Vigilance – Robert Jackson Bennett

Salutaire, indispensable et magistral

vigilance_bennettOn ne présente plus, je pense, Robert Jackson Bennett au public SFFF français (du moins celui qui suit un minimum l’actualité), vu qu’il vient d’être publié chez AMI (American Elsewhere) et qu’il le sera à nouveau en 2020 (Foundryside). Il sort aujourd’hui un petit roman (208 pages) ou une très longue novella, c’est comme vous voulez, appelé Vigilance. Clairement, si Foundryside, par exemple, n’était pas dépourvu de pistes de réflexion, ce livre était en revanche nettement plus orienté divertissement (et jeu entre les codes de la SF et de la Fantasy) qu’autre chose. Rien de tel avec Vigilance, qui n’est que réflexion d’un bout à l’autre, chaque ligne dégoulinant littéralement d’intelligence et d’habileté.

Stéphane Marsan déclarait récemment dans un podcast que pour lui, l’auteur n’était pas à la hauteur de la hype qu’il y avait autour de lui. Malgré tout le respect que j’ai pour le patron de Bragelonne, je pense que la sortie d’aujourd’hui apporte un démenti incontestable à cette opinion. Tant, à mon sens, on tient là un texte majeur, et probablement un des meilleurs d’une année 2019 qui s’ouvre donc sous les meilleurs auspices. Car outre la pertinence du traitement des thématiques liées aux armes à feu, à l’autonomie grandissante de nos auxiliaires informatiques ou aux médias / aux fake news, Vigilance se révélera plutôt surprenant à la fin, même si d’un autre côté, certains points restent très (trop ?) prévisibles. 

Avant-propos taxonomique

Avant d’entrer dans le vif du sujet, une précision préliminaire qui me paraît importante : pour moi, Vigilance ne relève pas (totalement), malgré certaines apparences (partielles) contraires, de la SF d’anticipation. Tout simplement parce que l’action est supposée se dérouler en 2030, et que les changements démographiques (fuite massive de la jeunesse américaine à l’étranger) et surtout technologiques décrits n’ont tout simplement aucune chance de se produire de façon réaliste en à peine onze ans. Il faut donc y voir une SF dystopique, où le trait est volontairement grossi, et qui a certes des éléments extrapolés / anticipés qui sont réalistes (la prolifération des citoyens armés aux USA, la vision du citoyen concerné, préparé, équipé, motivé, qui fait ce qui est « juste » quand la merde commence à voler), mais qui doit plus être vue comme un monde « parallèle » où tout a dérapé très vite qu’une tentative de se projeter dans ce que le vrai 2030 pourrait être. Signalons également un aspect post-humaniste (l’auteur mentionnant des IA conçues par d’autres IA, la Singularité n’est pas loin !).

(sinon, on peut aussi inventer un nouveau sous-genre, hein : la FPSF – First person shooter -Science-Fiction  😀 ).

shoot to thrill, play to kill *

* AC/DC, 1980.

En cette année 2030, le gouvernement américain est ruiné, une partie du pays est sous les eaux et l’autre ravagée par les feux de forêt à cause du changement climatique (vous savez, celui qui n’est pas supposé exister…), la fertilité est en baisse (et de toute façon, pourquoi faire un enfant dans un monde pareil ?), la majorité de la jeunesse a fichu le camp au Canada, en Europe, en Chine, en Afrique ou en Amérique du sud, et plus personne n’aurait l’idée d’immigrer dans le pays. A force de se voir répéter depuis des décennies qu’il est en danger incessant, le citoyen blanc (et âgé) a fini par y croire dur comme fer : il se méfie de tout et de tout le monde, que ce soit le gouvernement, ses voisins, ses propres soldats ou policiers, les minorités ou pire, les pays étrangers. Et donc, il s’arme, car depuis son enfance, les séries télé dont on l’abreuve montrent le héros régler les problèmes toujours d’une seule et même façon : par la violence. Comme le prouve Bennett, la peur a toujours été à la base de la psychologie américaine, et le porteur d’arme à feu (révolutionnaire contre les anglais, cowboy, GI) son héros. Or, c’est un cercle vicieux : plus il y a de peur, plus il y a d’armes, donc plus il y a de risques qu’on s’en serve, ce qui génère donc plus de peur, et donc plus de flingues pour se protéger, et ainsi de suite.

En 2026, une énième tuerie de masse dans une école a accouché d’un résultat inédit et surprenant : quelqu’un l’a streamée, et, à la grande horreur initiale des compagnies concernées, les bots gérant la publicité ont apposé automatiquement leurs logos sur le flux vidéo. Sauf qu’au lieu de générer des résultats négatifs, ceux-ci ont, au contraire, été fabuleusement positifs. Car, dans cette ère où la capacité d’attention du spectateur se mesure en secondes, celui-ci n’a pas décroché de son écran (de télévision, d’ordinateur ou de smartphone) pendant des heures. Lorsqu’un politicien a déclaré que cette tragédie de plus ne se serait pas déroulée ainsi si les citoyens avaient été armés, entraînés, préparés, vigilants, on a cherché un moyen de les contraindre à plus de ladite vigilance.

Un média de masse, ONT (Our Nation’s Truth -vous remarquerez le trait d’humour, vu que c’est un spécialiste de la manipulation d’images et d’opinions-) a alors inventé le concept d’un nouveau « jeu » de télé-réalité, Vigilance, qui remplissait cet objectif, tout en lui permettant d’engranger des sommes folles. En gros, il s’agit de lâcher plusieurs tireurs (trois, en moyenne) dans un endroit fréquenté et qui est bouclé par des contractors privés, et de voir qui va essayer de se défendre, avec quelle efficacité, ou qui va tenter de s’enfuir comme un lâche. En gros, on explique à telle école / gare / centre commercial / etc que de toute façon, il y a des centaines de tueries de masse chaque année, mais que celle là, contrôlée, peut leur faire gagner une partie des considérables revenus publicitaires d’ONT. Ce qui explique donc que l’endroit participe (il y a des mentions légales à l’entrée, qui vous préviennent que vous pénétrez dans une zone susceptible d’accueillir une partie de Killer… pardon, une émission de Vigilance, que c’est à vos risques et périls et que vous ne pouvez pas poursuivre les responsables de l’endroit).

Convaincre le gouvernement et les lieux de l’action a donc été facile. Pour les participants, l’appât du gain a fait son office : des centaines de milliers de candidats-assassins s’inscrivent en permanence, parce que s’ils sont tués, leurs proches reçoivent un million de dollars, et s’ils sont le dernier survivant, ils touchent le jackpot, à savoir vingt millions (ce qui n’est arrivé que deux fois). Plus insidieux, si une victime potentielle ou un policier tue un des candidats, il en touche cinq : de quoi motiver l’achat d’un pistolet, de boites de munitions et un peu d’entraînement au stand de tir ! Vous allez cependant peut-être vous étonner du fait qu’un jeu aussi délirant puisse avoir lieu sans protestations : là aussi, c’est dû à un travail de sape accompli depuis des décennies, avec notamment toutes ces histoires de « story » sur Facebook, Instagram ou autres réseaux sociaux. Eh oui, tout le monde veut être un héros ! Et si on peut se mettre quelques bucks dans la poche en plus, alors…

Donc, si vous êtes dans la liste des candidats potentiels et que vous êtes sélectionné, on vous donne un point de rendez-vous, où on vous équipe de caméras style GoPro capables de transmettre en direct, et vous avez 1000 « points d’équipement » (oui, voilà, comme dans un Call of Duty) à dépenser dans des armes, défenses (gilet pare-balles) ou avantages (meilleur point d’insertion, drogues boostant vos capacités). Le fusil d’assaut est à 800 pts, le pistolet à 350, la grenade à 200, etc. Le lieu choisi en fonction de l’étude des tendances par un algorithme sophistiqué (il ne faut pas qu’il soit trop masculin, mono-ethnique, qu’il y ait trop de flics expérimentés, etc) est dévoilé au dernier moment, bouclé par des mercenaires, et les fauves sont lâchés, suivis par des drones équipés de caméras en plus de celles qu’ils portent sur leur harnais.

Car, oui, les IA et des logiciels sophistiqués sont devenus capitaux, pour analyser les tendances, les profils de spectateurs ou de candidats, les lieux potentiels de l’action, etc, et surtout pour tout trafiquer : les présentatrices sont virtuelles (on pense au film S1m0ne), tout comme le sont les consultants, et si un civil qui tire sur un candidat risque de faire baisser les sacro-saints taux des TMA (target market activation), on colle un calque virtuel dessus en temps réel, et la petite asiatique venue d’une grande ville se transforme en jeune femme d’origine irlandaise et péri-urbaine. Boum, juste comme ça. Et pour faire monter le buzz, on utilise, en plus d’influenceurs bien réels, des comptes sur les réseaux sociaux complètement faux ou à la rigueur piratés. La fake news est la règle !

Intrigue, narration et personnages

L’intrigue est (faussement) simple : d’un côté, nous suivons John McDean, le producteur de Vigilance, véritable sorcier de l’add-on publicitaire précisément calibré pour celui qui va le voir, alors qu’un nouvel épisode est sur le point de démarrer. De l’autre, nous avons le point de vue occasionnel de Delyna, barmaid à la South Tavern, et un des rares éléments progressistes et anti-arme / violence / télé-réalité dans une Amérique livrée au conservatisme (les séquences nostalgiques sur l’Amérique pré-1968 sont nombreuses dans le bouquin), à la NRA et à la violence comme seul moyen d’expression des désaccords ou de règlement des problèmes. Bennett a fait un boulot plutôt efficace sur ses personnages, car sans leur consacrer non plus un temps immense, il les rend ma foi fort crédibles.

J’ajoute que Delyna est un très beau protagoniste, un « juste » qui dit non et veut garder sa dignité et son humanité dans un monde devenu fou. C’est aussi visiblement un avatar de l’auteur : elle ne partage pas la fascination de ses compatriotes pour les armes et la violence.

Sans trahir un gros secret (et d’autant moins que l’auteur dissémine quelques indices qui devraient vous alerter -y compris une demi-fausse-piste, d’ailleurs-), il y a anguille sous roche, le thème de la novella (voir plus loin) n’est pas tout à fait ce qu’il semble être. Et la fin vous réserve donc une surprise à la fois plaisante (pour le lecteur) et glaçante (pour cette Amérique du futur) !

Notez que si le style de Bennett est invariablement agréable dans ses différentes publications, je l’ai trouvé ici d’une exceptionnelle fluidité : j’ai, en gros, mis un quart du temps que j’avais prévu pour lire ce roman court. C’est tout dire, à la fois sur la facilité de lecture de la chose et sur son intérêt.

Thématiques

Les principales sont le pouvoir des médias / réseaux sociaux, la manipulation de l’information, le pouvoir par la peur, la part croissante des automates informatiques dans nos vies, et bien entendu la question des armes à feu. On retiendra deux points importants : d’abord, l’intelligence avec laquelle tout ça est fait et la pertinence des réflexions de l’auteur. Ce roman suinte littéralement l’intelligence à chaque ligne, et si je savais déjà que Robert Jackson Bennett était un écrivain à suivre, je découvre, dans sa prose, une profondeur inédite avec ce texte ; ensuite, alors qu’on aurait pu craindre un texte à sens unique, dans le registre « les armes c’est mal », l’auteur nuance, montre que la team progressiste a aussi sa part de responsabilité dans le déraillement de cette société devenue dystopique, à force de se persuader que le changement est toujours lent et invariablement positif, alors que cet univers montre qu’au contraire, il peut être brutal et pour le pire (ce qui nuancerait mon avant-propos taxonomique si, dans ce cas précis, le changement technologique n’était pas aussi radical). Et le discours en filigrane est que ce n’est pas l’arme qui est mauvaise (dans tous les sens du terme), mais les raisons ou intentions de celui qui la manie.

Le texte met aussi l’américain moyen devant ses propres contradictions : il désire ce qu’il déteste, il se délecte devant la violence et la peur, mais ceci bien à l’abri dans son fauteuil. Il parle de se défendre de tout et de tout le monde, alors que finalement (et la conclusion du texte est tout à fait claire là-dessus : « Comme il est simple de conduire les américains à se détruire eux-mêmes… Il suffit d’en faire un spectacle ! »), c’est lui-même qui constitue son plus grand facteur de danger. Ce paradoxe est illustré dans la scène où, dans le bar de Delyna, les clients changent à un moment de comportement du tout au tout, et ce lorsque la jeune femme les met devant leurs propres contradictions : supposés protéger, avec leurs armes, les innocents de leurs agresseurs, ils soutiennent pourtant l’un d’entre eux ! (au passage, cette longue scène illustre quelque chose dont j’ai pu être témoin de mes propres yeux, à savoir les violentes réactions d’un accro à la télévision si on l’en prive).

Vigilance décrit aussi l’américain moyen comme quelqu’un de tellement conditionné par les médias et le gouvernement qu’ils ne peut tout simplement plus concevoir des U$A (comme disait le regretté Roland C. Wagner) sans danger constant : voir des coups de feu, la souffrance, la peur et la mort est simplement devenu la vie ordinaire pour eux ! L’Amérique n’est plus un endroit où on vit, mais où on survit. D’où le fait que l’émission ait pu s’imposer aussi facilement.

On notera aussi une scène tragi-comique de la fin : un mass-media comme ONT est tellement concentré sur la fabrication d’une illusion qu’il perd complètement de vue la vraie actualité, alors qu’elle est pourtant capitale et préoccupante ! De même, à un moment, McDean n’arrive pas à se rappeler si telle histoire qu’on raconte aux spectateurs est vraie ou a été inventée par son équipe, avant de se souvenir que finalement, ça n’a aucune importance !

Tout ceci mis bout à bout fait que si, taxonomiquement parlant, ce n’est pas vraiment un texte d’anticipation, il s’agit pourtant d’une quasi-étude sociologique de ce que l’Amérique pourrait être sur certains plans dans une dizaine d’années, voire de ce qu’elle est déjà. 

Quelques microscopiques défauts tout de même 

Ce texte est presque parfait, à quelques agaçants détails près : d’abord, le fait que visiblement, Bennett n’y connaisse rien en armes (et encore moins en lampes tactiques… Car non, il ne s’agit pas de « simples » torches électriques), et le fait qu’il se soit senti obligé d’inventer à la fois des noms de flingues et de leurs fabricants fictifs (seuls HK et Colt sont cités parmi les noms réels -même si, pour ce dernier, Glock ou FN Herstal auraient sans doute été des choix bien plus pertinents-). Je veux dire, pourquoi parler d’un AL-18 (fictif) et pas d’un AR-15 (réel) ? Ensuite, il mentionne de façon un peu balourde un fait qui va forcément conduire le lecteur à penser qu’il y a anguille sous roche, même si la nature dudit twist est, franchement, assez imprévisible. Enfin, l’exode massif de la jeunesse américaine m’a paru assez peu convaincant, et le progrès technologique foudroyant (en matière d’IA, mais pas que -vous verrez ça à la fin du livre-) en seulement onze ans est clairement irréaliste (ce n’est qu’un outil pour permettre à Bennett d’établir son twist final et pour grossir le trait, amplifier le message, ce qui est typique en dystopie).

Mais bon, pas de quoi en faire une cale pour meuble ou un combustible pour petite flambée sympa dans la cheminée.

En conclusion

Dans cette SF dystopique d’une grande habileté, profondeur et intelligence, Robert Jackson Bennett montre les dérives des médias, du surarmement des civils, de l’auto-défense et de l’informatisation à outrance lorsqu’une émission de télé-réalité organisant des tueries de masse contrôlées accouche d’un monstre. Pratiquement parfait de sa première à sa dernière ligne, Vigilance montre que celle-ci est de mise afin que l’Amérique ne forge pas elle-même l’arme qui va l’abattre. Bref, un texte salutaire et indispensable, sans doute une des sorties de l’année 2019.

Niveau d’anglais : vraiment aucune difficulté.

Probabilité de traduction : paru dans la collection « Une heure-lumière » du Belial’ sous le même titre.

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce roman court, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de FeydRautha, celle de Gromovar, de Blackwolf, de Yogo, de Chut… Maman lit !, de Célindanaé, d’Aelinel, de Xapur, de Vert, du Vaisseau-livres, de Sometimes a book, du blog Constellations, du Chroniqueur, du Dragon galactique, de la Navigatrice de l’imaginaire,

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43 réflexions sur “Vigilance – Robert Jackson Bennett

  1. Ping : Vigilance – Robert Jackson Bennett – L'épaule d'Orion – blog de SF

  2. Je pense que si c’est traduit, je me laisserais tenter. Ça a l’air court et intense. Même d’après ta critique c’est aussi « glaçant ».

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  3. Mazette!!! Avec un tel retour, je ne peux y couper!
    Je voulais attendre mais je ne crois pas que ce soit le cas désormais. ET j’ai une passion pour les IA, mais c’est surtout sa vision sur l’amérique moyenne et le style fluide qui me motive sur ce roman.
    Je le prends!

    Symbiose synaptique lié à l’abus d’épice avec l’harkonen ?

    Aimé par 1 personne

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  5. Flippant. Si seulement cela ne donne à personne de mauvaises idées et que cela ne se produit pas avant 11 ans… =X
    Ironiquement – ou pas – c’est taillé pour une adaptation télévisuelle, non ?

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    • Oui, mais si le bouquin est respecté, ça va donner un truc assez hardcore. Lorsque l’épisode de Vigilance commence, les trois candidats massacrent des innocents à tour de bras, et il y a une scène (très) érotique importante dans l’intrigue. De toute façon, vu la fin, ça ne pourra faire qu’une mini-série, pas possible de faire x saisons. Tout ça cumulé, pas sûr que ça intéresse un network américain.

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  23. J’ai longtemps hésiter à le lire, mais entre ta critique et la qualité de la collection UHL j’ai cédé. C’est glaçant. Je serai curieux de connaître les retours critiques américains de ce portrait au vitriol d’un pays malade de ses flingues et de sa télé réalité.

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  24. Ping : Vigilance – Robert Jackson Bennett[#UHL 26] – Navigatrice de l'imaginaire

Les commentaires sont fermés.