Le roman court qui me réconcilie (presque) avec le Steampunk
Thomas Day est l’identité secrète (comme ils disent dans les comics) de Gilles Dumay, directeur de collection de Lunes d’encre chez Denoël. Nouvelliste prolifique, anthologiste, pilier du magazine Bifrost, et auteur d’une quinzaine de romans, il exerce son style percutant, volontiers provocateur, souvent riche en scènes violentes ou sexuelles, dans toutes les facettes qu’ont à offrir les littératures de l’imaginaire ou plus généralement de genre : Polar, Uchronie, Fantastique, Fantasy, Science-Fiction, et, pour le livre qui va nous occuper aujourd’hui, Steampunk. Ce roman court (ou novella, comme disent les anglo-saxons) de 120 pages est proposé, c’est à signaler, au prix très attractif de 2 euros (votre serviteur l’ayant même eu neuf pour 1 seul misérable euro). Il raconte, comme son nom l’indique, l’histoire de Melchior Hauser, un automate (traduisez : robot à la mode steampunk) qui, dans la quête de ses origines et du dépassement de sa forme physique limitée, va nous faire voyager sur une Terre uchronique de l’époque Napoléonienne. Continuer à lire « L’automate de Nuremberg – Thomas Day »