Une demi-déception
La légion est le second tome de la trilogie Lazare en guerre, après L’artefact, une SF militaire dont je n’attendais rien de particulier et qui, au final, s’est révélée être une très bonne lecture. Sachez (et c’est suffisamment rare pour être souligné et salué) que l’Atalante va publier, au mois de Novembre, la novella Rédemption, qui sert de tome « 2.5 » à ce cycle (dans la plupart des cas, les éditeurs français ne traduisent jamais les nouvelles et romans courts qui, de plus en plus souvent, complètent les romans auxquels ils ou elles sont rattachés).
Deux ans après les événements du tome 1, Conrad « Lazare » Harris et son équipe sont à nouveau envoyés sur un site Bribe, cette fois dans l’espace. Alors que son prédécesseur était inspiré par Joseph Conrad, Aliens et Avatar, La légion se balade, lui, entre Terminator, Hypérion, Le sens du vent et Vision aveugle. Je le disais, alors que j’ai abordé le tome 1 sans attentes particulières et que j’ai été impressionné par cette lecture, cette fois j’attendais beaucoup (trop, sans doute) de ce tome 2… et j’en sors à-demi déçu. Il s’agit toujours d’une très bonne SF militaire, mais qui manque cette fois de la profondeur qui faisait l’intérêt du tome précédent. Continuer à lire « La légion – Jamie Sawyer »
The crimson campaign est le second tome de la Trilogie des Poudremages, dont seul le premier a été traduit en français (
Comme annoncé sur la
The price of valour est le troisième roman du cycle The shadow campaigns, par Django Wexler, après
Le nom du vent est le premier roman de l’auteur américain Patrick Rothfuss, ainsi que le tome inaugural d’une trilogie, Chronique du tueur de roi (et pour une fois, on est certain qu’elle ne se transformera pas en « trilogie en cinq volumes », pour des raisons que je vais vous expliquer plus loin). Il s’agit en fait du début de l’autobiographie de Kvothe, un aventurier, magicien et musicien légendaire devenu aubergiste (si, si). Il fait son récit à un scribe surnommé Chroniqueur, sur trois jours, chacune de ces journées correspondant à un des romans de la trilogie (vous comprenez donc pourquoi il est impossible d’étendre le nombre de volumes, comme c’est devenu l’énervante habitude ces derniers temps. Par contre, nous avons déjà eu droit à un spin-off, La musique du silence). Les tomes 1 et 2 sont d’ores et déjà parus (et traduits), tandis que le troisième se fait désirer.
Deuxième épisode de la série des A-Files, ces articles de fond consacrés aux grandes thématiques et aux objets ou créatures emblématiques de la Fantasy et de la Science-Fiction ! Nous poursuivons aujourd’hui l’exploration du thème du voyage spatial, commencée dans l’épisode inaugural. Après avoir parlé des modes de déplacement (plus rapide ou plus lent que la lumière), nous allons cette fois aborder l’objet en-lui même : le vaisseau. Je fais d’ailleurs un petit aparté : en SF (ou plutôt en Science-Fantasy), un astronef n’est pas toujours nécessaire à un déplacement interplanétaire ou interstellaire, car il existe parfois des pouvoirs psychiques permettant à un humain ou un extraterrestre de se déplacer à volonté dans l’espace, par la seule force de son esprit. On pourra penser, par exemple, au diptyque Endymion de Dan Simmons ou à une mini-série de SF récente dont je vais taire le nom histoire de ne pas dévoiler le coup de théâtre final !
Avec ce livre, je me retrouve dans une situation inhabituelle. Le credo du Culte d’Apophis, c’est d’être à la pointe, c’est-à-dire de vous proposer des critiques des nouveautés en VF alors que l’encre n’a pas encore fini de sécher, de vous faire découvrir la vraie actualité de la Fantasy (et de la SF) en VO (en allant largement au-delà des sentiers battus et des auteurs bankables, hein), et de vous faire redécouvrir de bons livres oubliés pour une raison x ou y. Bref, il ne consiste pas à vous proposer une recension sur un livre qu’en gros, 90 à 95 % d’entre vous auront déjà lu. Mais bon, vu qu’il y a de la demande (beaucoup), et que pour comprendre ses 12789 épigones, il faut lire le maître (au passage, je saisis mieux, par exemple, un point précis croisé chez Gregory Da Rosa)… Bref, ceci est ma critique de Gagner la guerre, de J.P. Jaworski.
Quatrième numéro de la série d’articles l’œil d’Apophis (car rien n’échappe à…) ! Je vous en rappelle le principe : il s’agit d’une courte présentation (pas une critique complète) de romans qui, pour une raison ou une autre, sont passés « sous le radar » des amateurs de SFFF, qui ont été sous-estimés, mal promus par leur éditeur, ont été noyés dans une grosse vague de nouveautés, font partie de sous-genres mal-aimés et pas du tout dans l’air du temps, et j’en passe. Chaque numéro vous présente trois romans : il s’agit aujourd’hui de BIOS de Robert Charles Wilson, Les chroniques des crépusculaires de Mathieu Gaborit (eh oui, un peu de Fantasy dans cette série d’articles, pour une fois !), et Vision aveugle de Peter Watts. Certains d’entre vous seront peut-être étonnés de voir ce dernier titre dans cette liste, vu qu’il s’agit probablement d’un des plus grands-chefs d’oeuvre de la SF (au moins récente). Mais il se trouve que si les vieux loups de mer connaissent évidemment ce livre, ce n’est pas forcément le cas des gens qui lisent un peu de science-fiction par-ci, par-là, mais n’ont pas obligatoirement conscience des romans à lire ab-so-lu-ment.
Ed McDonald est un auteur anglais, dont Blackwing est à la fois le premier roman et le tome d’ouverture d’un cycle appelé Raven’s Mark (les livres paraîtront à raison d’un par an). Comme nombre de sorties anglo-saxonnes récentes, il se place aux avant-postes des nouvelles formes émergentes de la Fantasy dont je vous parlais dans