L’oeuvre de Zelazny ne s’arrête pas aux Princes d’Ambre, en voici une belle démonstration
Je remercie madame Nathalie Weil, des éditions Mnemos, de m’avoir offert la possibilité de lire cette intégrale

Alors que le français lambda a au moins vaguement entendu parler d’Isaac Asimov ou d’Arthur Clarke, le nom de Roger Zelazny, en revanche, reste en grande partie inconnu. Et même chez ceux qui le connaissent, il se réduit souvent à sa série des Princes d’Ambre, son cycle le plus « commercial ». Et pourtant… l’oeuvre de Zelazny est tellement, tellement plus vaste que ça. Décédé en 1995, à l’âge de 58 ans, l’écrivain américain était l’heureux titulaire de 3 prix Nebula et de… 6 prix Hugo, et l’auteur de 42 romans et 230 nouvelles, excusez du peu ! Conteur de grand talent, romancier cassant les codes, brouillant et mélangeant les genres, Zelazny ne nous parle pas du simple mortel, mais de celui qui est au-delà de cette condition, qui est ou est devenu un dieu ou un immortel. Le livre que je vais vous présenter aujourd’hui en est un bon exemple.
Les éditions Mnemos viennent en effet de publier, sous le nom L’île des morts, une intégrale des textes se déroulant dans l’univers de Francis Sandow, qui, outre le roman du même nom, comprend Le sérum de la déesse bleue, ainsi que cinq nouvelles. Ces textes s’inscrivent tous dans une même histoire de l’expansion humaine dans la galaxie, comme nous l’apprend la très érudite préface, expansion qui couvre deux millénaires et se divise en quatre phases. Les textes ne sont donc pas présentés dans l’ordre de leur publication, mais dans celui où ils se situent dans la chronologie interne de cet univers. La phase 1 de l’expansion est couverte par la nouvelle En cet instant de la tempête, la phase 2 par Cette montagne mortelle, Lugubre lumière et par la novella L’île des morts, la phase 3 par le roman court Le sérum de la déesse bleue, tandis que la phase 4 comprend Les Furies et Clefs pour décembre. Continuer à lire « L’île des morts – Intégrale – Roger Zelazny »
Je ne vais pas vous refaire la biographie de Kij Johnson, ceux qui sont intéressés sont invités à se référer à
Si vous êtes un passionné de SF, il est plus que probable que vous ayez au minimum entendu parler de (sinon déjà lu) Ken Liu. Tout juste quadragénaire, venu à l’âge de 11 ans en Amérique depuis sa Chine natale, cet homme bourré de talent (il a travaillé comme programmeur informatique, avocat spécialisé en droit fiscal, avant de combiner ces deux domaines en devenant médiateur dans des litiges en lien avec la technologie, tout ça en maintenant son activité parallèle d’écrivain et de traducteur de livres chinois) est le boy wonder de la SFFF des années 2010 : il est titulaire du prix Locus 2016 (catégorie : premier roman) pour The Grace of Kings, d’un Hugo pour une de ses nouvelles (Mono no aware), sa traduction (chinois vers anglais) du Problème à trois corps de Liu Cixin est le premier roman traduit à avoir gagné le Hugo, et surtout, il est la seule personne a avoir rédigé un texte (de quelque longueur que ce soit : nouvelle, novella, roman) qui a gagné à la fois le Hugo, le Nebula et le World Fantasy Award, excusez du peu !
Torche de la liberté est le deuxième roman (coupé en deux tomes d’environ 375 pages chacun) du cycle La couronne des esclaves, après le livre du même nom. Il s’agit d’une série dérivée du cycle d’Honor Harrington. Le troisième tome, qui sera également coupé en deux, paraîtra fin septembre sous le titre Les bas-fonds de Mesa.
Sous le vent d’acier est le second tome de la trilogie Les enfants de Poséidon, après
Bradley P. Beaulieu est un auteur américain de Fantasy (y compris Young Adult) qui décide de se consacrer à l’écriture au début des années 2000. Il est guidé sur cette voie par des écrivains prestigieux comme Joe Haldeman, Tim Powers, Nancy Kress et Kij Johnson. Sa Fantasy est inspirée de cultures terrestres, comme celle de l’Arabie pour le livre dont je vais vous parler aujourd’hui, la culture nordique pour son cycle Tales of the Bryndlholt, ou encore celle des peuples slaves pour la série Lays of Anuskaya. Outre Les douze rois de Sharakhaï, le cycle (qui s’appelle en anglais The song of the shattered sands et en français simplement Sharakhaï) comprend une préquelle, tandis que deux autres tomes sont prévus.
Il y a trois catégories d’amateurs de littérature vampirique : celui dont la connaissance du genre s’arrête à Twilight et la Bit-Lit; le lecteur « avancé », qui a lu les néo-classiques, dont les romans de Poppy Z. Brite, Anne Rice ou Kim Newman, ainsi que celui de Bram Stoker ; et enfin, le connaisseur, qui sait, lui, ce que ce même Bram Stoker doit à Sheridan Le Fanu. Hein, quoi, qui ça ? Vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est, hélas, probable. Dracula a tellement polarisé l’attention du public, en partie via ses adaptations cinématographiques (du moins jusqu’à l’apparition de Twilight), qu’on a oublié qu’en 1879, lorsque le roman de Bram Stoker parait, la littérature vampirique existe dans l’édition anglaise depuis 1819.
Contrairement à la numérotation adoptée par les éditeurs français, La pointe d’argent n’est PAS le tome 6 du meta-cycle de la Compagnie Noire. Etant donné que ce roman fait le lien entre le cycle des Livres du Nord et celui des Livres du Sud, il est bel et bien le tome 4 (et pas 6) de la saga si on se place sur le plan de la chronologie interne de l’intrigue (il est peu logique de lire l’interlude entre les cycles du Nord et du Sud après avoir lu ces derniers…). D’ailleurs, il est considéré comme
Le couteau aveuglant est le second volet du cycle Le porteur de lumière, après
Je vous en parlais récemment sur la