Eriophora – Peter Watts

par Apophis25 août 2020

LA sortie SF de l’année !

Le 17 septembre 2020, paraîtra ce que je considère être la sortie SF (en VF) de l’année, à savoir le (pas si court) roman Eriophora de Peter Watts. J’attire votre attention sur le fait que s’il est édité par le Belial’, il n’appartient pas, pour autant, à la collection Une heure-lumière, en raison de sa taille (224 pages), de l’illustrateur de la couverture (qui est Manchu et pas Aurélien Police, artiste attitré d’UHL) et de la présence d’illustrations intérieures, signées, elles, par Cédric Bucaille.

J’ai, pour ma part, lu ce texte en anglais, sous le titre The freeze-frame revolution, le jour de sa sortie (le 29 mai 2018), et j’en suis sorti impressionné par la combinaison de SF à grand spectacle / forte ambition, d’une excellente intrigue, de solides personnages et surtout par la façon dont Watts avait rendu un livre de Hard SF (non, ne fuyez pas…) aussi accessible à tout le monde. Je ne peux donc que vivement vous conseiller de vous jeter sur Eriophora quand il sortira, car c’est ce genre de science-fiction de l’extrême, brassant les millions d’années et les centaines de milliers d’années-lumière, que je promeus depuis les débuts de ce blog et que j’aimerais lire bien plus souvent en français.

Pour celles et ceux qui souhaiteraient en savoir plus, ma critique de la VO est à votre disposition. Si vous ne souhaitez pas la lire en intégralité, j’en reproduis ici la conclusion : ce roman (pas si) court se place dans le même univers que les trois nouvelles jusqu’ici disponibles en français consacrées au vaisseau Eriophora (recueil Au-delà du gouffre, édité par le Belial’), mais peut sans problème être lu même par quelqu’un qui n’en a aucune connaissance. Il s’agit d’une Hard SF atypique, à la fois par rapport à la production habituelle de Watts et par rapport aux standards du genre, dans la manière qu’elle a, sans négliger la technologie ou le Sense of wonder, de mettre au centre du livre les personnages et surtout une excellente intrigue. Elle sera donc lisible même par quelqu’un qui ne lit pas ou même n’aime pas d’habitude ce sous-genre, un peu dans la veine de la « Light Hard-SF » proposée ces dernières années par Greg Egan. On peut même dire que quelque part, The freeze-frame revolution est un peu le Cérès et Vesta de Watts. Quoi qu’il en soit, que vous soyez expert ou novice en Hard SF, voilà un texte hautement recommandable, qui prouve que le canadien reste sans conteste un des grands auteurs de ce sous-genre.

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25 réflexions sur “Eriophora – Peter Watts”

25 août 2020 à 17 h 16 min |

yogo dit :

Je viens de lire L’île, une nouvelle de Peter Watts qui se passe dans le même univers et j’ai adoré. Du coup j’attends avec impatience ce roman.

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- 25 août 2020 à 17 h 38 min |
  
  Apophis dit :
  
  Sur les 4 textes (ce roman et les trois nouvelles dans Au-delà du gouffre) se passant dans l’univers Eriophora, 3 sont d’énormes claques. Seule la nouvelle Éclat m’a moins convaincu. Mais si tu peux, je te conseille vraiment de tout lire.
  
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- 28 août 2020 à 12 h 14 min |
  
  Olivier Le Gal dit :
  
  Bonjour, où avez-vous trouvé cette nouvelle ? Celle-ci m’intéresse.
  
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  - 28 août 2020 à 12 h 20 min |
    
    Apophis dit :
    
    Elle a été un temps offerte sous forme électronique par l’éditeur en prélude à la sortie du recueil où elle est intégrée, mais ce n’est plus le cas. Sinon, elle est, donc, disponible dans Au-delà du gouffre, ou bien dans Bifrost 61.
    
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    - 28 août 2020 à 12 h 25 min |
      
      Olivier Le Gal dit :
      
      Ok super, je vais sans doute me lancer tenté par l’ebook, merci
      
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      - 28 août 2020 à 12 h 26 min |
        
        Olivier Le Gal dit :
        
        Enfin en ce moment je suis plus en phase d’écriture que de lecture, mais je vais le mettre dans ma PAL
        
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26 août 2020 à 8 h 42 min |

Ma Lecturothèque dit :

Je me demandais par quel bouquin je pourrais commencer de la Hard SF, eh bien cela me semble tout trouver 😉 J’espère pouvoir le lire dans les mois à venir !

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- 26 août 2020 à 10 h 02 min |
  
  Apophis dit :
  
  Si tu veux plus de pistes adaptées aux débutants, j’ai justement rédigé un guide de lecture de la Hard SF :
  
  Guide de lecture SFFF – Découvrir la (ou progresser en) Hard SF
  
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  - 28 août 2020 à 15 h 30 min |
    
    Ma Lecturothèque dit :
    
    Oh oui, bien sûr que je veux ! Merci 😊
    
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26 août 2020 à 19 h 10 min |

OmbreBones dit :

Bon. Bah banco dès que c’est dispo 😁

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28 août 2020 à 14 h 25 min |

Yuyine dit :

Je suis généralement un peu frileuse face à la HS mais ce titre a l’air tellement bon… il m’est difficile de ne pas avoir envie de tenter l’aventure, surtout après un tel avis

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- 28 août 2020 à 14 h 43 min |
  
  Apophis dit :
  
  Et en plus, l’écrin est superbe : couverture de Manchu plus des illustrations intérieures (d’un autre illustrateur) : comment résister ? Même moi qui l’ai déjà lu en VO, je vais l’acheter en VF, c’est tout dire 😉
  
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28 août 2020 à 20 h 02 min |

myosotissaline dit :

Bonjour! Depuis que j’ai lu ta critique de « The Freeze-frame revolution » , j’attends sa sortie en VF avec impatience et là je suis comblée, et même plus. Maintenant il y a une autre sortie qui me fait de l’oeil mais malheureusement en VO « The doors of Eden » d’Adrian Tchaikovsky. Je ne maitrise pas assez l’anglais pour m’y plonger. Malheuresement. Tu l’as lue ? Tu pourrais en faire la critique prochaînement ? ça m’interesse bcp .
Merci en tout cas pour le travail que tu fais, c’est toujours un plaisir de te lire et de noter des idées de lecture. Amitiés.

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- 28 août 2020 à 20 h 32 min |
  
  Apophis dit :
  
  Bonjour et merci ! La critique de The doors of Eden devrait être disponible sur le Culte d’ici une dizaine de jours 😉
  
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13 septembre 2020 à 10 h 21 min |

Gepe dit :

Jamais lu de Watts, j’ai commencé hier Starfish ( que je voulais lire depuis un moment) j’enchaînerai peut être avec celui-ci, un format court ça me va très bien.
J’ai aussi la novelette « Zeros » que je lirai avant sûrement, après ça, j’aurais déjà une idée de l’auteur je pense

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- 13 septembre 2020 à 11 h 16 min |
  
  Apophis dit :
  
  ZeroS est BEAUCOUP plus cryptique / exigeante que Starfish ou Eriophora. Si j’étais toi, des trois, c’est ce que je lirais en dernier.
  
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  - 14 septembre 2020 à 11 h 20 min |
    
    Gepe dit :
    
    Je vais faire comme ça, merci pour l’info
    
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23 septembre 2020 à 8 h 21 min |

Lutin82 dit :

J’avais acheté le texte en VO, mais je n’ai pas eu le temps de le lire avant sa sortie au Bélial. Aussi, l’ai-je acheté en VF et je compte le lire dès sa réception. Tu m’avais bien motivée lors de la lecture de ton billet, …

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- 23 septembre 2020 à 8 h 30 min |
  
  Apophis dit :
  
  Vu que tu apprécies l’auteur, il serait vraiment étonnant que tu n’aimes pas 😉
  
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Ping : La fabrique des lendemains – Rich Larson | Le culte d'Apophis
27 novembre 2020 à 18 h 44 min |

christo dit :

Bonsoir Apophis, j’ai lu ( le mois dernier ) et beaucoup aimé Eriophora.
Le travail de Watts sur le personnage de Sunday m’a par exemple bluffé.
Le truc c’est que j’ai prêté le bouquin illico après et que je n’avais pas fini de recopier les caractères en rouge….
Tu pourrais pas me filer le message intégral, je n’ai que les 2 premières phrases et ça me titille trop depuis…

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- 27 novembre 2020 à 19 h 23 min |
  
  Apophis dit :
  
  Bonsoir,
  je l’ai lu en VO, donc je suis bien incapable de te donner le message caché dans la VF (c’est peut-être le même, je n’en sais rien). Ce que je peux te dire, c’est que le jeu de pistes menait finalement vers une page contenant une (excellente) nouvelle en VO (Araneus), possible premier chapitre d’une suite : https://rifters.com/Eriophora-Root-Archive-Log-Ahzmundin-frag/derelict.htm
  
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27 novembre 2020 à 21 h 47 min |

christo dit :

Merci pour le lien .
Je me disais bien que Watts avait de quoi pousser encore plus loin ce vaisseau-univers.
» Je vois que vous avez trouvé les croches…. »
ça promet !

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- 27 novembre 2020 à 23 h 09 min |
  
  Apophis dit :
  
  C’est clair, ça promet !
  
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