Haut et court – Joe Abercrombie

Un bien meilleur second tome 

première_loi_tome_2Je vais vous parler aujourd’hui du second tome de La première loi, connu sous deux titres selon son édition : Déraison et sentiments pour la première, chez Pygmalion, et Haut et court pour la version Bragelonne (on méditera tout de même sur le fait que le titre de la VO est Before they are hanged…). Vu les disponibilités et les prix des unes ou des autres, j’ai choisi de donner pour nom à mon article celui adopté par cette seconde édition.

Je précise aussi que je vous proposerai très rapidement la critique de l’ultime tome de cette première trilogie, vu que le premier roman (A little hatred) du cycle qui lui fait suite (The age of madness) débarque en VO en septembre. L’intrigue se déroulera trente ans après et mettra en scène, outre des personnages inédits, les descendants de certains de ceux de La première loi. Cette deuxième trilogie aura aussi peut-être pour conséquence de mettre un peu plus en lumière la Fantasy post-médiévale auprès des éditeurs français, puisque si elle est en progression constante depuis quelques années dans l’édition anglo-saxonne, elle reste encore assez confidentielle chez nous, sauf chez Critic (Olangar, L’empire du Léopard) ou Bragelonne (Le sang du dragon) par exemple.

J’anticipe beaucoup sur la conclusion de cet article, mais j’ai trouvé ce second tome bien plus solide, équilibré et intéressant que Premier sang, et je l’ai lu avec un réel plaisir. Ce qui fait que du coup, la lecture de Dernier combat n’aura rien d’une corvée en prélude à la sortie de A little hatred !

Situation, base de l’intrigue, narration

Nous retrouvons les personnages du tome 1 (plus quelques nouveaux), qui sont divisés en trois groupes : le premier est formé de Glotka, de ses lieutenants (Frost et Severard) et du chien de garde que lui a collé Sult, Vitari. Notre Inquisiteur préféré, promu Supérieur, a été envoyé prendre le commandement de Dagoska, ville-forteresse située sur une péninsule, enclave de l’Union en territoire Gurkhien et épine dans le flanc de ces derniers. En plus de devoir se coltiner un conseil municipal rétif, pallier à des déficiences dans la gestion (très fantaisiste) des défenses et gérer les conflits entre citoyens originaires de l’Union et Dagoskiens traités selon un quasi-système d’Apartheid, Glotka devra aussi comprendre ce qui est arrivé à son prédécesseur, le Supérieur Davoust, qui a littéralement disparu sans laisser de traces. Il en viendra vite à comprendre qu'(au moins) un des membres du conseil municipal est un traître, qui veut vendre la ville aux Gurkhiens et a assassiné Davoust, qui le gênait. Mais de qui s’agit-il ? Du Général commandant les troupes officielles ? Du capitaine mercenaire qui, lui, a voué une allégeance (fluctuante…) à la belle maîtresse de la puissante guilde des marchands d’épices (qui est la vedette de ce tome 2, comme celle des Merciers était celle du 1) ? Du gouverneur sénile (mais l’est-il vraiment ?) ou de son fils aux dents qui rayent le parquet ? Et si c’était le représentant de la communauté des natifs de Dagoska, pourtant supposé haïr de toutes ses forces les Gurkhiens ? Bref, le pauvre Glotka va avoir bien du pain sur la planche, surtout que sa marge de manœuvre est réduite par le manque d’argent, d’espoirs de renfort (toutes les troupes étant occupées au Nord), et par la surveillance constante exercée sur ses actions (voire inactions) par Vitari ! Je précise par contre que la recherche du traître ne va pas se poursuivre jusqu’à la fin du roman : son identité est dévoilée un peu avant la moitié. De même, toutes les phases du siège ne sont pas décrites avec précision : il y a des ellipses et du « tell », certaines actions étant racontées en une phrase dans les rapports envoyés par Glotka à son supérieur.

Le second groupe de personnages suit West, envoyé combattre au pays des Angles et rapidement promu Colonel. Pendant que le Maréchal Burr va mener des actions offensives contre le nouveau Roi du Nord, qui vole de succès en succès, il va laisser West à l’arrière pour tenter d’assister le prince Ladisla, l’héritier du trône, une catastrophe ambulante qui vit dans un fantasme martial (« Le prince héritier et le monde réel sont deux parfaits étrangers l’un pour l’autre »), à qui on a bien été obligé de confier une tâche et quelques troupes, et qui est entouré d’un aréopage de courtisans ayant à-peu-près la même compétence en matière militaire que lui : aucune. Au passage, Burr n’est guère mieux loti, puisque lui doit se coltiner deux généraux qui se détestent cordialement. La position de West est supposée être sûre, protégeant les bases arrière de l’armée, mais bien entendu, rien ne va se passer comme prévu (c’est l’essence de la guerre, en même temps). Mais il va recevoir une aide inattendue, quand Renifleur et sa bande vont venir s’engager comme éclaireurs ! (la manière dont ils postulent est d’ailleurs typique de cette sacrée bande de zozos, et assez hilarante !).

Enfin, le troisième groupe, le plus disparate, est centré sur Bayaz, et comprend son apprenti, Malacus Quai, Jezal dan Luthar, Logen, Ferro et frère Long-Pied. Ils vont devoir traverser tout le Vieil Empire (le berceau de toute civilisation, fondé par le maître de Bayaz, Juvens, et de claire inspiration romaine), donc le continent occidental de bout en bout, afin de parvenir à l’île au bout du monde, Shabulyan, où se trouve une arme (la Graine) capable de détruire le prophète Khalul des Gurkhiens. Voyage qui ne sera évidemment pas de tout repos dans un « empire » balkanisé, où le moindre seigneur de la guerre se prétend empereur (sachant qu’il y en a eu jusqu’à seize en même temps), rançonne les voyageurs, et où des zones entières sont vouées à la ruine et à l’abandon. Bref, cette odyssée sera semée d’embûches, mais, comme nous le verrons, formatrice.

Chaque chapitre suit un des groupes de personnages. Normalement, le casting change de chapitre en chapitre, même si, parfois, on peut suivre la même équipe pendant deux ou trois d’affilée. Que ce soit au sein de l’un d’entre eux ou d’un à l’autre, le point de vue change énormément : on suit ainsi ceux de Ferro, Logen, Jezal, Renifleur, West, Glotka, etc. Pour terminer sur ce chapitre de technique littéraire, signalons aussi un petit aspect épistolaire via les missives échangées entre Sult et Glotka.

Analyse et ressenti

Ce qui frappe tout d’abord, c’est que le rythme et l’intérêt sont beaucoup plus constants que dans le tome 1, et que chaque personnage ou groupe est aussi intéressant à suivre que les autres, même si ce sera sans doute pour des raisons différentes. C’est, à mon sens, très différent du tome 1, où le groupe de Renifleur n’était pas assez présent (ce qui n’est plus du tout le cas ici) et où Jezal l’était beaucoup trop. De même, il y a BEAUCOUP plus de combats et autres batailles, ce qui, là aussi, est un rééquilibrage bienvenu (je signale aussi, pour l’anecdote, que le sexe est également bien plus présent). Enfin, cette fois, il y a bien plus de personnages féminins (premier point), et tous sont très intéressants (second point), pour des raisons différentes là aussi : les meilleurs sont, à mon avis, Ferro et Carlot, mais Schickel, Cathil et surtout Vitari ne sont pas en reste. Et évidemment, il y a Ardee… J’ai donc eu l’impression qu’entre les deux tomes, Abercrombie avait sans doute pris en compte les retours qu’il avait reçu sur Premier sang et avait tenté de corriger les défauts qui s’y trouvaient. De mon point de vue, sur le plan de la construction, de la narration et du maintien constant de l’intérêt, ce tome 2 est donc nettement meilleur que le 1. Le seul point réellement négatif qui subsiste est la trop grande prévisibilité des rebondissements (à part un petit et un moyen à la fin), qui se voient littéralement venir des dizaines de pages à l’avance. Mais bon, Abercrombie a un vrai art du conteur, donc l’intérêt global du bouquin n’en est pas affecté. Je l’ai lu avec un réel plaisir malgré ce handicap.

Là où cela devient très intéressant, c’est que si les défauts ont été (majoritairement) éliminés, les points forts non seulement ne sont pas en baisse, ni même statiques la plupart du temps, mais se renforcent encore. L’humour est toujours présent, même si peut-être un peu moins que dans le tome 1 (en même temps, le propos est beaucoup plus martial). Les personnages, qui étaient le joyau de Premier sang, prennent ici encore une dimension supplémentaire, que ce soit dans la dynamique de leur évolution psychologique interne ou dans celle des relations entre eux. On remarquera d’ailleurs que les deux sont fortement liées, surtout dans le groupe de Logen : l’évolution de Ferro (un personnage dont on apprendra l’ascendance peu commune) ou, surtout, de Jezal, sont certes en partie dues à des circonstances externes, mais aussi et peut-être surtout au fait que Logen cherche à tisser des liens avec eux et à ce qu’ils tissent des liens entre eux (et ce faisant, il devient sans aucun doute le personnage le plus attachant du livre, même si, pour ma part, je garde intacte mon affection pour Glotka). Si Ferro évolue dans son rapport aux autres, ce n’est cependant rien au regard de l’évolution énorme de Jezal qui, de petit con arrogant et égoïste, s’ouvre aux autres et apprend humilité, tolérance, courage et don de soi. Bref, il devient un homme.

Outre les parallèles internes à chaque groupe, on peut aussi en créer entre membres de groupes de personnages différents : quelque part, West évolue pratiquement autant que Jezal dan Luthar, mais pas forcément dans la même direction. West, le militaire droit dans ses bottes, va accomplir deux actions plus que borderline, même si, d’un autre côté, à chaque fois elles étaient justifiées par les circonstances. Il fait ce qu’il a à faire, peu importe les règles… et même l’honneur ! On peut, de même, remarquer que chacun de leur côté, Glotka et West sont confrontés à des incompétents (les Inquisiteurs de Dagoska torturent sans but réel ni méthode, pour le plaisir, essentiellement. Des pratiques qui dégouttent notre ami et auxquelles il met un terme immédiat. J’en profite pour préciser que West constatera lui aussi qu’au pays des Angles, les camps de travail de l’Inquisition ne sont guère reluisants eux non plus), mais par contre, leur évolution est différente : si West devient plus impitoyable, Glotka s’humanise, ou plutôt se ré-humanise, sauvant une petite fille puis une femme de la torture ou de l’exécution, et apportant son soutien à Ardee (Il faut d’ailleurs souligner le fait que, de Logen à Glotka, nous avons affaire à des protagonistes typiques de la Dark Fantasy tendance grimdark, dans le sens où ils sont nettement plus antihéros qu’autre chose, mais que pourtant l’auteur arrive à leur conférer une puissante part d’humanité : un vrai tour de force !). On remarquera aussi que le fait de pouvoir soumettre un Gurkhien à la question ne lui apporte nulle catharsis par rapport à ce que ce peuple lui a fait subir lors de sa propre captivité. Enfin, si Jezal s’endurcit beaucoup au cours de la traversée du Vieil Empire, Dow, lui, a le sentiment que la bande de Séquoia se ramollit depuis qu’elle est au service de l’Union. On peut donc remarquer des jeux de miroirs entre tous les protagonistes. Si, globalement, toutes les évolutions sont logiques ou prévisibles, celle de Renifleur, sur la fin, est beaucoup plus surprenante (vous verrez ça en lisant le livre).

Les personnages ne sont pas les seuls à s’étoffer : c’est aussi le cas du worldbuilding. On en apprend beaucoup plus, notamment, sur Khalul et les Dévoreurs (je me suis demandé si cette emphase sur le cannibalisme était inspirée par Les souvenirs de la glace de Steven Erikson, largement antérieur), sur l’Histoire de cet univers, sur le Vieil Empire, les Shankas, et peut-être surtout sur les Mages (et donc sur le background de Bayaz). La ville de Dagoska est également fascinante : ayant demandé à rejoindre l’Union pour échapper à la cruauté des Gurkhiens, les pauvres habitants de la ville se sont retrouvés soumis à un quasi-Apartheid, étant coupés de leur lieu saint où désormais se tiennent les marchands de l’Union, interdits de séjour dans la ville haute et la citadelle (sauf pour faire le domestique) et l’objet de discriminations (« Le mieux, c’est de les rabaisser et de leur faire garder profil bas »), de persécutions et de racisme de la part de l’Inquisition (« Si quelque chose a l’odeur et la couleur de la merde, il y a de fortes chances pour que ça en soit »), ce à quoi Glotka mettra bon ordre dès son arrivée. Voilà donc une thématique de fond très bien traitée par l’auteur. Au passage, on précisera que les ambiances / climats varient beaucoup d’un groupe à l’autre de personnages, chacun étant accablé par les éléments : on passe de la chaleur de Dagoska au froid d’un hiver précoce dans le Nord et à la pluie du Vieil Empire. L’ambiance de la partie du livre se déroulant dans la ville assiégée étant d’ailleurs très dépaysante par rapport à celle du tome 1.

Au final, nous avons affaire à un tome 2 qui, en gommant presque tous les défauts de son prédécesseur tout en renforçant ses qualités, lui est largement supérieur, à mon sens. Seule la trop grande prévisibilité des rebondissements sera peut-être un défaut pour certains lecteurs. Mais il n’en reste pas moins que si le tome intermédiaire est, dans l’écrasante majorité des cas, le maillon faible d’une trilogie, Haut et court constitue une des exceptions à cette règle (comme, par exemple, celui des Poudremages). En tout cas, vivement le tome 3, et, plus encore, la seconde trilogie !

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de l’Ours inculte, celle de Blackwolf, de Boudicca sur le Bibliocosme, d’Ombre Bones,

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22 réflexions sur “Haut et court – Joe Abercrombie

    • J’aurais effectivement lu les trois one-shot avant A little hatred dans l’idéal, mais il y a beaucoup de nouveautés intéressantes en VO dans les mois qui viennent, et j’ai préféré donner la priorité à ce qui sortait plutôt qu’à des livres plus anciens. Mais en effet, j’ai regardé les résumés, et celui sur Dow le Sombre et sur la mercenaire qui est laissée pour morte ont l’air vraiment excellents. A priori, les one-shot vont donc constituer mon « fil rouge » en 2020, avec les tomes 2+ des salauds gentilshommes de Lynch que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire non plus, vu qu’il paraît de plus en plus probable que le tome 4 sorte fin 2020.

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  1. Je n’avais pas trop adhéré au tome 1 mais comme j’ai adoré tous ses autres romans je me disais qu’il fallait que reprenne. Ta chronique ne fait que confirmer ma décision et j’ai hâte de voir ce que ça donne, merci ! 🙂

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    • J’ai vraiment l’impression, d’après les témoignages de tout le monde et ma propre expérience, que le tome 1 est un des rares maillons faibles (ou disons perfectibles) de la biblio d’Abercrombie.

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  2. Cette trilogie m’a totalement retourné à la tête à l’époque où je l’ai lue, il y a peut-être 6-7 ans, quelque chose comme ça. J’en garde un sentiment d’adoration absolu pour Glotka, qui est mon personnage préféré toute oeuvre confondue, et un énorme nœud dans le ventre de nostalgie.

    West, Logen, Jezal, Ardee… Je me souviens encore bien d’eux et de leurs destins respectifs, moi qui ai une mémoire en forme de panier percé. J’ai lu les trois tomes d’une traite, et la montée en puissance du récit a contribué à son immuabilité partielle (oui, faut pas déconner, je ne me souviens pas de tout non plus hein) dans mon esprit.

    Effectivement, ça commence comme du gros classique, je ne m’attendais strictement à rien de bien, j’ai même sans doute dû soupirer à quelques reprises, mais bon les persos sont sympas alors on continue, et puis ça s’étoffe sacrément sans qu’on s’y attende. Et bim, la tête retournée. Hâte de lire ta critique du troisième tome !

    Au niveau des one shot, j’ai lu Servir Froid, que j’ai apprécié mais pas autant que cette trilogie, parce que l’effet de surprise de cette montée en puissance m’a manqué. Je savais à quoi je pouvais m’attendre avec du Abercrombie. Puis j’ai un peu moins accroché aux personnages, excellemment construits par ailleurs, tout simplement parce qu’en un tome on s’attache souvent moins. Il faudra un jour que je me procure les autres tout de même.

    Et je ne sais pas si j’aurai la force de lire la suite, dont tu m’apprends l’existence.
    Tout comme je n’ai jamais pu dépasser le tome 5 du cycle des Princes d’Ambre. Tout comme je n’ai toujours pas lu non plus le préquel d’A la croisée des mondes.

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    • Oui, Glotka est aussi mon personnage préféré.
      Dommage pour les tomes 6+ des Princes d’Ambre. Le cycle de Merlin n’est pas aussi bon que celui de Corwin, mais d’un autre côté, les Cours du Chaos sont bien plus mises en avant, et il y a 2-3 choses très sympas, comme la Roue Spectrale par exemple. Et puis la 2e génération des princes et princesses, aussi.

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      • Je me suis tellement attachée à l’époque à Corwin et ses aventures que passer à d’autres personnages… C’est un peu trop dur. Ma lecture des princes d’ambre remonte à plus d’une dizaine d’années, et toujours pas possible. Peut-être dans 5 ou 10 ans ?
        Parce qu’effectivement, retourner dans cet univers tout de même assez fascinant et explorer plus avant les Cours de Chaos est bien tentant.

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  3. Terminé hier soir et ressenti partagé. Ce fut un très bon moment de lecture.
    J’avais déjà bien apprécié le tome 1 malgré son rythme mollasson. J’ai commis l’erreur d’attaquer Abercrombie par l’un des trois one shot (servir froid, bien plus dark que la trilogie) et du coup nombre de clins d’oeil m’ont échappé. Dommage.
    La lecture du tome 3 est programmée pour les vacances, j’espère pouvoir lire ta chronique dans la foulée.

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  4. On partage le même avis sur le second tome ! Tu verras, le troisième réserve encore quelques moments… intenses !
    Hâte de lire A Little Hatred, l’avancée technologique a de quoi apporter un véritable plus à cet univers.

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  5. Ah, ça me rappelle que je dois toujours débuter cette trilogie. J’avais eu un gros coup de coeur sur « Les Héros » et me suis empressé d’acheter une majorité des livres de l’auteur tant son style m’avait percuté. Depuis, je suis devenu blogueur, et j’ai pas encore trouvé le temps… lol.

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  6. Ping : Dernier combat – Joe Abercrombie | Le culte d'Apophis

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  8. 100% en phase avec cette analyses, avec ce deuxième tome cette trilogie prend du volume et de la profondeur dans le scenario.
    juste une remarque l’auteur trouve toujours un stratagème pour éviter la description de grande bataille comme on peu en trouver chez Tolkien, mais d’autre auteurs font la même chose Gomme Martin dans  » le trône de fer ». j ai pas souvenir d’ailleurs d’avoir lu des romans au niveau de Tolkien dans ce domaine .

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Les commentaires sont fermés.