Titanshade – Dan Stout

Disco Inferno ! 

titanshadeDan Stout est un auteur américain qui, après être passé, comme beaucoup de ses compatriotes, par la case « nouvelles publiées dans des magazines et autres anthologies », propose, avec Titanshade, son premier roman proprement dit. Et autant le dire tout de suite, c’est une grande réussite, à commencer par l’originalité du contexte. En effet, si d’autres écrivains, comme Max Gladstone ou Brian McClellan, ont déplacé l’époque d’inspiration de la Fantasy à monde secondaire (imaginaire) plus loin que le médiéval / antique classique dans ce genre, Stout est allé plus loin encore qu’eux (seul le précurseur Shadowrun -un jeu de rôle- a plus poussé le curseur), dépassant le début du XXe siècle de Gladstone (Three parts dead) et la Seconde Guerre mondiale de McClellan (War Cry) pour mener l’Arcanepunk vers un territoire nouveau, à savoir… les seventies ! On se retrouve donc avec un monde qui mêle cassettes audio (ou plus précisément les 8-tracks, pour les connaisseurs), .38 special, bagnoles, télévision, musique disco, pétrole, mais aussi magiciens, dieu déchu et sept races non-humaines en plus de notre espèce, le tout sur une planète imaginaire où huit continents ont fusionné en un seul. Comme vous le voyez, le contexte est donc déjà très intéressant, et comme beaucoup d’autres éléments d’écriture sont aussi haut de gamme (surtout pour un premier roman !), voilà une lecture incontournable pour qui veut vraiment sortir des sentiers battus en matière de Fantasy !

Et encore, le meilleur est peut-être à venir… Il ne s’agit que du premier roman d’un cycle (The Carter archives), et, qui sait, le suivant sera peut-être encore plus réussi que celui-ci !

Titanshade, ton univers impitoyaaaable *

* générique Dallas.

Titanshade est une cité-état appartenant à une coalition appelée AFS (Assembly of free states), dont elle est le membre le plus septentrional. En fait, elle est tout simplement l’endroit habité situé le plus au nord de la planète imaginaire (dotée d’un seul supercontinent) appelée Eyjan (en hiver, le soleil s’y lève à une heure de l’après-midi, et est couché depuis longtemps à dix-neuf heures, d’après ce que nous précise le personnage principal à un moment donné). On pourrait donc croire que c’est un trou perdu et glacé, alors qu’en fait, sur le plan économique, c’est tout simplement le centre du monde. Et ce pour une raison bien simple : jadis, une première révolution industrielle a eu lieu, permise par une substance appelée Manna (avec deux « n ») tirée… des baleines. Substance qui alimentait aussi la sorcellerie. Sauf qu’à force de chasser lesdits cétacés, l’espèce s’est éteinte, et que les rares stocks restants de la précieuse substance n’alimentent plus les machines, mais les pouvoirs de quelques rares mages privilégiés (un tout petit flacon équivaut à plus d’un an de salaire de flic). Car si tout le monde peut utiliser la manna pour faire marcher un engin, seul un sorcier peut en tirer tout autre chose, comme on en aura quelques exemples (rares mais spectaculaires) dans le livre ! D’ailleurs, la plupart des gens n’assistent à un vrai acte de magie qu’une, ou au mieux deux fois dans leur vie, et encore, avec de la chance !

C’est là que Titanshade est entrée en jeu : à l’origine, la ville a été fondée par l’équivalent sur Eyjan de nos bons vieux Amish (ceux du film Witness, hein, pas ceux de la très badass série Banshee !), les Therreau, qui, cherchant un havre où pratiquer leur religion, l’ont trouvé dans l’endroit le plus improbable, à savoir les mortelles plaines de glace du grand nord. En effet, s’y dresse un Mont, sous lequel un dieu déchu est torturé sans arrêt par des démons, son agonie dégageant de la chaleur. Beaucoup de chaleur. Il existe donc un micro-climat, ou plutôt une série d’entre eux au fur et à mesure qu’on s’éloigne du Mont, dans cet enfer blanc. Après une première époque passée à vivoter dans le désintérêt général, la bourgade a soudain pris une importance démesurée autant qu’inattendue lorsque d’énormes gisements d’une substance capable de remplacer la manna pour faire marcher les machines ont été découverts sous les plaines glacées l’entourant : le pétrole. C’est ainsi qu’à débuté la seconde révolution industrielle, et que Titanshade est devenue le poumon de l’économie mondiale, une sorte de « Dallas des glaces »  😀

Aujourd’hui, on est bien loin du village pastoral « amish » : énorme métropole de cinq millions d’habitants, Titanshade pue le pétrole, l’argent, mais aussi le vice et la corruption (pour citer l’auteur : « Titanshade ne dort jamais, et ne connaît pas la honte » ou encore « Une cité où le cri de la tentation emplit l’air »). Politiciens malhonnêtes, magnats de l’or noir tout-puissants, flics pas nets, prostituées omniprésentes, drogues et autres marchant main dans la main pour en faire une ville propre à faire perdre à quiconque ses illusions sur la nature humaine (ou autre, il y a sept autres races sur la planète, dont trois décrites dans le bouquin avec plus ou moins de détails). Sauf qu’un grain de sable gros comme la fameuse montagne qui la domine est en train de faire dérailler la machine à broyer les âmes et remplir les coffres : les fameux gisements de pétrole sont presque épuisés. Aussi, politiciens, grandes familles, magnats de l’or noir et diplomates de la race des Squibs (des sortes d’hommes-grenouilles -non, pas les types avec des bouteilles d’oxygène et des palmes en plastique-) sont-ils en train de mettre au point un projet de parc géant d’éoliennes visant à remplacer les derricks sur les champs pétrolifères et à fournir à la ville (et au monde) une source d’énergie alternative.

Notez qu’à Titanshade, la stratification sociale est à la fois géographique, thermique et liée à la hauteur : plus vous vous éloignez du Mont, et plus la température se rapproche de celle, naturelle, des plaines glacées environnantes ; à son pied, par contre, vous avez un paradis quasi-semi-tropical où vous pouvez vous balader sans problème en chemise à manches courtes ou en robe de soirée. De même, plus vous habitez haut, moins vous êtes privilégié : les premiers étages bénéficient en effet plus facilement du flux des aérations thermiques évacuant la chaleur issue de l’agonie du dieu torturé. On reconnaît donc facilement les riches des pauvres, et ceux qui ont l’habitude de passer d’une zone à l’autre de la ville de ceux qui passent leur temps dans une seule : plus vous avez de couches de vêtements, plus vous êtes pauvre (ou plus vous êtes paré à en ajouter ou en retirer lorsque vous passez d’un quartier à l’autre : c’est le cas des policiers, par exemple).

J’ai trouvé ce worldbuilding génial, même s’il est fort probable que cette histoire de dieu fournissant la chaleur à la ville soit issue tout droit de deux romans du pape de l’Arcanepunk, à savoir Max Gladstone. Mais heureusement, la charpente de ce contexte ne s’arrête pas à ça, et ajoute détail réjouissant sur détail réjouissant. On notera notamment une forte emphase thématique sur l’écologie, non pas la pollution pétrolière comme on aurait pu logiquement le penser, mais plutôt la surpêche / la disparition des baleines et l’épuisement des ressources fossiles et la recherche associée d’énergies renouvelables alternatives.

Et puis outre l’aspect le plus fantastique ou technologique, le trait de génie de Dan Stout est sans doute d’avoir placé ce contexte dans l’équivalent des années 60 (sur le plan technologique) – 70 (plutôt sur le plan culturel, notamment avec de nombreuses références -et gags !- liées au Disco). Même par rapport à Gladstone et McClellan (et je ne parle même pas de la Fantasy médiévale à grand-papa, qui est de plus en plus ringarde au fur et à mesure que de nouvelles publications post-médiévales apparaissent chaque mois dans l’édition anglo-saxonne…), cette ambiance « disco » / seventies est très dépaysante, et un vrai gros point fort d’un bouquin qui, pourtant, n’en manque pas ! Au passage, on peut se demander si le contexte est inspiré par l’Alaska ou le Grand Nord Canadien (sans doute un mélange des deux), vu que les uniformes de la police de Titanshade sont… rouges, comme ceux de la Police Montée.

Notez que le trait de génie marche dans les deux sens : si coupler les seventies à de la fantasy est génial, avoir ajouté un élément magique et avoir placé l’action dans un monde secondaire très surnaturel nous évite d’avoir juste affaire à un police procedural de plus (avec une affaire assez classique de meurtre à ramifications politico-financières et un parfum de scandale sexuel), même s’il s’inscrit dans la période Disco. À ce titre, les deux premières pages sont un régal, un festival, surtout pour un lecteur qui n’aurait saisi qu’il ne se trouve ni chez Tolkien, ni dans un roman se passant dans « nos » seventies : on y croise, en vrac, un corbillard tiré par des scarabées géants, un téléphone à cadran (je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître !) et une prière à un dieu qui souffre pour le confort (thermique) de tous !

Notez qu’il y a un bout d’inspiration venu d’une autre culture (arabe, pour être précis, ce qui fait sens vu l’aspect pétrole -mais pas forcément vu le contexte grand nord-), mais que je ne peux pas vous en parler sans spoiler.

Allo, allo, Zebra 3 ? *

* Générique Starsky et Hutch.

La base de l’intrigue est simple à résumer : un des diplomates Squib est… disons qu’assassiné est un bien faible mot. Il est en fait découpé en morceaux si fins et épars que le DO (Divination Officer) du TPD (Titanshade Police Department) a bien du mal à trouver assez d’entrailles pour pratiquer son art. Le problème est qu’avec son décès, les négociations pour le projet d’éoliennes sont au point mort. Le plus étonnant est que nul ne comprend le motif du meurtre, vu qu’absolument personne n’a intérêt à ce que lesdites discussions n’aboutissent pas. Car si le pétrole a fait la puissance et la gloire de la cité, sa pénurie, sans solution de rechange, entraînera sa ruine en moins d’une génération, la transformant en ville-fantôme. Mais cela va en fait encore plus loin que cela : Titanshade alimentant en effet tout l’AFS, la pénurie d’or noir pourrait redéfinir toute la géopolitique et la géo-économie globales, voire mener à une seconde Pénurie similaire à celle de la Manna !

Carter (son prénom n’est jamais mentionné dans le bouquin) est le mouton noir du TPD : à-peu-près du même âge que votre serviteur, il paye, malgré ses qualités de flic reconnues par tous, une erreur de jeunesse qui le maintient dans l’ombre, pendant que d’autres bouclent les enquêtes qu’il a menées à 95% et bénéficient à sa place des gros titres des journaux. Débraillé, mal embouché, pas diplomate pour deux sous, allant jusqu’à mettre sa santé en danger lorsqu’une affaire lui tient à cœur, viscéralement honnête, c’est un enquêteur hors-pair, bénéficiant de l’appui de la capitaine du TPD (on comprendra pourquoi lorsque le passé de notre héros se dévoilera peu à peu). Ce qui fait qu’il participe malgré tout (de loin, et brimé) à l’enquête. Et heureusement, vu que les images des caméras de surveillance de l’hôtel où se sont déroulés les faits montrent une jeune femme qu’il ne connaît que trop bien… Il va, malgré tout, devoir composer avec le partenaire qu’on vient de lui coller (alors que d’habitude, il opère très bien en solo, merci), un Mollemkampi (c’est la bestiole sur la couverture) sorti tout droit de l’université, de sa cambrousse et… de l’école de police. Un bleu, la honte ! Et surtout, Carter va devoir, à chaque étape de ses investigations, lutter contre le système, qui s’acharne à lui mettre des bâtons dans les roues (et des coups dans la tronche !). On croisera, au passage, des activistes, des prostituées, les victimes (et leur famille) d’un autre meurtre sauvage, des diplomates, des flics véreux, d’autres qui le sont moins qu’on ne le croit, un indic homme-poisson, un magnat du pétrole, des amish (ou quasiment), de redoutables femmes diplomates, un savant fou (qui m’a l’air de sortir tout droit de l’univers DC), et j’en passe.

Si certains points de cette intrigue sont prévisibles (il y en a même un que j’avais deviné quasiment dès le début), si une partie de la fin est stéréotypée, en revanche d’autres points sont franchement surprenants, et justement, lors de ladite fin, j’ai été soufflé par un twist auquel je ne m’attendais pas du tout ! Le scénario est complexe sans jamais être difficile à suivre, et il y a une certaine forme de jeu avec le lecteur, dans le genre « tiens, tu as vu, j’ai été très flou, là, tu crois que ça un lien avec l’intrigue ? » ou bien « je t’ai conduit à croire que machin était coupable, je suis fiable, tu crois ? ». Bref, globalement, c’est à une vraie bonne intrigue à laquelle nous avons affaire.

Let’s Disco ! *

* Disco Queen, Pain of salvation, 2007.

Autre gros point fort du roman, après le contexte et l’intrigue : l’écriture. Pour un premier roman, c’est assez bluffant, notamment dans des dialogues très maîtrisés (et heureusement, vu qu’il y en a beaucoup) et un personnage principal (Carter) très travaillé (on signalera aussi la narration à la première personne du singulier, très immersive ici). Le type a une vraie gueule, une personnalité, un historique (tragique), bref, il a une âme (et c’est très bien rendu sur la formidable couverture). Il en a bavé, il continue à en baver, et franchement, il est très attachant, très humain, tout comme l’est son histoire (et ce jusqu’à un épilogue très réussi dans le registre de l’émotion). Si les personnages secondaires sont moins réussis ou développés, ils restent tout de même convaincants, voire pour certains également attachants (Jax -il y a d’ailleurs un côté buddy movie fort sympathique, quoique évidemment très classique et attendu, pour ne pas dire convenu- dans sa relation avec Carter-, Talena). Et c’est là qu’on se rend compte qu’entre les personnages et le contexte, Stout a créé un monde de Fantasy très « réel », vivant, crédible, tangible. 

Parlons aussi de l’ambiance : certes, comme dans tout bon livre d’Arcanepunk, elle est sombre ; certes, il y a même des éléments franchement gore dans la narration ; certes, il y a un côté polar noir ; mais tout cela est contrebalancé par des traits d’humour omniprésents d’un Carter désabusé (notamment par rapport au Disco, qu’il déteste), et justement par l’ambiance très Seventies, qui fait qu’on tire plus sur une sorte de version Fantasy de « Starsky et Hutch à Dallas » (si vous voyez ce que je veux dire) que vers le grimdark le plus sordide, même s’il y a du grim, du dark et du sordide. Ça aussi, les amis, c’est un signe certain de talent, cette faculté de faire cohabiter de façon incroyablement naturelle des ambiances aussi diamétralement opposées !

Bref, je peine à trouver un vrai gros défaut au bouquin, vu que le peu qu’il y aurait à dire (peut-être une petite baisse de rythme à un moment -qui, globalement, à tout de celui d’un thriller-, ou une petite prévisibilité, parfois, ou un dieu-chauffage, si j’ose dire, piqué à Gladstone -en terme de worldbuilding, ce dernier bat Stout à plate couture-) s’excuse bien facilement au regard 1/ de la réussite globale que constitue l’ensemble et 2/ du fait qu’il ne s’agisse que d’un premier roman.

En conclusion *

* Disco Inferno, The Trammps, 1976.

Ce roman, le premier d’un cycle, nous plonge dans un monde imaginaire mais totalement inspiré par l’Amérique des seventies (dans un improbable croisement entre Dallas, l’Alaska et Los Angeles), avec du Disco, un flic avec un .38 spécial, la télévision, des voitures et surtout des puits de pétrole. Car le point clef de l’intrigue est que cette énergie, qui remplaçait déjà la manna, une substance magique, est à son tour en train de s’épuiser. L’assassinat d’un diplomate non-humain met en suspens le projet de remplacement des champs pétrolifères par leurs équivalents éoliens, alors que personne ne comprend qui aurait intérêt à geler ainsi cette initiative capitale pour la survie de la ville et de l’économie mondiale. Un flic désabusé, Carter, mouton noir du Titanshade Police Department (une ville qui est une oasis de chaleur au sein d’immenses plaines de glace), sera impliqué dans l’enquête, qu’il mènera jusqu’au bout malgré les obstacles que le système (magnat de l’or noir trop poli pour être honnête, diplomates jouant peut-être un double jeu, flics corrompus, etc) va mettre sur sa route.

Eh bien pour un premier roman, voilà une spectaculaire réussite, que ce soit en matière d’Arcanepunk ou en général. Contexte au top, intrigue moins prévisible qu’il n’y paraît de prime abord (avec une fin qu’on ne voit pas venir), excellent protagoniste, alliage très réussi entre le polar noir, l’ambiance sombre caractéristique de l’Arcanepunk, un humour omniprésent et un côté léger apporté par le côté seventies / Disco, franchement il faut vraiment chercher pour trouver des défauts à ce bouquin. Que je vous recommande donc chaudement, sachant en plus qu’il y a du fond, qu’il soit écologiste ou social ! Car Titanshade est à la fois très fantastique et très concret, avec son allégorie des difficultés liées aux changements de paradigme énergétique (ou à tout changement de paradigme, d’ailleurs) ou à la disparition provoquée par l’homme de certaines espèces animales ou de ressources non-renouvelables.

Niveau d’anglais : moyen, tendance facile.

Probabilité de traduction : vu la timidité des grands groupes en matière de Fantasy à monde secondaire post-médiévale, si cela ne se fait pas chez Critic (un des rares promoteurs en France de ce courant), voire chez Bragelonne (on se rappellera de Blackwing), il ne faut pas compter, sauf coup de cœur du directeur de collection, le voir ailleurs, à mon avis.

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman, je vous recommande la lecture des critiques suivantes : celle du blog and the temple of doom, celle de Lianne,

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15 réflexions sur “Titanshade – Dan Stout

    • Bizarrement, j’ai plutôt bien aimé Bright. Il faut dire qu’autant j’estime avoir un sens critique aiguisé au niveau des bouquins, autant niveau films et séries, je suis plutôt bon public.

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      • Moi-même, j’ai pas vu (j’ai pas Netflix), mais si l’idée était bonne, les bande-annonces et les avis que j’ai lus ne me plaisaient vraiment pas plus que ça… Un jour peut-être, il faudra que je me penche dessus pour de bon.

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        • La première partie de Bright, qui est au final, la présentation du monde aux spectateurs, est plutôt bien réussie, avec une belle mise en image des concepts (assez classiques au final quand on est connaisseur)
          La seconde partie, c est à dire l’intrigue et sa résolution, était nettement moins convaincante.

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  1. Ping : Titan’s day – Dan Stout | Le culte d'Apophis

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