City of broken magic – Mirah Bolender

Démineurs + SOS Fantômes + Alien + Lovecraft = City of broken magic

city_broken_magicCity of broken magic est le premier roman de l’américaine Mirah Bolender, ainsi que le tome inaugural d’un cycle appelé Chronicles of Amicae. Et le moins que l’on puisse dire est que pour sa première publication, la jeune femme n’a pas choisi la voie de la facilité : au lieu de nous resservir l’éternelle quête de l’élu dans un monde médiéval-fantastique d’inspiration européenne, Miss Bolender nous place dans un monde d’inspiration (vaguement) japonaise (ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on sait qu’elle a voyagé dans ce pays), avec une bestiole au croisement de Lovecraft et d’Alien, dans une nation dont le niveau de technologie n’est pas celui du Moyen-âge mais plutôt des années 1910, et non pas dans les pas de l’élue de la prophétie mais d’une employée banale d’une brigade de « déminage »… magique. Bref, elle nous propose de l’Arcanepunk, sous-genre qui est en train de recevoir un sérieux coup de booster ces derniers temps avec cette publication ou celles de War Cry de Brian McClellan ou encore de Ravencry d’Ed McDonald. Au passage, si elles ne sont évidemment pas encore majoritaires, les sorties qui ne sont inspirées ni de l’Europe, ni de la période médiévale, sont de plus en plus nombreuses.

On l’aura compris, City of broken magic est original, mais est-ce un bon livre ? Globalement, la réponse est oui, même s’il est affligé d’un côté relativement (et faussement, en réalité) décousu et d’un rythme sur courant alternatif qui pourra gêner certains lecteurs. Je préfère, pour ma part, retenir l’intensité des scènes d’action, l’excellence de l’univers et des personnages très travaillés.

Univers / Système de magie *

* Holy wars… the punishment due, Megadeth, 1990.

L’action se passe sur l’archipel d’Orien, qui se trouve à l’extrémité Est du monde (imaginaire) et est modelé (vaguement) sur sa contrepartie nippone (c’est surtout visible au niveau de certains termes japonais employés). Un millénaire et demi auparavant, Zyra, un gros royaume sur le continent, a cherché a s’étendre outre-mer et a atterri à Orien, où on a découvert de gros gisements de Gin, un minerai rare concentrant la magie. Si, au début, le moteur de la colonisation était économique et militaire (le Gin étant une ressource stratégique), Zyra a vite transformé ça en croisade religieuse vu la résistance farouche manifestée par les autochtones. Mais un autre problème est apparu : les chefs religieux et politiques envoyés vers l’archipel par les autorités du continent ont fini par fonder leurs propres royaumes (quatre) sur Orien et par favoriser leurs intérêts, qui ne coïncidaient pas vraiment avec ceux de la métropole. Les plus éveillés d’entre vous auront compris que tout cela mélange Japon + Arabie Saoudite (ressource rare partout ailleurs mais ici très abondante) + Terre Sainte (croisade où certains des conquérants se taillent leurs propres royaumes et envoient plus ou moins valser la mère-patrie).

Du côté des indigènes, on a compris que puisque la puissance de l’envahisseur lui venait de la magie, c’était à elle qu’il fallait s’attaquer. On a ainsi créé un monstre, le Kaibatsu (parfois aussi appelé Bakemono), anti-magie. Une créature noire, « plastique », protéiforme, avec un seul énorme œil et la faculté de former à volonté pseudopodes, tentacules, mains, pattes, griffes ou tout ce qui est utile pour attraper, terrifier, blesser, etc. Les connaisseurs auront reconnu quelque chose de très Lovecraftien, quelque part entre le Shoggoth du Maître et la Larve amorphe de Tsathoggua de Clark Ashton Smith. Il y a d’ailleurs un fort point commun avec la première de ces deux bestioles : créé pour servir, mais ayant de gros soucis avec les notions d' »allié » ou de « maître », les Kaibatsu ont commencé par détruire… leurs créateurs. C’est con, hein ?

D’après ce que sous-entend l’auteure, le lieu d’origine du machin, dans l’extrême-sud, abrite la Ruche / le Collectif (non, pas celui d’Aimé Jacquet), avec bien entendu son inévitable esprit composite. Plus les Kaibatsu sont proches de cette concentration, plus ils sont individuellement intelligents, tandis que plus on s’en éloigne, et plus ils sont « limités ». Notez toutefois que tous ont une faculté redoutable : si vous employez trop souvent la même tactique contre eux, ils finissent par s’y adapter (des cousins des Borgs ?) et l’esprit de Ruche transmet l’information à tous les membres de l’espèce. Pas bon, ça.

La bestiole a un cycle de « vie », si j’ose dire, très particulier : d’abord, elle ne se reproduit pas, même pas en pondant des œufs dans votre gorge et en jaillissant de votre cage thoracique. Elle ne se divise pas non plus. Non, c’est pire que ça. Elle apparaît en fait dans la cavité au centre des amulettes déchargées. « Kwah ???? », êtes-vous en train de penser. Ok, une petite digression. Dans cet univers, la magie est une forme d’énergie, qui est captée / concentrée par le minerai Gin. L’écrasante majorité des gens ne peut pas utiliser cette énergie directement (à part des types -tenus essentiellement pour une légende- appelés Magi), mais par contre on peut créer des amulettes (ne pensez pas seulement à des colliers, mais aussi à des figurines, des masques, etc) capables, dans une cavité centrale, de se charger en magie à proximité du minerai Gin, et ensuite de créer tout un tas d’effets utiles. Les amulettes les plus précieuses étant bien entendu celles faites directement en Gin, puisqu’elles s’auto-rechargent. Au passage, dans la Fantasy récente, lorsqu’on parle de minerai lié à la magie, il est bien plus souvent anti-magique (chez Steven Erikson, par exemple) que la source ou une concentration de celle-ci.

J’en reviens à ma bébête. Une « larve », disons, est capable d’apparaître spontanément dans toute amulette déchargée en énergie (dont la cavité centrale est vide). Si personne ne bute la bestiole à ce stade, elle grandit, et plus elle est vieille, plus elle est grosse, puissante et rusée. Si, dans un quartier, des gens commencent à disparaître, c’est probablement qu’ils ont servi de dîner au Kaibatsu. Pour éviter ça, on recharge consciencieusement les amulettes privées d’énergie, ou bien on les met dans les Pits, des puits où elles sont arrosées de Kin (une forme liquide de magie extraite du Gin), qui évite les Infestations (avec un grand « I »).

Le problème, c’est que c’est un cercle sans fin, et ce d’autant plus que la Mafia utilise exprès des Infestations comme méthode d’assassinat : vous déposez discrètement une amulette dans un recoin de la maison de la cible, et quelques temps plus tard, elle finit absorbée dans la gelée noire (AD&D power !) de la bestiole. La plus militariste des Cités, Rex, a bien tenté d’aller tuer le mal à sa source, la Ruche, mais sans résultat vu à quel point les « Shoggoths » locaux sont déters.

Ces infestations, donc, ont eu d’énormes conséquences sur la vie des colonies d’Orien : d’abord, le continent a mis l’archipel en quarantaine, et cela fait 1200 ans que cela dure. Ensuite, la population est surtout concentrée dans d’énormes Cités, avec quelques installations satellites agricoles, minières, ou des villes périphériques mineures quand toute la place est prise. La cambrousse, elle, est laissée aux bestioles ou à des monstres (dont certains sont issus d’expériences alchimiques, apparemment) comme le Felin (sans « é »), hybride de lion et de dragon. Ces Cités sont divisées en cinq quartiers séparés par des murailles internes (à la Minas Tirith), sauf celle où se déroule l’action, Amicae (quasi-anagramme d’America ?), qui en compte six. Là encore, les plus dégourdis d’entre vous l’auront compris, c’est en fait à une Fantasy post-apocalyptique (un sous-genre en plein essor, lui aussi) à laquelle nous avons donc affaire.

Dernier point, très important, à propos de ce monde : même s’il est imaginaire, même s’il y a des hybrides de dragons, de la magie, des bestioles Lovecraftiennes et tout et tout, il n’est pas d’inspiration médiévale. Le niveau de technologie est en très gros inspiré par la première décennie du XXe siècle, avec des trains, des voitures, l’électricité, la radio, des funiculaires et des téléphériques, des ascenseurs, les premières mitrailleuses proprement dites (pas des Gatling mécaniques), etc. Et on a même un très vague aspect rétro-futuriste, avec des robots mêlant technologie et magie.

Cet univers est pour moi le très gros point fort du livre : tranchant radicalement avec le médiéval-fantastique standard, il propose une ambiance complètement autre, ainsi qu’une évolution allant plus loin que le Steampunk, la Gaslamp ou la Flintlock Fantasy (hop). Il n’est certes pas aussi abouti ou fascinant que celui du Pape de l’Arcanepunk, Max Gladstone (dont nous allons reparler d’ici quelques semaines sur ce blog), mais reste de grande qualité et fascinant.

Base de l’intrigue, structure, personnages *

* Vu que je n’aime pas les plagiats, on va éviter le générique de SOS Fantômes et mettre plutôt l’original, par Huey Lewis.

Amicae, donc, est une cité unique au sein du royaume de Terual, le plus grand des quatre qui divisent l’archipel. Elle est singulière d’abord parce qu’elle a été construite spécifiquement en tenant compte des besoins des sweepers (démineurs), ceux chargés de traquer et détruire les Infestations et entraînés / équipés pour cette tâche hautement périlleuse. Ensuite parce qu’elle est la seule à comprendre un sixième niveau, conçu pour accueillir les réfugiés (y compris ce qui reste des indigènes) venus des terres sauvages s’étendant entre les villes. Enfin, parce que son Conseil a, à un moment, fait croire à la population que les Infestations ne pouvaient plus franchir ses défenses, sauf si la Mafia s’en servait comme méthode d’assassinat. Le problème de ce gros mensonge étant qu’ensuite, il faut censurer les films de cinéma venus des autres Cités, et que vous ne pouvez pas avoir une guilde de Sweepers trop importante, qu’il faut raconter des mensonges aux journalistes, et ainsi de suite. Au début de l’action, nos démineurs sont donc au nombre de… deux (dans les autres Cités, ils sont parfois une vingtaine…), Clae Sinclair, 27 ans mais vieux briscard, se comportant et étant respecté comme tel, et son apprentie Laura Kramer, 20 ans (les deux ayant une relation « à la Constantine » -et je ne serais d’ailleurs pas étonné si le taciturne et imbuvable Clae était inspiré par ce personnage, d’ailleurs-). Officiellement, ils sont le dernier vestige du MARU, une unité anti-gang de la Police. Officieusement, ils s’occupent de ces Infestations qui ne sont plus supposées exister, que ce soit pour le compte des autorités ou de riches particuliers.

Le métier de sweeper est totalement fascinant : imaginez un peu que quelqu’un mélange le film Démineurs de Kathryn Bigelow, SOS Fantômes, une ambiance à la Alien et une bestiole Lovecraftienne, et vous aurez une petite idée du résultat. Ils sont armés avec des flingues (allant jusqu’à la mitrailleuse et au mortier) et des grenades ou des fils type barbelés remplis ou traités avec du Kin (la magie liquide), et équipés de gadgets divers basés ou contrôlés par des amulettes. Le tout donnant une fois encore une impression se baladant entre Batman et sa quincaillerie et SOS Fantômes. Mais dans une ambiance (pour les scènes de combat contre les Kaibatsu, du moins) qui n’a rien à voir avec l’humour de ce dernier univers (même si dans l’ensemble, le ton de City of broken magic reste assez léger, la plupart du temps), mais qui est plutôt un vague mélange entre Lovecraft (surtout) et Alien (ou plutôt la séquence dans Alien vs Predator où les xenomorphes submergent la cité précolombienne). Ajoutez aussi à cela, dans les scènes de la vie quotidienne, quelque chose qui évoque très vaguement un privé des années trente ou bien la Mafia de la Prohibition, et vous aurez un tableau complet.

Il me faut maintenant vous parler de l’intrigue : soyons clair, vous aurez longtemps l’impression qu’il n’y a pas d’histoire globale, et que ce livre tient plus de la succession de nouvelles semi-indépendantes qu’autre chose. Ce sentiment est en bonne partie faux, on s’en rend compte dans le dernier quart, mais il n’empêche que ce roman donne longtemps une impression un peu décousue qui est incontestable. J’ai d’ailleurs vu, en parcourant les critiques sur Goodreads, que cela avait été un motif d’abandon pour certains.

Pendant une grande partie du bouquin, donc, on va enchaîner une tranche de la vie professionnelle des sweepers (qui passeront assez vite de deux à trois), dont on peinera longtemps à voir comment elle s’imbrique dans un éventuel tableau général (mais cela arrivera, je vous rassure), suivie du combat contre une Infestation (des affrontements bien rendus et souvent très spectaculaires -le dernier étant tout simplement apocalyptique-) puis d’une tranche de la vie personnelle, cette fois, de Laura, l’apprentie. Là aussi, d’après ce que j’ai vu, ces séquences « familiales » (voire amoureuses) n’ont pas été jugées convaincantes par tous les lecteurs anglo-saxons : pour ma part, je serais plus nuancé. Si elles cassent assez franchement la tension dramatique ou le rythme (qui est bien meilleur dans le dernier tiers, cependant), elles me paraissent cependant intéressantes du fait de la crédibilité qu’elles apportent au personnage de Laura (et j’en profite pour dire que tous les protagonistes sont travaillés -leur passé se dévoile peu à peu au cours du roman-, crédibles, intéressants et surtout hautement sympathiques). Personnage d’ailleurs paradoxalement fascinant du fait de sa… banalité. Alors que la Fantasy a une lourde tendance a se concentrer sur le hero ou le zero (ce dernier se transformant d’ailleurs souvent pour devenir le premier), elle évite très souvent comme la peste le type ou la nana banal(e), qui a un métier, une vie pépère, mais qui n’est pas l’élu prophétisé dans les tablettes de Skelos (Naheulbeuk power), le plus grand épéiste du monde, un magicien si surdoué qu’on n’a pas vu son pareil en mille ans, etc. Eh bien là, au contraire, on a plutôt le sentiment d’avoir affaire à quelqu’un de doué mais sans plus, de lambda, et tout comme l’univers qui tranche avec le médiéval-fantastique dont nous faisons, pour beaucoup, une overdose, ça fait du bien, ça amène un vent de fraîcheur.

Même si c’est plutôt à une Fantasy d’aventure à laquelle nous avons affaire, elle n’en oublie pas tout à fait, pour autant, le fond : libération de la femme (et statut de la mère célibataire), stratification sociale (Amicae est bâtie comme un gâteau à étages, et plus vous habitez en haut, plus vous êtes privilégié -un peu comme dans Olangar– ; les amulettes sont si chères que seule l’élite y a accès, etc), lutte des classes, racisme, colonialisme, accueil des réfugiés, militarisme et eugénisme, comportement des grandes entreprises, censure et mensonges d’État, etc. Alors attention, c’est bien moins développé que dans d’autres bouquins, mais ça reste présent, même en filigrane.

Mais…

Dans l’ensemble, c’est à un bon livre auquel nous avons affaire, une Fantasy postmédiévale dont le moteur est essentiellement constitué par ses personnages (soignés et attachants) et dont l’univers est sans aucun doute le très gros point fort. Il n’empêche qu’outre le côté un peu (faussement) brouillon ou décousu d’une intrigue principale qui met (trop) longtemps à apparaître, ou la place peut-être excessive pour certains des scènes « banales » de la vie quotidienne, ce bouquin a quelques autres défauts. D’abord, il y a beaucoup de déballage d’infos, en mode « Comment ? Mais vous ne le saviez donc pas ? ». Ensuite, le tout premier chapitre (et lui seul) montre le point de vue de la bestiole, quelque chose qu’il est cri-mi-nel de ne pas avoir généralisé à chaque scène où l’équipe combat une Infestation. Ces combats sont déjà haletants pour certains, donc je n’ose même pas imaginer la tension dramatique si l’action avait aussi été vue par les yeux des Kaibatsu. Ce ne sera peut-être pas le principal point faible du livre pour tout le monde, mais pour moi ça l’est sans conteste. Et j’espère que je ne serais pas le seul à émettre ce regret et qu’il remontera tout droit vers l’auteure, qui corrigera le tir dans les tomes suivants. Enfin, j’ai trouvé les explications autour de la magie parfois un poil brouillonnes, et un point précis du dernier quart un peu difficile à avaler.

Mais bon, dans l’ensemble, clairement rien de rédhibitoire (pas pour moi, en tout cas), et cela reste une lecture à conseiller pour qui veut lire autre chose que la Big Commercial Fantasy qui tourne en rond depuis Tolkien.

La fin est très convaincante, et outre une amorce d’intrigue du tome 2, on sent qu’il reste encore beaucoup de choses à explorer ou exploiter, ne serait-ce que la fameuse Ruche, Rex la cité-état militariste qui veut atteindre le plein potentiel de l’homme, le sort incertain d’un des personnages, etc.

Notez (et je ne suis apparemment pas le seul à le penser) que le résumé de la quatrième de couverture est à la fois imprécis, voire faux sur certains points, en révèle trop sur d’autres plans et surtout laisse à penser qu’il s’agit d’une Fantasy classique, ne donnant aucun indice sur le fait qu’il s’agit en fait de sa variante postmédiévale / d’Arcanepunk (mais vu que cela a été une excellente surprise pour moi, je ne qualifierais pas ça de point négatif).

En conclusion

Arcanepunk-Fantasy inspirée par le début du XXe siècle mais se déroulant dans un monde imaginaire, City of broken magic nous fait suivre le quotidien d’une sorte de brigade de déminage magique (au carrefour entre Démineurs de Kathryn Bigelow et SOS Fantômes, l’humour en moins), qui neutralise les Infestations d’une bestiole hautement Lovecraftienne (mâtinée d’Alien), jadis utilisée comme arme mais qui a échappé à tout contrôle. Les gros points forts de ce roman sont son univers et ses personnages (qui sont son moteur), mais quelques points pourront éventuellement gêner certains types de lecteurs : déballage d’infos un peu lourd, intrigue principale qui met du temps à se décanter, protagoniste un peu « banal », avec une place non-négligeable prise par sa vie quotidienne (dans un esprit finalement assez comics, type Spiderman), point de vue de la bestiole sous-utilisé, rythme alternant entre le pépère et l’haletant (dans les scènes de combat contre les monstres). Néanmoins, cela reste une lecture vivement conseillée si vous voulez voir un mélange Alien / Lovecraft / SOS Fantômes, et si vous en avez marre du médiéval-fantastique à héros prédestinés, surdoués et surpuissants.

Niveau d’anglais : moyen, tendance facile.

Probabilité de traduction : pas négligeable du tout, pour le marketing de n’importe quelle maison d’édition, les mots-clés et les références cinématographique sont tout trouvés.

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19 réflexions sur “City of broken magic – Mirah Bolender

  1. Je vais attendre la sortie d’une éventuelle traduction si tu dis que ce n’est pas impossible que ça arrive d’ici quelque temps, l’univers me paraît en effet très sympa ! 🙂

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