Alexandre Dumas + Isaac Asimov = Dave Duncan
Dave Duncan est un auteur que j’ai découvert (et grandement apprécié) en lisant l’intégrale de La septième épée. Cet écossais, naturalisé canadien, ancien géologue dans l’industrie pétrolière, a vendu son premier manuscrit à… 53 ans ! (en 1986). Depuis, cet écrivain très prolifique (56 romans au moment où je rédige ces lignes) a publié au minimum un nouveau livre (essentiellement de la Fantasy) chaque année.
Ce roman est le premier d’une trilogie, Les lames du roi. Signalons qu’il existe une seconde trilogie dérivée et une troisième, classifiée Young Adult et nommée Les dagues du Roi (les deux n’ayant malheureusement jamais été traduites). Le second tome des Lames du Roi montre des événements (différents de ceux décrits dans celui-ci) se déroulant à la même époque et vus par les yeux d’autres personnages (ceux de ce premier roman n’apparaissant que comme des personnages secondaires ou tertiaires). Le troisième tome place la narration du point de vue de la princesse qui est seulement évoquée dans L’Insigne du Chancelier. Continuer à lire « L’insigne du Chancelier – Dave Duncan »
David Drake (né en 1945) est un ancien avocat également diplômé en histoire. Sans doute marqué par ses deux années de service au Vietnam (et au Cambodge) durant la guerre du même nom, il est devenu un auteur de premier plan en matière de SF militaire, avec sa série Hammer’s Slammers ou un cycle plus récent, Republic of Cinnabar Navy, inspiré par les romans consacrés à Jack Aubrey (donc par le même genre de contexte Napoléonien, anglais et naval qui a donné naissance à Honor Harrington -qui est, elle, inspirée par Horatio Hornblower-). En plus de son propre travail, il lui est également souvent arrivé de fournir à d’autres auteurs la trame générale de leur histoire, ces derniers se chargeant de « combler les blancs ». Le moins que l’on puisse dire est que ces collaborations impliquent des noms connus des aficionados de SFFF, comme Karl Edward Wagner, S.M. Stirling ou Eric Flint.
K.J Parker, l’auteure anglaise de ce roman, mentionnée sur la quatrième de couverture… n’existe pas. Il s’agit en fait du pseudonyme (féminin) de l’écrivain (masculin) Tom Holt, sous lequel il a publié quinze livres, une vingtaine de novellas / nouvelles / essais et reçu deux World Fantasy Award (le prix le plus prestigieux en matière de Fantasy, l’équivalent du Hugo en SF). Tom Holt a adopté cette « identité secrète » (qui a tout de même tenu 17 ans) pour déconnecter son propre travail, orienté Fantasy humoristique / parodique (à la Terry Pratchett ou Piers Anthony) de publications au ton nettement plus sérieux ou noir.
Saison de gloire est une réédition du roman La jeune fille et les clones de David Brin, dont le nouveau titre est beaucoup plus conforme à celui de la VO (Glory Season). Paru en 1993 (1997 pour la VF), ce livre, s’il n’est pas le plus connu de son auteur (il est largement éclipsé, en terme de notoriété, par le cycle de l’élévation), est en revanche un des plus réussis. Il parvient, en effet, à réaliser une alliance très rare : celle de l’aventure et du sense of wonder propre à la SF de divertissement avec la profondeur des thématiques et de leur exploitation propre à la SF (pour reprendre l’expression de Vandana Singh) « signifiante ». C’est aussi un planet opera, un roman initiatique et une histoire de Science-fiction à dominante biologique d’une très grande qualité (il fait d’ailleurs partie de mon « cycle » de lectures SF orientées biologie). Pourtant, il reste affligé de certains défauts, dont certains assez agaçants, qui font que personnellement, je ne le classifierais pas dans mes romans « cultes ». C’est « juste » un excellent roman, pas un chef-d’oeuvre.
Mage de sang est le deuxième livre de la trilogie « L’Âge des ténèbres », après
Angle Mort (sous-titré : Épreuves de réalité) est un magazine électronique, une « revue d’art et de littérature spécialisée dans la Science-Fiction » existant depuis 2010. Il propose des nouvelles, qu’elles soient traduites ou francophones, qui émanent aussi bien d’auteurs confirmés que de jeunes talents encore méconnus. Son modèle économique est original : chaque numéro du magazine propose quatre nouvelles, chacune étant accompagnée d’une interview de l’auteur (une initiative que je trouve très pertinente). Les nouvelles peuvent être lues gratuitement sur le
Club Uranium est le troisième tome de la Tétralogie des Origines, après