L’horreur n’est pas toujours là où on le pense !
Ces derniers temps, les éditeurs de SFFF sortent pas mal de textes qui constituent soit la suite d’une nouvelle ou d’une novella antérieure émanant d’un autre écrivain (par exemple Les chroniques de Méduse de Baxter / Reynolds, qui prolonge Face-à-face avec Méduse d’Arthur C. Clarke), soit qui en représentent l’antithèse (par exemple La quête onirique de Vellitt Boe de Kij Johnson, qui donne un point de vue inversé et féministe par rapport à La quête onirique de Kadath l’inconnue de Lovecraft). En pareil cas, la lecture du texte sur lequel la sortie récente se base, si elle n’est pas strictement indispensable, est néanmoins un plus non négligeable. Partant de là, étant donné que La ballade de Black Tom de Victor LaValle va paraître dans quelques semaines, il m’a paru pertinent de lire la nouvelle du natif de Providence sur laquelle ce roman se base (et dont il constitue le négatif photographique, pour reprendre une expression employée par Kij Johnson à propos de son propre Vellitt Boe, qui adopte le même esprit de contre-pied à Lovecraft), à savoir le tristement célèbre L’Horreur de Red Hook, texte d’une quarantaine de pages montrant de façon manifeste le racisme d’H.P.L. Plus ou moins reniée (sur un strict plan littéraire, hein) par son propre auteur, descendue (sur tous les plans) par la critique, y compris par S.T. Joshi, le plus grand spécialiste de l’oeuvre du Maître, cette nouvelle n’a que peu d’intérêt en elle-même, mais par contre, sur le plan de l’intertextualité, sa critique va me servir à enrichir celle du livre de Victor LaValle.
Notez que malgré la couverture de la collection numérique de nouvelles de Bragelonne, il n’y a en fait aucun lien entre ce texte et le « mythe » (qui n’est d’ailleurs pas entièrement Lovecraftien mais en partie une invention d’August Derleth) de Cthulhu : L’horreur de Red Hook est un simple texte… eh bien d’Horreur « classique », par opposition à celle, « cosmique », popularisée par l’auteur. Par contre, il s’agit bien de Fantastique, dans les deux définitions traditionnelles du genre : intrusion d’éléments surnaturels dans un cadre rationnel et hésitation du lecteur entre une explication rationnelle et une autre qui ne l’est pas.
Intrigue *
* The heathen, Bob Marley, 1977.
L’intrigue s’ouvre sur un solide gaillard qui fait un malaise, devient hystérique, en pleine rue, sans raison apparente, simplement à la vue de quelques maisons au style ancien. On apprendra qu’il s’agit de Thomas F. Malone, inspecteur de police à New York, jadis indomptable combattant du crime désormais réduit à l’état de névrosé tremblant. Il subit un choc post-traumatique suite à l’effondrement d’un groupe de maisons et d’immeubles lors d’une descente contre des criminels dans le quartier de Red Hook, Brooklyn, au cours duquel de nombreux malfaiteurs mais aussi policiers ont perdu la vie.
Ce quartier, accueillant déjà une forte population d’immigrés, voyait, depuis quelque temps, une forte immigration illégale en provenance du Kurdistan. Malone avait été chargé d’y mettre bon ordre, et s’était aperçu qu’un étrange personnage, Robert Suydam, entretenait des relations louches avec les criminels les plus endurcis du coin. Ce vieux reclus érudit, de plus en plus négligé et incohérent au fil du temps, est pourtant une autorité en matière de superstitions médiévales et, selon certains, de sorcellerie. Alors que les enfants des quartiers plus favorisés alentour disparaissent, le sort du vieil homme semble s’améliorer brusquement, alors qu’il est établi qu’il dirige des cérémonies occultes auxquelles les habitants du quartier participent : alerte, lucide, impeccablement habillé, le cheveu noir, dru et impeccablement coiffé, il fait à nouveau entretenir son manoir et re-fréquente enfin ses pairs de la bonne société, dont il finira même par épouser une des jeunes représentantes les plus courtisées. Et c’est lors de sa nuit de noces que l’indicible va se produire, et que Malone va voir des choses auxquelles il n’était pas préparé et que son esprit pourtant endurci ne supportera pas…
Analyse : racisme
La réputation de texte le plus raciste de Lovecraft n’est, hélas, en rien usurpée : lorsqu’il parle des habitants du quartier défavorisé de Red Hook, ce dernier, par la voix de Malone, n’a pas de mots assez durs et, du point de vue d’une personne normalement constituée du XXIe siècle, immondes, pour les décrire (je cite -c’est moi qui souligne-) : « la population est irrémédiablement mélangée », avec « des visages basanés, grêlés par le pêché », la police cherche à protéger les blocs environnants de la contagion, on parle de « nids grouillants », des ancêtres des habitants qui étaient des « sauvages à moitié simiesques », habitants qui ne sont que « des êtres bâtards ». Plus troublant encore, le narrateur se remémore avec nostalgie un temps où les quais du quartier étaient fréquentés par des marins aux yeux clairs (HPL ne devait jamais avoir entendu parler des Kabyles ou des Circassiens…), nous parle de l’ire des habitants vikings des quartiers alentours, dont les enfants disparaissent, ainsi que des sombres religions des immigrés de Red Hook, antérieures au monde aryen (au passage, si Lovecraft a été, en effet, séduit, au début, par la propagande national-socialiste, il a par la suite pris ses distances avec le Nazisme, et si son antisémitisme est avéré lors de sa jeunesse, il a plus tard eu des amis juifs et en a même épousé une -Sonia Greene-).
Notez au passage que certaines rues ou bâtisses mentionnées dans l’histoire sont bien réelles, dont Flatbush où Sonia Greene possédait une maison avant d’épouser Lovecraft, mariage au cours duquel ce dernier a bel et bien vécu dans le quartier de Red Hook. Période pour lui très pénible car, selon le témoignage même de son épouse, l’écrivain était ulcéré par le côté cosmopolite de la population new-yorkaise. Il finira d’ailleurs par retourner au pays des WASP, (White, Anglo-saxon, Protestant) dans sa chère Providence. C’est donc du malaise bien réel d’HPL que s’est nourri ce texte, publié l’année suivant son emménagement dans la vaste métropole.
Notez que si le texte est déjà pénible à lire, du fait de ce racisme assumé, pour un lecteur moderne normalement constitué, un détail, cette fois involontaire, le rend encore plus immonde : les Kurdes qui sont au centre de l’histoire sont en fait des Yézidis, présentés comme des adorateurs du diable. Or, si vous suivez l’actualité, vous savez que lesdits Yézidis ont été durement frappés par Daesh, qui, outre des massacres et des tortures, a infligé viol et esclavage sexuel à des milliers de femmes, adolescentes et même à des gamines de 7-8 ans à partir de 2014. Lovecraft ne pouvait évidemment pas le prévoir, mais disons que les présenter comme d’immondes sectateurs du démon ne fait qu’ajouter un motif d’indignation à un texte qui est loin d’en manquer !
Analyse : lovecraftienne et littéraire
Sur le plan Lovecraftien, on est loin du mythe, qu’il soit d’HPL ou de Derleth. En fait, cette nouvelle rappelle assez fortement Prisonnier des pharaons, publié l’année d’avant : cadre mettant en scène des sectateurs occultes d’origine étrangère, narrateur qui ne sait pas s’il a tout imaginé ou si c’était réel, connexion au Mythe assez floue (ou inexistante), narrateur rescapé retrouvé à proximité des lieux de la soi-disant cérémonie occulte, etc. Je dirais même que Red Hook est encore moins lié au Mythe que son texte quasi-jumeau, et relève plus de l’horreur classique que de celle, cosmique, développée et popularisée par le natif de Providence.
Sur un pur plan littéraire, ce texte, comme n’ont pas manqué de le souligner tous les critiques au cours des décennies (ou quasiment), n’a pas grande valeur (contrairement à Prisonnier des pharaons). Lovecraft lui-même l’a qualifié de « plutôt long et décousu, et pas très bon ». Je ne peux qu’être d’accord avec lui.
En conclusion
Texte considéré comme le plus raciste de Lovecraft, L’horreur de Red Hook (au passage, en anglais, c’est The horror at Red Hook, hein..) est hélas tout à fait à la hauteur de sa réputation : il dégouline littéralement d’un profond mépris, totalement explicite et assumé, pour qui n’est pas blanc, anglo-saxon et chrétien. Sur un plan humain, il est donc à fuir, et ce n’est pas son niveau purement littéraire plutôt bas qui va en faire une lecture plus valable. Sur un plan Lovecraftien, il ne relève d’aucun Mythe, qu’il émane d’HPL ou de Derleth, et il est trop proche de Prisonnier des pharaons (très supérieur, qui plus est, au niveau de l’écriture) pour présenter un quelconque intérêt occulte, même dans le registre de l’horreur classique par opposition à cosmique. En fait, c’est sur l’unique plan de l’intertextualité avec le roman de Victor LaValle à paraître très prochainement en français qu’on peut en faire une lecture utile et valable. C’est d’ailleurs pour proposer une critique plus pointue de La ballade de Black Tom que j’ai décidé de lire Red Hook. Bref, si votre but n’est pas d’enrichir une future recension sur le livre de LaValle, vous pouvez sans regret vous dispenser de la lecture de ce pamphlet raciste, vous y gagnerez en santé mentale. Lovecraft propose bien assez de textes magistraux pour que vous puissiez éviter de vous infliger celui-ci.
Rien que les extraits que tu cites me donnent envie d’étrangler l’auteur alors il vaut lieux effectivement que je me passe de cette lecture. Je suis par contre d’autant plus pressée de lire La ballade de Black Tom qui m’intrigue beaucoup. Merci pour ce retour (et pour avoir enduré cette lecture ^^)
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Moi aussi, je suis d’autant plus pressé de lire Black Tom, maintenant que j’ai tous les éléments pour comparer les deux textes.
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Il y a des textes comme celui-ci que je me réjoui d’avoir lu il y a trèèèèès longtemps, évitant ainsi de passer sous les fourches caudines de la justification.
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A la base, je lis ce que je veux (en SFFF ou en blanche) et j’emmerde bien cordialement ceux à qui ça ne plaît pas. Pour autant, là il s’agit d’un texte vraiment très particulier, et sans avoir le sentiment d’être dans une démarche de « justification », il me semblait important d’expliquer avec quel angle d’analyse, dans quel but, j’ai lu et critiqué ce texte. Point.
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Je crois qu’aucun lecteur habituel de ton blog ne doute de ta liberté d’esprit et de ton. D’autant qu’en effet, comme à l’accoutumée, ton commentaire est limpide. Un modèle du genre.
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Bien que grande joueuse du jdr inspiré par Lovecraft, j’avoue que les quelques oeuvres de l’auteur que j’ai lues étaient vraiment trop « marquées » pour moi.
La pire étant, comme tu le soulignes parfaitement, celle-ci. A l’époque, je ne connaissais presque rien de Lovecraft et lire ce roman, publié sans annotations ou préfaces explicatives, m’a pas mal dégoutée de son écriture…
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C’est dommage, son racisme et sa misogynie mis à part (même si c’est difficile à faire), Lovecraft est un écrivain majeur de la SFFF dans son ensemble (SF, Fantasy ET Fantastique), aussi incontournable qu’un Tolkien, un Clarke ou un Asimov. Il a publié des textes qui sont absolument magistraux en terme de pouvoir évocateur et / ou terrifiant.
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On ne va pas lui en lever l’influence majeure qu’il a eu, qu’il a et qu’il aura dans les littérature de l’imaginaire. J’aime bien que tu souligne que c’est Horror AT Red Cook. 😉
Après, tu sais ce que j’en pense. Je trouve ta critique magistrale. Bravo! 🙂
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Merci 😉
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Je plussoie
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Bon, celui-là, je ne le lirai pas !
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Belle analyse, remplit de références précises et pertinentes.
Pour Lovecraft et le racisme, c’est toujours délicat ce sujet, surtout dans le fandom fr (j’ai l’impression). Tu me donnes envie de faire la même démarche que toi, lire celui-ci, quitte à serrer les dents, afin d’avoir toutes les cartes en main pour apprécier pleinement La ballade de Black Tom.
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Ping : La Quête Onirique de Vellit Boe – Les Chroniques du Chroniqueur
Ping : Le modèle de Pickman – H.P. Lovecraft / L’autre modèle de Pickman – Caitlin R. Kiernan | Le culte d'Apophis
Ping : La ballade de Black Tom – Victor LaValle | Le culte d'Apophis
Je suis en train de découvrir le royaume de Lovecraft, que je n’avais jamais lu auparavant (allez savoir pourquoi…) et j’ai tout de suite été surprise par le racisme qui suinte dans ses écrits. Je connaissais l’influence de l’auteur dans la sphère de la littérature de l’imaginaire, mais je n’avais jamais entendu parler de cette problématique. Ce qui me gène c’est que, vu de l’extérieur, et après avoir lu plusieurs nouvelles et fait quelques recherches sur ce thème, beaucoup de lecteurs excusent ce racisme comme faisant partie d’un contexte culturel de l’époque ! On est beaucoup moins tendre avec d’autres auteurs, comme Céline par exemple !
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On ne dit pas sectateurs, on dit cultistes ! A croire que vous n’avez jamais pratiqué le jeu de rôle dans les années 80, vous !
Intéressante critique… le lecteur peut malheureusement s’interroger sur certaines fixations, certains délires qui reviennent trop souvent sous des plumes dont on peut par ailleurs être fan : j’ai des souvenirs de ratiocinations pénibles au sujet des « immondes » pictes, d’appels insistants à l’héritage anglo-saxon (Howard, Lovecraft, Ray, sur des thématiques différentes). A tel point que j’ai fini par considérer que la fantaisy ou le fantastique nécessitent un regard un peu critique. Non que ces genres soient irrémédiablement suspects… mais Ils font appel à des jeux de concepts (le pur et l’impur, par exemple) qui à l’usage peuvent être casse gueule , voire trahir des peurs de l’auteur … d’un autre ordre. La lecture du « dernier porteur de l’anneau »*, m’a récemment permis de mesurer avec quelle facilité j’avais accepté l’idée que les « Mordoriens » n’étaient tous que sombre racaille, digne d’être passés au fil de l’épée sans plus de procés – Kiril Eskov, ajoute les éléments qui lui permettent de proposer une vision alternative et on pourra récuser le précédé, je suis bien d’accord, mais je trouve qu’au delà du très bateau « l’histoire est écrite par les vainqueurs », il met le doigt là où il faut : comment la fiction nous amène elle si facilement à considérer que l’adversaire est un tel ennemi que tout est permis pour l’anéantir – c’est une nécessité « narratologique », certes, mais qui nous est singulièrement famillière. Bref. Je digresse. C’est bien de conserver un oeil lucide sur nos auteurs (j’ai adoré Jean Ray et je peine aujourd’hui à lire certains textes dont l’antisémitisme désinvolte me navre.) De là à considérer que le « fandom » fait preuve d’un aveuglement dont d’autres ne bénéficieraient pas… je ne sais pas (où alors sans doute faut il chercher du côté « fan ». C’est un peu con un « fan ».) Et sans doute « comparaison n’est [elle] pas raison » : le cas Céline me paraît d’un autre ordre ; il est difficile aujourd’hui de lire un article sur Lovecraft qui laisse de côté ses aspects déplaisants – autres que stylistiques, j’entends (N’est-ce pas dans Equoïde qu’il y a un running gag à ce sujet ?)**. Mais je me lance dans un débat sans les compétences requises pour l’entretenir.
En tout cas, merci Hypophyse pour ce blog que je viens de découvrir avec plaisir (Sawyer>Leckie>Stross>Lovecraft, recherches sans liens logiques avérés).
* : EDIT APOPHIS : lien censuré, merci d’éviter de confondre mon blog avec une plate-forme publicitaire.
**: Que disais-je à propos de style ? Toutes mes excuses. Vraiment.
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Mouais, alors pour info, j’ai commencé le Jdr en 85. Et pour rester dans le même registre, c’est Fantasy, pas « Fantaisy », parce que là j’ai les yeux qui saignent. Bienvenue 🙂
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Toutes mes excuses pour vos yeux, on ne m’y reprendra plus. Quant au JdR, c’était pour de rire, hein… J’ai d’ailleurs entre-temps relevé une référence aux points de SAN qui m’a confirmé votre appartenance au club (cette dernière remarque était aussi pour l’amour du rire). Encore une fois, même si on se fait engueuler à peine on a pointé son nez, votre site est un bonheur et j’apprécie le soin que vous mettez à argumenter/nuancer vos critiques.
Sur le lien que vous avez (légitimement, vous êtes chez vous) censuré : je n’avais aucune intention publicitaire et j’aurais préféré pointer le lien vers sur une page de présentation du livre qui ne soit pas celle de la campagne Ulule mais je n’ai pas su la trouver. Je suis souscripteur tipee de certains projets Exoglyphes, mais je n’ai aucun autre lien avec eux. Je ne le referai plus non plus.
Je peux rester quand même ? Je me ferai oublier, promis. Je vais filer doux.
N’empêche on dit « cultiste ». Anglicisme ou pas.
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Se faire engueuler au moins une fois est un incontournable de l’expérience Apophienne, ça participe à l’atmosphère très spéciale du site 😀
Non, sans rire, bienvenue, sincèrement, d’habitude je n’aboie pas, promis.
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Merci. J’ai lu quelques fiches de lecture et je me sens déjà à l’aise ; j’ai interrompu ma fréquentation des « littérature de l’imaginaire » durant quelques années et si je me suis rattrapé depuis, je suis passé à côté de pas mal de choses… excellente nouvelle car ce sont autant de belles lectures à venir, une terra incognita que votre blog me permettra d’explorer. Sans compter que comme tout un chacun j’ai des lacunes (songez : je n’ai découvert Terremer que cette année ).
PS/ Si je puis exprimer un regret, purement fonctionnel : le grand flemmard qui somnole en moi regrette l’absence d’un champ de recherche sur le site. Alors, certes j’ai vu les index et je me réjouis de leur présence – c’est propice au clic de curiosité, à l’exploration latérale et exhaustif. Mais un champ de recherche c’est chouettos, immédiat, direct… un parfait complément.
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Le champ de recherche est dans la barre latérale, à gauche, juste en-dessous de l’image servant de bannière au blog et au-dessus des widgets d’abonnement / suivi du flux RSS 😉
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Je viens de le trouver par pur hasard il y a quelques minutes. La loose.
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Que conseillerais tu á quelqu’un qui ne connaît pas H;P Lovecraft, en français de préférence ?
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Les grands classiques : Le cauchemar d’Innsmouth, L’appel de Cthulhu, L’abomination de Dunwich, Les montagnes hallucinées, Dans l’abîme du temps, La quête onirique de Kadath l’inconnue, etc. Je fais un guide de lecture Lovecraftien par petits bouts là : https://lecultedapophis.com/tag/anthologie-apophienne/
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