuvre (dans Shadows of the Apt, chaque civilisation tire son nom et certaines de ses particularités d’un type d’arthropode particulier). De plus, souvent, dans ses livres, la technologie n’est pas statique mais évolue constamment. Children of time ne fait pas exception : suite à une expérience d’élévation (comme chez David Brin) qui a mal tourné, nous suivons l’évolution de races d’araignées, de fourmis et d’autres créatures sur une planète extrasolaire, tout en contemplant les efforts désespérés des derniers représentants de l’humanité pour survivre à l’auto-destruction de la Terre.
Rêves d’acier est le second (et dernier) des Livres du Sud, deuxième sous-cycle de la Compagnie noire (je considère, comme les américains, que La pointe d’argent fait le lien entre les Livres du Nord et ceux du Sud, et ne fait pas partie de ces derniers). Il constitue la suite directe du tome précédent et reprend exactement là où ce dernier s’est arrêté. Pour autant, il y a une différence de taille : le narrateur. Poursuivant jusqu’à son terme logique une démarche entreprise depuis deux tomes déjà et consistant à mettre la Dame de plus en plus en avant, Glen Cook en fait à la fois le Capitaine et l’Annaliste de la Compagnie noire. Dans les annales, Rêves d’acier sera donc connu comme « le livre de Madame », tout comme les précédents étaient les « livres de Toubib ».
La porte d’Abaddon est le troisième tome du cycle The Expanse, après
Jeux d’ombres est le premier roman d’une nouvelle phase du cycle de la Compagnie Noire : les Livres du Sud. Il fait suite aux trois livres du Nord (La compagnie noire, Le Château noir, La rose blanche) et au tome de transition entre les deux sous-cycles, La pointe d’argent. D’ailleurs, les événements du roman se déroulent en parallèle de ceux de ce dernier livre, du moins au début. Il est donc plus facile de saisir certaines références si on a lu La pointe d’argent en quatrième position et pas en sixième comme la numérotation adoptée par les deux éditeurs français le préconise.
Rebelle du désert, qui paraît chez Pocket Jeunesse, conte l’histoire de la jeune Amani, 16 ans, qui fuit sa triste vie d’orpheline en compagnie d’un bel étranger ténébreux, mystérieux et à la mâchoire carrée, un fugitif dont elle tombe amoureuse. Intrigué par ce livre Young Adult, conseillé par Elbakin, le site français de référence en matière de Fantasy, je… mais, non ! Ne partez pas ! Mais oui, vous êtes bien sur Le Culte d’Apophis ! Quoi ? Non, pas besoin d’exorciste, c’est bien moi ! Vous dites ? L’invasion des quoi ? Non, aucun être extraterrestre n’a colonisé mon cerveau…