Luna – Lune du loup – Ian McDonald

Presque aussi bon que son prédécesseur

Luna_2_mcdonaldLune du loup est le volet intermédiaire de la trilogie Luna, par Ian McDonald, dont le tome 1 avait sans aucun doute été une de mes lectures les plus marquantes de 2017. Toute la question était donc de savoir si l’auteur allait à nouveau nous proposer un roman aussi prenant et haletant. La réponse est : presque. Si, globalement, ce second Luna est très intéressant et plutôt rythmé, il n’échappe pas à une baisse d’intensité relativement marquée entre l’incident sur Creuset et l’épisode au Brésil, ce qui représente tout de même quelque chose comme 100 pages. Mais avant et après ce point, par contre, c’est clairement passionnant et plein de rythme et de tension dramatique. Et ce alors que ce tome 2 ne bénéficie pas de l’effet de surprise du premier.

Le tome 3 (Moon rising) est attendu le 31 juillet en VO, espérons, donc, que la traduction sera rapide !

Avertissement : tout ce qui suit contient un spoiler majeur sur la fin du tome 1. C’est inévitable pour pouvoir critiquer ce second roman sans rester dans un flou qui n’apprendra finalement pas grand-chose au lecteur. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous suggère donc de stopper immédiatement la lecture de cette critique.

I see a bad moon rising, i see trouble on the way *

* Bad moon rising, Creedence Clearwater Revival, 1969.

Au début de ce tome 2, la puissance des Corta s’est évanouie : leur capitale est détruite, la plupart des membres les plus éminents sont morts, et leurs infrastructures et employés sont passés sous le contrôle de leurs ennemis jurés, ces bloody aussies de Mackenzie. Lucas est porté disparu et présumé mort (le lecteur, lui, sait que ces rumeurs sont très exagérées, selon la formule consacrée). La dynastie se résume donc, pour employer l’expression d’un des personnages du livre, à trois gosses (Luna, Robson, Lucasinho), un type qui se prend pour loup-garou (Wagner) et une avocate paraplégique (Ariel) à la carrière fichue.

Les Mackenzie, eux, triomphent : sur les ruines de Corta Hélio, ils bâtissent Mackenzie Helium, tiennent en « otage » Robson, et gèlent les avoirs restants de leurs ennemis. Lucasinho et Luna sont sous la protection des Asamoah, tandis que Lucas s’est placé sous celle des Vorontsov (qui prennent beaucoup d’ampleur dans ce tome 2). Et très rapidement, il va mettre au point un plan pour récupérer l’empire de sa famille. Seul petit souci : sa machination machiavélique nécessite qu’il se rende sur Terre, ce qui va lui demander treize mois de préparation et mettre sa vie en danger. Et on s’apercevra rapidement que la position des Mackenzie est loin d’être aussi hégémonique qu’on aurait pu le penser : bientôt, la guerre civile va les déchirer  !

Signal to noise *

* Peter Gabriel, 2002.

Le roman se partage entre des scènes dans le « présent » (soit deux ans après la fin du tome 1) et d’autres qui sont des flashbacks, consacrés à Lucas et à Alexia, qui montrent essentiellement le processus qui a abouti à certains des événements qui nous sont montrés « en direct ». On peut résumer ça en disant que Lune du loup « commence » par « le début de la fin », et que la suite nous montre à la fois ce qui se passe ensuite et ce qui s’est passé avant cela pour en arriver à ce point.

Comme dans le roman précédent, le point de vue varie beaucoup (d’un des six Corta survivants à un autre), y compris au sein d’un même chapitre. Ce qui nécessite d’ailleurs souvent un temps d’adaptation, puisque à part un saut de ligne, il faut parfois un moment pour 1/ se rendre compte que le point de vue a changé et 2/ réaliser à qui il appartient désormais. C’est si compliqué que ça de mettre trois étoiles au milieu de la page et le prénom du nouveau protagoniste dans les premières lignes ?

Ces points de vue sont d’un intérêt très variable : celui consacré à Robson est plutôt ennuyeux, celui d’Ariel est sous-exploité (mais clairement, il sera bien plus important dans le troisième et dernier livre), ceux de Lucas et d’Alexia (un excellent personnage, sorte de version plus jeune d’Adrianna, et qui va à mon avis prendre beaucoup d’importance dans le roman final) sont très intéressants, tandis que celui de Wagner est plutôt correct (les passages où on en apprend plus sur les Loups sont assez fascinants, par exemple, ainsi que les combats menés par son équipe et lui) et que celui de Lucasinho varie entre le soporifique et le passionnant (à partir du moment où il prend sa cousine Luna sous son aile -la gamine devient d’ailleurs un personnage d’un intérêt surprenant sur la fin-).

On pourrait d’ailleurs faire le même constat pour le rythme et l’intérêt général : le début est évidemment très prenant, puisque le lecteur veut savoir ce qui est arrivé aux Corta restants après l’apocalypse qu’était la fin du tome 1. Il est donc assez surpris par les scènes « deux ans plus tard » qui ouvrent le bouquin, avant qu’un premier flashback ne raccroche les wagons. Après cela, une scène à grand spectacle maintient l’attention, avant, par contre, une espèce de trou d’air géant qui dure une bonne centaine de pages. A l’intérieur, il se passe certes des choses (des manœuvres politiques inter- ou intra-dynastiques, essentiellement, centrées sur les Mackenzie et les Sun, plus des scènes de la vie quotidienne des Corta survivants), mais on ne peut pas dire que cela soit particulièrement prenant. Seules les aventures de Lucas gardent le lecteur en éveil, à ce stade. Puis, brusquement, tout se re-déclenche avec les scènes au Brésil, et à partir de là ni le rythme, ni l’intérêt ne faibliront, et ce jusqu’à la fin (signalons d’ailleurs que l’accélération du rythme est bien plus précoce -à la moitié- que dans le tome 1, où elle n’était vraiment sensible que dans les cent dernières pages). A une ou deux exceptions près, du genre une incompréhensible digression de trois bonnes pages sur la réalisation de gâteaux sur la Lune au beau milieu d’une scène à fort potentiel dramatique, ou des scènes sexuelles qui n’apportent pas grand-chose.

Si certains lecteurs avaient dénoncé ce phénomène dans le tome 1, pour ma part ce dernier m’avait fasciné de bout en bout. Mais là, par contre, le trou d’air est, à mon avis, bien réel. Clairement, cela n’entame pas la qualité globale (très bonne) du roman, mais il n’en reste pas moins que ce dernier est légèrement perfectible. La manie de décrire les accessoires de mode (chaussures, vêtements, lunettes de soleil, etc) de McDonald  est, par exemple, aussi agaçante, dans son genre, que celle qui afflige Dan Simmons. Bref, le rapport signal / bruit est parfois à améliorer !

Par contre, quand ça fonctionne, on en prend plein les yeux : Creuset, bien sûr, mais aussi la chute de Robson, l’entraînement impitoyable auquel se soumet Lucas, le combat de Wagner dans un monde qui s’écroule et, peut-être surtout, l’odyssée de Lucasinho et Luna.

Points d’intérêt

Un tour de force de l’auteur est, à mon sens, d’avoir tellement immergé le lecteur dans les particularités de la société lunaire que la Terre de ce XXIIe siècle lui paraît, en comparaison, être un monde étranger, avec son dérèglement climatique, ses 200 micro-guerres journalières depuis plus de cinquante ans ou ses réacteurs à fusion si rares et précieux qu’ils sont lourdement protégés. Outre sa terrible pesanteur (je parle de la force physique), la rigidité de sa législation en fait un environnement particulièrement inhospitalier pour un natif de l’astre lunaire : alors que sur ce dernier, tout, et surtout la loi, se négocie, celle de la Terre est rigide, gravée dans le marbre, hostile au citoyen. Le regard sur la planète bleue et son organisation politico-sociale de la part de l' »extraterrestre » Lucas est donc fascinant.

J’ai aussi beaucoup apprécié l’absence de manichéisme puéril : Wagner épargne un ponte Mackenzie alors qu’il est à sa merci, tandis qu’Ariel serre sans sourciller la main des assassins de sa famille dans le cadre de son métier d’avocate. Lucas, plus qu’une réelle vengeance, forge un changement de paradigme qui, à la fin, laissera pourtant une place d’envergure… aux Mackenzie ! (du moins à certains d’entre eux). Si on parle de Dragons, ce n’est pas pour rien : les affaires sont les affaires, après tout.

Autre point très, très intéressant : le chemin de croix de deux des Corta, afin d’acquérir l’attention, l’influence et le pouvoir qui leur font défaut. Lucas s’inflige un impitoyable entraînement pour habituer son corps à la gravité terrestre, tandis qu’Ariel supporte l’humiliation du fauteuil roulant (alors qu’elle pourrait retrouver l’usage de ses jambes via la médecine avancée de cette époque) pour en imposer plus à ses interlocuteurs.

Et puis bien sûr, il y a ce nouveau changement de paradigme, d’équilibre des pouvoirs, après celui de la fin du tome 1 (les structures des deux livres sont donc identiques dans leur dernier tiers) : il rend caduque toutes les anciennes règles, comme le prouve sans ambiguïté un dialogue page 317.  Il y a un autre changement de paradigme, moins spectaculaire mais peut-être encore plus important, dont je vais soigneusement m’abstenir de parler, à la toute fin de l’intrigue.

Parallèles

Qu’ils soient le fait de l’auteur lui-même ou de critiques, certains parallèles ont été faits entre ce cycle et d’autres œuvres, dont le Trône de fer ou Dallas. On peut d’ailleurs remarquer que comme dans le premier, il y a de l’honneur dans le camp d’en face (du moins chez l’un de ses membres, qui respectera la parole donnée à Wagner jusqu’au bout, alors qu’il va beaucoup lui en coûter), et qu’un dicton bien connu statue que les Mackenzie vous rendent toujours trois fois la monnaie de votre pièce, tout comme un Lannister paie invariablement ses dettes.

On fera aussi un utile parallèle interne tome 1 / tome 2, Lucas prenant, sur Terre, le rôle qu’avait Marina, tout juste arrivée sur la Lune et devant s’adapter à un environnement qui lui était étranger, dans le tome 1. Enfin, le changement de paradigme déclenché par Lucas et l’Aigle de la Lune n’est pas sans rappeler, au moins en terme d’ambiance, certains événements de la trilogie martienne de Kim Stanley Robinson, à laquelle j’ai d’ailleurs souvent pensé depuis que j’ai commencé le cycle de McDonald. Ce qui me conduit à parler de l’aspect Hard SF du roman, toujours aussi digeste mais passionnant.

Mais le parallèle qui m’a frappé, autant, sinon plus, que dans le tome 1, est celui à faire avec Dune : là aussi, c’est à l’heure où les Mackenzie (les Harkonnen) connaissent leur plus grand triomphe, en détruisant leurs ennemis, les Corta (les Atréides), et en s’emparant de leur monopole sur la substance la plus précieuse de l’univers, l’Hélium-3 (l’épice), que sonne aussi celle du début de leur fin. Et là encore, c’est l’organisation qui contrôle les transferts de matériel et de personnel dans l’espace, VTO, compagnie Vorontsov (la Guilde spatiale) qui fait et défait les empires et les rois.

En conclusion

Si, dans l’ensemble, ce tome 2 est largement à la hauteur du premier, il souffre tout de même d’un bon quart un peu poussif (sans que cela nuise à la qualité d’ensemble) et de digressions parfois pénibles (trois bonnes pages sur les gâteaux…). Le changement de paradigme impulsé par la fin du roman précédent déploie ici toutes ses répercussions, et va être suivi par deux autres, l’un spectaculaire, à la moitié du livre, et l’autre plus discret mais sans doute aussi lourd de conséquences, à la toute fin. Si Lucas est sans doute le personnage le plus important, certaines scènes impliquant Wagner et, peut-être surtout, Lucasinho et la petite Luna lui volent presque la vedette, ainsi qu’une Corta du Brésil, Alexia. Les scènes spectaculaires ou à très forte tension dramatique abondent, les aspects sociétaux aussi bien que technologiques sont rondement menés, et dans l’ensemble, on sort (presque) aussi satisfait de ce second Luna que de son prédécesseur, et avec l’envie de lire la conclusion de cette trilogie sans attendre.

Pour aller plus loin

Ce roman est le second d’une trilogie : retrouvez sur Le Culte d’Apophis les critiques du tome 1 et du tome 3.

Si vous souhaitez avoir un deuxième avis sur ce livre, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Gromovar, de Blackwolf sur Blog-o-livre, de Célindanaé sur Au pays des Cave Trolls, de Lorhkan, de Yogo, de Lianne, de Xapur,

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49 réflexions sur “Luna – Lune du loup – Ian McDonald

  1. Je le lirai prochainement, maintenant je sais à quoi m’attendre. 🙂
    Mais tu donnes vraiment envie d’y consacrer quelques heures. Je reviendrai pour commenter de manière plus pertinente quand je l’aurai achevé. 🙂

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    • Je suis un très grand amateur de la (majorité de la) musique des années 60 et 70, personnellement. En terme de qualité des voix et de richesse de la palette d’instruments utilisés, cela n’avait rien à voir avec la merde qu’on nous propose majoritairement aujourd’hui.

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  2. Tout à fait…D’où le succès qui dure…Je regrette la pile de vinyles des années 70 qu’on a donnés, vendus, perdus avec mon frère…Mais j’arrive à retrouver sur le Net qques bons vieux moments avec Ten Years After, Chicago, Grand Funk, Jefferson Airplane, Janis Joplin et d’autres…
    A part ça, tout à fait d’accord avec ta chronique…Je m’étais lancé dans Luna 2 et j’ai laissé tomber pour reprendre autre chose (mais j’y reviendrai plus tard)…Le changement constant de pt de vue et de focalisation est déconcertant…et même si je suis fan d’Umberto Eco de de la coopération textuelle du lecteur, il faut parfois ne pas abuser et une petite aide à la lecture comme un simple saut de § bien délimité ne ferait pas de mal…
    Bravo pour ta chronique, comme toujours très pertinente et relevant l’essentiel…

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  3. Hâte de le lire celui-là, j’espère que je n’aurais pas oublié tout le tome 1 le temps que je m’y mette (menfin à lire ton article visiblement je n’avais pas oublié la fin ^^)

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    • Je n’ai pas eu de mal, personnellement, même si j’ai lu quelque chose comme 85-90 bouquins entre les deux tomes. Au pire, il y a le dramatis personæ en fin de volume.

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  4. Après avoir fini et chroniqué le premier volume, je m’étais demandé si le fait de ne pas lire la suite me gênerait vraiment. La réponse était « non ». Lorsque ce deuxième volume est sorti, je me suis reposé la question et la réponse était la même. Ta critique, notamment le fait que c’est pareil mais en un peu moins bon, me confirme dans mon sentiment. Je vais donc faire l’impasse sur le reste de cette série.

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  5. Très bonne critique et fortement détaillée (Tu ne parles pas des Vorontsov, c’est volontaire j’imagine).
    Je me demande si je suis vraiment objectif avec Ian McDonald, parce que même les passages à vide, que toi et d’autres soulignent, ne m’ont pas dérangé, je trouve qu’ils contribuent à enrichir et à approfondir sa société lunaire.
    Le dernier tome risque d’être explosif (merci pour le lien).

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    • J’en parle un peu (rôle accru, mimétisme de plus en plus grand avec la Guilde spatiale de Dune), mais je suis effectivement resté dans le flou intentionnellement.

      Le dernier tome a effectivement du potentiel. Reste à voir s’il sera concrétisé. Mais je suis confiant, vu qu’en général, le second tome d’une trilogie est le plus faible, et qu’ici on reste sur un très bon niveau général, je trouve.

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  6. Je suis en plein dans la lune 🙂 à un tiers environ. J’ai passé le fameux passage sur les gâteaux 🙂 et ça ne m’a pas dérangé, ça fait une pause dans un rythme très soutenu. Je lirais ta chronique plus en détail quand je l’aurai terminé 🙂

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        • C’est pourquoi avant d’attaquer un roman, je lis toujours la dernière page. Les derniers mots sont souvent indicateurs de la qualité du roman. Gagner la Guerre, par exemple, se termine par : « L’enfoiré. » Ça donne le ton, et je savais d’avance que j’allais aimé.

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          • Excellente technique et ça permet de sortir de la dictature du « spoiler » ! Invention américaine pour les néos-cons ! Peu importe de savoir que c’est le colonel Mouarde qui a tué avec le chandelier dans le salon…Il y a ce que l’on appelle le style d’un écrivain (et de son traducteur parfois….) Comme s’il n’y avait que l’histoire et pas de style ; c’est toute la différence entre narration et fiction de Gérard Genette…
            Ah, je m’énerve de bon matin, ils vont me donner des calmants à la maison de retraite …

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            • Excellente technique je ne sais pas. Si tu lis la dernière phrase Destination Ténèbres, ca n’enlèvera rien au roman mais il manquera la cerise sur le gâteau pour apprécier grandement le roman.
              Si l’auteur avait voulu qu’on lise la dernière phrase ou les dernières pages en premier, il les aurait mises en prologue 😉

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              • Ma grand-mère paternelle commençait toujours ses livres par la dernière page. En disant « comme ça, si je meurs avant d’avoir fini le bouquin, je ne partirais pas au Paradis frustrée » 😀

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  7. Enfin la suite! Je vais très prochainement me jeter dessus (après avoir fini tout ce que j’ai en cours :p) tant j’avais aimé le premier tome. Un des rares bouquins que j’ai mis dans ma wish list in the dark, sans lire aucun résumé ni rien (en VO), bien avant sa sortie.
    Évidemment ta critique me conforte dans ce choix. Je trouve le parallèle avec Dune assez juste, ce dernier a fait date!

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  8. J’ai lu le premier sur tes conseils et se fut un régale surtout la dernière partie absolument haletante.
    Comme toi j’ai fini par être légèrement agacé par les descriptions vestimentaires à tout va, par contre la partie hard-SF est passionnante, crédible et accessible ; ça, c’est cool.
    Bref, j’ai vais surement lire ce tome 2 prochainement.

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  9. Que j’ai envie de lire ce livre mais le prix du fichier numérique est plus qu’un frein pour moi. Et dire qu’il a failli baisser d’un euro pour s’aligner sur le prix du tome 1 mais au final c’est ce premier tome qui s’est aligné sur le deuxième….

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    • C’est clair que chez Denoël ils ont légèrement pété un câble sur le prix du numérique en SFFF : plus de 75 % du prix de la version physique, c’est 25-30 de plus que chez Bragelonne ou l’Atalante.

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  10. Ping : Luna : Lune du loup-Ian MC Donald – Au pays des Cave Trolls

  11. Bon j’ai adoré…vivement le tome 3… que de pistes ouvertes!
    Mais surtout, je suis à 3 heures du concert de Steven Wilson à l’Olympia…et donc de l’extase assurée…

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  12. Olâ Apophis !

    Tout d’abord , je tiens à te dire que c’est avec un réel plaisir de trouver sur le net , une personne passionnée par la SF et qui à bon goût.

    J’arrive bientôt à la fin du tome 2 qui laisse présager de grands changements au prés des dragons avec à priori une influence de la terre grâce aux Vorontsov….
    Je verrais bien où me mène les prochaines pages et c’est la force de Ian.M , je m’en lasse pas.

    Du coup , je sens venir la fin et en tant que amateur de SF / Space Opéra, j’ai bien peur de ne plus avoir de quoi m’occuper jusqu’àu tome 3.

    J’ai lu tous les classiques ( Asimov , Herbert, D.Simmon … ) + des livres du genres The Expanse James S.A Corey.

    J’ai l’impression que les livres SF sont un marché de niches et que très peu d’auteurs sont capables de sortir de la qualité.

    Un conseil, une recommandation sur un auteur du même calibre que Ian Bic mac double cheese ?

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    • Il y en a plein : Peter Watts, Iain Banks, Greg Egan, Stephen Baxter, Vernor Vinge, Kim Stanley Robinson, Peter Hamilton, etc. J’ai une série d’articles qui va commencer cette année et qui sera spécialement consacrée aux conseils de lecture.

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  13. J’ai choisis Peter.F Hamilton.
    Je finis mon séjour sur la lune ( les terriens viennent s’incruster, on était bien entre – nous ) et je me barre dans l’espace.

    Merci Apophis 👌

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  14. Ping : Chroniques des livres éligibles au Prix Planète-SF 2018 : L à Z (par titre) - Planète-SF

  15. Le premier tome m’a vraiment vraiment captivé, à un tel point qu’il m’arrivait fréquemment d’y repenser entre deux lectures. Ce tome I à peine achevé en février dernier, j’ai vite acheté le tome II. Sa lecture m’a été plus facile, le vocabulaire et les personnages étant connus. J’ai donc perdu moins de temps à relire et l’histoire m’a réellement intéressé. Lucas m’a surpris par son courage et sa volonté de fer : la fuite, l’objectif, l’entrainement, la lente dégradation du corps, le retour. La petite Luna, qui a priori est destinée à briller dans le tome III, m’a également beaucoup touché. Futée et intelligente. J’ai regretté qu’il n’y ai pas plus de texte consacrée à Ariel. Cette belle nana, devenue paraplégique et alcoolique, montre une farouche détermination et une parfaite maitrise d’elle même en public. Pas de ‘baisodrome’ dans ce tome II mais la promesse d’un rôle stratégique dans le tome III. Marina m’a surpris. Est ce définitif ou va t elle revenir ? Wagner, le loup de pleine Terre, ma bien déçu : personnage sensible (Robson) et peureux. Je m’attendais à un tout autre animal.
    Et puis il y a Alexia, cette nouvelle « Joe Moonbeam », ex Reine des tuyaux, qui elle aussi devrait obtenir une place de choix dans ce nouvel empire en reconstruction.
    Pour le reste, avalanche de détails techniques et médicaux, de description des lieux (villes anéanties, sol lunaire, etc), les familiers, les lames, les alliances et complots … un régal.

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  16. Ping : The line of Polity – Neal Asher | Le culte d'Apophis

  17. Ping : Guide de lecture SFFF – Découvrir le (ou progresser en) Planet Opera | Le culte d'Apophis

  18. Ping : Luna – Lune montante – Ian McDonald | Le culte d'Apophis

  19. Ping : Luna – Tome 2 : Lune du Loup – Ian McDonald – Les Notes d'Anouchka

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