Une anticipation en partie brillante, mais en majorité bancale (et surtout datée), des ressorts de l’intrigue complètement irréalistes, une narration trop éclatée, un livre bien trop long et ressemblant beaucoup trop à un essai et pas à un roman, un rythme très mal maîtrisé
Avant de vous expliquer en détails pourquoi, malgré certaines qualités, je ne conseille pas ce roman, je tiens à préciser une chose importante : j’aime beaucoup David Brin et ce que j’ai lu du reste de son oeuvre. Son cycle Marée Stellaire / Élévation / Jusqu’au cœur du soleil est un modèle en matière d’univers où les races extraterrestres foisonnent et bien évidemment pour tout ce qui concerne le processus consistant à amener des animaux terrestres à une intelligence / conscience de niveau humain. J’ai juste un problème avec ce roman précis, le reste de la production de Brin est parfaitement recommandable.
Deuxième précision importante : il ne s’agit que d’une réédition en un tome unique d’un roman sorti chez nous en 1992 en deux tomes, et rédigé en réalité en 1989. Vous allez vite comprendre à quel point cette précision est importante pour juger la qualité du roman.
Ce roman est un véritable Planet Opera dont le sujet est… la Terre ! Eh oui, pas besoin d’aller sur Arrakis ou Ténébreuse pour donner dans ce genre là, la bonne vieille planète bleue peut parfaitement faire l’affaire, surtout si on change 2-3 facteurs écologiques, sociaux et technologiques clefs. Attention par contre, malgré ce que vous pourriez imaginer, ce livre ne relève pas de la Hard-SF. Oui, il y a tout un tas d’éléments qui pourraient vous faire croire le contraire, mais comme l’explique l’auteur en personne dans son interminable postface, ils sont soit complètement imaginaires (ses noeuds cosmiques et autres types exotiques de singularités), soit tellement spéculatifs (des couches supraconductrices à très haute température près du noyau terrestre) qu’en pratique, ça revient au même. Donc c’est comme le Canada Dry, ça a parfois la couleur de la Hard SF, mais ce n’en est pas.
La « qualité » de l’anticipation
Comme l’auteur l’explique en personne dans la postface, les anticipations à moyen terme (ici 50 ans, puisque le roman se passe en 2038 et a été rédigé en 1989) sont les plus difficiles à rédiger. Celles à court terme (moins de dix ans) ont peu de chances d’être complètement invalidées par le cours réel des événements (encore que… voyez plus loin), et celles à long terme (des siècles) laissent assez de marge temporelle pour imaginer pratiquement n’importe quoi.
Le gros problème avec Terre est que cette anticipation était quasiment obsolète, sur certains points, lors… de sa sortie ! Dans ce monde, on parle encore de Soviétiques et de mise au ban de la communauté internationale de l’Afrique du Sud, et le monde est supposé connaître une paix universelle dont les racines remontent à la fin de la guerre froide, après un dernier spasme nucléaire (sur lequel nous allons bientôt revenir). On voit donc que ni la petite aventure Koweïtienne de Saddam Hussein, libéré de la tutelle soviétique, ni les régionalismes / nationalismes comme les conflits Georgien ou Tchetchène par exemple, ni le fait que la lutte entre capitalisme et communisme ait été remplacée par la lutte entre monde occidental et interprétation rigoriste de l’Islam n’ont été le moins du monde anticipés. Pour tout dire, ce genre d’anticipation, aussi pacifiste à court terme, me paraît relever de l’utopie au mieux, d’une profonde méconnaissance de la géopolitique au pire (et pourtant, ce ne sont pas les livres qui manquent à ce sujet : il me paraît impossible d’écrire de l’anticipation sur une échelle courte ou même moyenne sans se documenter un minimum, histoire de pondre quelque chose qui tienne la route). Rien que la désintégration violente de l’ex-Yougoslavie et les guerres qui ont suivi étaient complètement prévisibles, en raison du mélange explosif de religions, de langues et de nationalismes régionaux différents et antagonistes que seule la poigne de fer de Tito maintenait sous contrôle. Imaginer que la fin de la Guerre Froide allait libérer de l’argent et des scientifiques pour bâtir un monde en paix et balayer ce genre de point chaud géopolitique me paraît relever d’une vision incroyablement simpliste et naïve du monde.
Mais bon, c’est de la fiction, allez-vous me répondre.
Autre problème : l’auteur imagine un véritable printemps arabe planétaire contre toute forme de secret, qu’il soit d’Etat ou bancaire. Une sorte de super-Wikileaks qui oblige les nations à signer des traités très draconiens et impulse des changements sociétaux profonds. Ok, je n’ai pas de problème avec ça, ça ne me paraît pas complètement irréaliste. En revanche, là où ça devient délicat, c’est quand l’auteur, dans un délire à la Umberto Eco (avec des tas de groupes secrets veillant sur toutes les petites cachotteries du monde) , imagine que quand la Suisse se fait prier, on passe à une véritable (ultime) guerre, à coups… d’échanges nucléaires et d’armes bactériologiques ! Si vous suivez l’actualité, vous comprendrez facilement à quel point cette anticipation est éloignée de toute vraisemblance (que je sache, le secret bancaire a été levé dans cette région du monde, sans feu d’artifice géant à coup de bombes H). Ce qui ne serait qu’un point de détail agaçant mais mineur si, justement, cette guerre et tout ce qu’il y a derrière ne prenait pas une importance essentielle à la fin du roman. Et là du coup, on commence à se dire que l’anticipation de Brin est vraiment bancale.
Bancale ? Oui mais non. Sur d’autres points, la vision du futur de Brin est absolument hallucinante de justesse, comme pour le culte de la surveillance dans une Amérique devenue une démocratie gérontocratique (et comme l’anticipation du fait que dès qu’il se passe quelque chose, le premier réflexe des gens est de déclencher un enregistrement), comme l’évolution des réseaux informatiques (et les changements de mode de vie et de la société concomitants) ou la façon incroyablement juste avec laquelle il a anticipé montres connectées, e-books et tablettes numériques. De même, les conséquences du réchauffement planétaire, bien que volontairement exagérées pour plus d’effet dramatique (expliqué dans la postface, là encore), sont très correctement mises en lumière, comme la création de cet « Etat maritime » par une partie des réfugiés climatiques ou les opérations de récupération de ressources dans les villes englouties. Enfin, les menaces sur la biodiversité sont assez magistralement prises en compte, mais ça n’étonnera pas ceux qui ont lu le cycle Marée stellaire / Élévation. La fibre écologiste de David Brin n’est plus à démontrer.
Par contre, la technologie qui est au cœur de l’intrigue (la création artificielle de mini-Trous noirs, la génération à volonté d’ondes gravitationnelles cohérentes) est clairement irréaliste à l’horizon 2038 : même si des avancées théoriques majeures étaient faites aujourd’hui, en 2016, il me paraît extrêmement douteux qu’on puisse passer à des applications pratiques, pour ne pas dire industrielles comme dans le roman, une vingtaine d’années seulement plus tard. Ce n’est pas réaliste sur un plan technique, et encore moins sur un plan légal : on imagine sans peine le luxe de précautions, de sévères limitations ou de tests préliminaires qui seraient exigés avant une application concrète de ce type de technologie. C’est certes évoqué dans le roman, mais le simple fait que quelqu’un puisse employer cette technologie « à peine » en 2038, même de façon secrète et non-autorisée, ne me paraît pas crédible.
Narration, personnages et intrigue
Outre l’univers, toute la façon de raconter l’histoire présente de nombreux problèmes : d’abord, il y a beaucoup trop de personnages, il aurait mieux valu diminuer leur nombre histoire 1/ de faire plus court, 2/ de faire plus nerveux (l’un n’étant pas forcément synonyme de l’autre…). Certains personnages ne servent qu’à balancer de l’info sur l’univers au lecteur, de façon plus « dynamique » que des injections artificielles d’infos dans de longs passages explicatifs, à la David Weber, Peter Hamilton ou Charles Stross. Mouais, moi j’appelle ça une fausse bonne idée, parce que dans le cas de Brin, ça n’allège pas la narration, bien au contraire. Le type venu du Yukon dans sa réserve africaine, par exemple, aurait à mon avis pu être évacué. Idem pour l’adolescente (certes, sa mère est importante dans l’histoire, mais elle, on peut se poser des questions par contre).
Dans l’ensemble, j’ai eu du mal à me passionner pour les personnages. Il y en a trop, et pas assez marquants pour l’écrasante majorité (à part Daisy, à mon humble avis).
Pire encore, comme si les personnages ne suffisaient pas, il y a très, très régulièrement de l’injection d’infos directe à coups de discussions (type forums internet) ou d’articles trouvés sur le Web (oups, pardon le Réseau). Donc je résume : on veut faire dans l’habile et l’intéressant en balançant l’info via des discussions entre les persos, et aussitôt après on balance quand-même l’info artificiellement ? Je ne vois pas du tout l’intérêt, personnellement. Le livre en est rallongé, le rythme ralenti, et ça nuit à l’aspect romanesque du livre (voir plus loin). Si vous vous voulez lire un roman sorti grossièrement à la même époque et utilisant ce genre de tchat internet avec beaucoup plus de pertinence, tournez-vous vers Un feu sur l’abîme de Vernor Vinge (dont j’aurai l’occasion de reparler très prochainement).
Le rythme est très mal maîtrisé : il est d’une lenteur géologique pendant 80 % du livre (avec un twist qui réveille un peu l’intérêt vers 60 %), avant de s’emballer d’une façon démentielle sur la fin, avec une pluie de révélations et de rebondissements. Sachant que même en enlevant la postface et la nouvelle « bonus » se passant dans le même univers on frôle les 900 pages, ça fait beaucoup de temps de lecture avant qu’il ne se passe quelque chose d’intéressant. Avant ça, l’auteur tire à la ligne ou fait du dumping d’infos pour le world building, raconte des détails qui n’ont pas forcément d’intérêt, etc. Moralité : le world-building, c’est bien, mais maintenir l’équilibre entre ce dernier et une narration vivante et intéressante pour le lecteur, c’est mieux. Mission complètement ratée, Mr Brin. Ce qui m’amène à…
Essai ou roman ?
Franchement, on peut sérieusement se poser la question. Sur des thèmes connexes, je dois dire que j’ai pris beaucoup plus de plaisir à la lecture d’Effondrement de Jared Diamond, un essai, qu’à celle de ce roman. Pourquoi ? Parce que le livre de Diamond est aussi profond, bien plus réaliste, mais… plus vivant. Qu’un essai soit plus vivant qu’un roman est à mon avis le signe que ce dernier a un gros, gros problème de rythme et de structure. Sachant que ce n’est pas le style de Brin qui est en cause, faute de quoi je n’aurais pas apprécié beaucoup de ses autres romans (même s’il faut reconnaître qu’il a une facheuse tendance à tirer à la ligne).
Un équivalent du cycle de Mars de Kim Stanley Robinson ?
Là aussi, la question est posée. Il y a beaucoup de points communs, des thèmes au nombre de personnages en passant par le côté Planet Opera, la lenteur de la narration et le côté essai de la chose. Mais pour moi, il y a une différence essentielle : là où Kim Stanley Robinson réussit à me captiver, moi ou des zillions d’autres lecteurs, là où j’y crois à fond chez KSR, là où je m’immerge dans la colonisation de Mars, je n’arrive pas à le faire avec Terre.
Mais revenons à l’intrigue un instant, pour le « clou » (dans le cercueil ?) du spectacle :
Une fin qui fait sauter le compensateur d’incrédulité de l’U.S.S. Apophis
Espace, frontière de l’infini. Le vaisseau U.S.S. Enterprise Apophis est à la recherche de nouveaux mondes étranges, lorsqu’il est attaqué par un Cube Brin :
– « Cube Brin : baissez vos boucliers anti-WTF et préparez-vous à être abordés.
– Capitaine Apo : Monsieur Renaud, où en est notre compensateur d’incrédulité ?
– Officier Scientifique Renaud : à 115 % de son efficacité théorique, Capitaine, en diminution rapide. Son rayon cdugrandnimp est trop puissant pour nous.
– Capitaine Apo : nous ne pouvons laisser nos esprits rejoindre le Collectif ! Monsieur Renaud, entamez une séquence d’autodestruction ! Messieurs, ce fut un honneur et un privilège« .
Tandis que le terrible rayon du Cube Brin ravage les boucliers anti-WTF de l’U.S.S. Apophis, fondu au noir et musique dramatico-épique, avec la mention « TO BE CONTINUED »…
…ou pas. Oui, oui, déjà que je me suis rapidement forcé à lire ce bouquin (il faut vraiment un roman extraordinairement mauvais pour que je ne finisse pas une lecture entamée), la fin (qui est très longue, s’étendant sur quelque chose comme plus de 10% du livre) a carrément failli me le faire tomber des mains. C’est la plus énorme liste de moments WTF (What the Fuck = c’est quoi ce bordel) de l’histoire de la SF :
- Daisy développe en un claquement de doigts un contrôle fin sur une technologie que des équipes entières de spécialistes ont mis des mois à maîtriser. Certes, ces spécialistes ont lâché leurs infos sur le Réseau peu de temps auparavant, mais quand-même, c’est « un peu » gros.
- Le sort de Jen est du grand n’importe quoi, et je pèse mes mots. Le support physique (difficile d’en dire plus sans spoiler) mis en jeu est du délire pur et simple.
- Le sort d’Atlantis et de l’Arche 4 est le truc le plus irréaliste que j’ai pu lire de la part d’un romancier SF, surtout lorsqu’on sait que le type en question a… un diplôme d’astrophysique. Je vais spoiler un peu, mais bon de toute façon ça se sent arriver des kilomètres avant dans le roman : la navette, qui a subi un crash, a vu une partie de ses équipements cannibalisés et est restée exposée aux éléments sans protection pendant des décennies est capable de voler dans l’espace à la fin du livre. Mais bien sûr. Et l’Arche, équivalent high-tech et à grande échelle de Biosphère 2, se retrouve à voler pépère de la Terre à la Lune. Pour info, être étanche et avoir des vitres qui filtrent les UV, c’est très différent d’avoir de la pression terrestre d’un côté et le vide spatial de l’autre, de résister aux rayons cosmiques et aux éruptions solaires, et d’être assez isolé sur le plan thermique pour éviter de voir toute sa chaleur foutre le camp dans le milieu à 3K de l’espace. Pour un astrophysicien, écrire ce genre de conneries est juste pathétique, et je pèse mes mots.
Le seul point intéressant dans la fin est le gros twist à propos d’un des personnages (on va éviter de spoiler en révélant lequel). Chapeau Mr Brin, les indices étaient dissimulés tout le long du bouquin, et personnellement je n’avais rien vu venir.
En conclusion
Oui, ce roman traite de tout un tas de thématiques intéressantes. Oui, c’est parfois brillant, visionnaire et intelligent. Mais non, je ne recommande pas son achat. Que ce soit sur le plan de la narration, du rythme, des personnages, et surtout de la cohérence, du monde ou de l’intrigue, ce livre souffre de trop de défauts pour que je vous conseille de vous lancer dans ses 900 pages. De toute façon, quand un auteur passe la moitié d’une interminable postface a tenter de justifier ses choix en matière de construction d’intrigue ou d’univers, voire à avouer qu’il sait très bien qu’ils ne reposent sur rien, c’est qu’il y a un gros problème, surtout dans le cadre d’une anticipation.
Je pense que si vous avez le temps et l’argent pour acheter et lire un livre ou plusieurs totalisant 900 pages, il y a bien plus intéressant dans quoi investir, que ce soit en termes de sorties ou d’éditions plus anciennes.
D’ailleurs, puisqu’on en parle : chères éditions Bragelonne, quitte à faire de l’archéologie en rééditant des vieux romans datant d’un quart de siècle, je pense qu’il y avait des titres / auteurs bien plus intéressants à exhumer. Je sais pas moi, Robert Forward par exemple, qui est devenu monstrueusement difficile à se procurer, y compris en VO ? A bon entendeur…
Pour finir, comme je ne veux surtout pas laisser à ceux qui ne connaissent pas David Brin une mauvaise impression, je vous proposerai dans les jours qui viennent une critique de Marée Stellaire, histoire de rééquilibrer un peu la balance.
« Une fin qui fait sauter le compensateur d’incrédulité de l’U.S.S. Apophis »
Énorme !
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Ouais, j’en suis assez fier, mais c’est quand-même moins fort que ton « par le Saint Gritche ! » 🙂
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Effectivement une anticipation avec un point de vue naïf question géopolitique est assez maladroit. C’est mauvais pour l’immersion et la vraisemblance du roman… La tendance à rédiger des essais sous couvert de fiction ( quelques en soient les raisons) est un procédé périlleux et rarement convaincant. Déjà que les planet operas me plaisent assez difficilement. SI à cela s’ajoute l’ennui au long des pages et trop de personnages.
Je passe!
Cette fois, vous avez eu pitié de ma PAL.
PS : je préférais l’ancien thème de votre blog. Toutes les améliorations relatives à la navigation sont bienvenues, en revanche, le blanc lui coupe son style. Bien sûr, mon avis en toute humilité (les pyramides étaient davantage mises en valeur, les couleurs des nuages en haut à droite se fondaient avec le fond du blog pour un bel effet et une bonne profondeur.
Ensuite, je comprends que niveau manipulation par wordpress ( ou autre ) c’est coton ( même soucis de mon côté).
En espérant ne pas offusquer.
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Bonjour Lutin,
merci pour vos retours. Le problème avec la version gratuite de wordpress.com (il y a deux types de versions payantes, plus l’installation de wordpress -le programme- sur son propre serveur pour ceux qui s’y connaissent vraiment) est que les différents éléments des thèmes ne peuvent pas être panachés entre eux. On ne peut donc pas prendre un bandeau par-ci, un symbole de commentaires par là, etc. C’est tout le thème ou rien. Bref, j’ai pris le thème qui rassemblait le plus d’éléments qui me paraissaient indispensables, même s’il reste des choses pas pratiques / qui ne me plaisent pas. Mais honnêtement, je ne supportais plus l’ancienne version du blog, je trouvais qu’à côté des blogs d’autres personnes, elle faisait vraiment cheap. Je suis beaucoup plus satisfait par celle-ci, et la majorité des retours qui me sont revenus vont plutôt dans ce sens là.
Par contre, j’encourage vraiment tout le monde a me remonter des retours, sur la présentation, l’ergonomie, ou quoi que ce soit. Non seulement je ne vais pas m’offusquer, mais au contraire ça m’est très utile. Après, je tiens compte des suggestions ou pas (en général, j’en tiens compte), mais je le répète, ce blog est essentiellement fait pour vous, les lecteurs, c’est à vous qu’il doit paraître agréable et pratique à utiliser.
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Grand fan de David Brin, j’étais en train de lire ce roman qui m’avait échappé. je suis rendu à une centaine de pages et là je commence à perdre ma concentration. Du coup je regarde la critique d’Apophis. Merci à lui je vais arrêter le supplice et la perte de temps.
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Mais de rien 😉
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